jeudi, 19 juin 2025

La une du 20 juin 2025

Publié dans La Une
jeudi, 19 juin 2025

Risque imminent

« Jamais deux sans trois ! » Cet adage traditionnel et populaire du XIII ème siècle français semble se vérifier malgré l’évolution du mode de pensée notamment en milieu urbain suite aux progrès de la science et de la technologie.

Le 24 février 2022, une guerre qui ne dit pas son  nom s’éclate entre l’Ukraine et la Russie. Et cela pour cause, l’incursion des soldats russes sur le sol ukrainien. L’Ukraine, ancienne République socialiste et fédérative de Russie du temps de l’Union des Républiques socialistes soviétiques (URSS), une des 16 républiques qui forment l’empire soviétique, devenue « indépendante » après la chute du mur de Berlin la nuit du 9 au 10 novembre 1989, rejette catégoriquement l’entrée illégale de l’armée russe dans le territoire ukrainien et entre en guerre contre la Russie. Une guerre qui bouleversera le schéma géostratégique en Europe centrale, en particulier, et en Europe occidentale jusqu’au-delà de l’Atlantique Nord. Une guerre qui, selon des observateurs avertis, attise la menace du risque d’embrasement général. D’autant que le commerce international aura des perturbations.

Le 7 octobre 2023 tôt le matin, lors d’une attaque historique, des éléments radicalisés du Hamas parvinrent à déjouer les services de sécurité israéliens et firent irruption dans le territoire en abattant 1189 victimes dont 815 civils et 7500 blessés et 257 otages. Tous les analystes sont unanimes à déclarer qu’il s’agit d’une attaque terroriste sans précédent dans l’histoire contemporaine d’Israël. La réplique, sinon les représailles du Tsahal (l’armée israélienne), ne se fait pas attendre. De cette date jusqu’à ce jour, les bombardements israéliens n’ont eu aucun répit. De durs combats auxquels le premier ministre israélien promet l’éradication totale du Hamas. Evidemment, la diplomatie internationale s’inquiète de l’impact de cette guerre sur la paix au Proche-Orient et dans le monde.

Ayant pris de court les grandes chancelleries des deux mondes, les grands Etats de l’Occident et de l’Orient, l’Israël attaque divers points stratégiques de l’Iran. Immédiatement, l’Iran répond ! Pris au dépourvu, tout le monde se préoccupe de l’évolution dangereuse de cette guerre. Une escalade brutale dont l’issue échappe à n’importe quel observateur le plus capé. On craint ceci ! On se méfie de cela !

Une chose est certaine, il y aura certainement des bouleversements dont les conséquences risquent d’être fatales pour le reste du monde notamment les pays vulnérables à moins que les foyers de tension se tasseront rapidement. C’est malheureusement improbable !

En effet, le risque imminent d’un embrasement général pour ne pas le dire « mondial » se confirme. A l’allure où vont les provocations dans tous les sens que l’on constate sur l’échiquier mondial, notre planète Terre connaitrait, le conditionnel est de rigueur, pour la troisième fois une guerre mondiale. Sauf que « imminence » ne veut pas dire « éclatement » sur terrain. Au stade actuel des conflits, il existe encore un minimum d’espoir pour la désescalade à une seule condition que tous les esprits se calment et que les armes se taisent ! Tout le monde, des pays riches et des pays en difficulté, paiera tous ensemble  de très lourds tributs.

Israéliens, le Hamas et Iraniens et leurs sympathisants respectifs porteront le chapeau de l’éventuel éclatement d’un conflit mondial ! Il n’y aura ni vainqueurs ni vaincus ! 

Ndrianaivo

Publié dans Editorial

Le Président Andry Rajoelina, intervenant sur le plateau de la télévision nationale malgache hier soir, a promis des festivités « magiques » pour la célébration du retour des 65 ans de l’indépendance du pays. 

« C’est Madagascar qui nous unit », a déclaré d'emblée le Président. Pour le Chef de l’Etat, l’unité nationale passe par les symboles forts que sont le drapeau, l’hymne, le sentiment d’appartenance. Il rappelle ainsi son encouragement aux citoyens à ériger fièrement le drapeau malgache. Et lui de rappeler en effet que « le lever de drapeau est un acte de souveraineté ». S’inspirant des Etats-Unis ou du Brésil, il a salué les nations où les citoyens hissent les couleurs même hors des jours fériés.

