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Alors que l'opinion a cru que la page a été tournée en matière de kidnapping d'hommes d'affaires indo-pakistanais, les faits survenus hier l'ont vite fait déchanter. Vers 9h du matin, Navaze Veldjee (47 ans), et non moins propriétaire de l'entreprise VELOPTIC, a été enlevé  à Soavimbahoaka. L'acte s'est déroulé non loin de la maison de la victime. Cette dernière venait juste de quitter son foyer lorsque les bandits étaient subitement entrés en action. D'après une information, quatre ravisseurs ayant opéré à visages découverts mais équipés d'armes à feu, ont perpétré l'acte. Ils l'ont rapidement obligé à monter dans un véhicule 4x4 avant de prendre la fuite vers une destination inconnue.

 

Friandises, jouets, articles d'habillement, volailles ou encore sapin de Noël et décorations sont inséparables avec la fête de la Nativité et de fin d'année. Depuis le début de ce mois, les commerçants se sont concentrés sur la fête autant que les clients. Concernant le sapin de Noël, toute la famille peut en avoir selon sa préférence et son budget. A Analakely par exemple, le prix du sapin varie entre 15 000 à 200 000 ariary selon sa qualité et sa dimension. Les articles de décoration comme les guirlandes, lampes, boules présentent également de multiples choix.

L’Organisme non gouvernemental CARE International à Madagascar et la Plateforme humanitaire du secteur privé (PSHP) ont officialisé leur partenariat en procédant à la signature d’une convention cadre dans la zone Galaxy, Andraharo. Ensemble, les deux entités œuvreront à sauver des vies à travers des actions humanitaires communes.

 

Tana-Masoandro, enjeux et défis

Publié le vendredi, 13 décembre 2019

Quelque peu éclipsée par les élections du 27 novembre et les démarches incontournables relatives à la « récupération » des îles éparses, les « îles Malagasy », la construction de la Ville nouvelle « Tana-Masoandro » passe tant soit peu sous silence. Non pas parce qu'elle est reléguée au second plan mais on ne peut ou ne doit pas courir sur deux lièvres à la fois, il a fallu organiser et mettre de l'ordre dans la mise en marche des actions. Un minimum que les dirigeants doivent être capables d'agencer.

 

De nouvelles catégories d'infractions. Le projet de loi sur la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), venant d'être adopté sans amendement hier à l'Assemblée nationale et au Sénat, mentionne spécialement la violence économique, le viol conjugal, l'outrage sexiste ainsi que les pratiques traditionnelles préjudiciables comme telles. Les sanctions, constituées d'emprisonnement et d'amendes, y afférentes ne sont pas en reste. Désormais, toutes les victimes seront protégées, que ce soit les femmes, les hommes et les enfants. Le projet de loi comporte, rappelons-le, 23 articles subdivisés en 4 titres.

 

38 immeubles vont sortir de terre, à Ivato. Les premières pierres ont été posées, hier, par le Président de la République Andry Rajoelina. Ce projet rentre dans le cadre de la concrétisation du « Velirano N°11 » du Chef de l’Etat qui consiste à offrir des logements décents pour tous. Les travaux de terrassement de 14 ha de terrain domanial, qui accueilleront ces infrastructures modernes, ont déjà débuté le 9 décembre 2019. La durée desdits travaux est d’un an et demi et la réalisation de ce projet financée entièrement par l’Etat malagasy.

 

