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La une du 3 octobre 2019

Publié le mercredi, 02 octobre 2019

Pour son troisième jour de descente dans les quartiers de la Capitale, le candidat à l’élection du maire de la Municipalité d’Antananarivo, Naina Andriantsitohaina est descendu dans  les quartiers d’Avaradoha, de Besarety, Mahavoky et Ampandrana dans le troisième Arrondissement. Comme lors de ses descentes dans le deuxième et le premier Arrondissements la veille, le porte-fanion de l’Isika rehetra Kaominina miaraka amin’i Andry Rajoelina a été accompagné par la députée élue localement, Aina Rafanomezantsoa ou Anyah et des candidats aux postes de conseillers municipaux, notamment cette fois- ci par Clémence Raharinirina tête de liste de l’IRK à Antananarivo. L’occasion pour le prétendant à la mairie de rencontrer et d’écouter les doléances des habitants. Au lendemain d’une journée de pluie qui a déjà montré les limites des canalisations dans cet Arrondissement, la nécessité de réhabiliter ces infrastructures d’assainissement a inévitablement été au cœur des échanges avec les représentants de la population.

Un bon point pour Madagascar. L’annonce du Président de la République, Andry Rajoelina concernant l’application imminente d’une grâce présidentielle en faveur des détenus accusés d’infractions mineures n’a pas laissé les organisations internationales indifférentes. Dans une déclaration publiée avant hier, Amnesty International a salué cette initiative présidentielle qui, selon cette organisation, constitue « un pas dans la bonne direction » et doit être concrétisée de façon immédiate. Sur cette lancée, l’organisation encourage la cessation de toutes les détentions arbitraires ainsi que la libération de toutes les personnes en détention provisoire pour des infractions mineures commises sans violence. L’accélération des procédures dans le traitement des autres détenus est également encouragée. « Certaines personnes se trouvent en détention provisoire depuis des années sans jugement, parfois pour des infractions aussi insignifiantes qu’un vol de poulet », selon Amnesty International. Des propos qui rejoignent l’argument du Chef de l’Etat lors de l’annonce de ladite décision au cours d’un déplacement à Fianarantsoa, la semaine dernière. D’ailleurs, l’homme fort du pays avait, pour l’occasion, procédé à la pose de la première pierre en vue de la construction d’une nouvelle prison aux normes internationales dans la capitale du Betsileo. Un chantier qui s’inscrit dans le projet de désengorgement des prisons malagasy.

Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture et non moins, porte-parole du Gouvernement a donné la réplique aux détracteurs du projet Tanamasoandro.  Ce fut au cours d’une émission spéciale sur la chaine de télévision et de radio privée TV PLUS Madagascar mardi dans la nuit.  La ministre réagissait ainsi aux contestations concernant le projet de nouvelle ville du pouvoir actuel. En fin de semaine dernière, quelques personnes à Ambohitrimanjaka avaient manifesté contre le projet.  La porte-parole du Gouvernement rappelle que l’initiative du Président de la République de créer une nouvelle ville s’étalant sur 1000 hectares découle de la nécessité de désengorger la Capitale. « Antananarivo a été construite pour 300 000 habitants. Actuellement, l’on compte 2 500 000 habitants dans la Ville des Mille. L’intérêt de la majorité va vers la construction d’une nouvelle ville parce que la ville d’origine est saturée », indique ainsi Lalatiana Andriatongarivo.  Mentionnant les résultats d’études menées par des urbanistes, la ministre indique que le site a été choisi parce qu’il se situe sur la rive gauche de la rivière Ikopa qui est non inondable. «  Il n’y a donc pas de raison que le remblai des rizières favorise les inondations », réplique la ministre, aux contestataires qui évoquent les risques d’inondation des parties alentours durant la saison des pluies. La porte-parole du Gouvernement s’interroge par ailleurs sur les véritables intentions des contestataires du projet.