Le traditionnel Concert de la Paix se tiendra ce dimanche au Kianja Barea, rappelle-t-il également. Le Président a insisté sur la dimension religieuse de l’événement, indiquant que « Il faut remettre entre les mains de Dieu tout ce que nous faisons ». L’artiste gospel Dena Mwana, résidant aux Etats-Unis, sera la tête d’affiche de cette soirée, aux côtés de nombreux artistes locaux. « Le Saint-Esprit sera là », a-t-il affirmé.

La grande nouveauté des festivités du 25 juin de cette année et qu'elles ne se tiendront pas au Lac Anosy comme à l’accoutumée, mais au Lac Iarivo. Le Président veut en faire une vitrine du « progrès et de la beauté » réalisés par les Malgaches. Au programme, il annonce ainsi les traditionnels feux d'artifice, une projection sur écran d’eau, des reconstitutions historiques flottantes, une fontaine géante… Des festivités pensées pour raviver la fierté nationale, à entendre le Chef de l'Etat.

Le 26 juin marque également l’anniversaire de la création des forces armées malgaches. A cette occasion, deux avions LET 410 seront remis à l’armée, annonce Andry Rajoelina. Polyvalents, ces appareils pourront transporter du fret, du matériel humanitaire, voire des malades en situation d’urgence. C’est un signal fort envoyé aux forces de défense, à savoir que la modernisation est en marche.

Bus électriques

Et pour que tous les citoyens puissent prendre part à cette fête, des bus électriques — récemment arrivés à Toamasina — seront mis gratuitement à disposition du public, comme annoncé précédemment.  Ces véhicules assureront la liaison entre le parc Tsarasaotra et le Lac Iarivo, avec des allers retours réguliers. « Ceux qui souhaitent marcher pourront le faire. Ceux qui ont une voiture peuvent l’utiliser. Mais les bus offriront un transport accessible à tous », a précisé le Chef de l’Etat.

Enfin, des mesures de sécurité ont été mises en place. L’ACM, les responsables militaires et les autorités civiles ont tenu plusieurs réunions de coordination. Durant les feux d’artifice, aucun avion ne décollera ni n’atterrira dans l’espace aérien de la Capitale. Un NOTAM (avis aux navigants aériens) sera activé de 19h à 20h15 pour garantir la sécurité des festivités.

« Nous n’accepterons pas qu’on dise que Madagascar est en déclin », a martelé Andry Rajoelina. Convaincu que le pays est sur la voie du développement, il appelle à la mobilisation générale et au sursaut patriotique. 

Lalaina A.

 

Publié dans Politique

« Bon nombre d’employés de la JIRAMA font réellement leur travail. En revanche, il y en a qui s’attèle uniquement à faire du sabotage ». Ces déclarations sont celles du Président Andry Rajoelina qui  a abordé la question liée aux délestages intempestifs qui frappent plusieurs parties du pays au cours d’une intervention sur la chaîne nationale dans la soirée d’hier. Le Chef de l’Etat dénonce les cas de vols au sein de la JIRAMA. Des vols qui seraient commis par un réseau bien rodé. Toutes les personnes impliquées dans ce réseau encourent la peine d’emprisonnement. 

En guise de preuves, le Chef de l’Etat prend notamment exemple sur les quantités de carburant qui ont été transportées vers Mahajanga au cours de ces derniers mois. Les quantités de carburant ont augmenté par rapport à l’année dernière alors que le délestage ne cesse de s’amplifier. « 53 camions partent de Toamasina vers Mahajanga alors que la quantité inscrite est seulement de 43 camions. Le carburant transporté dans les 10 camions s’est donc volatilisé », explique le Président. Sur cette lancée, il annonce des sanctions qui seront infligées à toutes les personnes impliquées dans ce réseau de vols.

