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Depuis le mois de novembre dernier, des GPS ont été installés dans les bus de la ligne pilote D reliant Ivato et Vasacoss, dans le cadre de l’amélioration de la qualité des services offerts  par les transporteurs en commun. Après la période d’essai, le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie (MTTN), en collaboration avec l’Agence des transports terrestres (ATT), ont obtenu un résultat convaincant. Le nombre des accidents de la circulation ont diminué. Ces derniers sont principalement causés par un excès de vitesse. Les transporteurs ont l’habitude de faire la course, notamment durant les heures de pointe, ce qui  présente un grave danger pour les passagers. En cas de dépassement de la vitesse maximale, inscrite sur le GPS, l’alarme se déclenche jusqu’à ce que le chauffeur ralentisse sa vitesse. Ainsi, l’utilisation de cette nouvelle technologie a permis de diminuer la gabegie au niveau des transports en commun à Antananarivo et ses périphéries. Grâce à une surveillance de près, les bus ont respecté les terminus, les primus et les passagers. A travers une caméra installée à l’intérieur du véhicule, le responsable peut traquer depuis le centre de contrôle les fautes, les imprudences et alerter les chauffeurs. Pour les propriétaires, ils peuvent surveiller leurs véhicules à tout moment grâce à une application Android.

Malgré un test concluant du projet, les observateurs sont quand même déçus. D’une part, l’utilisation du GPS n’est pas obligatoire comme tout le monde l’a espéré. D’après Loyens Jean Yves, conseiller technique au sein du MTTN, les propriétaires de véhicules sont libres d’utiliser ou non cette nouvelle technologie. Actuellement, seulement 70 « taxis-be » sur les 2 500 exerçant à Antananarivo sont équipés de GPS. D’autre part, ce sont les propriétaires eux-mêmes qui ne sont pas convaincus du projet. Selon leurs explications, le coût est très élevé. La location de ce matériel coûte 50 000 ariary par mois, soit 2 000 ariary par jour, à payer sur 25 jours. Toutefois, la plupart de ces transporteurs ne sont que des locataires. Afin de donner plus d’explications, la société TEC Company, initiateur du projet, a réuni les propriétaires des véhicules, hier, dans le cadre de la présentation du GPS. « En tant qu’intermédiaire, le ministère mise sur la facilitation des procédures et l’accessibilité au coût. Beaucoup de partenaires sont déjà prêts à soutenir les transporteurs afin de mener à bien ce projet », conclut ce responsable.
Anatra R.











Plus d’informations. La directrice de cabinet de la Présidence, Lova Hasinirina Ranoromaro, a donné  hier de plus amples explications à la presse  sur les tenants et aboutissants de l’appel à candidatures lancé par l’Etat pour les postes de haut responsable.

 L’objectif, selon la conférencière, c’est de permettre à l’Etat de constituer sa base de données sur les personnes qualifiées qui désirent collaborer et travailler avec le Président de la République dans la réalisation de sa vision pour le développement de Madagascar. Le choix de la transmission des dossiers de candidatures sur le site web de la Primature n’est pas également fortuit, précise Lova Ranoromaro, car cela permet d’éviter de croiser les routes des arnaqueurs. « Tout le monde sait que des malveillants inventent qu’ils sont proches d’untel ou d’untel et parviennent à vous placer dans un quelconque poste. En contrepartie, ils veulent de l’argent. C’est de la pure escroquerie mais des personnes de bonne volonté tombent malheureusement dans le piège. On veut de la transparence et donner une chance égale à tous ceux qui désirent apporter leur savoir-faire au Président de la République en particulier et à l’Etat malagasy en général », explique la directrice de cabinet de la Présidence qui a tenu également à préciser que la date limite du dépôt des dossiers, pour le 24 janvier 2020, n’a rien à voir avec un soi-disant remaniement. « Les candidats  aux postes de haut responsable de l’Etat doivent avoir, outre la même vision que le Président de la République, un plan d’action  à court, moyen et long terme à la réalisation des projets présidentiels qui touchent leur domaine de prédilection » , précise la Dircab de la Présidence de la République.

Lova Hasinirina Ranoromaro a martelé que les dossiers reçus sur la plateforme seront ensuite traités par un cabinet spécialisé. Ainsi, quand l’Etat se trouve dans le besoin, aujourd’hui ou demain, des  ressources humaines expérimentées dans un domaine précis (santé, diplomatie, agriculture ou autres), il saura où les dénicher. A l’heure actuelle, au moins 200 personnes ont déjà envoyé leur candidature sur le site de la Primature…
La rédaction

Rivo Rakotovao - L’hypocrisie à son summum !

