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Route Nationale 44 - Fin du cauchemar en 2021 !

Publié le mardi, 15 octobre 2019

C’est officiel ! Les travaux de bitumage de la RN44 reliant Moramanga et Ambatondrazaka ont débuté hier à Morarano Gare, Moramanga. 18 mois, telle est la durée annoncée pour l’ensemble des ouvrages. De plus, les dépenses liées aux premières étapes de cette réhabilitation seront directement prises en charge par l’Etat malagasy. Le cauchemar se terminera donc définitivement en 2021 pour les usagers de cet axe routier. Depuis les régimes qui se sont succédé dans le pays, le Président Rajoelina est le seul à concrétiser la promesse de réhabilitation de cette voie nationale.

 

LA UNE DU 16 OCTOBRE 2019

Publié le mardi, 15 octobre 2019

Mais jusqu’à quand ? Cette question revient sans cesse dans la bouche des passagers de la compagnie aérienne nationale, Air Madagascar et de sa filiale domestique « Tsaradia ». Les usagers commencent notamment à en avoir marre de la situation actuelle du transport aérien dans le pays. Effectivement, deux années se sont déjà écoulées depuis la signature de la convention de partenariat stratégique entre Air Madagascar et Air Austral. Mais jusque-là, aucun changement à l’horizon pour la compagnie nationale malagasy, que ce soit en termes de tarifs, de qualité de services ou encore de diversification des services proposés aux clients. Et les usagers sentent bien ces lacunes. « Les prix des billets pratiqués par "Tsaradia" sur les vols internes sont vraiment exorbitants. Pourtant, la qualité des services laisse à désirer, les vols sont toujours annulés ou retardés. Il y a toujours des surprises désagréables par rapport à ce qui a été prévu. Et nous, en tant que clients, nous commençons vraiment à perdre patience. En fin de compte, ce partenariat avec Air Austral n’a apporté rien de bon pour notre compagnie », a dénoncé le député Thierry Siteny, sur les réseaux sociaux. Et il n’est pas le seul. En tout cas, ces plaintes sont justifiées. Pour un billet aller-retour « Antananarivo-Antsiranana-Antananarivo », un passager devra payer aux environs de 1 568 900 ariary ou à peu près 392 euros, pour seulement deux heures de vol. Un prix fort payé étant donné que pour un vol « Paris-New York-Paris », un billet aller-retour coûte 425 euros pour huit heures et demie de vol. Une différence de seulement 33 euros alors qu’il y a un écart de plus de six heures de voyage. Il en va de même pour les vols régionaux.

C’est une alliance inédite. Le ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique et la société HITA (Huilerie Industrielle de Tamatave) ont annoncé avoir conclu un partenariat public-privé durant les Jeux nationaux du sport scolaire (JNSS). Au terme de ce partenariat, HITA fournira les rafraîchissements tout au long de cette compétition et les lots aux gagnants (1ère place et 2ème place). Par ailleurs, dans le cadre du partenariat public-privé, ladite société accompagnera le MENETP dans d’autres projets (infrastructures et kits scolaires). Un grand carnaval a fait le tour de ville le dimanche 13 octobre, avec les représentants de chaque délégation issue des 22 régions.  Hier, le PDS de Toamasina a remis les clés de la ville du Grand port au ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique et professionnel, Marie Thérèse Volahaingo, pour marquer l’ouverture officielle des JNSS 2019 qui s’y dérouleront du 14 au 20 octobre.
 

A la mémoire de Alana Cutland, ses parents ont décidé de créer un fonds portant son nom afin d’aider les jeunes étudiants et les villageois d’Anjajavy. Alana Cutland était cette étudiante anglaise de 19 ans qui a trouvé la mort après avoir sauté d’un avion en vol, le 25 juillet dernier du côté d’Anjajavy. Elle venait d’arriver
dans le but d’y effectuer des recherches dans le domaine des sciences. Après un séjour de quelques jours, elle était déprimée et ses parents ont décidé de la rapatrier dare-dare en demandant à une compatriote de l’accompagner. Mais personne n’est en mesure d’expliquer jusqu’à maintenant la raison pour laquelle Alana Cutland s’est jetée dans le vide quelques minutes après le décollage de l’avion léger à destination de Mahajanga. Son corps n’a été retrouvé que le 6 août dernier grâce à la collaboration entre les villageois et la Gendarmerie nationale. 

La deuxième session ordinaire du Parlement dite session budgétaire s’ouvrira ce jour. Cette session sera consacrée à l’examen et à l’adoption de la Loi de finances initiale 2020, mais aussi à l’adoption de la loi portant statut de l’opposition, l’avant-projet de loi portant modification de certaines dispositions du code de la communication médiatisée ainsi que certaines autres lois. Une cérémonie d’ouverture est prévue se dérouler ce jour dans la matinée, sauf  changement à l’Assemblée nationale.  Dans l’après-midi, ce sera au tour du Sénat de procéder, elle aussi, à l’ouverture de la session ordinaire.  Au menu durant ces 60 jours figure notamment l’adoption de la loi de finances initiale (LFI 2020). L’article 75 de la Constitution dispose que « la seconde (session, ndlr), consacrée principalement  à l’adoption de la loi de finances, (commence), le troisième mardi d’octobre ». La tenante du perchoir de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa, a d’ailleurs réaffirmé dans la presse locale que l’adoption de ce texte sera la priorité. Les députés et les sénateurs devront également se pencher de nouveau sur la proposition de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°2011-013 du 09 septembre 2011 portant statut de l’opposition présenté par le député élu à Ikongo, Jean Brunelle Razafintsiandraofa.

