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Juste revalorisation

Publié le mercredi, 01 mai 2019

A Mahamasina, ce dimanche 28 avril, lieu mythique des grands rendez-vous, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina annonçait lors de son historique intervention, des mesures hautement importantes, entre autres, la révision à la hausse du salaire du secteur privé. En effet, le salaire minimum des travailleurs, ouvriers et salariés confondus, fixé à 168.000 ariary, sera revu pour atteindre la barre de 200.000 ar. Rajoelina a pris un engagement de batailler auprès du patronat. De toute évidence, la « bataille » sera âpre pour la simple raison que les chefs d'entreprise rejetteront toute option de hausse de rémunération pour des raisons que l'on sait déjà. Du côté du Chef de l'Etat, un dirigeant profondément sensible à la tourmente des concitoyens, il s'agit d'une juste revalorisation. Combien de fois n'avait-il pas répété qu'il regrette de voir les petits travailleurs malagasy touchant un minimum de salaire de 168.000 ar. « C'est trop bas. Il ne permet pas à une famille de vivre »,  rajoutait-il pour enfoncer le clou !

De plus en plus populaire. La grande marque italienne « Vitality’s », de renommée internationale, commence à être connue à Madagascar. Ainsi, moins d’un an après son lancement officiel l’année dernière, cette marque est déjà très prisée. Effectivement, réservée aux professionnels de la coiffure, la gamme de produits « Vitality’s » commence à séduire de plus en plus de salons de coiffure dans le pays. Pour répondre favorablement à cette demande, Bellezza Diffusion, représentant exclusif de la marque dans la Grande île, organisera la semaine prochaine une formation pour les professionnels utilisant déjà tous les produits « Vitality’s ».  L’idée étant de leur permettre d’exploiter tout le potentiel des produits de cette marque italienne.

Sabotage politique ? Telle est la question que se posent actuellement les propriétaires d'un terrain de 304 ha de riziculture, faisant l'objet de vol et pillage à Tanandava Ankililoaky, District Toliara II. En effet, un groupe d'individus n'hésite pas à voler directement la production rizicole sur cette étendue de terrain qui est pourtant la propriété de particuliers. Ces derniers ne savent plus à quel saint se vouer car malgré la plainte déposée auprès de l'Organe mixte de conception (OMC) au niveau local, les personnes interpellées dans cette affaire ont toutes été libérées. Pourtant, des arrestations ont déjà eu lieu et ce à trois reprises. La dernière fois, 23 individus ont été appréhendés mais ont tous été relâchés après avoir fait l'objet d'un simple interrogatoire. Une situation qui laisserait fortement penser à une certaine forme de corruption.

Un autre « velirano » concrétisé. Comme le candidat Andry Rajoelina l'avait promis durant la campagne électorale pour la présidentielle, le salaire minimum dans le secteur privé sera porté à 200.000 ariary, s'il était de 168.000 ariary auparavant. La nouvelle de cette hausse de 18% est tombée à l'issue d'une rencontre tripartite entre le Président de la République Andry Rajoelina, les représentants du patronat malagasy et les syndicats des travailleurs. L'objectif de la rencontre étant de trouver un terrain d'entente et d'apporter des solutions pour améliorer les conditions de travail des salariés, de donner une assurance aux investisseurs par rapport au projet d'industrialisation à outrance prévu dans l'Initiative pour l'Emergence de Madagascar et d'améliorer l'environnement entrepreneurial au pays, précise un communiqué de la direction des relations publiques au niveau de la Présidence de Madagascar. Cette hausse du salaire minimum est l'un des engagements phares du récent Chef de l'Etat malagasy.

C'était avec une pointe d'ironie que le Président Andry Rajoelina, dimanche dernier, a décrit l'attitude de ses détracteurs. Le locataire d'Iavoloha de dénoncer, en effet, que ces derniers ne trouvent rien de mieux à faire que de critiquer toutes ses initiatives, que celles-ci aillent ou non dans le sens de leur souhait. « Si vous êtes debout, ils (les opposants) de dire pourquoi ne pas s'asseoir, si vous êtes assis, ils vous critiquent de ne pas être debout », avait fait remarquer le Chef de l'Etat à cette occasion.

La UNE du 02 mai 2019

Publié le mercredi, 01 mai 2019

Installé auprès de 8 aéroports malagasy depuis 2018. Le système « E-visa » permet la délivrance de visas électroniques aux étrangers non-immigrants de passage à Madagascar. Ce moyen de contrôle, conçu et mis en œuvre par la société malagasy « MadaOzi » contribue non seulement à augmenter le nombre de touristes venus visiter le pays, mais il permet également le renforcement de la sécurité et assure la traçabilité des recettes de l’Etat. « Après une mise en régie suite aux conflits internes auprès de l’AMETIS, le ministère de la Sécurité publique, en tant qu’autorité délégante, nous a choisis comme société délégataire de la délivrance de visas électroniques. Une convention y afférente a été signée et ce pour une durée d’exploitation de 10 ans », informe Michel Lazasoa, directeur général de ladite société malagasy. Celle-ci, en tant qu’ancien sous-traitant d’AMETIS, s’est chargée du développement de toutes les techniques d’accueil des touristes, de la délivrance des visas électroniques ou encore de l’opérationnalisation du réseau de connexion auprès des aéroports. La société emploie une quarantaine d’employés, dont des jeunes techniciens qui ont développé le logiciel du projet « E-visa ».

