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L’enquête de la Gendarmerie sur la fuite de sujets entraînant la désorganisation du baccalauréat 2019 avance à grands pas. Une source sûre a informé que le directeur de l’office du baccalauréat appelé communément directeur des examens nationaux (DEN) d’Antananarivo est placé depuis hier en garde à vue dans le local de la Gendarmerie. Ce haut responsable a été, depuis l’éclatement de l’affaire, pointé du doigt de par son  refus de suivre les recommandations du ministère de l’Enseignement supérieur alors que le feu commençait à couver. Celui-ci aurait été démis de ses fonctions après sa première audition à la section de recherches de Fiadanana vendredi dernier. Mais c’est seulement hier que les enquêteurs ont décidé de le garder à vue. Huit autres personnes, dont deux « facebookers » soupçonnés d’avoir publié les sujets sur les réseaux sociaux et deux universitaires, se trouvent aussi dans la même situation que l’ancien directeur des examens nationaux d’Antananarivo.  L’enquête déterminera le rôle exact de ce  responsable dans cette fuite de sujets et la désorganisation du baccalauréat dans certains centres d’examen.  Leur déferrement au Parquet est annoncé pour aujourd’hui ou au plus tard demain. Bien que les enquêteurs ferment leur bouche, les bribes d’informations collectées mentionnent qu’Antananarivo était la source de la fuite.

La une du 9 octobre 2019

Publié le mardi, 08 octobre 2019

Des contacts avec la foule, beaucoup de questions et la volonté affichée de répondre à une population déçue par quatre ans de gestion d’Antananarivo par le couple Ravalomanana.   Naina Andriantsitohaina a sillonné les six Arrondissements de la Capitale, la semaine dernière. Des visites-marathons qu’il poursuit cette semaine encore, avec des visites dans les premier et le cinquième Arrondissements ces deux derniers jours, et probablement les autres arrondissements ces prochains jours. Des visites qui rentrent dans le cadre notamment de l’élection communale et municipale prévue d’ici sept semaines. Accompagné des députés élus sous les couleurs de l’Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina ainsi que des candidats au conseil municipal de la liste IRD, l’homme a marché dans les rizières, arpenté les ruelles, serré des centaines de mains durant ces derniers jours. De Saropody à Besarety en passant par Andohatapenaka, Andavamamba Anjezika, Ankaditoho, allant d’Anjanahary à Ambatolampy Antehiroka,  le porte-fanion de l’Isika rehetra kaominina miaraka amin’i Andry Rajoelina a passé 8 jours hier, à écouter les doléances des populations de ces quartiers visités. 

Ni rattrapage ni clin d’œil !

Publié le mardi, 08 octobre 2019

 Le Chef de l’Etat, lors de l’ « émission spéciale » du dimanche 6 octobre dernier sur la chaine nationale de la TVM, annonçait l’organisation d’une deuxième session du Bacc à l’endroit de tous les recalés. La session exceptionnelle aura lieu du 23 au 25 octobre. Evidemment, les esprits tordus y voient une perche tendue par le régime aux moins « lotis » constituant le gros lot des candidats afin qu’ils puissent rattraper leur échec et ce pour soigner l’image du régime. Ce qui n’est pas faux ! Mais, il faut voir d’un autre angle. Le Président, par ce geste louable, veut offrir une seconde chance aux recalés susceptibles d’être victimes d’un échec indépendamment de leur volonté (trac, malaise subit ou perte de contrôle personnel à cause des perturbations déclenchées par les incidents issus des fuites…)  Sinon, ces détracteurs y conçoivent un clin d’œil à visée politique en direction des familles modestes dont les niveaux en classe de leurs enfants ne les permettront pas de réussir d’un coup. Et tout cela, pensent-ils, dans l’objectif de s’offrir un meilleur taux de réussite, ne serait-ce que pour effacer les résultats catastrophiques des deux premiers examens officiels surtout le BEPC.  Là aussi, il est possible que le Président aimerait donner un coup de pouce aux candidats issus de la grande majorité des familles à problèmes seulement il faut admettre et prioriser le côté positif de la démarche. L’objectif étant de venir en aide aux gens qui en auront besoin. D’ailleurs, les jeunes en proie à une psychose réjouissent pleinement de la « décision exceptionnelle » du jeune président.
Madagascar n’a jamais connu une telle catastrophe. Une véritable calamité non pas naturelle mais sciemment provoquée par une volonté délibérée de détruire l’avenir de la jeunesse malagasy. La faute est inadmissible. Elle mérite les sanctions les plus sévères et doit servir de modèle voire de leçon. Il y avait eu auparavant des cas de fuite de sujets mais il s’agissait souvent des cas isolés à certains centres d’écrit et les enquêtes menées révélaient qu’il s’agissait des « ventes » de certains sujets purement et simplement. Les délits en question ont été immédiatement maitrisés et les auteurs neutralisés. Et les sessions ont pu continuer normalement. Cette fois-ci, l’affaire se corse et cela avec le développement de la technologie de la communication. La vulgarisation des réseaux sociaux par Facebook interposé y est pour beaucoup. Apparemment, les auteurs du crime ne cherchent à s’enrichir. Leur objectif se trouvait plutôt ailleurs. Les observateurs décryptent logiquement dans ce manège du diable le mobile de déstabilisation et/ou de règlement de comptes. Les informations glanées çà et là le confirment. Le Chef de l’Etat n’a pas pu retenir sa colère dans la mesure où l’on veut confisquer en otage l’avenir de nos jeunes et tout cela afin d’assouvir des caprices mal placés.
Ainsi, il ne faut pas se tromper de voie. Il s’agit uniquement d’une simple et légitime « réparation ». Les candidats ne doivent pas « payer » en lieu et place des énormités commises par les responsables publics. Certes, il s’agit d’une seconde chance inouïe et inespérée offerte aux recalés mais uniquement dans leurs propres intérêts. Une aubaine exceptionnelle voulue par le Chef de l’Etat !

