Nos archives web


Une réouverture des frontières dans presque un mois et demi. Suite à la concertation avec les parties prenantes au début de la semaine dernière, le ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, Joël Randriamandranto a organisé une conférence virtuelle avec les autorités et les opérateurs touristiques locaux, vendredi dernier. Selon le numéro 1 du département, cette réunion fait suite à la déclaration du Président de la République pour une éventuelle reprise des activités liées au tourisme, envisagée au mois d’octobre prochain. Comme il s’agit donc de tourisme, les acteurs concernés estiment un mouvement d’un millier de personnes par semaine dans la Région de Nosy Be. « On estime un flux de 1 000 personnes par semaine et les besoins logistiques devraient correspondre à ce flux, notamment en matière de test PCR de départ, de prise en charge des cas confirmés. Une documentation complète sera transmise par le ministre de la Santé au plus tard mardi prochain, détaillant toutes les stratégies et protocoles à suivre pour assurer cette ouverture. Ces stratégies seront mises en œuvre avec les responsables de la santé à Nosy Be », note le compte rendu officiel de la réunion.
Effectivement, tout le service logistique de l’aéroport devra se préparer à accueillir ces nombreuses personnes malgré le contexte du coronavirus. Selon le directeur général de Ravinala Airports, un projet d’extension provisoire de l’aéroport de l’île aux parfums est actuellement en cours pour répondre aux exigences dictées par les protocoles sanitaires. Des aménagements sont ainsi prévus au niveau du terminal et du parking pour faire respecter la distanciation physique. Il y a aura également la dotation de nouveaux matériels, en particulier des respirateurs et des concentrateurs d’oxygène. Les opérateurs touristiques, pour leur part, vont identifier les activités touristiques non risquées à proposer aux visiteurs. Ces acteurs suivront également une formation pour mettre en œuvre les protocoles d’hygiène. D’après le ministre, le contrôle des frontières sera renforcé pour s’assurer que les touristes restent uniquement à Nosy Be et dans les îles environnantes pendant leur séjour.
Même si cette reprise des activités réjouit le cœur des opérateurs locaux, ceux des autres Régions ont lancé un cri de détresse et demandent une égalité de traitement. Ils demandent la réouverture de tous les sites touristiques à Madagascar.
Recueillis par Solange Heriniaina


Les étudiants des universités publiques et privées sont actuellement confrontés à des grandes  difficultés financières.  D’une part, ils ne peuvent pas rentrer chez eux, et de l’autre ne bénéficient plus de subventions de leurs parents ni travailler en tant que vacataires dans les écoles privées. Afin que les étudiants puissent rentrer dans leurs villes d’origine, l’université de Toamasina a mis en place une organisation. Dans un communiqué publié dans sa page Facebook en fin de semaine dernière, il a été avancé que des voyages en groupe seront organisés pour ceux qui souhaitent regagner leurs villes d’origine. Ces voyages seront répartis en deux vagues, dont la première est prévue pour le vendredi 14 août et  le samedi 15 août prochains et la deuxième aura lieu le lundi 17 août et  le mardi 18 août. Des inscriptions se tiennent alors depuis vendredi dans quatre guichets selon les Provinces  de destination, à savoir la scolarité DEGMIA  pour ceux qui voudraient rejoindre Antananarivo et Mahajanga, la scolarité FLSH pour Fianarantsoa et Toliara, le service des logements pour Antsiranana et enfin le service des bourses pour la destination Toamasina. Elles ne prendront fin que mercredi à midi.
 Est – ce la bonne décision ?
 Il a été stipulé dans ce communiqué  de l’université de Toamasina que l’administration prendra en charge la préparation et la délivrance des autorisations de sortie pour les étudiants. Cependant, l’entrée et la sortie dans la plupart de ces Régions concernées sont encore fermées, du moins pour le moment, comme Antananarivo, Antsiranana, et même pour les dépouilles mortelles. Les observateurs autant que les étudiants concernés eux- mêmes se posent alors la question si l’université de Toamasina a pris la bonne décision ou pas. D’une part, cette organisation pourrait engendrer une confusion pour les étudiants bloqués dans les autres universités, notamment celle d’Antananarivo. Ces derniers ont, à plusieurs reprises, demandé afin qu’ils puissent rentrer chez eux. Il en est de même pour les autres personnes comme les employés, enseignants et missionnaires encore bloqués dans la Capitale. Il est évident que, vu la situation actuelle dans le pays et la crise qui ne cesse de s’empirer de jour en jour, tout le monde voudrait rentrer chez soi, mais en suivant les règles du jeu.
Recueillis par Anatra R.   