Pour une période d’essai. Une délégation du ministère de l’Environnement et du Développement durable, composée du ministre lui-même ainsi que de son secrétaire général,  des directeurs de l’environnement et des forêts ainsi que du développement durable, a effectué une descente sur terrain dans le fokontany d’Andranokoditra, samedi dernier. L’idée principale étant de rencontrer l’association « Razan’ny Vohibola » ainsi que le « fokonolona » des quatre fokontany autour de la forêt de Vohibola. Au cours des différents échanges, Alexandre Georget, ministre de l’Environnement et de Développement durable, a ainsi décidé de désigner ladite association comme gestionnaire officiel des lieux. « Auparavant, l’association « Razan’ny Vohibola » a déjà géré ce site. Toutefois, les membres n’ont pas respecté le cahier de charges se référant à la protection des forêts. Cependant, après des grandes discussions et débats, nous avons décidé de leur confier à nouveau la gestion de Vohibola pour un contrat d’essai d’une année. Le mois de mars de l’année prochaine, nous ferons donc une évaluation pour voir si tout a été fait dans les normes », a soutenu le ministre lors de sa descente.

Le Sénat a connu ces derniers temps une effervescence inhabituelle. Le président du Sénat Rivo Rakotovao parle d'une trahison de ses compagnons de route. Les sénateurs, presque toutes tendances confondues, accusent leur président de faire preuve de mauvaise foi manifeste, traduite par un immobilisme  total alors que la conjoncture demande un peu plus de synergie entre les institutions de la République. Le sénateur Berthin Randriamihaingo, en n'étant plus membre de ce parti qui domine cette Chambre haute, est plus disposé à livrer une vision plus objective pour éclaircir l'opinion car, en réalité, ce qui se passe au Sénat est presque  en grande partie un tour de bras de fer entre membres même d'un parti d'abord, avant de devenir une affaire de toute une institution. Interview.
La Vérité (+) : Le bouillonnement au Sénat, ces derniers temps, a fait couler beaucoup d'encre et votre nom a été même cité pour être parmi ce que la presse appelle « les frondeurs » de la Chambre haute. Quelle serait votre version des faits ?

Sénateur Berthin Randriamihaingo (=) : Si la presse interprète ce bouillonnement dans cette Chambre haute comme une manœuvre politique pour faire partir le président actuel, ce sera par ce que le Président Rivo Rakotovao l'a interprété ainsi à travers ses multiples déclarations dans la presse. En réalité, c'est une manière pour lui de jeter la responsabilité à propos du dysfonctionnement flagrant de la Chambre haute sur les sénateurs en général et quelques membres de cette institution, en particulier.

L'information circulait depuis quelques jours sur les réseaux sociaux avec  photos à l'appui. Six baobabs  endémiques de Madagascar auraient été exportés illicitement pour être plantés à Dubaï. Comme, bien entendu, les adversaires de l'actuel régime se sont relayés pour partager et commenter la publication, en s'empressant de mettre ce fait sur le compte de ce dernier.  Un quotidien de la place  (par manque de recoupement ou par excès de précipitation ?), refusant de donner du crédit à un début de démenti paru sur la Toile, tomba dans le panneau en annonçant la « nouvelle » à la Une. Il est avéré actuellement que, comme soutenu (timidement, il est vrai) par certains internautes,  les baobabs dont il s'agit proviennent effectivement d'Australie et non de Madagascar. En tout cas, c'est ce qui est en effet publié par l'entreprise ayant exporté ces arbres à Dubaï (voir capture d'écran) et qui, à voir sa raison sociale, y est spécialisée. Cette dernière est catégorique en affirmant que les baobabs qui trônent actuellement dans les Emirats Arabes unis ont pour nom scientifique « Adansonia Gregorii » tandis que ceux de Madagascar, lesquels figurent dans l'appendice 2 de la CITES en tant qu'espèce en danger, appartiennent à  l'espèce « Adansonia  Grandidieri ».

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Editorial

  • Sursaut patriotique
    Deux en un ! Deux termes percutants, « sursaut » et « patriotique » symbolisent et incarnent la célébration de la Fête nationale fondée sur le retour à la souveraineté du pays. Deux mots dont le sens évoque réellement la raison d’être de la citoyenneté d’un Malagasy qui se respecte. Le terme « sursaut » se définit, entre autres, par un regain subit qui fait qu’on se dresse brusquement devant conduire à une réaction vive, un élan volontaire d’un ensemble bref à une dynamique de groupe motivé par un sentiment profond d’appartenance.

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