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La pandémie de coronavirus a affecté l’année scolaire autant que les inscriptions aux examens officiels. Ainsi, la majorité des élèves n’ont pas encore terminé leurs inscriptions aux examens officiels, même si  la date de clôture est prévue en fin du mois d’avril dernier. Par conséquent, les deux ministères concernés, d’une part, le ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique et professionnel et de l’autre, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ont décidé de repousser les dates limites d’inscription aux examens officiels 2020. Pour le Certificat d’études primaires  élémentaires (CEPE) et le Brevet  d’études  du premier  cycle (BEPC), la date est fixée le 15 mai 2020. Le 29 mai 2020, celle pour le Certificat d'aptitude professionnelle (CAP), du Brevet d'études professionnelles (BEP)  et le Certificat de fin d'apprentissage (CFA). Concernant le Baccalauréat, les inscriptions se poursuivent. D’après le ministre de tutelle, le Pr Elia Béatrice Assoumacou, une nouvelle date sera communiquée ultérieurement pour les épreuves.
Préparation des sujets
Toutefois, la préparation aux examens continue toujours comme l’élaboration des sujets au niveau régional, avance le directeur de l'éducation fondamentale,  Raoniherijaona
Andriamiakatsilavo. Les sujets du CEPE sont en cours de réajustement tandis que ceux du BEPC en phase d'élaboration dans toutes les 22 Directions régionales de l’Education nationale et de l’Enseignement technique (DRENETP). Et ce avec la participation des enseignants dans les écoles publiques et celles privées. Quant à l'enseignement technique, la conception des sujets a été déjà effectuée. En conséquence, chaque région procèdera, par la suite, au choix de ces sujets.
Pour rappel, les inscriptions  aux  examens  CEPE, BEPC, CAP, CFA sont gratuites. Pour l’examen du baccalauréat, les droits sont maintenus à 15 000 ariary pour les candidats d’école, 50 000 ariary pour candidats libres et 100 000 ariary pour ceux de nationalité étrangère.
Anatra R.


Un bilan alarmant. Depuis le début de la crise sanitaire dans le pays, les autorités en charge de la préservation des ressources naturelles ont constaté une forte hausse du taux de criminalité environnementale. Les malfaiteurs profitent en effet de la situation actuelle pour opérer. Après un bilan provisoire, les Directions régionales de l’environnement et du développement durable (DREDD) ont rapporté près de 180 délits environnementaux en seulement un mois. « Ces délits ont notamment été recensés dans différentes Régions du pays comme Atsimo- Andrefana, Atsinanana ou encore Boeny et Betsiboka. Plusieurs réserves naturelles sont également touchées, à savoir Vohibola, Menabe Antimena mais aussi Ankarafantsika. Pour Vohibola notamment, nous avons constaté plus de 425 foyers de charbon à l’intérieur de la réserve, alors que ce genre d’activité est strictement interdit. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Les exploitants s’attaquent aujourd’hui aux noyaux durs des aires protégées, ce qui fait que la menace devient de plus en plus importante », a présenté récemment Vahinala Raharinirina Baomiavotse, ministre de l’Environnement et du Développement durable.
Sanctions
Ces délits environnementaux se présentent notamment sous plusieurs formes. Outre la carbonisation ou la fabrication de charbon, les ressources naturelles sont soumises à des coupes abusives et des ventes illicites. Pas plus tard que dimanche dernier, les autorités ont saisi 200 madriers de palissandre et 245 de bois ordinaires. Les marchands ont essayé de les vendre illicitement au marché d’Ankirihiry à Toamasina. « Face à cette situation, nous insistons sur l’application de la loi pour que ces personnes puissent prendre conscience de l’importance des ressources naturelles pour un pays, plus particulièrement à Madagascar, vu que près de 85 % de nos ressources sont endémiques. Les sanctions doivent aussi êtres dures pour les dissuader de recommencer », a soutenu ce responsable.
En tout cas, en parallèle avec les moyens de lutte contre les délits environnementaux, l’éducation environnementale sera aussi renforcée pour amener les communautés à protéger les ressources au lieu de les détruire.
Rova Randria