 


Après Fianarantsoa, la délégation dirigée par le Président Andry Rajoelina et son épouse a mis le cap sur Toliara avant – hier après – midi. Un des moments forts de cette visite fut le passage de l’homme fort du pays à l’hôpital « manara – penitra » à Mitsinjo Betanimena où il a remis des équipements médicaux tels que des extracteurs d’oxygène, des médicaments, des équipements de protection individuelle pour le personnel soignant, du gel désinfectant, des tests PCR et TDR, des thermomètres, des tensiomètres sans oublier les doses de Covid Organics.
D’après les statistiques locales émanant du directeur régional de la santé à Toliara, la ville du soleil compte 99 cas de Covid-19 depuis le 23 mars dont 3décès, 7 formes graves, 57 guéris (31 rétablis grâce au CVO) et 42 patients en traitement. Le Chef de l’Etat a remercié particulièrement les médecins qui, selon lui, maîtrisent déjà les soins des malades atteints de formes graves de coronavirus. Malgré les décès, Madagascar est encore loin de l’hécatombe vécu dans d’autres pays comme le Brésil ou les Etats – Unis. Il a affirmé que l’Etat mettra tout en œuvre pour guérir tous les cas en traitement et  réduire le nombre de morts  pour un bilan de « zéro décès » dans les prochains jours.
Appui et réconfort à la population de Toliara
 Rappelons que dès son arrivée, le couple présidentiel a procédé à la distribution des aides « sosialim – bahoaka » au terrain de l’Ecole normale Tsimenatsy et celui de Don Bosco où 4000 familles nécessiteuses y ont été les bénéficiaires. Ces ménages sont issus de 4 Fokontany à savoir Mahavatsy I Ouest, Mahavatsy Tanambao, Tsimenatsy I Ouest, et Tsimenatsy I Est. Les foyers démunis dans les 41 Fokontany qui composent la Commune urbaine de Toliara seront concernés par cette distribution d’aides sociales tout comme les autres Communes de la région. Une opération qui s’étendra sur les 15 prochains jours.
Au cours d’une allocution au terrain de Tsimenatsy, le Président a rappelé son périple dans les autres régions comme à Toamasina, Mahajanga, Nosy  Be, Antsiranana et récemment à Fianarantsoa. Des déplacements qui prouvent que le Chef de l’Etat reste aux côtés de la population en cette période de crise sanitaire. « Je n’ai pas oublié la population de Toliara et je vous garde dans mon cœur », a assuré le Président avant d’ajouter que « nous sommes venus aujourd’hui pour témoigner de notre solidarité. (…) C’est en ces temps difficiles qu’on doit faire preuve d’empathie ».
De la lumière et des équipements médicaux
Durant la fin de la journée de jeudi, le Président et la Première Dame se sont rendus au domicile des familles Vezo pêcheurs qui habitent le village d’Ankiambe en bord de mer pour distribuer des ampoules solaires. Cette dotation fait partie des promesses du Président à la population locale. Ainsi, 600 foyers ont pu jouir de ces ampoules solaires. A entendre une mère de famille qui fait partie des bénéficiaires, c’est la première fois qu’un Président de la République vient leur rendre visite et apporter de la lumière, de surcroît. « Nous sommes reconnaissants car auparavant nous n’avons que des « jiro kapoaka » (en pétrole) pour nous éclairer », a déclaré cette mère de famille. La Première Dame et non moins présidente de l’association Fitia a poursuivi les mêmes actions, hier, en remettant des ampoules solaires aux femmes du Fokontany de Mahavatse II.
De son côté, le Président a fait le détour au CSBII de Tanambao où il a remis des médicaments et des indemnités aux membres de l’équipe médicale avant de procéder à la distribution de « Tosika Fameno » s’élevant à 100 000 ariary aux familles vulnérables de Toliara. Au total, 23 000 ménages en seront les bénéficiaires. Ce programme chargé du couple présidentiel s’est terminé sur fond de reconnaissance de la population dans la Capitale de l’Atsimo Andrefana.

