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L’appui de l’Etat, en faveur des plus vulnérables en cette période de crise sanitaire liée à la propagation de la Covid-19, continue. Comme promis, une nouvelle campagne de distribution d’aides sociales au profit de foyers les plus démunis de la Capitale a été lancée par le Président de la République, Andry Rajoelina et son épouse, samedi dernier, au stade Malacam Antanimena.

CAF - Le président Ahmad prudent sur son avenir

Publié le vendredi, 31 juillet 2020

Dans une interview à BBC Sport Africa, le président de la Confédération africaine de football (CAF) depuis 2017, a prôné la prudence à propos de son avenir à la tête de l’instance africaine qu’il préside depuis 2017 et dont les élections sont prévues en mars prochain.

 « Je continue de suivre les conseils de toutes les parties participantes du football africain », a déclaré le président de la CAF en exercice à BBC Sport Africa. « Une fois que c’est fait, je pourrai dire si j’y vais ou non. Je ne fais pas cette fonction par ambition personnelle. Je le fais beaucoup plus par motivation collective et actuellement, même si j’y pense un peu, je ne veux pas trop y penser. Je préfère mettre mon énergie dans les obligations auxquelles la CAF doit faire face ces jours-ci, qui sont très urgentes. Beaucoup de choses doivent arriver », rajoute-t-il.

 

1 000 camions circulent quotidiennement dans la Région Analamanga. Et au moins 3 000 personnes entrent et sortent chaque jour de cette Région. Cependant, le transport en commun est un moyen de transmission rapide du coronavirus. En effet, si le transport de marchandises a été libéré afin d’assurer le besoin de la population en cette période de crise, une faille dans le contrôle de la santé de ces transporteurs peut être fatale pour la Nation.

 

Comme nous l’avons annoncé dans l’une de nos précédentes publications, le gendarme stagiaire de la Force d’intervention (FIGN), pointé du doigt d’être à l’origine de graves blessures par tirs d’arme à feu à la fois sur son homologue, son supérieur hiérarchique, et un passant, risque vraiment gros. Les faits sont survenus au cours de la semaine passée à un check point de Gendarmerie à Ambohimangakely. Presque une semaine après, au jour le jour,   le concerné était déféré au Parquet à la suite de quoi cette instance judiciaire l’avait ensuite placé sous mandat de dépôt à la maison de force à Tsiafahy, dans l’attente de sa prochaine comparution. A part les sanctions pénales, celles purement militaires l’attendent aussi.

 

8177. Du 1er au 27 juillet derniers, le Centre de dépistage Covid-19 situé au Village Voara Andohatapenaka a réalisé 8177 prélèvements pour confirmer la contamination au coronavirus.  Ce sont des patients présentant de formes  symptomatiques qui ont recouru à cette étape importante. Aucun chiffre, se rapportant  au taux de positivité après analyses au sein de laboratoires, n'a été communiqué.  Mais d'après les statistiques partagées par  le Dr Manitra Rakotoarivony, directeur de la Promotion de la santé du ministère de la Santé publique, ce Centre Médical Covid-19 à Andohatapenaka a enregistré 251 visiteurs victimes de problème respiratoire. Et 76 d'entre eux ont été hospitalisés d'urgence dans des établissements sanitaires spécialisés dans le traitement des cas graves voire critiques.   

 

Multiplication des gestes de solidarité sur tout le territoire malagasy. Dans son engagement dans la lutte contre la Covid-19, Airtel Madagascar vient de répondre à l'appel à solidarité récemment lancé par le ministère des Postes, de la Télécommunication et du Développement numérique (MPTDN). Ledit opérateur a ainsi remis 10 000 masques lavables et réutilisables à la population dans le besoin, afin d'accompagner l'observance des gestes barrières. D'un autre côté, ladite société leader en matière de télécommunication a remis un kit de connectivité internet au profit d'un centre de traitement, pour faciliter le suivi de l'évolution de la pandémie.

Salut public ?

Publié le vendredi, 31 juillet 2020

Le « Rodoben'ny mpanohitra ho an'ny demokrasia eto Madagasikara » (RMDM) divague, s'égare. Tel un piètre groupe de choristes, ils chantent faux. Et le drôle ou le comble dans tout cela, la bande à Tsarahame, une fois sur scène, ne se rend même pas compte que le public, après quelques morceaux seulement, en a assez de son numéro. Trop préoccupés par les soucis, toujours grandissants, causés par l'attaque de la pandémie de Covid-19, les « spectateurs », les concitoyens,  n'accordent aucun intérêt à leur cacophonie. Mais aussi ridicule soit-il, le « groupe » continue dans ses délires de fous comme si de rien n'était ! Dommage !

 

Un besoin de financement estimé à 580 millions de dollars. La crise sanitaire a réellement engendré un ralentissement de l’économie de Madagascar. Elle se traduit par la baisse du taux de croissance économique et des recettes fiscales. Et pourtant, la mise en œuvre du Plan multisectoriel d’urgence nécessite encore plus de 800 millions de dollars. Une raison pour laquelle l’Etat malagasy recherche des financements auprès des partenaires techniques et financiers pour riposter à la  pandémie de Covid-19. Le Fonds monétaire international (FMI) tend alors la perche au Gouvernement en approuvant un financement additionnel de 171,9 millions de dollars, au titre de la facilité de crédit rapide (FCR).

Les pressions anthropiques prennent de l’ampleur. Avec la crise sanitaire actuelle, les crimes environnementaux ont particulièrement augmenté au cours des derniers mois. La menace pesant sur les ressources naturelles, surtout les forêts, s’amplifient qu’aujourd’hui, même les sites touristiques du pays se retrouvent également menacés. Pour la Région de Boeny par exemple, les feux de brousse et de forêts se sont accentués dans le District de Mahajanga II, à cause de la production de charbon. Plusieurs hectares sont déjà partis en cendres.  

L'Institut malgache de recherches appliquées a tenu à émettre certaines précisions sur le remède traditionnel amélioré Covid-Organics (CVO). Le directeur général de cet institut, le Docteur Charles Andrianjara a souligné que la production de ce remède a respecté les procédures scientifiques, touchant notamment la question de l'innocuité du CVO laquelle a de nouveau refait surface récemment. Une analyse de toxicité du CVO a été menée sur des animaux en l'occurrence une cinquantaine de rongeurs, explique le DG de l'IMRA. Deux études ont été menées, à savoir une étude de toxicité aigüe et une étude de toxicité chronique. L'étude de toxicité aigüe consistait à administrer une dose élevée de CVO aux rongeurs. A l'issue de cette première étude, aucun mort n'a été compté. Le CVO n'est donc pas toxique jusqu'à une dose relativement forte ou élevée, à en juger les résultats obtenus par l'IMRA.

 

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Editorial

  • Tous azimuts
    Diplomatie tous azimuts ! Madagasikara inaugure en grande pompe sa première ambassade au royaume chérifien du Maroc. Le rétablissement des relations entre les deux pays datait de 15 août 1994 après que les nouveaux dirigeants de la Grande île se démarquaient de la position de la République démocratique du régime Ratsiraka de l’époque et optaient pour le camp du Maroc dans le conflit opposant le Maroc et le Sahara occidental. Depuis, les relations entre les deux peuples se renforcent. En 2006, le Maroc ouvre son ambassade à Antananarivo. Dix ans après, en 2016, le roi Mohamed VI effectuait une visite officielle à Madagasikara que les observateurs qualifient « d’historique ».

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