La déception est immense pour les amoureux du cuir malagasy. En effet, la nouvelle  est tombée comme un couperet car  jusqu’ici, le match amical opposant Madagascar contre l’ile Maurice,  prévu se tenir à Mahamasina le dimanche 13 octobre prochain sera annulé. Dans les  prochaines heures, la fédération malagasy de football, qui préfère encore se murer  dans le silence, devra faire une déclaration officielle.

 

Scène à la fois poignante et déplorable vers 15h à Miandrarivo Ambanidia. La moto transportant deux jeunes, un garçon et une fille, était entrée en collision dans des circonstances non éludées. Bilan, la fille a été tuée sur le coup. D'après les témoins, elle a d'abord fait une chute à la suite du terrible choc. Ce dernier aurait fait littéralement souffler le crâne de la malheureuse. Quant à son frère, il est blessé.

 

Une seconde chance. La majorité des candidats au baccalauréat se réjouissent de la décision prise par le Président Andry Rajoelina, annoncée lors d’une émission télévisée du dimanche dernier. Il s’agit de la tenue d’une session exceptionnelle de cet examen national. Celle-ci se tiendra du 23 au 26 octobre prochain dans tous les centres d’examen, même ceux n’ayant enregistré aucun problème. Cette mesure a été prise afin de donner une seconde chance aux candidats, recalés durant la session officielle. Ceci face aux nombreux cas de désorganisation enregistrés, dont le retard de l’arrivée des sujets et celui du début des épreuves, le chamboulement occasionné par les sujets interchangés, etc.

 

La colère d’un Président

Publié le lundi, 07 octobre 2019

On craint souvent la colère des dieux. La terre tremble. Le ciel gronde. Les océans s’agitent. Et le vent fort souffle en rafales. Mais, il faut se méfier aussi aux courroux d’un Chef d’Etat. Quand l’homme fort du pays se fâche, gare à ceux ou à celles qui furent à l’origine de la colère. Attention ! Le premier souci pour le maître du pays réside à défendre le bilan de ces neuf premiers mois de son avènement au pouvoir. En effet, à l’issue d’une élection libre et démocratique, Rajoelina Andry Nirina accède à la magistrature suprême de l’Etat. Il défait son adversaire de … toujours par un score confortable et sans appel de 55,64 % contre 44,36 % pour le perdant, Marc Ravalomanana. Une déroute que l’ancien Chef d’Etat ne parvient pas à digérer encore plus accepter. Il se caresse discrètement et toujours l’idée de revenir à la barre et prendre autant qu’il le faudrait sa revanche.

 

Le Président de La République de Madagascar, Andry Rajoelina, s’allie toujours du côté des ménages vulnérables. La hausse de prix des produits de premières nécessités (PPN) a en effet frappé le portefeuille des consommateurs depuis maintenant un mois et demi. Face à cette situation, le Chef de l’Etat a lancé un dernier avertissement aux opérateurs économiques durant une émission spéciale, diffusée dimanche dernier sur plusieurs chaînes de télévision. Il dénonce les marges bénéficiaires prélevées par ces derniers. « Je suis de près cette hausse de prix de PPN.

Une visite de prospection. Une délégation de trente entreprises françaises, organisée par MEDEF International est actuellement à Madagascar, à la recherche des opportunités d'investissement mais aussi de partenariat sur le long terme à Madagascar. Ainsi, hier, cette délégation a rencontré le Chef de l'Etat, Andry Rajoelina, au Palais d'Iavoloha. Effectivement, quelques semaines après son élection, le Président a présenté la Politique générale de l'Etat (PGE) énonçant ses priorités dans les secteurs de l'énergie, de la santé mais aussi de l'agriculture et de l'industrialisation, sans oublier le domaine du tourisme.

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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