La Rédaction


Crise démentielle !

Publié le vendredi, 07 août 2020

Décidément, la crise sanitaire ne suffit pas. Il nous en faut encore d’autres.
La crise de jalousie et la maladie de nostalgie rongent les esprits égarés des meneurs du Rodoben’nympanohitra ho amin’nydemokrasiaeto Madagasikara (RMDM), une plateforme regroupant les déchus du pouvoir et les déçus de leurs propres prestations lors des derniers scrutins.
L’arrivée de Rajoelina Andry Nirina, par la voie royale des urnes, dérangent les ratés de la politique du pays. Le nouvel homme fort du pays fait naître auprès de ses adversaires une profonde jalousie. Le jeune Président, la quarantaine, gêne. Les adversaires déclarés, des quinquagénaires, des sexagénaires et même un certain septuagénaire n’admettent point leurs défaites. Ils ne veulent rien savoir ! La bande à Tsarahamy ne tolère, à jamais, la victoire éclatante du jeune Rajoelina. Le soutien populaire qu’il bénéficie rend malade. La crise de jalousie, tellement profonde et virulente, déclenche une autre crise beaucoup plus inquiétante, la crise démentielle et les pousse à vociférer des propos du… n’importe quoi, des délires de fous. Au final, aveuglés par leurs propres turpitudes, ils sont dans une certaine mesure à plaindre.
Les feux de la nostalgie brûlent les patentés assidus du RMDM. Ecartés loin du cercle du pouvoir, ils errent dans le désert de la désolation. Les avantages du pouvoir, souvent mal acquis, leur manquent tristement. Le parfum des « oignons d’Egypte » hante leur souvenir et provoque en eux une crise démentielle.
Seulement, le peuple n’en a cure de la crise de folie qui frappe les opposants et détracteurs du régime sauf que les manifestations extérieures de la « maladie » menacent l’ordre public. Etant donné qu’on n’accorde aucun intérêt ni attention à leurs gesticulations, ces « malades » de la crise démentielle foncent tête baissée dans le tas. Les tenants du pouvoir, de par leurs responsabilités à maintenir l’ordre public, n’admettent aucune tentative de trouble à la vie nationale.
Les revendications changent d’un moment à l’autre. Il n’y a aucune cohérence ni enchaînement d’idées, on balance en vrac sur la place publique n’importe quoi.  Un temps, les supposés opposants exigeaient de la transparence dans la gestion financière de la crise. Un autre, on fustige le Chef de l’Etat pour des questions futiles. Tantôt, le RMDM réclame la mise en place d’un Gouvernement d’Union nationale, tantôt il  suggère ou plutôt… impose l’installation d’un Gouvernement de salut public ! Dans tous les cas de figure, pour les ex-barons au pouvoir, membres influents du TIM, du HVM et d’autres groupuscules de partis, l’essentiel consiste à figurer dans la liste d’une équipe gouvernementale. Les arguments qu’ils véhiculent afin de convaincre les dirigeants en place reposent sur le principe de la contribution de toutes les formations politiques à gérer « ensemble » la crise sanitaire. Le principe en vaut la peine d’être essayé mais vu l’avidité et le peu de crédibilité de la plupart des grosses têtes du RMDM, on doute très sérieusement de la pertinence de la démarche.
Tout récemment, voyant leur entreprise vouée à l’échec, Tsarahamy et acolytes invitent les forces vives de la Nation à une consultation nationale. Tous les observateurs de la vie politique nationale s’accordent à déduire qu’une telle « offre » n’aboutit à rien. Et la crise démentielle continue !
Ndrianaivo