Réduire les coupures en journée

Par ailleurs, pour expliquer l’amplification du délestage à Antananarivo en ce moment, le Chef de l’Etat évoque que le transformateur de la JIRAMA situé à Anosizato a été endommagé. Des dommages qui seraient causées par la vétusté des équipements et infrastructures selon les explications avancées par les techniciens de la compagnie nationale. En guise de solution, l’Etat avance l’installation de la sous – station située à Soavina- Atsimondrano. 

Le Président de la République a également donné des consignes fermes afin de réparer le transformateur endommagé avant le 26 juin prochain. Dans un premier temps, l’Etat entend résoudre le délestage pendant les journées. Pour ce faire, tous les efforts seront déployés dans les prochains jours et seront accompagnés de contrôles stricts dans l’utilisation du carburant.

Des ambitions à réaliser jusqu’à la fin de l’année

L’installation de parcs solaires d’une capacité de production de 30 mégawatts sera achevée  d’ici la fin de l’année. En attendant, 80% des travaux  d’installation du parc solaire à Ambatomirahavavy sont déjà achevés. Cette station énergétique  qui pourra fournir une production de 1,5 mégawatt sera injectée pour l’approvisionnement du Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA). La production pourra être augmentée de 3 à 5 mégawatts. 

Le Chef de l’Etat a également souligné l’urgence d’accélérer la transition énergétique à travers l’utilisation d’énergies renouvelables sur l’ensemble du territoire national. Afin de concrétiser ces ambitions énergétiques, l’Etat compte sur l’aide budgétaire qui vient d’être approuvée par la Banque mondiale. Enfin, le Président a adressé ses vives reconnaissances à la population qui a fait preuve d’une grande patience jusqu’ici.

Sandra R.

Publié dans Politique

Une visite dans le sud de l’île. L’ambassadeur du Japon à Madagascar, Abe Koji, a effectué une descente à Fenoarivo, District d’Amboasary, dans le but de découvrir le modèle de Transformation rurale rapide (RRT), une approche intégrée et multisectorielle visant à renforcer la résilience des communautés rurales dans le sud de Madagascar. Ce modèle sera également reproduit dans le District de Toliara grâce au financement du Gouvernement japonais à travers le « Japan Supplementary Fund » (JSF), en partenariat avec le Programme alimentaire mondial (PAM).

 

Le Japon réaffirme son engagement en faveur du développement durable, de la paix, de la sécurité et du renforcement de la résilience sociale à Madagascar. Cette coopération s’inscrit dans une approche multilatérale visant à soutenir la population malagasy, notamment dans les zones les plus vulnérables, face aux défis liés à l’insécurité alimentaire et aux effets du changement climatique.

 

Ainsi, un nouveau projet d’un montant de 9,5 milliards d’ariary sera mis en œuvre par le PAM afin d’améliorer la sécurité alimentaire et de renforcer la résilience climatique dans le sud de Madagascar, une Région fortement affectée par le phénomène El Niño. Le projet prévoit la mise en place de trois pôles solaires, destinés à accroître la productivité agricole, améliorer l’accès à l’eau, et développer des activités génératrices de revenus, avec une attention particulière portée sur l’autonomisation des femmes.

 

Cette initiative adopte une approche intégrée alliant aide humanitaire et développement durable, selon l'Objectif de développement durable. Les principales interventions incluent la promotion de l’agriculture intelligente, l’introduction de classes numériques et la création de centres d’apprentissage en matière de nutrition. Ces actions visent à améliorer durablement la sécurité alimentaire, à diversifier les moyens de subsistance des petits exploitants agricoles et à renforcer la participation des femmes aux processus décisionnels.

 

Recueillis par A.R.

