lundi, 23 juin 2025

La une du 24 juin 2025

Publié dans La Une
lundi, 23 juin 2025

Actu-brèves

Renforcement des relations entre l'OIF et l'Assemblée nationale. Hier, le nouveau représentant de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) dans la région de l'océan Indien, Traian-Laurentiu Hristea, a rencontré Justin Tokely, président de l'Assemblée nationale. Cette visite de courtoisie au Palais de Tsimbazaza s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération politique, culturelle et du soutien aux institutions démocratiques à Madagascar. Les discussions ont porté sur plusieurs thématiques essentielles notamment le renforcement des liens diplomatiques et techniques entre l'Assemblée nationale et l'OIF, ainsi que le soutien dans le domaine de l'éducation et l'amélioration des structures parlementaires. Un accent particulier a été mis sur l'importance de valoriser la langue et la culture francophones au niveau local. De plus, le « Réseau des femmes parlementaires » a été évoqué, dans l'espoir d'un soutien de l'OIF à travers des formations et des échanges d'expériences, afin de promouvoir l'égalité des droits et l'engagement des femmes sur la scène politique. Il convient de souligner qu'en 2025, Madagascar célèbre ses 36 ans d'adhésion à l'OIF, ayant rejoint l'organisation en 1989. 

 

Système judicaire peu fiable, moins d’investissements étrangers. La rencontre entre le ministre de la Justice, Rakotomandimby Benjamin Alexis, et Atou Seck, le représentant de la Banque mondiale à Madagascar, hier, a clairement démontré le rôle fondamental du ministère de la Justice dans la promotion du développement économique du pays. Un système judiciaire performant est en effet une condition préalable pour garantir un environnement stable et prévisible, indispensable pour attirer et rassurer les investisseurs désireux de s'implanter. Sans cette confiance juridique, l'investissement est freiné, limitant ainsi la création d'emplois, un facteur crucial pour la croissance et le progrès économique de Madagascar. Au cours de cette discussion stratégique, trois axes majeurs ont été examinés. Un premier point a été la révision approfondie de la loi sur les sûretés, une initiative du ministre visant à solidifier le cadre légal des garanties pour les créanciers, ce qui est essentiel pour encourager les flux d'investissement. Le deuxième sujet abordé a été la situation de la compagnie Air Madagascar, actuellement en procédure de redressement judiciaire. Enfin, le projet PRODIGY (Projet de gouvernance digitale et de gestion de l’identité malagasy) a été mis en avant. Ce projet ambitieux implique activement le ministère de la Justice dans la réforme de l'état civil et de l'identité, un pas vers la modernisation de la gestion des données personnelles pour une gouvernance plus efficace et transparente.

 

L’Egypte en quête d’investissement potentiel à Madagascar.

Une mission économique égyptienne, menée par le vice-ministre des Transports maritimes et comprenant une dizaine de chefs d'entreprise influents représentant divers secteurs clés, est attendue à Madagascar dès la semaine prochaine. L'objectif central de cette visite est d’attirer des investissements égyptiens substantiels dans les domaines stratégiques identifiés pour le développement accéléré de Madagascar, notamment les infrastructures (routières, portuaires, etc.), l'énergie (productions, distribution), le transport (logistique, maritime) et l'habitat (construction de logements). Le programme de cette mission s'articulera autour d'un business forum majeur organisé à Antananarivo. Cet événement, fruit d'une collaboration étroite entre l'Ambassade d'Egypte à Madagascar, plusieurs ministères malagasy concernés par ces secteurs prioritaires et l'Economic development board of Madagascar (EDBM), proposera un agenda chargé. Il inclura des rencontres B2B personnalisées visant à faciliter les échanges directs et les potentiels partenariats entre opérateurs, des sessions intensives de prospection d'investissements ciblés, et des visites sur des sites stratégiques essentiels pour une compréhension concrète des opportunités et des besoins sur le terrain.

 

Publié dans Politique

La promesse présidentielle avait suscité un espoir. Lors d’une déclaration très attendue la semaine dernière, le Chef de l’Etat s’était voulu rassurant. Le numéro un du pays assurait que les délestages allaient diminuer, du moins en journée. Une manière de dire que le pire était derrière la population. Las. A peine l’encre de son discours sèche que la réalité, elle, revient à la charge.