Ralentissement. La plupart des pays dans le monde ont débloqué une somme colossale pour financer l’économie dans ce contexte de crise sanitaire. Les impacts de la pandémie sont déjà palpables dans la Grande île, pour ne citer que la baisse des recettes de l’Etat et l’arrêt des activités des entreprises. Le ministère de l’Economie et des Finances a même révisé la croissance économique de 1,5 % si elle était initialement prévue à 5,5 %. Un plan de mitigation a été ainsi élaboré dans ce sens afin de riposter à la crise. Selon le journal Le Monde, une enveloppe de 347,5 millions de dollars est déjà prévue dans le plan de relance économique à Madagascar. « Un plan de 347,5 millions de dollars (soit 2,5 % du PIB) a donc été élaboré pour soutenir l’économie. Celui-ci associe des bailleurs tels que la Banque mondiale, l’Agence française de développement (AFD), l’Union européenne (UE), mais aussi l’Etat malagasy. L’appui aux entreprises représente la plus grosse part du projet, estimé à hauteur de 295 millions de dollars et prévoit dans certains cas une prise en charge partielle des salaires. Le plan s’intéresse aussi au tourisme, un secteur porteur pour Madagascar. Un fonds de soutien à la consommation des prestations touristiques est désormais prévu grâce à un crédit à la consommation de 10 millions de dollars, apporté par l’AFD et la Banque mondiale. Enfin, à travers des projets financés par les bailleurs, les petites et moyennes entreprises en difficulté devraient bénéficier d’une enveloppe de 5 millions de dollars, financée par la Banque mondiale », détaille le journal dans son article.
Transparence
Bien que l’utilisation de ce fonds reste à la discrétion du Gouvernement, les bailleurs de fonds aussi bien que la population recommandent une transparence dans son utilisation. « Ce qui est important pour nous et pour tous les bailleurs, c’est évidemment que le fonds soit déboursé de manière transparente. Il s’agit d’un argent public. L’octroi des fonds nécessite une tracabilité. Nous nous trouvons dans une situation de crise mondiale. Je pense qu’il y a un  contrat moral important à tenir. Il faut aussi que les mesures envisagées soient des aides ciblées pourqu’elles soient efficaces. Chaque dollars et chaque ariary va compter », souligne Marc Gérard, représentant du Fonds monétaire international lors de son intervention dans une chaîne de télévision privée.
Recueillis par Solange Heriniaina   


Pour lutter contre la propagation du coronavirus dans cette ville portuaire, le Gouvernement malagasy à travers le ministère de la Santé publique (MSP) y a envoyé une équipe associant virologue et spécialiste hygiène-qualité-sécurité de l’Institut pasteur de Madagascar (IPM).  Ce déplacement à Toamasina consiste à y mettre en place le diagnostic virologique du Covid-19.  En effet, ces missionnaires vont se servir du laboratoire mobile ou LOW (Laboratory on Wheels) pour diagnostiquer tous les cas contacts. Selon le Dr Raymond Rakotoarimanana, directeur régional de la santé publique à Atsinanana, une journée de dépistage est organisée ce jour. Environ 500 personnes, tous des cas contacts, vont être testés au PCR pour identifier les porteurs. L’obtention des résultats d’analyses va dépendre de l’organisation de l’Institut pasteur de Madagascar.  
Sur les 57 cas confirmés au Covid-19, toujours en cours de traitement, 20 sont localisés à Toamasina soit près d’un tiers des cas déclarés positifs à Madagascar. 11 sont actuellement hospitalisés au Centre hospitalier universitaire (CHU) Morafeno, Toamasina, tandis que les 9 restants, des personnels d’Ambatovy, sont pris en en charge médicalement sur site. Ce chiffre demeure inquiétant pour cette ville portuaire qui a enregistré les plus d’enfants infectés. Outre le bébé de 9 mois, un enfant à peine âgé de 4 ans  y a été déclaré positif au coronavirus par l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM). A cela s’ajoutent les deux adolescents de 12 ans et 14 ans. Fort heureusement, cet établissement sanitaire dispose de 60 lits pour accueillir des patients. D’autant que des  centaines de tests sont programmés ce jour.
Dans la Capitale, jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse, 37 patients se répartissent au niveau de trois sites de prise en charge des personnes atteintes du coronavirus dont 3 personnes testées positives au Centre hospitalier universitaire Anosiala et celui d’Andohatapenaka ne traite plus que 4 cas confirmés.
KR.

la une du 7 mai 2020

Publié le mercredi, 06 mai 2020

La coupe du Président pour commencer.  Le comité exécutif et l’équipe de la direction technique du Malagasy rugby travaillent d’arrache-pied pour établir un plan de la reprise des compétitions après le confinement. S’il y a retour à la normale et que le déconfinement général est annoncé à la mi-mai, le rugby malagasy prévoit de reprendre ses compétitions au mois de juillet.

