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A Madagascar, la surpopulation carcérale est de plus en plus inquiétante. Actuellement, les 82 prisons du pays comptent 20 000 détenus alors que leur capacité maximum d’accueil est de 10 000 prisonniers. Cette surpopulation carcérale est due en grande partie aux nombreuses détentions préventives devenues monnaie courante dans le pays. La situation pour les femmes en est pareille puisque leurs conditions de détention dans les prisons n’en sont pas meilleures. A l’occasion de la célébration de la Journée internationale des femmes, le 8 mars, Amnesty International publiera un article concernant la détention provisoire abusive des femmes à Madagascar. Tamara Leger,  conseillère du programme Madagascar du bureau, s’est chargé elle-même de sa publication. Elle a visité les établissements pénitentiaires du pays où des personnes sont maintenues en détention provisoire prolongée sans justification suffisante, en violation de leurs droits fondamentaux à avoir un procès équitable et rapide. Une triste histoire d’une mère originaire d’Antsirabe a été utilisée pour illustrer le cas dans la Grande île.

Malgré le fait que l’Usi ait formellement rejeté l’information alléguant que l’un de ses éléments serait trempé dans l’attaque ayant visé une villa privée la nuit du 4 mars à Volotara Andoharanofotsy, la Gendarmerie, qui l’a arrêté, campe aussi sur sa position. Il s’agit pour cette entité de poursuivre malgré tout l’enquête sur le policier en cause. Or, son garde à vue laisse supposer que son déferrement est alors inévitable sitôt l’audition terminée au niveau des enquêteurs de la Gendarmerie.

Pour une Nation digne !

Publié le vendredi, 08 mars 2019

« Donnez-moi une épouse sage pour que j'en fasse une Nation digne !» (« Omeo vady hendry aho hanaovako Firenena vanona ! »).Telle fut la prière d'un sage serviteur à l'endroit de son Dieu. Madagascar, Etat membre de l'ONU, s'associa pleinement à la célébration de la Journée internationale de la Femme du 8 mars. Pour l'occasion, une grande cérémonie, à caractère solennel, en présence de la Première Dame Mialy Rajoelina, s'était tenue à Mahajanga, dans la journée d'hier. Une Journée de grande fête mais aussi de profonde réflexion dont le thème principal tourne autour de la « place de la Femme dans le processus de développement du pays ».

De l’énergie pour tous. Ce sera le thème choisi dans la mise en œuvre du projet d’électrification à Madagascar. Selon le constat établi, seulement 15 % de la population ont accès à l’électricité dans toute l’île. C’est pourquoi le Conseil des ministres qui s’est tenu jeudi dernier s’est préoccupé sur ce sujet. Les membres du Gouvernement ont adopté la distribution de « kits solaires » comme projet pilote lors de la réunion a Ambohitsirohitra, afin que la population malagasy ne vive plus dans l’obscurité.

Même aujourd’hui, la pêche crevettière traditionnelle occupe une grande place dans la filière. Une grande quantité de la production provient en effet de cette méthode. De ce fait, de nouvelles stratégies de gestion seront bientôt mises en place pour permettre un meilleur suivi de la filière traditionnelle. Des stratégies qui ont été adoptées à la suite d’un atelier sur la pêche crevettière au cours de cette semaine à Antaninarenina. Cet atelier a notamment réuni les petites autant que les grandes entreprises productrices, mais aussi les chercheurs et les techniciens, sans oublier les différentes parties concernées de près ou de loin par la filière crevette. « La pêche crevettière traditionnelle occupe une grande place dans la filière.

Lanto Rasoloelison et Ulrich Andriantiana. Ces deux anciens ministres ont été auditionnés par les enquêteurs du BIANCO hier. L’enquête qui est encore à ses débuts concerne des affaires au sein du FER (Fonds d’entretien routier). Les bruits d’informations mentionnent un soi-disant détournement de deniers publics  ainsi que le non-respect de procédure en déblocage de fonds. A noter que le FER, dont les ressources viennent des taxes sur les produits pétroliers entre autres, gère des milliards d’ariary conçus à la construction ou à la réhabilitation des routes. A voir de très près les états des routes tant dans la Capitale que sur les nationales, plus d’un s’interroge sur l’utilisation de l’argent collecté par ce Fonds.

Une maladie. Tel a  été le mot, fort, employé par la Première Dame de la République de Madagascar Mialy Rajoelina pour qualifier les violences faites aux femmes et aux enfants. Un fléau que l'épouse du Chef de l'Etat s'est engagée à combattre de toutes ses forces. L'édition 2019 de la Journée Internationale de la Femme (JIF) a été célébrée à Mahajanga, capitale de la région Boeny, dans le Nord est du pays. Dans le but de marquer cette journée, les femmes issues de toutes les strates de la société malgache et des vingt-deux régions de la Grande île se sont données rendez-vous dans la Cité des fleurs. Marraine institutionnelle de ces célébrations, la Première Dame, Mialy Rajoelina a profité de la cérémonie officielle qui s'est déroulée dans la matinée au Kianja Rabemananjara et d'une conférence dans l'après-midi pour affirmer sa confiance aux potentialités de ses sœurs à être des actrices du développement. L'occasion également pour la Première Dame malgache d'effectuer un virulent plaidoyer pour la protection des femmes et des enfants victimes de violences.

Comme nous l’avons rapporté dans nos colonnes il y a quelques jours, un trafiquant de bois de rose notoire dans la ville de Toamasina veut briguer le poste de député. L’individu dont les proches furent, par le passé, les victimes de kidnapping est pourtant réputé et continue d’être fortement impliqué dans des affaires d’exportation illicite de bois précieux. Dans son ambition, pour devenir parlementaire de la Chambre basse et à l’approche de l’échéance de clôture du dépôt de candidature, cet opérateur a approché le parti TGV pour tenter sa chance d’être présenté sous les couleurs du parti présidentiel. Aux dernières nouvelles, les tentatives de cet homme de postuler en tant que candidat du parti au pouvoir s’est heurté à un échec cuisant car été rejeté par le TGV.

La UNE du 09 mars 2019

Publié le vendredi, 08 mars 2019

Une journaliste de terrain. Cette appellation suffit à décrire Riana Raymond (alias Riana kely, qui signifie « Petite Riana », de par sa petite taille). Cheveux courts et une allure de garçon manqué,  elle donne immédiatement l’impression d’une femme forte et audacieuse.  Cela fait 18 ans que cette mère de deux enfants a intégré le monde du journalisme. Curieuse de nature, elle reconnait que le journalisme constitue le seul et unique métier qui garantit son épanouissement. Son ultime objectif, combattre le fléau de corruption à travers ses investigations !

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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