La JIRAMA, fidèle à ses habitudes, a repris hier les coupures ou les délestages impromptus. Les explications données par la société nationale dernièrement tournaient autour de raisons techniques ou climatiques. Cette fois-ci, dans un communiqué diffusé récemment, la JIRAMA impute ses défaillances à un prestataire privé. 

Une panne sur les installations d’un de ses fournisseurs, en effet, été désignée responsable des coupures à Antananarivo et dans les environs, selon un communiqué publié par la JIRAMA sur ses réseaux sociaux, disparue depuis. Elle évoque également la baisse du niveau d’eau à la centrale hydroélectrique d’Andekaleka pour justifier les délestages à répétition.

Sauf que le prestataire aurait formellement démenti ces allégations. Si tel est le cas, la JIRAMA ne se contente donc plus de masquer ses lacunes derrière des causes techniques, elle jette en plus ses fournisseurs sous le bus, au risque de provoquer une crise de confiance au sein même de la chaîne énergétique.

Mais au-delà de ces justifications techniques ou climatiques, ce que les citoyens reprochent à la JIRAMA, c’est son imprévisibilité. La moindre annonce de calendrier permettrait à la population de s’organiser tant bien que mal. Or, la société d’Etat se contente trop souvent de publier des grilles horaires qu’elle n’applique pas, ce qui ne fait que générer de la confusion, agacement et pertes économiques en cascade.

Une chose est en tout cas claire, c’est que la JIRAMA sape la parole présidentielle. Soit elle n’a pas été en mesure d’honorer les engagements annoncés en haut lieu, soit elle a caché au pouvoir exécutif l’ampleur des problèmes qu’elle rencontre. Dans les deux cas, cela illustre une faillite de gouvernance, à un moment où l’on attend des résultats concrets, et non une fuite en avant.

La population, elle, commence à perdre patience. Car si elle comprend les difficultés économiques de la JIRAMA, si elle tolère à contrecœur les effets de l’étiage, elle n’accepte plus le manque de transparence, les contradictions, et surtout le mépris qu’implique une absence totale de prévisibilité.

La Rédaction

 

Publié dans Politique

Les candidats et leurs parents attendaient avec impatience la publication des résultats de l’examen pour l’obtention du CEPE (certificat d’études primaires élémentaires), lequel s’est déroulé la semaine dernière à Madagascar. Dès la même semaine, les premières annonces ont été faites dans plusieurs Régions. Plus récemment, les résultats ont été communiqués à Antananarivo. Après les zones d’Antananarivo Avaradrano et Atsimondrano, la liste des candidats admis pour Antananarivo-Renivohitra a été affichée hier. Le ministère de l’Education nationale indique un taux de réussite de 85,91 % pour cette zone. Ce chiffre est en nette progression par rapport aux années précédentes. En 2024, le taux était de 83,89 %. Et en 2023, il s’élevait à 77,10 %. Dans le District de Belo-sur-Tsiribihina, Région de Menabe, où la liste des admis a également été publiée hier, 81,91 % des candidats ont ainsi réussi le CEPE.

Fierté et encouragements

De nombreux parents ont accompagné leurs enfants à pied dans les rues d’Antananarivo pour consulter les affichages dans les écoles. Nathan, un père de famille, a partagé sa joie : « Mon cœur est rempli de bonheur parce que notre enfant a franchi la première étape de sa scolarité ». Ce père de famille n’est pas étonné par cette performance, en soulignant que les enfants étaient bien préparés à l’école et que les épreuves se sont déroulées sans problème. « Même si la grippe a beaucoup circulé ces dernières semaines, le bilan est positif. Beaucoup parmi les camarades de mon enfant ont aussi réussi cet examen », a-t-il ajouté. Toutefois, Nathan a adressé un message d’encouragement à ceux qui n’ont pas réussi cette année : « Il faut continuer à travailler dur et ne pas perdre espoir. La réussite vient avec la persévérance ». De nombreux responsables au sein des écoles se félicitent de ces bons scores et invitent tous les élèves à poursuivre leurs efforts. « Ces succès montrent que l’éducation primaire à Madagascar progresse, et cela grâce au travail fourni par les enseignants, les élèves et leurs parents », a déclaré Mamy, directrice d’une école située dans la capitale.