Publié le mardi, 14 janvier 2020

Au lendemain même de sa présentation de vœux pour le nouvel an au couple présidentiel, Rivo Rakotovao, président du Sénat, poignarde dans le dos le Président de la République, Andry Rajoelina. En effet, le baron du HVM  au nom de son institution qu’il dirige a intenté une requête auprès de la Haute Cour constitutionnelle (HCC) contre les actes pris par le Président de la République. Il a mentionné particulièrement toutes les ordonnances prises par celui-ci dans le cadre de la légifération. Ni plus ni moins, Rivo Rakotovao  demande à ce que la HCC déclare caduques ces ordonnances qui selon lui n’ont pas été ratifiées ensuite par le Parlement.  Pour le demandeur, comme la ratification n’a pas eu lieu, les ordonnances ne doivent plus être maintenues. Un argument comme tant d’autres mais balayé d’un revers de la main par des constitutionnalistes. «  Le pouvoir de la HCC se limite à contrôler la constitutionalité d’une loi ou d’une ordonnance. Elle a déclaré conformes à la Constitution toutes les ordonnances prises en Conseil des ministres. C’est impensable que la HCC, qui les a déclarées conformes, aille les déclarer maintenant caduques. Et même si la HCC a ordonné, il s’agit d’une  obligation de moyens et non de résultats », explique un des leurs.  Le président du Sénat sait sûrement à l’avance la suite de cette requête mais comme il veut jouer le trouble-fête, il le joue à fond. Mais tout le monde sait également que l’une des ordonnances qui reste toujours à travers la gorge de Rivo Rakotovao est celle prise par le Conseil des ministres à Antsiranana. C’est la fameuse ordonnance qui réduit le nombre des sénateurs de 63 à 18. Cette réduction est nécessaire selon le président de la République dans la mesure où le Sénat est budgétivore et que son budget pourrait être affecté à d’autres fins notamment à la construction des universités.  A priori, c’est l’intérêt personnel qui prime pour le président du Sénat sur celui de la Nation car il n’imagine pas  l’impact de cette requête sur la vie du pays. Etant donné que ces ordonnances touchent des domaines cruciaux  dont entre autres la loi de Finances rectificative 2019. Mais comme les observateurs le disent, le motif avancé par Rivo Rakotovao n’a aucun fondement constitutionnel.

Cette requête est les énièmes attaques de Rivo Rakotovao envers le régime actuel et plus précisément le Président de la République. Et dire que lors de son passage au Palais d’ Ambohitsorohitra pour la présentation des vœux, il a souligné que les divergences politiques ne doivent pas constituer un obstacle pour œuvrer ensemble au développement du pays. Mon œil !
La rédaction

La date butoir

Publié le mardi, 14 janvier 2020

La date fatidique du 24 janvier approche à grands pas. A compter de ce jour, mercredi 15 janvier, il reste neuf jours francs. Les membres du Gouvernement s’étaient engagés formellement auprès du Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina, le jour de leurs nominations, le 24 janvier 2019, qu’au terme d’un contrat de un an, ils seront appréciés sinon jugés par le numéro Un du pays de leurs prestations  au sein de leur département respectif.

Le Président de la République leur imposait le concept d’obligation de résultats. Le pays englué dans la boue des difficultés innommables et insupportables requiert absolument de la compétence et d’efficacité des membres du Gouvernement. Après ce test de douze mois, aucun ministre n’échappe au « contrôle ».  Il doit rendre compte au grand chef de leurs actes. Personne n’a, non plus, d’excuse. Tout manquement conduit vers « une sanction » qui ne peut être autrement que « rendre son tablier ». Le Chef de l’Etat, tel qu’on le connait durant cette première année de son mandat, ne badine point sur n’importe quel égarement vis-à-vis de la responsabilité confiée aux uns et aux autres. Rappelez-vous du sort réservé au ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr Madeleine Félicitée Rejo-Fienena ou au ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures Vonjy Andriamanga  remerciés en pleine fonction. La vieille routine du « mandeha ho azy » et la culture de l’impunité sont révolues, de l’histoire ancienne ! Le pays tout entier attend des résultats concrets et la population espère voir ses conditions de vie améliorées dans les plus brefs délais.

