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La Haute Cour constitutionnelle a tranché. Sans surprise, les résultats confirment l’écrasante victoire de la coalition présidentielle, entraperçue à  l’issue des résultats provisoires publiés par la Commission électorale nationale indépendante il y a quinze jours.  Sur les 151 noms énumérés par le président de la HCC, Jean Eric Rakotoarisoa hier, 84 sont de l’Isika rehetra miaraka amin’ny prezida Andry Rajoelina. 46 portent l’étiquette d’indépendant. L’opposition (voir article par ailleurs) qui entendait jouer le troisième tour de la dernière élection présidentielle  n’a réussi à glaner que  16 sièges. Les 5 derniers sièges sont revenus à divers petits partis. Des résultats similaires à ceux proclamés par la CENI le  15 juin dernier.  L’intégralité des requêtes déposées à Ambohidahy a été déclarée irrecevable ou infondée, et n’a donc pas influé sur la décision finale. Des rectifications et les redressements ont été opérés par la HCC, sans que ceux-ci n’altèrent le cours du vote. Les résultats de 6 bureaux de vote, dont deux à Ambilobe, un à Ifanadiana, un à Maintirano, un à Mampikony et un dernier à Ambovombe Androy ont été invalidés.  148 voix obtenues de manière irrégulière par un candidat dans le District d’Analalava dans la Région Sofia ont également été annulées. Les juges électoraux ont aussi procédé à l’annulation des résultats d’une soixantaine de bureaux de vote à Toliara II, suite à la destruction des plis électoraux destinés à la HCC, à la CENI et à la SRMV. De même, les élections des bureaux de vote concernés par les suspicions de fraude majeure pour des bureaux de vote à Ambositra et Tsihombe, relevés par la CENI, ont aussi été annulées par la HCC.

Unité et fierté retrouvées

Publié le mardi, 02 juillet 2019

Comme d’autres pays d’Afrique, Madagasikara souffre des séquelles de la domination   coloniale. Et soixante ans après le retour de l’indépendance, les plaies béantes morales et même physiques, dues à une colonisation brutale sinon barbare demeurent ouvertes. La politique coloniale reposait sur deux points d’ancrage à savoir « diviser pour régner » et « saper à la base le sentiment de fierté nationale ». Une œuvre de destruction que le pouvoir colonial, français notamment, en avait le secret. A Madagasikara, la priorité des occupants consistait à battre en brèche l’union sacrée des Malagasy. Certes, l’effectivité de l’administration monarchique Hova n’était pas acquise en totalité à travers le pays. N’empêchait que le Gouvernement de Rainilaiarivony jouissait d’une large autorité dans tout Madagasikara. De toute manière, l’unité est un édifice qui se construit et s’entretient à long terme. Mais, Gallieni profitait de la situation pour tout détruire. Il avait réussi à ce que les gens de la côte, les côtiers ou les Tanindrana, se levaient contre les populations des Hautes Terres centrales, les Tanivo ou les Ambaniandro. D’ailleurs, la« division » savamment entretenue couvait un conflit latent qui larvait durant toute la période de la colonisation pour se prolonger au-delà. A la veille de la vague de « libération » des colonies, autour des années 60, la France façonnait, à l’intérieur de chaque colonie, des « leaders » politiques taillés sur mesure aux intérêts de la Métropole et cela pour « contrebalancer » la montée en puissance des nationalistes réclamant une vraie indépendance. Ils avaient réussi en partie. La seconde urgence pour les colons français revenait à l’anéantissement du sentiment de fierté chez les colonisés. A Madagasikara, la fierté d’ « être français » prenait place et supplantait la fierté d’être Malagasy. Le phénomène se manifestait surtout chez l’élite locale. Au final, 

Les directeurs au sein du ministère de la Jeunesse et des Sports et  les 22 directeurs régionaux suivent une formation  de deux jours à l'Académie nationale des sports (ANS) Ampefiloha. La session de formation est axée sur plusieurs volets notamment sur l'administration générale, la planification et suivi de l'évaluation de la Politique Générale de l'Etat (PGE), secteur jeunesse et sports.