Carinah Mamilalaina

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Vers 23h dimanche dernier, le quartier d'Anosizato-Est a été le théâtre d'un violent incendie aux lourdes conséquences matérielles. En effet, c'est un entrepôt de la société Scima qui a pris feu. Les dégâts matériels ont été très importants : des balles entières de friperie ont été réduites en cendres. Ils sont estimés à plusieurs millions d'ariary, selon une source. L'ampleur du sinistre était telle que trois véhicules garés dans le secteur ont été entièrement carbonisés. « Ces véhicules ont explosé avant de partir en flammes’, commente un riverain.

A part cela, un grand nombre d'autres matériels tels que des ordinateurs, des documents et mêmes des coupures de banque ont brûlé aussi, selon une source. La quantité de la marchandise, composée en majeure partie d'articles en textile, expliquerait la grande rapidité des ravages à l'endroit.

« A un moment donné, il y eut une énorme explosion. En jetant un coup d'œil à l'extérieur, une vision choc, sinon très impressionnante de l'incendie nous attendait », raconte une femme, qui habite juste à côté de la Scima.

Ce sont des riverains, qui se sont donné la main pour tenter de circonscrire les flammes avec les moyens du bord. Mais en vain ! Certes, les sapeurs-pompiers étaient intervenus une quinzaine de minutes après qu'ils ont reçu l'alerte. Et l'équipe de ceux de la caserne de Tsaralalàna dépêchée sur place, a beau obtenir un renfort de la part de ses collègues de Tanjombato. Mais la pugnacité des flammes, situation jointe à un problème d'eau, a fait que les efforts des soldats du feu étaient vains. D'autant plus qu'ils ont été confrontés à un sérieux problème de ravitaillement en eau. « Au bout d'un certain temps, les pompiers ont dû quitter précipitamment les lieux pour aller chercher de l'eau  à Anosibe, pour ne revenir sur le lieu du sinistre à Anosizato que quinze minutes après », confie un riverain.

Pour le moment, l'origine de cet incendie reste totalement inconnue, l'enquête n'étant qu'à ses débuts. Cependant, l'on s'interroge si l'entrepôt était au moins équipé d'un dispositif pare-feu associant des extincteurs, comme la règle de sécurité des entreprises, l'exige. En attendant que la question ne soit élucidée, l'enquête suit son cours.

Franck R.

Publié dans Société

La Grande île s'apprête à briller sous un ciel parsemé d'étoiles avec la 3ème édition du Festival d’astronomie, un événement incontournable qui réunira passionnés et curieux du 4 au 6 juillet 2025. Organisé par l’association Haikintana, en collaboration avec la Société astronomique de France, l’Institut français de Madagascar (IFM) et divers partenaires locaux et internationaux, ce festival s’étendra cette année dans quatre grandes villes : Antananarivo, Antsirabe, Antsiranana et Mahajanga. Il s’agit d’un véritable record pour une initiative qui, depuis son lancement en 2023, ne cesse de croître, attirant déjà plus de 2.500 participants entre ses deux premières éditions.

Gratuit et ouvert à tous, le festival propose une immersion fascinante dans les mystères de l’univers. Au programme : observations du soleil et de la lune, conférences captivantes, ateliers interactifs, projections cinématographiques, quiz et rencontres avec huit invités de renom venus d’Europe et d’ailleurs. Pour la première fois, Madagascar devient le théâtre d’un événement mondial destiné à la vulgarisation scientifique, stimulant les échanges entre chercheurs, passionnés et jeunes talents.

En prélude au rassemblement, une école panafricaine d’astronomie se tiendra du 25 juin au 1er juillet prochain à Mahajanga, offrant à des étudiants africains l’opportunité de se former au maniement d’un télescope robotisé, symbole des avancées scientifiques en plein essor sur le continent.