Naina Andriantsitohaina a rencontré les représentants des personnes âgées des 192 fokontany de la Commune urbaine d’Antananarivo, en fin de semaine dernière, au Kianja maitso d’Analamahitsy. Une manière pour le candidat à l’élection du maire de la Capitale de Madagascar de faire preuve de respect envers ses aînés. L’occasion a été saisie par les « zokiolona » de confier leurs attentes et leurs desiderata au porte-fanion de l’Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina. L’assistance médicale gratuite, la réduction des frais de transport en commun, la création d’activité de subsistance notamment à cet égard ont été évoquées par les représentants des personnes âgées. Des appels qui ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd. Naina Andriantsitohaina affirme avoir bien pris note des doléances de ces ray-aman-dreny. Des parents qui ont par la suite offert leur bénédiction au prétendant à la magistrature de la Ville des mille.

Au tour d’Ambatondrazaka de voir la concrétisation des « Velirano » du Président Andry Rajoelina. Le Chef de l’Etat est en déplacement dans la capitale de l’Alaotra Mangoro depuis hier. « Je ne vous ai pas oubliés. Pendant la campagne électorale, j’ai annoncé la réhabilitation de la RN44. Beaucoup ont ironisé que cela ne sera jamais effectué. Mais je suis ici pour vous assurer que cette voie nationale sera bel et bien réhabilitée », a déclaré le Président dans son discours. Il a souligné le caractère sacré d’un « Velirano ». Faut – il rappeler que pendant la campagne électorale, Andry Rajoelina avait d’ores et déjà annoncé que les travaux de réhabilitation de la RN44 ont été toujours une priorité pour lui. D’ailleurs, il a avait révélé que des études de faisabilité ont déjà été réalisées durant la période de Transition et qu’il avait déjà trouvé les financements potentiels pour exécuter les travaux. L’ouvrage proprement dit débutera de manière officielle ce jour sous les auspices du numéro un de l’Exécutif. Sur cette lancée, l’homme fort du pays a annoncé la prochaine reconstruction de l’aéroport ainsi que le retour de la liaison aérienne Tana – Ambatondrazaka. Sur un tout autre sujet concernant l’approvisionnement en électricité dans la région, le Chef de l’Etat a annoncé la prochaine arrivée d’un 4ème groupe pour la ville. Bientôt, l’utilisation de gasoil sera aussi révolue au profit d’autres énergies renouvelables.

Divagations

Publié le lundi, 14 octobre 2019

Quelles sales petites bêtes auraient-elles piqué la respectable Société civile de la place pour qu’elle divague de la sorte ? Des communiqués quelque peu déraillés ! Des commentaires apparemment désaxés !  Des analyses parfois à côté de la plaque ! Bref, en proie aux effets délétères du « délirium trémens » certains acteurs de la Société civile du pays délirent en s’aventurant à des sujets qui leur échappent. Leurs sorties médiatiques de ces derniers temps défraient les chroniques. Le Sehatra Fanaraha-maso ny Fiainampirenena (SeFaFi), l’Observatoire de la vie politique nationale, n’a pas fait de détail et tire à boulets rouges dans le tas à l’endroit de deux importants corps d’activités à savoir les enseignants-chercheurs d’université et les professionnels du média. L’Observatoire fustige la culture du privilège dont sont coupables ces deux secteurs de métiers. A part la faute collective, chaque corps a eu son « lot » propre. La bande à Andriamandranto Ralison, dans des propos virulents, dénonce le comportement pour le moins suspect des enseignants d’université et ce pour trois motifs bien définis. L’Observateur trouve inadmissible qu’on organise une grève illimitée pour réclamer la levée par les autorités compétentes de la limitation à 1500h par année les heures complémentaires qui pour certains pourraient atteindre les 3.000 h. Le Sefafi critique aussi la position des enseignants-chercheurs qui réclament la non-réglementation des procédures de sortie en mission. Comme tout fonctionnaire qui effectue une mission à l’extérieur, les enseignants doivent respecter, selon l’Observatoire de la vie nationale, les procédures nécessaires. Et l’Etat a le plein droit de savoir et réglementer tout mouvement de ses agents. Et le plus inquiétant entre tout consiste au refus de ces enseignants à la mise en place des agents comptables dans les universités. Le Sefafi tire la sonnette d’alarme sur ce refus douteux. Mais là où le bât blesse, à travers ce communiqué réside le fait que Andriamandranto Ralison et consorts chargent les journalistes sans distinction d’amateurs et démunis de rigueur intellectuelle, professionnelle et déontologique. Il les taxe d’énergumènes qui s’aventurent dans un domaine qu’ils ne maîtrisent point. Alors là, le Sefafi a appuyé trop sur le bouchon. On connait que depuis sa création en 2001, le Sefafi se positionne toujours en donneur de leçons. Mais attention il y a des limites à ne pas franchir sinon on se perd dans les divagations aussi ridicules que dérisoires. Le Mouvement Rohy qui regroupe dit-on une centaine d’ONG et présent dans les 22 Régions monte au créneau et condamne le « manque de transparence dans le processus de conduite des affaires nationales ». A entendre les critiques de ce « Mouvement », on a l’impression que le pays fait marche arrière. L’instauration de l’Etat de droit, de la démocratie et de la décentralisation effective serait ainsi en danger. De même, la séparation des pouvoirs, une base fondamentale dans le fonctionnement de l’Etat démocratique, risque de voler en éclats. Mais, où est-ce que le Mouvement Rohy a-t-il pu « dénicher » toutes ces âneries ? Les critiques sont nécessaires pour la bonne marche des affaires nationales. Cependant, de là affirmer que l’Etat, dans son vécu présentement, se trouve dans une situation de danger mortel, il y a un pas à ne pas franchir sinon on s’expose à des divagations.

La une du 15 octobre 2019

Publié le lundi, 14 octobre 2019

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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