LA UNE DU 14 DECEMBRE 2019

Publié le vendredi, 13 décembre 2019

Rapprochement inédit

Publié le jeudi, 12 décembre 2019

Des fois, par le hasard de circonstance, le calendrier arrange bien les choses. Les antipodes se rapprochent. Les idées se conjuguent. Bref, les forces s’unissent. Les assises de consultation  nationale relative aux Iles malagasy (Iles Eparses) du lundi 9 et du mardi 10 se sont terminées hier avec la remise en mains propres au Chef de l’Etat Rajoelina des résolutions. Tous les observateurs y compris l’ensemble des participants ont d’un commun accord affirmé que l’objectif mis en avant est atteint. Le Gouvernement a gagné son pari et le Président de la République  a réussi à fédérer les Malagasy, du moins les patriotes, autour d’un sujet très sensible à savoir la défense de la souveraineté nationale. Tout le monde s’accorde à dire que les Iles Malagasy appartiennent aux Malagasy. Elles font partie du territoire sacré légué par nos ancêtres « Tanindrazantsika ». Désormais, Rajoelina Andry ne sera plus seul dans cette bataille qui s’annonce dure, durable et compliquée. Membres du Gouvernement, élus parlementaires, gouverneurs de Région, de hautes personnalités civiles et militaires, des intellectuels, des membres actifs de la Société civile, des mouvements associatifs, de simples citoyens ont tenu à honorer de leur présence au CCI (Ivato) et ce pour exprimer leur engagement et leur volonté de soutenir le Chef de l’Etat à travers la lutte pour la restitution de ces « joyaux » à la République malagasy. C’est une réussite incontestable mise sur le compte et le crédit du régime IEM dirigé par le jeune Président  Rajoelina.
L’autre point, et pas des moindres, qui conforte le succès des assises du CCI (Ivato)  qui au-delà des différences de vue sur les affaires nationales, parvenait à accorder les violons quand il s’agit de défendre les intérêts vitaux de la Nation. Le régime dont le Chef a su saisir l’opportunité inespérée de rapprocher hommes et femmes de bonne volonté autour d’une cause commune. En fait, Rajoelina n’a pas laissé passer l’occasion offerte à rallier les idées auparavant contradictoires.
Fort d’un esprit de redevabilité et muni de l’esprit du respect des ainés, des valeurs immuables dans le « Fahendren’ny Ntaolo », Rajoelina a profité de l’occasion d’hier pour rendre hommage à l’homme-clé qui fut l’artisan principal de la Résolution 34/91 du 12 décembre des Nations unies donnant gain de cause à Madagasikara sur les Iles Eparses à savoir Ratsiraka Didier Ignace. Il s’agit là d’une subtilité intellectuelle et morale d’un jeune mais bien mature Chef de l’Etat Rajoelina. Ratsiraka, en tant que nationaliste et patriote ne s’était pas fait prier pour venir à Ivato et accepter en toute humilité l’hommage de Zandry kely. Tous deux, ils étaient emballés d’aller ensemble « main dans la main » pour unir les forces, parce qu’il en faut nécessairement, et s’engager dans la bataille.
D’autres personnalités, pas forcément pro-régime, ont été vues aussi parmi l’assistance. Entre autres, la juriste internationale et présidente de l’association Ny Nosy Malagasy qui n’a pas voulu rater l’opportunité de manifester pour la souveraineté de Madagasikara sur les Iles malagasy. D’aucuns n’ignorent la position d’Arlette Ramaroson vis-à-vis du régime IEM seulement elle a su dépasser les choses qui fâchent au profit des grands intérêts nationaux. En somme, la lutte pour la restitution des Iles malagasy aboutit au dépassement des clivages politiques et parvient à un rapprochement inédit.
Ndrianaivo

Le Conseil des ministres de mercredi a limogé le directeur général du trésor (DGT), Herivelo Andriamanga. Un brusque limogeage qui a surpris plus d’un mais planait dans l’air au lendemain de la sortie sur les réseaux sociaux et reprise par la presse lundi d’une photo gênante pour un haut responsable. C’est celle d’une voiture Audi A6 plaque rouge utilisée comme tête de cortège d’un mariage.

Ce véhicule haut de gamme appartient à la direction générale du trésor. Nommé au mois d’août 2017, Herivelo Andriamanga, quitte ainsi sa fonction à cause d’un écart condamnable de celui à qui il a confié ce véhicule de fonction la semaine dernière. Cette personne qui a fait perdre son poste au DGT avait-elle abusé la confiance de son supérieur ou ce dernier lui avait donné l’autorisation d’utiliser la voiture comme tête de cortège à un mariage ? Des questions qui resteront sans réponse. La seule certitude  c’est que le vent de colère du premier responsable de l’administration en l’occurrence le Premier ministre Ntsay Christian, réputé farouche défenseur de l’utilisation à bon escient des biens publics,  a soufflé fort.