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Faire de chaque jeune un acteur de son avenir. Telle est l’ambition partagée du projet « TAFA », traduit en « réussite » ou « travail » de l’argot français. Pour ce faire, le projet mise sur l’employabilité et l’inclusion des jeunes, âgés de 14 à 25 ans, notamment les jeunes femmes et les personnes en situation de handicap (PSH). Selon les statistiques, plus de 700.000 jeunes entrent chaque année sur le marché du travail à Madagascar, souvent sans formation adéquate ni perspective d’emploi. « TAFA » ambitionne d’y remédier, à travers le renforcement de la compétence des jeunes via des formations, alternances et « soft skills », l’accompagnement vers l’emploi via l’orientation, le mentorat et l’insertion professionnelle ainsi que le plaidoyer multi-acteurs pour une société inclusive. « Ce projet à impact vise à répondre aux problématiques de l’employabilité des jeunes sur une dimension collective. A cet effet, le projet met en conformité les besoins des entreprises et les capacités des jeunes. Les nombreux acteurs et partenaires comblent les gaps constatés à travers des formations, mentorats, counselling, etc. Concrètement, les jeunes bénéficient d’une vraie formation professionnalisante, renforçant leur employabilité », informe l’ambassadeur de France à Madagascar, SEM Arnaud Guillois.

 

Des premiers résultats concrets

Le projet « TAFA » ambitionne de toucher plus de 1.000 bénéficiaires et de mobiliser 90 formateurs durant ses deux années de mise en œuvre. Des résultats palpables sont enregistrés au cours de la première année, dont la formation de 300 jeunes via les « soft skills » pour l’employabilité, le lancement de la formation par alternance dans 3 Masters universitaires, ou encore l’élaboration d’une charte équité-genre dans l’enseignement supérieur. A cela s’ajoutent la sensibilisation de 30 enseignants à l’inclusion et le recrutement de 16 alternants handicapés auprès de 8 entreprises partenaires. « Outre les formations et conseils dispensés aux alternants, les entreprises qui osent recruter les PSH bénéficient d’un appui technique et financier. Jusqu’ici, les entreprises sont satisfaites à 100 % de la compétence des jeunes recrus, y compris les handicapés. Ils travaillent désormais dans différents secteurs, dont l’hôtellerie, les services, etc. », rapporte Anja Andriamorasata, responsable du projet auprès de l’ONG Humanité et Inclusion.

Pour leur part, la ministre de l’Enseignement supérieur, Chaminah Loulla et celui de la Jeunesse et des Sports, Abdulah Marson Moustapha ont précisé que l’inclusion des PSH fait partie des priorités de l’Etat afin d’assurer l’égalité des chances accordée à tous. Aussi, la valorisation des jeunes à travers l’employabilité entre dans le cadre de l’investissement sur le capital humain. Par ailleurs, plusieurs infrastructures dans les universités sont actuellement accessibles aux PSH, à titre d’exemple les rampes d’accès, à en croire la ministre Chaminah Loulla. Le ministre Abdulah Marson Moustapha, quant à lui, a avancé la tenue d’un plaidoyer avec le Syndicat des industries de Madagascar (SIM) pour l’inclusion des jeunes et des handicapés durant le Rallye des industries, lequel se tiendra ce jour...

Patricia R.

 

 

Une journée de l’employabilité et de l’inclusion s’est tenue hier au Radisson Blu, sous le thème « Changer les regards, révéler les talents ». Une occasion pour les représentants d’institutions, d’établissements de formation, d’entreprises ainsi que de nombreux jeunes étudiants, ceux en situation de précarité et ceux handicapés de s’inspirer des récits, ou encore de participer aux échanges interactifs et des ateliers. Un « mur des engagements » a pu être créé durant l’évènement. Notons que la mise en œuvre du projet « TAFA » est assurée par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF Afrique australe et océan Indien) avec l’ONG Humanité et Inclusion. Ceci sur un financement à hauteur de 800.000 euros, alloué par le Service de coopération et d’action culturelle auprès de l’ambassade de France à Madagascar. Analamanga, Atsinanana, Analanjirofo et Haute-Matsiatra étant les 4 Régions d’intervention dudit projet.