Créée en 2015, l’association Haikintana reflète la profonde passion des Malagasy pour l’astronomie. Précurseur dans ce domaine, elle gère le premier observatoire robotisé du pays et a vu ses efforts consacrés à l’échelle internationale en recevant le prestigieux Prix Camus-Waitz, décerné par la Société astronomique de France en 2025. L’association a également marqué les esprits en 2019 avec la création de deux nouvelles étoiles, Rapeto et Trimobe, inspirées du riche héritage culturel malagasy. Bien plus qu’un simple événement d’observation, ce festival aspire à faire de l’astronomie un moteur de développement, un outil d’épanouissement et d’inclusion sociale. A travers des conférences, spectacles et ateliers destinés à tous les âges, il invite le public à explorer la beauté du cosmos, à attiser leur curiosité et à imaginer un futur où la science devient une ressource précieuse pour Madagascar. Sous cet immense ciel étoilé, l’événement encourage les jeunes générations à rêver grand et à voir au-delà des limites terrestres, vers des horizons infinis.

Si.R

Publié dans Culture

Fierté nationale. Dans le calme majestueux des hauteurs du Vakinankaratra, l’usine d’Ibity, berceau du ciment « vita gasy », fête cette année ses 40 années d’activité industrielle. Cela fait donc quarante ans que cette cimenterie, unique en son genre à Madagascar, transforme le calcaire de ses collines en matière première essentielle pour bâtir routes, écoles, hôpitaux et maisons. Ce site, fondé en 1985, symbolise bien plus qu’une prouesse industrielle : il s’agit d’un repère dans le paysage économique et social de la Région.

A travers cette célébration, Alpha Ciment, anciennement Holcim, puis Cementis, rend hommage à une aventure à la fois technique, économique et profondément humaine. Et pour cause, malgré les rachats successifs, les noms qui changent et les évolutions technologiques, l’usine d’Ibity n’a jamais cessé d’évoluer. Sa capacité de production, initialement de 60.000 tonnes par an, atteint aujourd’hui les 180.000 tonnes grâce à une série d’améliorations internes, sans abandonner ses fameux fours verticaux. « C’est ce qu’on appelle un barbecue géant », plaisante Vincent Blanchet, directeur général d’Alpha Ciment, en évoquant la fournaise de 1.450° C, nécessaire à la cuisson du clinker. Mais au-delà des anecdotes, cette montée en puissance témoigne d’une résilience industrielle peu commune à Madagascar. Des systèmes de filtration des gaz ont été installés, les chaînes d’ensachage modernisées, les commandes centralisées dans une salle de pilotage dernier cri. Résultat : une production plus propre, plus régulière, et mieux adaptée aux exigences actuelles de qualité et d’environnement. « On s’efforce de faire de l'industrie responsable, même ici à Ibity », résume un technicien du site.

Communauté fusionnelle

 

Mais au-delà des machines et des chiffres, ce sont les hommes et les femmes d’Ibity qui sont au cœur de cette célébration. « Travailler ici, c’est plus qu’un boulot. C’est comme une deuxième maison. On a vu l’usine grandir, et nous avec », confie Andry Nirina Andriamanantena, directeur d’usine à Ibity. Ce lien entre l’entreprise et la communauté locale est presque fusionnel car plus de 70 % des salariés viennent des alentours immédiats du site, et beaucoup y font carrière. « Mon père était là lors de la mise en service de l’usine. Et aujourd’hui, c’est moi qui continue son travail », raconte un employé affecté à l’ensachage, visiblement fier. La Direction d’Alpha Ciment n’a pas manqué de souligner cet attachement, en organisant une soirée en interne début juin, avec un concours de logo et une remise de trophées aux salariés ayant plus de 20 ans d’ancienneté. Un avant-goût des grandes festivités prévues pour le second semestre 2025, qui mettront à l’honneur non seulement l’usine d’Ibity, mais aussi les 40 années d’existence de l’entreprise à Madagascar. « Ce n’est pas tous les jours qu’on célèbre une usine de 40 ans qui tourne encore, et qui innove », souligne une ingénieure en visite sur le site. Dans un contexte où la concurrence par l’importation est rude et où le secteur du bâtiment et travaux publics (BTP) est en proie à de nombreuses incertitudes, Ibity reste un point d’ancrage. A travers sa devise « Ensemble, construire pour durer », Alpha Ciment affirme une volonté claire de bâtir avec et pour les Malagasy. Et si les défis ne manquent pas, tels que l’accès à l’énergie, le coût du transport, ou le besoin de renouveler certains équipements, l’optimisme reste de mise. Le ciment d’Ibity, lui, n’a pas fini de couler dans les fondations du pays. Le meilleur reste à venir, disent-ils.

