Dépréciation de l’ariary et rapatriement de devises. Deux sujets économiques les plus évoqués lors du face-à-face entre les membres du Gouvernement et les députés au Centre de conférence international (CCI) Ivato, lundi dernier. En effet, l’ariary s’est largement déprécié depuis le mois de mars à cause de la crise sanitaire. Le dollar s’approchait même de la barre de 4 000 ariary en octobre et l’euro de 4 800 ariary. Afin de stabiliser l’économie et éviter une éventuelle inflation, le Gouvernement s’est penché sur le rapatriement de devises dans le pays. Le ministre des Mines et des Ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra a déploré la situation dans laquelle se trouve le secteur minier par rapport à ce sujet. « Le montant de devises issues de l’exportation de produit minier est estimé à hauteur de 280 millions de dollars alors que 1% de ce montant seulement est rapatrié», déclare-t-il.
Le Trésor public a constaté le même fait. A la date du 17 novembre, 3 250 sociétés exportatrices se trouvent en situation d’irrégularité. Ce département a décidé, par la suite, de bloquer le compte des opérateurs dans le Système intégré de gestion des opérations de change (SIG-OC) afin de stopper temporairement leur échange commercial avec l’extérieur. Questionné par les députés sur l’avancement de la situation, le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato, a apporté avec précision le montant total de devises rapatrié depuis la mise en vigueur de cette disposition. « Le ministère déploie actuellement tous les efforts nécessaires pour valoriser l’ariary. Nous suivons actuellement la situation de 2 263 sociétés exportatrices. 1 395 entreprises se sont déjà conformées à la règle contre 868 qui se trouvent dans l’irrégularité. A noter que 21 326 milliards d’ariary doivent être domiciliés à Madagascar. Nous avons déjà rapatrié 18 398 milliards d’ariary jusqu’à ce jour », annonce Richard Randriamandrato.
La valorisation de l’ariary se fait actuellement sentir sur le marché interbancaire de devises (MID). Le dollar passe de 3 900 ariary à 3 735 ariary tandis que l’euro vaut 4 550 ariary contre 4 800 ariary il y a deux mois.
Solange Heriniaina
Qui dit fête dit cadeaux. Les offres et idées dans ce sens ne manquent pas dans les grandes enseignes commerciales de la Grande île. A l’instar, la société « Baolai », où les appareils en électroménager sont de premier choix. « La marque « Hisense » que nous représentons depuis 10 ans, propose une large gamme de bons articles. Citons entre autres, le laser tv de 100 pouces (garantie 1 an), climatiseurs portatifs, four micro- onde, réfrigérateur, Smart tv et télé Led (garantie 1 an), machine à laver, Gsm », explique un responsable. A part cela, le « bazar de Noël spécial » organisé au 1er étage du « Laibao Center » à Analakely a déjà commencé. Pour les commerçants intéressés, plusieurs stands sont encore disponibles à la location, sans caution à partir de 800 000 ariary le loyer pour 1 mois. En bonus, diverses marchandises sont en promotion auprès de la société « Baolai », jusqu' au 15 janvier 2021.
« Tous nos articles dans nos show-rooms de Bazar - be Toamasina, Soarano et Analakely, sont dédiés pour tout type de budgets et goûts. Comme les panneaux solaires mono et polychristalline, synthétiseur, subwoofer, table de mixage, fer à lisser (pour les cheveux), … » d' après toujours un responsable. Les divers renseignements sont visibles sur le site web www.baolai.mg, sur la page Facebook baolai et au 033 37 968 88 (heures de bureau). Les fêtes à venir promettent d’être joyeuses avec la société « Baolai » et ses 17 années d’existence.
Conscients de l’importance de la position militaire ainsi que leur responsabilité citoyenne, les jeunes se sont rués vers le stade de Betongolo, depuis lundi, pour le recensement. Malgré une attente qui a duré jusqu’à une demie journée, ils ne se sont pas découragés. Si le recensement devait prendre fin, ce jour, comme l’a stipulé la note de service, publiée par le ministère de la Défense nationale, le test sera prolongé jusqu’au jeudi 24 décembre prochain. Les deux premiers jours, c’est-à-dire, les 21 et 22, seront destinés seulement aux femmes tandis que les 23 et 24 pour les hommes.