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Déception. Présenté comme une révolution pour les zones enclavées de Madagascar, Starlink a séduit un large public en offrant une connexion Internet jusque-là inimaginable dans certaines régions. Pourtant, l'euphorie des débuts semble céder la place à une grogne généralisée. Depuis peu, un frais d’activation inédit de 1 140 000 ariary est exigé à chaque nouvelle souscription, même pour le kit « Starlink Mini », autrefois vanté comme solution abordable. Résultat, cela représente un coût initial grimpant à 1 927 000 ariary, réparti entre le matériel, l’expédition, et ce nouveau frais controversé. Pour nombre d’utilisateurs, c’est la douche froide. « J’ai attendu trois mois pour réunir l’argent nécessaire au kit. Maintenant, il faut encore trouver plus d’un million ? C’est décourageant », déplore Harena, un entrepreneur d’Antsirabe qui comptait équiper son cybercafé. Le sentiment est partagé sur les réseaux sociaux, où les réactions oscillent entre incompréhension et colère. D’autant que cette hausse n’a fait l’objet d’aucune annonce préalable claire. A cela s’ajoutent des ralentissements de connexion réguliers, dénoncés par les usagers de zones densément peuplées. Ironie du sort, Starlink, qui promettait une liberté numérique, semble aujourd’hui incarner une nouvelle forme de dépendance technologique.

 

Asymétrie inquiétante

 

Plusieurs observateurs pointent du doigt une asymétrie inquiétante entre les géants du numérique et leurs clients, notamment dans les pays comme Madagascar qui ne peuvent que subir. « On s’habitue à dépendre d’un service, puis les règles changent sans que personne ne nous consulte », s’insurge une professeure du Centre d’information et de documentation scientifique et technique de Tsimbazaza (CIDST), qui utilise Starlink pour ses cours en ligne. La question de l’éthique dans les télécoms se pose avec acuité : jusqu’où peut-on aller sans consulter les utilisateurs ni les autorités en charge de la régulation des télécommunications (ndlr : ARTEC). A Madagascar, où l’accès à Internet reste encore un privilège, les décisions de Starlink laissent un goût amer. Pour certains, il devient urgent de mettre en place un cadre réglementaire clair, qui garantirait la transparence des tarifs et la protection des usagers. « On devrait avoir notre mot à dire. Il en va de la confiance qu’on accorde à ces technologies », plaide Liva, ingénieur en télécoms. Car la fracture numérique n’est pas qu’un problème technique, c’est aussi un enjeu social. Si l’innovation devient un luxe inaccessible, c’est tout une partie de la population qu’on prive d’opportunités. Et dans un monde de plus en plus connecté, c’est une forme d’exclusion bien réelle.

 

Hary Rakoto

 

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A l’approche de la fin de ce mois de juin, l’ambiance est festive. Dans ce contexte, la société « Baolai » à travers ses nombreux magasins à Soarano, Analakely et Bazar – be Toamasina, propose au public une multitude d’offres alléchantes. Comme le nouvel arrivage d’article high-tech, de premier choix, neuf, à bon prix et au design tendance. « Pour pallier les intempestives coupures de courant, nous  avons des kits solaires complets : convertisseurs, panneaux mono et polychristalline, batteries, télé Led de 12 volts fonctionnel sans courant, mini radio baffle Bluetooth. Il y a aussi des plaque de cuisson, subwoofers, climatiseurs muraux et portatifs, lave – vaisselles, congélateurs (fonctionnels 135 heures après délestage),  » d’ après un responsable.  La « promotion Fête nationale » y est de mise, pour l’achat d’un réfrigérateur, un Smartphone est offert. Et pour l’embellissement de son intérieur, le public y trouvera son bonheur avec les modèles récents de téléviseurs  mini Led – écrans Oled et Smart tv de marque disponible entre 17 et 120 pouces ( avec une garantie d’1 an ), micros, fours micro – ondes, stabilisateurs, cuisinières à gaz et électriques, sound-bar, machines à laver smart wifi, aspirateurs, tables de mixage, friteuses et multi – fonction, synthétiseurs, fers à lisser ( cheveux ), mini – chaînes, machines à café à capsule, mixeurs, sound-bar, air fryer,  Les détails sont à découvrir sur le site web et la page Facebook : baolai ou au 033 37 188 88 ( en hb ) . Le groupe « Baolai » souhaite à tous une très joyeuse « Fête de l’indépendance ».