Des avis de plusieurs observateurs, la première année de régime IEM laisse l’ensemble de l’opinion  dans l’expectative. Certains départements comme le sport, les finances et du budget ou celui de la communication brillent par leur détermination à traduire en actes le Velirano. D’autres laissent à désirer sur certains égards. Les grands chantiers tels Tana-Masoandro tardent à démarrer. En cause, une certaine maladresse d’approche des hauts responsables.  Le calvaire vécu par les usagers de l’eau et de l’électricité de la JIRAMA persiste. Certains départements à l’exemple de l’Education nationale risquent de ternir l’image du régime. Des erreurs qu’on peut bien éviter plombent l’aile de l’IEM et compromettent la crédibilité du Président. Cette histoire de « prime » de 65.000 Ar offerte gracieusement à tous les agents de l’Etat a eu l’effet contraire dans certains ministères à cause de la maladresse des premiers responsables à commencer par le titulaire de poste. Quand un ministre ne dispose pas sous ses yeux un tableau des effectifs de son ministère, et d’un. Et qu’on viole le message transmis en supposant que la prime est destinée uniquement au personnel de bureau, de deux. Il y a lieu de s’inquiéter de la compétence de quelques-uns à gérer comme il se doit leurs départements. De quoi s’étonner si les enseignants s’insurgent !

Le Chef de l’Etat a mille fois raison de recourir au service d’un cabinet spécialisé de recrutement  afin de pallier les insuffisances chroniques des compétences de hauts responsables au sein du régime.
On est à quelques encablures de la date butoir du 24 janvier. Le pays attend de pied ferme l’issue de l’examen de passage.
Ndrianaivo

La une du 15 janvier 2020

Publié le mardi, 14 janvier 2020

Jeudi dernier, un agent du ministère des Finances, âgé de 42 ans, fut interpellé par des limiers de la Sûreté urbaine d’Antananarivo (SUT), près de l’Hôtel de ville à Analakely pour arnaque. Il fait l’objet de 5 plaintes à propos de faux recrutements de futurs fonctionnaires au sein dudit ministère. Et pour cause, le suspect a demandé 10 millions ariary par victime en vue de ces recrutements bidon. Une confrontation des dix plaignants dans l’affaire, dont la moitié d’entre eux viennent des autres Régions, a permis de découvrir le mode opératoire du suspect et de son complice, actuellement recherché.

 

Aucune irrégularité ne sera plus tolérée. La suspension de la Police de la route (PR) depuis des mois sur le territoire national a été due à la propagation de la corruption dans ce domaine. Après de multiples changements mis en place au sein de la Police nationale, les agents de police chargés de la circulation routière ont repris leurs fonctions dans la Capitale. Ainsi, la lutte contre la gabegie sera renforcée. D'après le responsable au sein de cette entité, contrairement à l'ancienne disposition, tout a été renouvelé. A cet effet, ce ne sont pas tous les agents de police nationale qui exerceront dans ce domaine, mais seulement des agents sélectionnés et ayant suivi une formation.

De la maturité s'il vous plaît !

Publié le lundi, 13 janvier 2020

Les proclamations des résultats définitifs à travers le pays des élections communales et municipales du 27 novembre 2019 mettent fin normalement à un épilogue enquiquinant. Une saga socio-politique inappropriée et totalement à côté de la plaque qui, dans une certaine mesure, perturbait l'ambiance des fêtes de fin d'année. Des manifestations « hors-sujet » liées à l'insuffisance de maturité des dirigeants. Le verdict est rendu, place au travail ! C'est une décision de Justice. Désormais, il faut s'atteler aux choses sérieuses et démarrer pour de bon.

 

Déclarée conforme à la Constitution. Tel est le verdict de la Haute cour constitutionnelle (HCC), à l'issue d'une audience privée tenue dans la matinée d'hier à Antananarivo, quant à la loi n°2019-008 relative à la lutte contre les violences basées sur le Genre (VBG). Celle-ci a été soumise à cette juridiction d'Ambohidahy le 24 décembre 2019 pour un contrôle de constitutionnalité. Outre sa conformité à la Constitution, la Loi est également conforme aux conventions et protocoles internationaux relatifs à ce sujet. Ainsi, elle peut faire l'objet d'une promulgation, selon toujours la décision de la HCC.

Justice rendue. Privés de leur terrain de jeu pendant deux ans et demi, le Racing club Tanora Soavimasoandro (RCTS) et l’association Pachamama reviennent sur leurs terres, spoliées par des proches de l’ancien régime en 2017. « Grâce à la volonté du Président de la République de mettre fin aux acquisitions des biens de l’Etat de façons frauduleuses, nous avons été entendus et notre litige a évolué dans notre sens. Il ne pouvait en être autrement tellement l’injustice était flagrante », clament les membres du RCTS et de Pachamama qui, depuis le mois dernier, occupent de nouveau le terrain qu’ils ont transformé en centre de sport pour les enfants défavorisés des quartiers avoisinants voilà bientôt 14 ans.

 

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Editorial

  • Fidèle engagement
    La lutte continue ! Mialy Rajoelina, la Première dame, ne lâche point. Fidèle à son engagement dans la lutte pour le bien-être de la famille, l’épouse du Président accepte volontiers d’être la marraine de la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite, première vague, qui s’est tenue du 14 au 17 mai dans tout Madagasikara.

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