Une semaine est passée, mais toujours rien ! Autant dire le « black-out » total. Il s’agit d’Anil Karim, ce répartiteur de médicaments indo-pakistanais travaillant chez Sophasu (Soavinandriana),  enlevé lundi 27 avril dernier à Ambohibe-Ilafy. Certes, les choses ont un peu évolué la semaine dernière où ses proches auraient été en contact avec les ravisseurs, pour la première fois. Mais depuis, plus rien ! Ce pharmacien indo-pakistanais de nationalité française,  serait le premier à être victime d’un enlèvement dans le courant de l’année.

Depuis lundi dernier, par mesure de précaution face à la propagation du Covid-19, une école privée, située à Alarobia Amboniloha, a cessé toutes ses activités pédagogiques. Ayant repris les cours pour les élèves en classes d'examen, suite à l'annonce du Président de la République, cet établissement scolaire va devoir fermer ses portes jusqu'à nouvel ordre.  D'après les informations qui nous ont été fournies, il s'agit de l'école où est inscrit l'enfant âgé de 8 ans et résidant à Soavimasoandro, ce dernier ayant été testé positif au Covid-19. En classe de 7ème, il a été en contact avec ses camarades de classe durant des jours. 

Une objection quant à la suspension des activités des transporteurs. Durant son intervention dans une station de télévision locale, le directeur général de l’Agence des transports terrestres (ATT), Jeannot Reribaky,  a indiqué que les transporteurs doivent être libres de choisir leur position quant à cette déclaration de l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU) et l’Union des coopératives de transport suburbain (UCTS). Sur ce, des taxis-be de l’UCTU et de l’UCTS ont décidé de travailler. Ces derniers ont expliqué qu’ils ne sont pas d’accord avec cette décision, puisque jusque- là, ils n’ont pas encore travaillé à perte.

Session insolite

Publié le mardi, 05 mai 2020

Covid-19. Les cérémonies d’ouverture de la première session ordinaire du Parlement s’étaient tenues  dans la journée d’hier, le mardi 5 mai 2020, et cela dans un contexte inhabituel ou insolite. 

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Procureure générale - Pas de dossier, pas de mandat d’arrêt contre Maminiaina Ravatomanga au niveau du PAC
  • Président de la Refondation de la République de Madagascar - Le colonel Michaël Randrianirina prête serment
  • Fin du couvre-feu - Les affaires nocturnes reprennent
  • Revendications de la jeunesse - La Gen Z Madagascar a besoin d'une jeunesse souveraine
  • Crise institutionnelle à Madagascar - L’ONU condamne, la SADC déploie une mission technique en urgence
  • Assemblée nationale - Siteny Randrianasoloniaiko au perchoir
  • Crise institutionnelle - Madagascar suspendu par l'Union africaine.
  • Pillages à Antananarivo - La longue facture du chaos
  • Une mission du Panel des Sages de la SADC pour restaurer la paix et la gouvernance démocratique

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Editorial

  • Le plus dur reste à faire !
    Désormais, le navire Madagasikara a de nouveaux dirigeants à compter d’hier vendredi 17 octobre 2025. Evidemment, cette présence massive des chefs de mission diplomatique au siège de la Haute Cour constitutionnelle à Ambohidahy suffit à clarifier la position de la communauté internationale qui, en fait, cautionne cette investiture. Et maintenant, tous les regards se fixent vers l’avenir de la Grande île. Pour les nouveaux tenants du pouvoir, le plus dur reste à faire ! L’assistance composée d’invités de marque, des civils et militaires et des représentants de la communauté internationale a été prise pour témoins des engagements tenus par le Chef de l’Etat fraîchement investi. La Nation toute entière qui a suivi la cérémonie d’investiture retransmise en direct sur les deux chaînes nationales (RNM et TVM) prend note aussi des dits engagements. Un défi de Titan que les nouveaux maîtres du régime ne doivent jamais pris à la légère.

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