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jeudi, 19 juin 2025

Agenda du week-end

Vendredi 20 juin

 « Star Tour »

La Capitale s’apprête à vibrer du 20 au 22 juin 2025 au Coliseum d’Antsonjombe avec la quatrième édition du prestigieux « Star Tour Tanà ». Ce rendez-vous musical incontournable promet trois jours d’émotions, de découvertes et de convivialité, réunissant plus de 15.000 spectateurs. La scène accueillera des talents locaux tels que Skaiz, Ambondrona, Lion Hill, Samoëla, Tsota, Basta Lion et Ljo, offrant un festival d’ambiances variées. Au-delà de la musique, le site sera transformé en un véritable village familial proposant des animations pour enfants, espaces de jeux, stands de rafraîchissement et zone dédiée aux amateurs de bière « pression ». La sécurité, la gestion des foules et l’hygiène seront rigoureusement assurées pour garantir une expérience sereine. Entre surprises, goodies, tombolas et partages, cette nouvelle édition du « Star Tour Tanà » promet d’être un moment exceptionnel, symbole de culture, de joie et de rencontre.

Rootsikalo

Ce soir, les fêtards tananariviens, passionnés de musique urbaine convergeront vers la salle du Chez Papa, Isoraka, pour une soirée mémorable. Rootsikalo, figure emblématique de la scène musicale, offriront un spectacle vibrant, imprégné d’ambiance « roots ». Connu pour son talent à captiver son auditoire, cet artiste sera épaulé par des musiciens virtuoses, prêts à interpréter ses morceaux les plus marquants. Des titres phares tels que « Tsio-drivotra », « Tsy tandrify », « Tiako ho avy » et « Mangina aty » promettent de faire vibrer la salle, plongeant le public dans une immersion totale, au cœur de la musique urbaine malagasy. Ce concert dépasse largement le cadre d’une simple représentation musicale. Il s’agit également d’une soirée destinée à rassembler une communauté d’admirateurs autour d’un artiste qui touche profondément le cœur et reflète leurs rêves et aspirations. Le show débutera à 22h.

Iraimbilanja

Le mythique groupe Iraimbilanja se prépare à offrir un concert d'exception, annonçant ainsi un moment fort de l'année. Forts de 42 années de carrière, ces artistes emblématiques continuent de séduire le public, prouvant qu'ils ont conservé toute leur énergie et leur talent. Après une série de représentations couronnées de succès durant l'année dernière, ils reviennent ce soir à partir de 20h pour retrouver leurs fans au Penalty Elgeco, By-Pass. Ce premier rendez-vous de l'année 2025 promet une soirée intense pour célébrer le début du week-end dans une ambiance rock, fidèle à l'esprit qui a forgé la légende d'Iraimbilanja. Mené par l'incontournable Batata, épaulé par Niry et le reste du groupe, le collectif est prêt à enflammer la scène avec ses morceaux iconiques comme « Tao an-tsekoly », « Mosoara », « Tanin-dolo » et « Tsy ho ahy ianao ».

Jeneraly

Bien qu’il ne soit plus parmi nous, Ramiandrisoa Julien Gabriel, plus connu sous le nom de Gabhy, demeure vivant et vibrant en ayant laissé un héritage musical. Ses morceaux légendaires comme « Ilay vehivaviko », « Ny toaka » ou encore « Dadabe » continuent d’enchanter les mélomanes. Le groupe Jeneraly a choisi de rendre un hommage unique à cet artiste inoubliable, en organisant un cabaret exceptionnel, ce soir à partir de 21h à l’espace Nambinintsoa, situé à Talatamaty. Cet événement musical s’annonce chargé d’émotions, invitant le public à revivre des souvenirs précieux et à redécouvrir des titres parfois oubliés. Avec la participation d’Andy et de ses complices, cette soirée promet d’être un hommage vibrant à Gabhy, une occasion de rassembler toutes les générations autour des mélodies intemporelles ayant marqué sa carrière artistique. 