Le passé et le futur. Un an après le parcours fabuleux de la sélection malagasy pour sa première participation à une phase finale d’une coupe d’Afrique des Nations (CAN), l’émotion est loin d’être estompée. Et avec un début de compétition méritant la qualification à la prochaine CAN, l’équipe des Barea attire plus que jamais l’attention de tous, sponsors, partenaires, supporteurs et tout un peuple.
En souvenir du chemin parcouru à la CAN 2019 en Egypte et pour le soutien de la prochaine campagne africaine, une montre à l’effigie des BAREA Vonona circule depuis peu dans les coulisses. Edition limitée à 300 exemplaires et chaque montre est numérotée, elle porte la signature de « Arpiem watches », une enseigne qui monte sur le marché de l’horlogerie française. C’est au fondateur de cette marque, un passionné de sport, qu’est revenu l’honneur d’immortaliser à travers cette montre, évaluée à 1.500.000Ar, la fièvre des amoureux de la balle ronde malagasy autour de son équipe nationale. « A chaque fois que je regarde cette montre sur mon poignet, elle me projette vers les scènes inoubliables des Barea de la CAN 2019. Dès fois, je revois le tir de loin d’Ibrahim Amada, le but fabuleux de Carolus, le sauvetage de Marvin, l’explosion de joie des autorités malagasy et des sponsors à la tribune officielle à l’issue des tirs au but contre la RD Congo. Bref, des moments qui restent à jamais dans la mémoire de tous les Malagasy », philosophe un des heureux élus qui a déjà pris possession de ce joyau et fier de le porter.
Tous les joueurs de l’équipe des Barea auront leur montre flanquée de leur numéro de maillot. Le staff technique en bénéficiera également. 50 montres en tout ont déjà trouvé preneurs, les 250 restant seront vendues dans les prochaines semaines, a –t-on entendu auprès de l’initiateur du projet. Sur ces 250 réservées au grand public, 50 iront à la diaspora malagasy en France tandis que les 200 seront mises en vente à Madagascar. Où se la procurer ? « C’est encore un secret. Il est fortement conseillé de garder les yeux ouverts en particulier sur les réseaux sociaux », rétorque un des responsables dans le cercle des Dieux….
Rata



La presse malagasy est en deuil. Notre confrère Salomon Ravelontsalama de la Gazette de la Grande Ile où il occupait le poste de directeur général en charge de l’administration, des finances et de la publicité  est décédé hier à l’hôpital Befelatanana à l’âge de 63 ans. Economiste de formation, il a débuté dans la presse écrite dans le quotidien Midi Madagasikara en 1984 avant de fonder ensemble avec Lola Rasoamaharo, James Ramarosaona, Adelson Razafy et Franck Raharison le quotidien « La Gazette de la Grande Ile ». Celui-ci a vu le jour précisément le 08 mars 2003. Salomon Ravelontsalama avec comme nom de plume « Sa » était un chroniqueur économique et doté d’une connaissance pointue dans le domaine en question. Mais on peut dire qu’il était polyvalent. La mort de Salomon Ravelontsalama survient 7 mois et 19 jours après celle de Franck Raharison, ancien directeur général de la Rédaction de la « Gazette de la Grande Ile », décédé le 19 janvier 2020. Salomon Ravelontsalama laisse une veuve et 2 orphelins.
La ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo, a émis des mots sur le défunt. « Je tiens à rendre hommage à ce journaliste, un vétéran du métier, un vieux routier qui a eu certainement sa place dans le milieu de la presse écrite à Madagascar. Puisse son âme reposer en paix ».
La rédaction du journal «  la Vérité » présente ses sincères condoléances à la famille du défunt, ses amis et particulièrement nos confrères et consœurs de la Gazette de la Grande Ile.
A.Lepêcheur