Pour la journée du samedi, le Général de brigade aérienne, Rasolonirina Roger, directeur du Service national et de la gestion des réserves ( DSNGR), a annoncé que c’est une session exceptionnelle, pour les retardataires, plus précisément, ceux qui ne pourront pas venir durant ces 5 jours, à cause du travail, des études ou d’autres occupations. Sans exception, hommes ou femmes, ils pourront venir à Betongolo pour passer le test. Chaque jour, la direction du Service national et de la gestion des réserves distribue jusqu’à un millier de fiches d’inscription.
En rappel, tous les citoyens malagasy, hommes ou femmes âgés de 19 à 31 ans doivent participer au test d’aptitude militaire. Tous les candidats se trouvant dans le District d’Antananarivo- ville sont réunis au stade de Betongolo.
Recueillis par Anatra R.
L’époque où les victimes du Kere sont considérées comme des citoyens de seconde zone est désormais révolue. En effet, la population du Grand Sud est au cœur des préoccupations et figure à la tête des priorités de l’Etat. « Je fais de la lutte contre la famine et la malnutrition dans le Sud de Madagascar, une priorité́ de l’Etat. Un combat que je mène de front avec la mobilisation de tout le Gouvernement malagasy et le concours des différents partenaires internationaux et nationaux, que je remercie vivement. Depuis trop longtemps, l’Etat a été absent de cette Région Sud de l’île et la population a été laissée pour compte et mise de côté. Il est désormais temps que cela change et l'objectif que nous nous sommes fixés est l'éradication totale et complète du Kere dans tout Madagascar à travers la mise en place des solutions médico-sociales d'urgence mais aussi et surtout des solutions économiques sur le long terme ». Ces mots sont ceux du Président, Andry Rajoelina hier au Palais d’Iavoloha à l’occasion de l’annonce d’un appui financier de la Banque mondiale et de la signature de la convention dans ce sens. Des mots qui montrent la détermination du Chef de l’Etat à se débarrasser définitivement du fléau de la famine qui sévit dans le Sud.
Déclarations en chaîne
Suite à la sollicitation du Président Andry Rajoelina pour venir en aide aux compatriotes frappés de famine extrême, les bailleurs de fonds enchaînent les déclarations de soutien. Après les Etats -Unis, ce fut donc au tour de la Banque mondiale d’annoncer hier un don d’une valeur de 100 millions de dollars pour la population dans le Sud de Madagascar.
Le 10 décembre dernier, le Conseil d'administration de la Banque mondiale a approuvé cette aide financière de l’IDA (Association internationale de développement) en vue d’améliorer l'accès aux infrastructures de base et aux moyens de subsistance ainsi que de renforcer la gouvernance locale dans le Sud de Madagascar, en mettant l'accent sur les jeunes et les femmes. Le projet, appelé MIONJO (qui signifie « se lever » dans le dialecte du Sud de Madagascar) couvrira les trois Régions du Sud de Madagascar, à savoir Anosy, Androy et Atsimo-Andrefana.
Engagement à long terme
Hafez Ghanem, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Est et australe a souligné le caractère récurrent de la famine dans le Sud. « Chaque année, le Sud de Madagascar souffre d'une grave sécheresse, entraînant une pénurie alimentaire sévère. Cette année, près de 1,3 million de personnes ont été touchées et leur vulnérabilité a été aggravée par la crise de Covid-19 », constate – t – il. Sur cette lancée, il explique l’objectif principal du projet qui, selon lui, est de « briser ce cercle vicieux et à donner aux populations du Sud la possibilité d'améliorer durablement leurs moyens de subsistance. La lutte contre l’insuffisance chronique d'eau et les facteurs d'insécurité alimentaire est au cœur de cet engagement à long terme».
La série de projets adoptera une approche intégrée du développement durable, tout en soutenant la réhabilitation des principales infrastructures hydrauliques et en s'appuyant et renforçant la résilience socio-économique des communautés. Le projet approuvé constituera la première phase de cette série de projets et sera mis en œuvre pendant les quatre années suivantes dans la moitié des Districts des trois Régions du Sud. Il utilisera une approche adaptative pour piloter et apprendre, avec l'espoir de l'étendre au reste des Districts au cours de la deuxième phase. La première phase suivra une approche communautaire pour renforcer les institutions locales entre autres.
