Une autre affaire concernant un cas d'émigration clandestine à Dubaï, avait été jugée par la Cour criminelle ordinaire au sein du Pôle anti-corruption (PAC) des 67ha, hier. L'affaire remonte l'année dernière, et le procès s'est déroulé à huis clos étant donné que les victimes sont des mineures. Les deux personnes incriminées, membres d'une fratrie, ont alors comparu pour répondre de leurs actes de traite de personnes, extorsion, faux et usage de faux. A l'issue de la délibération, la présidente de la Cour criminelle au sein du PAC a finalement prononcé la sentence d'une réclusion criminelle de 9 ans pour la sœur a et 7ans pour son frère.
Dans trois jours ! Le processus de désengorgement des prisons de la Grande île démarre sur les chapeaux de roues. D'après la décision prise en Conseil des ministres avant - hier, les audiences foraines annoncées par le Président de la République, Andry Rajoelina, débuteront le 21 octobre, lundi prochain plus précisément, à Antananarivo. Le processus s'étendra par la suite dans les régions. L'objectif principal est de débloquer la situation de surpopulation carcérale qui concerne toutes les prisons du pays.
Quand la contestation dégénère. Certains anti-Tanamasoandro sont allés hier au-delà de la contestation pacifique. Alors que les députés de l'Isika rehetra miaraka amin'i Andry Rajoelina appelaient quelques heures plus tôt au dialogue et au recadrage des débats, de violentes échauffourées ont éclaté, hier dans la soirée. Des opposants au projet présidentiel ont, en effet, été à l'origine des violents accrochages à Ambohitrimanjaka. Le site d'entreposage des matériels destinés au lancement des premiers travaux sur le site du projet Tanamasoandro a été la victime d'une attaque par des individus, hier en début de soirée. La situation a vite dégénéré. En position de légitime défense, les éléments de l'EMMO déployés sur place, pour la sécurisation du site, ont dû intervenir pour tenter de repousser les assaillants et de protéger le matériel.
Après Christine Razanamahasoa, président de l'Assemblée nationale, des députés du groupe parlementaire Isika rehetra miaraka amin'i Andry Rajoelina ont défendu le bienfondé du projet présidentiel Tanamasoandro, appelant également au dialogue et au recadrage du débat. Au cours d'une conférence de presse à Tsimbazaza hier, le député Johnny Rakotoarisoa, élu à Ambohidratrimo, a notamment tenu à affirmer que le débat devrait tourner sur les retombées du projet pour la population. L'important est que l'Etat et les populations concernées trouvent chacun leur compte dans le projet Tanamasoandro. Les habitants d'Ambohitrimanjaka devraient ainsi bénéficier notamment des logements sociaux à construire dans le cadre du projet Tanamasoandro et les personnes expropriées devraient être indemnisées correctement.
L’édition 2019 du Salon international de l’habitat (SIH) ouvrira ses portes aujourd’hui. Pour cette édition, les grands acteurs du bâtiment à Madagascar, allant du secteur public au privé, en passant par les bailleurs de fonds internationaux et les partenaires techniques du pays, se repartiront sur plus de 500 stands. Ce grand évènement sera une occasion pour voir ce que l’un peut apporter à l’autre en termes d’infrastructures. Ce sera également une opportunité de discuter et d’échanger des points de vue pour pouvoir partager la même vision du développement des infrastructures et par la suite évoluer dans la même direction. « Etant un secteur majeur contribuant à l’essor de l’économie de notre pays, l’habitat n’a cessé de progresser sur tout l’ensemble du territoire ces dernières années. Toutefois, cette progression n’arrive pas encore à
répondre positivement aux besoins de toute la population malagasy, surtout avec la dynamique démographique actuelle. De ce fait, elle doit être accélérée. Pour ce faire, il faudra la participation de toutes les parties concernées. Aujourd’hui, le SIH se place ainsi comme plateforme de rencontres et d’émergence de nouvelles relations ou collaborations afn de solutionner tous les problèmes en matière d’infrastructures rencontrées dans le pays, plus particulièrement dans la Capitale », a soutenu Michel D. Ramiaramanana, président du comité d’organisation du salon, lors d’une entrevue.