 

Dimanche après-midi dernier, les éléments du Commissariat central de Tanjombato ont fait tomber dans leur piège deux suspects pour trafic d'armes dans le secteur dit « Ambany Andrefana », un quartier de la banlieue sud de la Capitale. Par ailleurs, un troisième suspect, le supposé acheteur, a réussi à prendre la fuite. Ce dernier était prévu réceptionner un fusil Mab pour 1,4 million d'ariary des deux supposés trafiquants d'armes.

 

L'auteur reste impuni. Lova R. (nom d'emprunt), une jeune fille de 13 ans habitant à Antananarivo, est victime d'abus sexuel perpétré par son oncle. Celui-ci demeure toutefois en liberté, malgré les plaintes et les enquêtes auprès des Forces de l'Ordre à son encontre depuis le mois d'avril dernier. « Il connait des personnes d'en haut lieu, dont ceux de la Police, qui le protège et l'évite des poursuites judiciaires. D'ailleurs, il s'en vante partout », se désole la tante de la victime. L'affaire traine depuis sa dénonciation, au mois d'avril dernier, quelques mois après le second viol en janvier 2019. Le premier acte s'est tenu en août 2018, quand la jeune victime préparait son examen du CEPE.

Aux portes du sacre !

Publié le lundi, 01 juillet 2019

Et la fête continue ! Les Barea écrasèrent les Super Eagles par deux buts à zéro au Stade d'Alexandrie en Egypte, dans le cadre des compétitions de la phase finale de la Coupe d'Afrique des Nation (CAN) 2019. Un exploit inédit que les 25 millions de malagasy n'osaient même pas rêver. Pour une toute première participation à des joutes footballistiques de ce niveau, Madagasikara réalisait … l'impossible. Ayant réussi à déjouer les pronostics, les novices sinon les outsiders poulains de Dupuis n'en finissent pas de nous émerveiller.

Plus d’une décennie. Les industriels attendent encore la ratification des projets de loi sur le développement industriel. « L’intervention de l’Etat est nécessaire dans la protection des produits « Vita malagasy ». Tous les chefs d’entreprise attendent en ce moment  et ce depuis longtemps la ratification des projets de loi sur le secteur industriel, notamment la loi sur la concurrence et celle sur le développement industriel. C’est le seul moyen de renforcer  la compétitivité des entreprises et de lutter contre la concurrence malsaine, l’importation sauvage ainsi que les contrefaçons.

« Rattraper le retard de développement accumulé en 59 ans ». C'est l'objectif principal de l'Initiative pour l'Emergence de Madagascar (IEM) matraqué par le Président Andry Rajoelina durant la campagne présidentielle. Depuis son accession au pouvoir, il court partout aux quatre coins de l'île et du monde entier afin de mettre sur les rails la machine de l'IEM pour que Madagascar rayonne dans tous les domaines tant sur le plan continental que mondial. Un concept reçu cinq sur cinq par les sportifs à l'image des Barea de Madagascar.

 

Les Barea vont être soutenus en nombre pour leur huitième de finale de la Coupe d'Afrique des Nations, dimanche, à l'Alexandria Stadium, face à un adversaire dont le nom sera connu ce jour. Outre le Président de la République Andry Rajoelina, qui a annoncé sa présence à ce match, les joueurs malagasy pourront compter sur le soutien de plusieurs centaines de malagasy. En effet, suite aux nombreuses demandes formulées par les supporters, l'Etat malagasy a décidé d'affréter un A380 vers l'Egypte en vue de cette rencontre ô combien importante pour l'équipe nationale malagasy. Au total, 470 places seront disponibles pour les supporters qui voudraient assister à ce match.

Enseignants, parents et élèves sont en train d'expérimenter à leurs dépens le calendrier scolaire décalé conçu par l'ancien ministre de l'Education Paul Rabary. A l'épreuve des faits, et n'étant encore qu'à une de ses premières phases, force est de reconnaître que ce nouveau calendrier est très loin de faire l'unanimité et est même considéré comme anti-pédagogique par bon nombre d'enseignants.

 

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Editorial

  • Quelle marge de manœuvre ?
    Dans sept jours francs à compter de ce jour se tiendra le second round de la négociation relative au sort réservé des cinq îles Eparses : Juan de Nova, Europa ou Ampela, les Glorieuses ou Sambatra, Bassas da India ou Bedimaky et Tromlin ou Loza. La première phase du dialogue se tenait en 2019 à Antananarivo. D’aucuns n’ignorent que la réunion se terminait en queue de poisson. Chacun campe sur sa position.

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