Publié dans Economie

A tout juste 21 ans, il incarne l’avenir du rugby malagasy. Elu meilleur joueur du Rugby Africa Men’s Sevens 2025, disputé à l’île Maurice, il a brillé tout au long du tournoi, contribuant largement à la performance historique des Makis Sevens, vice-champions d’Afrique et désormais qualifiés pour le World Rugby Challenger Series 2026.

Originaire d’Ambalavao Isotry, Herilala évolue au sein du CRAI, un club phare du rugby malagasy. Mais son talent ne s’arrête pas au ballon ovale. En parallèle, il a aussi porté les couleurs du CFT FC Anatihazo en première division régionale de football, dans la Ligue Analamanga. Une polyvalence sportive rare, preuve de son exceptionnelle capacité athlétique.

Formé dans les sélections jeunes, il a été Barea U15, puis Makis U18, et plus récemment Barea U20 en 2023. Chaque étape de son parcours illustre une progression constante, portée par la rigueur, la passion et une soif de victoire. A Maurice, face à des nations puissantes comme le Kenya ou l’Afrique du Sud, Herilala Mamy a été l’un des artisans majeurs de la montée en puissance des Makis, notamment grâce à son engagement sur chaque action et sa régularité exemplaire.

Alors que Madagascar s’ouvre les portes du circuit mondial, Herilala Mamy est plus que jamais un nom à retenir. Symbole d’un rugby malagasy en pleine mutation, il incarne la relève et mérite d’être accompagné pour poursuivre sa trajectoire vers les sommets. 

L’équipe nationale malagasy de rugby à 7, les Makis Sevens, a réalisé un parcours exceptionnel lors de l’Africa Men’s Sevens 2025, disputé ce week-end au stade La Bourdonnais à Maurice. Les Makis se sont hissés jusqu’en finale de la compétition avant de s’incliner face à la redoutable équipe Blitzbok sud-africaine et champion du monde HSBC SVNS 2025, sur le score de 12 à 28.

Malgré la défaite en finale, cette performance permet à Madagascar de décrocher son ticket pour le World Rugby Challenger Series 2026, tremplin vers le circuit mondial élite, le prestigieux SVNS Series. Un cap important pour le rugby malagasy qui confirme ainsi son ascension sur la scène africaine et internationale.

Avant cette dernière marche, les Makis avaient livré une campagne impressionnante. Ils ont débuté fort en écrasant le pays hôte, Maurice (39-07), puis ont confirmé leur forme face à la Tunisie (31-07). Malgré une défaite face au Zimbabwe (7-21) en phase de groupes, les Malagasy ont su rebondir en quarts de finale, dominant la Zambie (31-12).

En demi-finale, Madagascar a signé une victoire historique contre le Kenya (14-10), arrachant son billet pour la finale face aux Springboks. L’Afrique du Sud, quant à elle, s’était imposée contre le Zimbabwe (19-12) dans l’autre demi-finale.

Elias Fanomezantsoa 

 

Publié dans Sport

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Editorial

  • Quelle marge de manœuvre ?
    Dans sept jours francs à compter de ce jour se tiendra le second round de la négociation relative au sort réservé des cinq îles Eparses : Juan de Nova, Europa ou Ampela, les Glorieuses ou Sambatra, Bassas da India ou Bedimaky et Tromlin ou Loza. La première phase du dialogue se tenait en 2019 à Antananarivo. D’aucuns n’ignorent que la réunion se terminait en queue de poisson. Chacun campe sur sa position.

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