Le scrutin du 27 novembre approche à grands pas. Il ne nous reste que quelques petits quinze jours avant que la campagne électorale débute. Mais comme la législation en vigueur n’interdit pas le contact direct avec la population ou la descente sur terrain bien avant la date du début de la campagne électorale proprement dite, l’homme se découvre et dévoile progressivement sa vraie personnalité en sillonnant quartier par quartier la Circonscription où il est censé être candidat. Naina Andriantsitohaina, car il s’agit bien de lui, le candidat endossant les couleurs de l’IRD ou de l’IRK aux Communales d’Antananarivo-Ville et qui porte de dossard n° 4, incarne le sérieux et la ténacité à travers sa ferme volonté d’apporter du renouveau dans le quotidien de la Ville des Mille. Du sacerdoce qu’il entend accomplir dignement et honnêtement à terme. Larousse définit entre autres le mot « sacerdoce » en ces termes « Fonction qui présente un caractère éminemment respectable en raison du dévouement qu’elle exige ». Quand on se donne un petit moment d’observer de près le contour global de ce qui attend un candidat élu à la Mairie d’Antananarivo, on s’aperçoit sans ambages de l’ampleur des tâches à exécuter et la complexité des défis à relever. Le fait même de se porter candidat pour éventuellement être amené à devenir le principal agent d’exécution de la lourde responsabilité qui l’attend au cas où, témoigne sinon définit déjà, en soi, un acte de dévouement, d’abnégation et de sacrifice. Mettre en œuvre les trois mots d’ordre « sécurité »- « propreté »-« discipline » qui résument en tout la stratégie à établir et à accomplir du candidat n° 4 n’est pas l’apanage d’amateur ou d’aventurier. L’équipe sortante laisse derrière elle une ville totalement défigurée, dénaturée, bref méconnaissable. Réduite à l’état sauvage, la Cité fondée par le roi Andrianjaka est l’ombre d’elle-même. Le citoyen lambda ne s’y trouve plus. On se perd dans les dédales de l’insécurité, de l’insalubrité et d’indiscipline. Naina Andriantsitohaina, fort de son cursus académique ainsi que son parcours professionnel, dispose les qualités intellectuelles et expérimentales nécessaires afin de remettre en ordre tout le bordel. Il prend à cœur la chose et tout est urgent à Tanà ! Il n’y a pas un jour dans la Ville des Mille où l’on ne fait pas état de meurtres barbares ou d’attaques à main armée. Les quartiers chauds des 67 Ha, d’Andranomanalina, d’Anosibe, de Behoririka ou de Besarety font parler quotidiennement de leurs méfaits. Antananarivo la Capitale de Madagascar jouissant le privilège d’avoir à sa disposition « deux polices », Police nationale et Police municipale, n’est pas si bien gardée que cela. Les bandits font leur loi. La population du moins celle qui habite les « quartiers rouges » vit dans une psychose indescriptible. Les immondices inondent les quartiers populeux. Les ordures s’entassent de partout. A cela s’ajoutent les effets pervers des canaux d’évacuation bouchés qui, aux moindres pluies, débordent à même à l’intérieur des habitations des bas-quartiers. La discipline, surtout, sur les voies de communication envenime le train de vie de tous. Mis à part les travaux en cours, l’anarchie qui règne dans la ville crée des bouchons impossibles. L’engagement de Naina pour sauver « Ny tananantsika » relève d’un véritable sacerdoce.
Le football malagasy aura rendez-vous, une nouvelle fois, avec l’histoire en fin de semaine. Le nouveau championnat, la Ligue professionnelle ou « Pro League », sera lancé à partir de ce samedi 21 octobre dans six sites de compétition dans tout Madagascar. Elle réunira les 12 meilleures équipes de la Division 1 qui disputeront le titre de cette saison dans un match aller-retour qui s’étalera du 21 octobre 2019 au 21 juin 2020.