Sans attendre, le Conseil des ministres a nommé le successeur de Herivelo Andriamanga à savoir Ranjalahy Ihajambolatiana, inspecteur du trésor et directeur du cabinet de l’actuel ministre de l’Economie et des Finances avant sa nomination. Il devenu ainsi le 12 e directeur général du trésor depuis l’indépendance de Madagascar.
La rédaction

Retour à la normale. Après  les affrontements entre les étudiants de la faculté de DEGS et   ceux de la faculté des Sciences  mardi dernier à l’université de Fianarantsoa ayant conduit à l’arrêt des cours, la réunion du conseil d’administration  a décidé, suivant l’arrêté n° 213/2019/UF/PR du 12 décembre 2016, la reprise de toutes activités au sein du campus à partir de ce jour.  « Nous avons constaté que la situation s’est calmée  et une stabilité est aperçue qu’il  est  temps de reprendre l’enseignement »,  souligne un communiqué. Le conseil a également fait savoir que l’université d’Andrainjato respecte et préserve  la liberté de chacun. Toutefois, les responsables de cet établissement supérieur public condamnent tout acte démesuré menant  vers la destruction de biens publics.  Il a été précisé dans le présent communiqué que des sanctions vont être infligées à l’endroit des coupables. Quant au ministère de l’Enseignement supérieur et de  la Recherche scientifique (MESUPRES), il est question d’ouvrir une enquête  et d’attendre le rapport du président de l'université et celui du doyen des sciences avant de se prononcer.  « Nous allons nous rendre à Fianarantsoa afin d’exiger que l'année universitaire soit achevée et que la sortie des promotions ait  lieu », avance le numéro du MESUPRES.

Etant donné que l’origine  du mécontentement des étudiants résultent de l’absence d’un encadrement et de soutenance pour leurs mémoires informée par une note circulaire, le Professeur Blanche Nirina Richard a tenu à préciser que ladite note est un acte interne rappelant un arrêté en vigueur depuis 2010 et exhortant son application par les responsables. « Les plaintes des enseignants évoquant le surcharge de travail par manque d'effectif et aux angoisses des étudiants de ne pas obtenir leur diplôme faute de validation de leurs aptitudes et connaissances constituent des raisons valables de la prise de cette décision. Les étudiants, entre autres, perdent leur temps et argent», a-t-elle ajouté.

Rappelons que les étudiants de la faculté de DEGS ont fait une bataille rangée avec leurs homologues de la faculté des Sciences. Les dégâts liés à ces bagarres ont été assez importants. Les universitaires de la branche DEGS ont endommagé les tables dans les salles d’étude, le laboratoire de chimie et détruit les vitres des locaux de la faculté des Sciences. En réaction à cela, leurs homologues de cette filière d’études ont mis à sac la cathédrale DEGS.  L’origine de l’escalade est le mécontentement des étudiants de DEGS qui auraient vu d’un mauvais œil leurs collègues des Sciences poursuivre tranquillement leurs études alors que les premiers n’ont dû que tourner le pouce, faute d’enseignants, le SECES étant en grève.

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Editorial

  • Conscience éthique
    Perle rare. Trésor caché. L’homme est toujours à la recherche d’objet rare, invisible ou caché. Seuls les fortunés de ce monde sont capables, quel que soit le coût, de s’acquérir de ces objets d’art ou de culture rares voire rarissimes. La droiture, la probité, l’intégrité et l’honnêteté font partie de ces « objets rares » que l’homme cherche désespérément à acquérir. Madagasikara figure parmi nombre de pays qui ambitionnent formellement à dompter la corruption en particulier, et l’impunité en général. A ce titre, le pays dispose d’un ensemble de dispositifs de lois soutenus par une armada d’entités de lutte, allant du Comité de la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI) au Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), Parquet Anti-corruption (PAC) en passant par le « Sampan-draharaha malagasy miady amin’ny famotsiam-bola » (SAMIFIN) à l’Agence de recouvrement des Avoirs illicites (ARAI), etc. Le tout sous la bannière d’une Nouvelle stratégie de lutte contre la corruption…

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