La crise sanitaire liée à la Covid-19 atteint son paroxysme à Madagascar. Le nombre de nouveaux cas positifs dépasse la centaine voire plusieurs centaines par jour. Le Gouvernement a décidé de prolonger, pour la énième fois, l’Etat d’urgence sanitaire. Une mesure qui s’accompagne de plusieurs mesures restrictives comme l’interdiction de circuler la nuit (à partir de 8 heures jusqu’à 4 heures du matin) conformément au couvre – feu, l’interdiction de rassemblement, la défense de sortie ou de circulation en dehors des limitrophes de la Région pour le cas d’Analamanga, en l’occurrence.
D’autre part, les mesures d’accompagnement destinées à alléger les impacts socio – économiques de la crise ont été appliquées comme la distribution  d’aides sous forme d’argent ou de produits de première nécessité (PPN) et ce depuis l’annonce des premiers cas de contamination du virus dans la Grande île. En partie, l’Etat a pris ses responsabilités bien que la concrétisation soit encore loin de la perfection et beaucoup reste encore à améliorer. Mais la fin du cauchemar ne sera pas encore pour demain si les citoyens ne sont entièrement impliqués ou si certains s’entêtent encore à vouloir transgresser l’ordre établi.
Devoir d’interpellation ou de dénonciation
Aujourd’hui, le pays se trouve dans une période où le sens de la responsabilité citoyenne est fortement sollicité. C’est ce sens de la responsabilité qui devrait, en effet, dicter chaque citoyen afin de respecter les gestes barrières et les autres dispositions imposées par l’Etat ou de rappeler ses concitoyens en vue de faire respecter lesdits gestes. Dans la rue ou au marché, chacun devrait avoir l’audace de faire un rappel à l’ordre ou interpeller une personne (un marchand ou un acheteur) à porter le masque correctement ou à en porter un tout simplement. Cette même responsabilité donne également le droit à chaque citoyen de dénoncer sans la moindre hésitation des cas d’injustice, de détournement ou de corruption liés à la gestion des équipements, médicaments ou des fonds alloués à la lutte contre le coronavirus.
Dernièrement, les membres de la Société civile se sont rués dans la rédaction et la publication des déclarations qui font office d’interpellation de l’Etat pour une meilleure transparence dans la gestion des fonds destinés à la lutte anti – Covid-19. Malheureusement, aucune des principales Ong ou autres associations à Madagascar ne s’est démarquée en faisant des campagnes de sensibilisation pour l’hygiène, le lavage des mains auprès de la population, ou autres mesures d’hygiène par exemple. C’est pourtant le moment ou jamais pour ces différentes entités d’attirer l’attention des citoyens sur leurs responsabilités en tant qu’acteur clé dans cette lutte contre l’ennemi invisible qu’est la Covid-19.
Pareil, des politiciens qui affirment être de l’opposition sont les premiers à critiquer les actions du pouvoir en place pour lutter contre la Covid-19 mais sont pourtant étrangement absents du terrain des actions. Des partis tels que le Tiako i Madagasikara, notamment, passent le plus clair de leur temps à dénigrer les actions du régime, quitte à se dédire lui-même… Récemment, ce parti a affirmé avoir été mis de côté par le Gouvernement alors qu’il était prêt à apporter son aide. Une affirmation qui a fait rire plus d’un observateur averti de la vie politique malagasy. Faut-il en effet rappeler que ses députés avaient soutenu de but en blanc ne vouloir participer de quelque manière que ce soit aux efforts du Gouvernement pour distribuer les aides sociales, au début de la crise sanitaire à Madagascar, à cause d’un manque de transparence dans la gestion des fonds destinés à la lutte contre la Covid-19. En temps de guerre, le plus important n’est pas de demander d’où vient l’arme qu’on utilise mais de l’utiliser pour vaincre l’ennemi, affirmait à ce sujet un citoyen lambda…
La Rédaction