La Rédaction
Mardi dernier, les éléments de la Police des mœurs et des mineurs ont arrêté un suspect pour une affaire de tentative de meurtre accompagnée d’un viol à Anosipatrana. Les faits remontent le soir du dimanche 6 décembre dernier où une habitante de ce quartier, âgée de 38 ans, tombait entre les mains de son agresseur, alors qu’elle venait de quitter un restaurant du quartier avant de rentrer chez elle.
Là, le suspect dont il était impossible de l’identifier par le fait qu’il portait une cagoule, avait entraîné de vive force la dame dans une ruelle mal famée où il l’avait violée.
Après coup, il l’avait battue sans management au point que la victime perd connaissance. Devant cette situation, il avait balancé la femme dans un bac à ordures. Contrairement à ce que l’agresseur avait cru, la victime a survécu à ses coups et autres sévices. Une fois qu’elle a retrouvé ses esprits, la dame a fait des efforts surhumains pour rentrer à son foyer.
Après constat des faits, ses proches l’avaient immédiatement emmenée à l’hôpital. Interrogée par la suite à propos de son agresseur, la victime n’a pas hésité à affirmer que celui-ci est un voisin de quartier.
La famille de la concernée a alors porté plainte auprès de la PMPM Anosy, le lundi suivant.
Alors que la Police a démarré son enquête, les proches de la victime expliquent que le suspect était venu les rencontrer, mardi dernier. Et pas les mains vides. Il a apporté 100 000 ariary comme sa participation dans les soins de la victime. Tant que ça ! Il supplie aussi la famille afin qu’elle ne porte pas l’affaire devant les autorités, et lui propose de la régler à l’amiable. Mais finalement, tout s’est dénoué comme il ne l’avait pas prévu. Car en croyant le problème aplani, il s’est tranquillement attablé dans un bar du coin lorsque la Police l’y avait arrêté. L’affaire aurait dû être déférée hier.
Franck R.
151 membres en activité. Dix d'entre eux viennent de rejoindre l'Ordre des experts- comptables et financiers de Madagascar (OECFM), suite à leur prestation de serment qui s'est tenue hier devant la Cour d'appel. Une occasion pour Andriamisa Ravelomanana, président de l'Ordre, de rappeler le rôle clé des experts-comptables et financiers dans le développement économique.
Tous les citoyens malagasy âgés de 19 à 31 ans doivent participer au test d'aptitude militaire, qu'ils soient handicapés, mariés ou célibataires, enceintes, veufs ou ayant des enfants. Le test est gratuit. Afin de s'y présenter, la carte d'identité nationale est la seule pièce requise. Pour Antananarivo, le test prendra fin ce jour pour les femmes et vendredi pour les hommes. En ce qui concerne les retardataires, tout sexe confondu, une session exceptionnelle aura lieu samedi prochain au stade de Betongolo.
Pour qui re-sonne le glas ! Cadavere ! Les députés de l'Assemblée nationale ont adopté définitivement, en seconde lecture, la Loi de finances initiale (LFI) au titre de l'année 2021. Les élus siégeant à la Chambre basse de Tsimbazaza ont « corrigé » les amendements de ceux de la Chambre haute d'Anosikely. En effet, le montant des taxes sur le gaz domestique est ramené à 5% au lieu de 20% selon la retouche des sénateurs. Et le budget alloué au Sénat a été réduit également conformément à la proposition du MFB. Ni moins ni plus, c'est la mort pour la énième fois du Sénat, tout au moins, la majorité HVM de ce mandat mourant et membre actif au sein de l'Opposition.
Incuboost. C’est l’intitulé du projet d’appui à l’entrepreneuriat à Madagascar, mis en œuvre par la délégation de l’Union européenne à Madagascar. Le financement à hauteur de 5 millions d’euros a été signé il y a une semaine entre les deux parties et ledit projet sera mis en œuvre sur une durée de quatre ans. Le budget est destiné principalement aux incubateurs d’entreprise, aux Chambres consulaires, aux centres de formation et à l’ensemble des acteurs qui proposent des services d’accompagnement aux jeunes qui souhaitent créer leur propre entreprise, ainsi qu’aux chefs d’entreprise qui souhaitent développer leur activité.