Un financement variant entre 2 500 000 ariary et 20 millions d’ariary. Pour la première fois, les concours de projet récompensent les entrepreneurs dans le domaine culturel. C’est dans ce cadre qu’a été conçu « Tosik’art » initié par le ministère de la Communication et de la Culture, en collaboration avec l’ambassade de France à Madagascar. Lancé officiellement le 02 août à la Gare Soarano, la cérémonie de clôture s’est tenue, mardi dernier, au Carlton Anosy. Le Premier ministre Ntsay Christian a parrainé l’événement avec la présence de tous les membres du Gouvernement. A l’occasion de cette remise de prix, dix candidats sont rentrés avec le portefeuille bien rempli puisqu’ils ont bénéficié d’un financement de la part de Bank Of Africa Madagascar (BOA). La jeune Andriambalo Tantelinirina porteur de projet “Managnano” a remporté le gros lot. Son projet consiste à créer un village culturel dans la Région Vatovavy Fitovinany qui n’est autre que sa région natale. « Son idée correspond le mieux au programme du ministère et à la promotion de la culture », soutient Francis Alexandre Razafiarison, directeur général de la culture au sein du ministère de tutelle lorsqu’il a annoncé le nom du vainqueur. La jeune fille a ainsi bénéficié de la somme de 20 millions d’ariary pour concrétiser son projet. Selon ses dires, la population locale de la région s’intéresse beaucoup à sa propre culture mais il manque les infrastructures pour l’impliquer davantage. Elle travaillera alors en étroite collaboration avec les autochtones dans la mise en place de ce village.
Une gargote ambulante pointée du doigt. Une publication dans l’un des groupes des réseaux sociaux évoquant une intoxication alimentaire a créé une panique générale, hier à Itaosy. Le contenu de cette annonce a mis en exergue une gargote ambulante spécialisée en friterie et pâtes, située à Bemasoandro Itaosy. Alarmée par la situation, la Gendarmerie d’Itaosy est saisie de cette affaire. Une enquête a été ouverte et la gargote en question a dû fermer ses portes suite à un arrêté communal. Selon Raniriarison olivier, commandant de brigade de la Gendarmerie d’Itaosy, 80 personnes intoxiquées ont été recensées à l’heure où nous mettons sous presse. 15 d’entre elles se trouvent dans un état grave. Elles ont été hospitalisées auprès du Centre hospitalier de référence du District (CHRD) d’Itaosy. Quant à la dame propriétaire de ladite gargote, elle a été placée en garde vue à la Gendarmerie locale. « Un prélèvement a été effectué dans son enseigne afin qu’un laboratoire puisse mener une analyse pour déterminer l’origine de l’empoisonnement », souligne le commandant.
Les récents développements dans l’affaire du président national de l’association « Za Gasy », Jean Navandahy Ratiharison, ont créé la stupéfaction chez bon nombre d’observateurs. Accusé d’homicide volontaire, ce candidat malheureux des dernières législatives dans le deuxième Arrondissement, placé sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy depuis le 29 mai dernier, a obtenu une liberté provisoire la semaine dernière. Réagissant à cette décision, la députée élue dans le second Arrondissement, Lanto Rakotomanga, n’a pas caché sa surprise voire son indignation. Elle rappelle, d’une part, que les membres de Za Gasy sont accusés d’avoir commis un crime de sang. Et d’autre part, cette libération intervient au moment où le Président de la République est sur le point de décréter une grâce présidentielle, dont ne bénéficieront pas les auteurs de crimes de sang. Une libération qui s’avère être encore plus surprenante, car des témoins de l’agression existent, dit-elle. Et la parlementaire de s’étonner également de la libération d’un détenu placé sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy. « Ce n’est pas sans raison qu’il a été placé dans cet endroit », indique-t-elle.
« Non au remblayage de rizières ». Tel est le principal leitmotiv de ceux qui veulent torpiller le projet présidentiel « Tana Masoandro » pour inciter les populations concernées à s’y opposer. Dans ce cadre, certains soutiennent qu’une telle initiative du pouvoir en place serait tout simplement antiéconomique tandis que d’autres vont jusqu’à dire que les rizières en question sont des patrimoines culturels de la région, voire du pays, et que ce serait donc un sacrilège de les vouer à d’autres fins. Tout ceci revient pratiquement à dire que la Capitale, en étant littéralement ceinturée par des rizières, est condamnée à rester telle qu’elle est actuellement, c’est-à-dire une cité semi-rurale sans plus aucune possibilité d’extension. L’on semble perdre de vue que l’un des premiers objectifs du projet « Tana Masoandro » est de désengorger l’agglomération d’Antananarivo qui, tous le concèdent, est littéralement asphyxiée depuis des dizaines d’années. Plutôt que d’une ville nouvelle, il serait donc plus approprié de parler d’extension de celle existante. De ce point de vue, la simple logique dicte que le projet soit implanté dans la périphérie immédiate de l’agglomération à agrandir et non à des centaines de kilomètres de celle-ci, comme le suggèrent certains adversaires de « Tana Masoandro ». Toute initiative étatique d’extension de la Cité d’Antananarivo passe donc nécessairement, entre autres, par des remblayages des rizières qui l’entourent, autrement il faut se résoudre au statu quo. Quoi qu’il en soit, « Tana Masoandro » ou non, l’urbanisation des alentours immédiats d’Antananarivo va se poursuivre inexorablement et d’une manière ou d’une autre.