Environ 200 agents mobilisés par ministère. Les descentes sur terrain pour mener des nouvelles enquêtes auprès des ménages ont commencé hier, au lendemain de l’annonce d’une nouvelle organisation avant la reprise de la distribution de l’aide « Vatsy Tsinjo », prévue pour le 11 août. Les équipes composées par des agents des ministères, en collaboration avec ceux de la Région Analamanga et ceux des Communes concernées, effectuent du porte-à-porte y afférent. Leur mission consiste à renouveler les registres des familles bénéficiaires des aides et celles qui doivent en avoir ainsi qu’à évaluer la quantité de vivres encore à déployer. « Chaque équipe collecte des informations auprès des ménages visités pour remplir les fiches de recensement. Elle effectue les enquêtes à partir d’un questionnaire, précisant par exemple si les concernés ont perdu leurs emplois durant la crise. Ont-ils suspendu leurs activités ? Comment font-ils pour survivre ? etc. », souligne Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture (MCC).
A partir des résultats des enquêtes, les équipes qui les ont effectuées sur terrain pourront distinguer les familles vulnérables qui doivent toucher les vivres, notamment ceux qui ont perdu leurs emplois, ceux dont les salaires ont été réduits ou encore ceux ayant dû suspendre leurs activités à cause de la crise, et les ménages qui peuvent s’en passer. Une fois les données collectées, la liste des bénéficiaires du « Vatsy Tsinjo » sera affichée. Les ménages qui doivent en avoir mais qui n’y sont pas inscrits peuvent faire des réclamations dans un délai limité, avant l’affichage de la liste définitive dans chaque Fokontany. Notons que les Communes de Tanjombato et d’Ankaraobato, dans le District d’Antananarivo Atsimondrano, constituent les circonscriptions où les agents du MCC mènent les enquêtes. Le ministre de tutelle y a participé hier. Au total, 24 400 ménages répartis dans 12 Fokontany et 43 secteurs devront être enquêtés avant le 9 août prochain.
Recueillis par Patricia R.




Lancement de nouveaux produits, recherche de nouvelles stratégies… Les entreprises recherchent aujourd’hui « LA » solution pour redémarrer et booster dans un bon esprit leurs activités, et redresser ainsi l’économie de Madagascar. Elles ne restent pas les bras croisés malgré les arrêts imposés par cette crise sanitaire et les restrictions mises en place par les autorités. Elles se préparent d’ores et déjà à l’après-crise. L’avenir reste encore incertain, plus particulièrement dans le domaine de l’économie. La continuité de cette situation n’est pas prédéfinie à l’avance. C’est pourquoi, les opérateurs locaux étudient la situation et envisagent tous les cas de figure possible. C’est dans cet état d’esprit que « La STAR de demain » s’est mis en place. A la fin du mois de juillet, la STAR a annoncé la fermeture de ses cinq usines de production dans tout le pays jusqu’à la fin du mois. Avec la conjoncture actuelle, elle s’est en effet retrouvée à produire plus qu’elle vend. Mais malgré cette suspension des activités, la direction de l’entreprise prépare son « come-back ». Elle a ainsi tenu un premier atelier avec une vingtaine de collaborateurs, hier, autour de la thématique : « la STAR se réinvente ». « Ce premier atelier d’une série donnera lieu à des actions concrètes basées sur les propositions des collaborateurs », a-t-elle déclaré.
La STAR n’est pas un cas isolé. De son côté, la Société Générale Madagasikara vient également de lancer une gamme de nouveaux produits cette semaine. Il est vrai que cette période n’est pas vraiment le moment opportun pour lancer un produit mais la banque a tenu à tenter le coup. « Après le lancement de l’application de banque en ligne CONNECT et la solution de paiement sans contact, nous nous engageons à offrir à nos clients des produits et des services bancaires plus innovants, mais surtout plus adaptés à leurs besoins », a soutenu l’institution financière. Même avec la crise, la banque a tenu à maintenir tout son calendrier, avec d’éventuelles modifications. Elle n’a pas laissé la pandémie avoir plus d’impacts sur ses activités. Pourtant, avec les nouvelles identités « Zen », « Eco », « Confort » et « Ebène Or », ces packages conjuguent, selon les responsables, simplicité, souplesse et transparence. Des valeurs particulièrement utiles en cette période de crise.
Le secteur privé essaie aujourd’hui, tant bien que mal, à survivre à cette crise économique causée par la pandémie de coronavirus. Malgré un contexte peu favorable, il essaie quand même de trouver des solutions pour un meilleur avenir.
Rova Randria