« ... Mila aina ianao ry tany, aina mena toa anao, aina mety ny ho lany, ka miteraka hery vao. ’Njao mafana re ny rako, misy hery anatiko ao. Tily aho no miteny ka lazao izay hafatrao ry Madagasikara nosiko. Apetraho fa ho vitaiko hatramin’ny fara fofon’aiko... ». Un extrait que le pasteur Ramino Paul a écrit pour les scouts. A la fois poète et écrivain, il a composé d’autres chansons pour l’association « Tily eto Madagasikara », à l’exemple de « Fa ise no mpiandraikitra ahy ».
Pas de suite ou du moins pour le moment. L’interdiction d’entrée et d’utilisation des marmites « made in Madagascar » et d’autres ustensiles dont les poêles et louches créés à partir du plomb à La Réunion, et cela pour des raisons de santé, n’a pas encore eu l’effet escompté à Madagascar, notamment du côté des autorités. Au lendemain de cette annonce qui faisait suite à une dizaine de prélèvements officiels aléatoires sur des ustensiles de cuisine en aluminium en provenance des fonderies de Madagascar, effectués par les agents de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes du pôle C au sein de la Direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIECCTE), le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) - par le biais de la Direction du commerce - a affirmé que l’Institut national des sciences et techniques nucléaires (INSTN) va effectuer une contre-étude de cette thèse réunionnaise.
JIRAMA continue de sévir. Les menaces de délestage planent toujours et assènent aux moindres couacs. Et à la fin du mois, à titre de compensation, on vous présente une facture … salée. Quelles que soient les explications ou excuses avancées, par réseaux sociaux ou communiqués interposés, les usagers souffrent et continuent d'en pâtir. Pire, ce n'est pas encore pour demain la veille de la délivrance. Et on est bord d'une explosion.
Valoriser la culture de l’excellence. C’est dans cet esprit que Ciel Textile organise chaque année depuis plus d’une décennie, le « Chairman’s Manufacturing Excellence Awards » (CMEA). L’idée étant de récompenser l’expérience de ses collaborateurs pour le travail accompli tout au long de l’année. Effectivement, le groupe a compris que le fait de miser sur son capital humain peut apporter de nombreux bénéfices. « Nous avons pris conscience que nos collaborateurs travaillent mieux quand ils aiment ce qu’ils font et que leurs efforts sont appréciés à leur juste valeur. Ainsi, nous avons mis notre capital humain au centre de toutes nos activités.
Du 9 au 11 octobre dernier, Madagascar a participé à l'édition 2019 de l'« Youth Connect Africa » (YCA) à Kigali, Capitale du Rwanda. Cette grande réunion d'envergure internationale a notamment été une occasion pour près de 2 500 participants en provenance de 13 pays différents de discuter de l'entrepreneuriat et de la contribution des jeunes au développement. « Pour cette édition, outre l'entrepreneuriat, l'YCA a aussi été une occasion pour discuter de la place des femmes et de leurs droits mais également l'avenir des jeunes.
L’enquête sur la fuite de sujets du baccalauréat 2019 est loin d’être close. La Gendarmerie à qui l’affaire a été confiée continue de fouiller partout afin de trouver la source de la fuite qui, en se référant à des informations glanées ici et là, ressemble plutôt à une déstabilisation. A preuve, le directeur des examens nationaux est accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Dès l’éclatement de la fuite, le ministre de l’Enseignement supérieur a pointé du doigt ce haut responsable de par ses comportements.
Les cas de Hasimpirenena Rasolomampionona, député élu dans le District de Fandriana sous les couleurs de l'IRD, et Raveloson Ludovic Adrien alias Leva, député élu à Mahabo sous une liste indépendante, devraient être étudiés durant l'actuelle session ordinaire du Parlement. Une commission mise sur pied à l'Assemblée nationale pourrait leur permettre de recouvrer la liberté en attendant la décision de justice sur leurs cas respectifs. Le premier, épinglé dans une affaire de corruption dans la vente d'un domaine public, et le second, accusé de détention illégale d'arme, ont en effet été jetés en prison, durant la campagne électorale pour les législatives.