La seconde mort

Publié le mercredi, 02 octobre 2019

 Le Hery Vaovaon’i Madagasikara (HVM) n’est plus, pour la deuxième fois. Le tout puissant parti d’Etat du régime Rajaonarimampianina périt de nouveau dans … sa tombe. Le HVM terrassé par une lourde défaite des suites des résultats catastrophiques du premier tour de l’élection présidentielle du 7 novembre 2018 plongea dans le coma. Le candidat du HVM, Hery Rajaonarimampianina, le Président sortant, n’a obtenu que 8,82 % des suffrages exprimés. Alors que les deux principaux adversaires  Rajoelina Andry et Ravalomanana Marc caracolaient au sommet du tableau : 39,23 % pour le premier et 35,35 % pour le second. Bien que ce fût prévisible, le classement obtenu par le « cheval » du HVM était quand même déroutant ou humiliant. Jamais dans l’histoire des élections présidentielles à Madagasikara depuis 1960 qu’un Chef d’Etat sortant et qui se portait candidat soit crédité d’un minable pourcentage en deçà de 10 %. Mais, l’ancien parti au pouvoir ne succomba pas encore. Il se trouva seulement dans un état végétatif dont les chances de survie dépendent uniquement des conduites à tenir au prochain tournant. Le Gouvernement Ntsay Christian, fidèle à la mission qu’on lui confiait, organisa le 27 mai 2019 les législatives. Tous les partis politiques légalement enregistrés au ministère de l’Intérieur peuvent aligner leurs candidats. Et le jour où la CENI affichait la liste officielle des candidats retenus pour le scrutin du 27 mai, le HVM manquait à l’appel. Il n’y avait eu aucun candidat portant le dossard bleu de l’ancien parti au pouvoir. Pourtant, ce fut l’occasion idéale offerte à l’endroit des barons aux cravates bleues, du moins ce qui en reste, de redorer le blason. Logiquement, la raison d’être d’un parti politique repose sur la prise du pouvoir par le moyen du scrutin populaire. Les élections législatives constituent ainsi un gros moyen d’accéder aux manettes de l’Etat dans la mesure où le Parlement, à l’Assemblée nationale, au sein duquel siègent les députés élus occupe entièrement le contour du pouvoir législatif. A ce titre, il contrôle l’Exécutif. Mais, le HVM toujours K.O. par terre n’avait pas pu se relever et aligner à même un candidat et donc, il n’y aura aucun élu  HVM à Tsimbazaza. C’est la mort confirmée du parti. Le 7 mars de cette année, nos avions eu déjà l’occasion d’évoquer, sur notre colonne, le décès du parti. Un pressentiment qui s’avère juste maintenant. Puis arrivent les échéances pour les élections communales et municipales. Une ultime chance pour le HVM de démentir les informations véhiculées faisant état du « décès  du parti». Mais, encore une fois, la triste nouvelle se confirme voire se durcit. En effet, sur les 1695 Communes, urbaines et rurales confondues, recensées à travers le territoire national, on n’avait pas constaté la trace d’un seul candidat HVM ni sur la liste des prétendants aux Communes ni sur celle des candidats aux municipales. Une défection totale sur toute la ligne. Si ce n’est pas une « seconde mort » que cela ressemble trop ! L’absence du parti HVM à toutes les échéances électorales relance le débat sur la légitimité d’un Sénat fantôme à l’intérieur du nouveau régime. Largement dominé par le feu parti HVM, cette Institution parlementaire aura-t-elle encore sa place dans un paysage politique sous contrôle de l’IEM.

Pas de qualification mais un record. Le spectacle était au rendez-vous pour Franck Todisoa Rabearison, l’unique athlète malagasy en lice à Doha, Qatar, aux mondiaux d’athlétisme. Il  était au rendez-vous  sur la piste d’athlétisme, hier. Le spécialiste de piste malagasy  était aligné à la série de 400 m homme. Loin d’être le favori de cette compétition, le jeune athlète malagasy ne rentrera pas bredouille au pays.

 

L’administration publique connait un retard dans l’exécution des projets d’investissement financés par les bailleurs de fonds. Afin de remédier à cette situation, l’Union européenne (UE) lance deux programmes d’appui à l’Etat malagasy pour une mise en œuvre efficiente du 11ème Fonds européen de développement (FED). L’UE octroie ainsi au total 32 milliards d’ariary pour appuyer les institutions dans le secteur des infrastructures ainsi que l’ordonnateur national. Une cérémonie entrant dans le cadre de la signature d’une convention de financement y afférente s’est alors tenue hier à Antaninarenina.

Scène de lynchage d'une rare  violence à Namontana, hier matin. 6 individus soupçonnés d'avoir perpétré une série de cambriolages aux environs de 4h, étaient tombés entre les mains des riverains après l'alerte. Si 3 suspects ont réussi à échapper  à la foudre populaire, 3 autres ont été finalement appréhendés dont l'un a dû être hospitalisé. Ce dernier aurait tenté encore à prendre la fuite sur le chemin  où les gens l'ont conduit vers un Commissariat de police. Mais le fugitif n'a pas pu aller loin. Le fokonolona l'a attrapé  in extremis et lui a donné une sévère raclée.

 

Des incidents. Les responsables du baccalauréat auprès du centre d’examen au lycée de Nanisana auraient mis la main sur quelques candidats ayant effectué des tentatives de fraude, hier durant l’épreuve de mathématiques. L’un des candidats de la filière technique qui y passe l’examen a témoigné qu’un des leurs aurait poursuivi le chef de centre jusqu’à sa salle d’examen pour lui présenter ses excuses. « Au moment où nous étions tous concentrés à traiter le sujet de mathématiques, notre matière de base, le chef de centre a surgi et s’est mis à surveiller la salle d’une manière suspecte.

Et la poutre… !

Publié le mardi, 01 octobre 2019

La nomination de la première vague des gouverneurs prise en Conseil des ministres il y a une semaine jour pour jour, crée des vagues. Le décret n°2019-1867 du 25 septembre 2019 relatif au gouverneur fait polémique. Il suscite beaucoup de questionnements tenant à sa « conformité à la Constitution et sa légalité » reconnait le Dr Sahondraharimalala, directeur des études juridiques (DEJ) auprès de la Présidence. Docteur en droit et Docteur en médecine, Sahondraharimalala Marie Michèle, une experte en la matière admet la légitimité des « soucis » sous la forme des questionnements mais des nuances et pas des moindres s’imposent.

 

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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