« Je me porte très bien, malgré quelques malaises quotidiennes », avance le chanteur Henri Ratsimbazafy, hier, durant un entretien au téléphone. Il a avancé que ces rumeurs l’ont attristé et choqué, lui et sa famille. L’artiste a même soutenu que certains veulent devenir des acteurs, mais ne savent pas maîtriser l’art. « Certes, il est nécessaire de plaisanter. Mais ce genre de blague est de très mauvais goût », avance-t-il. Ces propos touchent le plus profond de son âme. Néanmoins, il ne pense pas porter plainte contre qui que ce soit. D’ailleurs, pour lui, ces rumeurs n’ont aucun impact sur son statut. « Elles ne pourront pas détruire mon image devant mes fans et la population malagasy », rigole-t-il.
En rappel, hier dans la matinée, des publications annonçant la disparition d’Henri Ratsimbazafy et des condoléances à l’égard de ces fans et familles ont fait le tour des réseaux sociaux. Une mauvaise nouvelle qui a attristé tout le monde, vu le nombre de commentaires reçus. Mais quelques minutes après cette publication, les membres de sa famille ont démenti l’information, également sur les réseaux sociaux.
« Colporteurs de fausses informations, enlevez de votre mur sur facebook que mon père est mort et remplacez par " une longue vie pour lui " », riposte l’une des filles de Dear Henri,  Zo-Hely Ratsimbazafy, très remontée par cette annonce. « S’il vous plaît, arrêtez cette sale rumeur sur Henri Ratsimbazafy. Il se porte bien », tonne de son côté le beau-frère du chanteur de « Lamba blanc ». Des artistes sont montés également au créneau pour condamner avec véhémence ces fausses informations. « Recouper vos informations avant de publier quoi que ce soit. Le grand frère Henri Ratsimbazafy est en pleine forme », implore le chanteur Rija Ramanantoanina.
Malgré le renforcement de la loi sur la cybercriminalité, la divulgation de fausses nouvelles est devenue une pratique courante sur les réseaux sociaux. La population ne sait plus différencier la vérité avec la désinformation. A plusieurs reprises, des artistes et personnalités du pays ont été victimes des rumeurs annonçant leur décès.
Recueillis par Anatra R.

Fil infos

  • ACTU-BREVES
  • Incompétence de Tojo Ravalomanana - Source de division au sein du TIM
  • Catastrophes naturelles - Le traitement des victimes reste inégal 
  • Futur coach des Barea - Des noms circulent…
  • Meurtre de Miley
 - Les présumés auteurs écroués dont deux à Tsiafahy
  • Trafic de ressources naturelles - Classé parmi les crimes organisés
  • Catastrophes naturelles - Un don de 200.000 dollars octroyé par l'Union africaine 
  • Assemblée nationale - Trois projets de loi pour l’approbation de prêts adoptés
  • Animaux sauvages confisqués en Thaïlande - Rapatriement effectif cette semaine
  • Municipales à Antananarivo - La Diaspora solidaire avec les électeurs

La Une

Recherche par date

« November 2024 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
        1 2 3
4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24
25 26 27 28 29 30  
Pub droite 1

Editorial

  • Tous azimuts
    Diplomatie tous azimuts ! Madagasikara inaugure en grande pompe sa première ambassade au royaume chérifien du Maroc. Le rétablissement des relations entre les deux pays datait de 15 août 1994 après que les nouveaux dirigeants de la Grande île se démarquaient de la position de la République démocratique du régime Ratsiraka de l’époque et optaient pour le camp du Maroc dans le conflit opposant le Maroc et le Sahara occidental. Depuis, les relations entre les deux peuples se renforcent. En 2006, le Maroc ouvre son ambassade à Antananarivo. Dix ans après, en 2016, le roi Mohamed VI effectuait une visite officielle à Madagasikara que les observateurs qualifient « d’historique ».

A bout portant

AutoDiff