Samedi 21 juin

Fête de la musique

Ce samedi, l’Institut français de Madagascar (IFM), sis à Analakely, organise la Fête de la musique avec une édition exceptionnelle dédiée aux femmes artistes malagasy. Dès 16h, la scène s’animera pour mettre en lumière la créativité et la force des talents féminins, reflet d’une scène musicale locale dynamique. L’an dernier, l’événement avait proposé de la musique jazz, électro et fanfare dans une communion populaire. Cette année, l’accent sera mis sur un dialogue artistique entre musiciennes, qui interpréteront ensemble leurs œuvres dans un spectacle inédit, chargé d’émotion. La programmation inclut entre autres Dee Andriambelo, Lock, Fitia, Amboara, Fara, Dilo, Navalona,… Une occasion unique de célébrer les femmes créatrices, porteuses de messages puissants. Avant le concert principal, la scène accueillera aussi des jeunes talents lors de l’évènement « Cultiver demain », illustrant l’engagement de l’IFM pour la scène musicale du futur.

Dimanche 22 juin

« Lehilahy midera »

Ce dimanche, le temple FJKM d’Ambatonakanga vibrera au rythme d’un concert exceptionnel, animé par le chœur « Lehilahy midera » à l’occasion de ses 25 ans d’existence. Intitulé « Eo an-tanako » (Entre mes mains), ce show mêlera histoire, foi et patriotisme, s’appuyant sur la promesse d’Esaïe 43.13 : « Et nul ne délivre de ma main ». La première partie plongera le public dans l’histoire religieuse de Madagascar, relatée à travers un documentaire poignant, retraçant les étapes clés de l’Eglise chrétienne malagasy, les martyrs aux édifices emblématiques. Sur scène, sept compositions originales évoqueront mémoire et fierté nationale. La seconde partie, plus engagée, invitera à vivre la foi à travers des cantiques traditionnels et hymnes universels, traduits en malagasy, le but étant de souligner la portée universelle du message. Ne ratez pas ce rendez-vous spirituel, ouvert à tous, où musique et foi s’unissent pour nourrir l’âme.

Si.R

Publié dans Culture

Madagascar s’apprête à vibrer au rythme du sport, de la paix et du développement à l’occasion de la Journée internationale du sport, célébrée du 28 au 30 juin. Pour cette troisième édition sur le sol malgache, le ministère de la Jeunesse et des Sports, en collaboration avec plusieurs partenaires, entend donner une nouvelle dimension à l’événement, axée cette année sur le thème : « Le sport, levier pour le développement et la paix ».

Grande nouveauté de cette édition 2025 : l’organisation d’un salon du sport, véritable espace d’exposition et d’échanges, qui réunira fédérations, clubs, associations sportives, marques d’équipements, institutions publiques et partenaires techniques. Ce salon permettra au grand public de découvrir les disciplines sportives existantes, d’interagir avec des professionnels du secteur, et d'explorer les multiples opportunités qu’offre le monde du sport. Stands, démonstrations, ateliers, dépistages santé et animations culturelles rythmeront ces trois jours festifs.

L’événement se veut également inclusif et participatif. Parmi les temps forts attendus : l’Urban Trail, une course populaire de 5,5 km prévue le 29 juin entre Ankorondrano et le stade Barea Mahamasina, ouverte à tous les âges. L’objectif est clair : promouvoir la pratique sportive pour tous, comme outil d’unité, d’insertion sociale et de bien-être collectif.

Le ministère de la Jeunesse et des Sports, appuyé par le Mouvement scout Tily Madagasikara, réaffirme ainsi son engagement à faire du sport un vecteur de transformation positive au sein de la société malgache. Cette célébration s’annonce comme un moment fort, fédérateur et porteur d’espoir.

Elias Fanomezantsoa 

 

Publié dans Sport

Fil infos

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  • Risque imminent
    « Jamais deux sans trois ! » Cet adage traditionnel et populaire du XIII ème siècle français semble se vérifier malgré l’évolution du mode de pensée notamment en milieu urbain suite aux progrès de la science et de la technologie. Le 24 février 2022, une guerre qui ne dit pas son nom s’éclate entre l’Ukraine et la Russie. Et cela pour cause, l’incursion des soldats russes sur le sol ukrainien. L’Ukraine, ancienne République socialiste et fédérative de Russie du temps de l’Union des Républiques socialistes soviétiques (URSS), une des 16 républiques qui forment l’empire soviétique, devenue « indépendante » après la chute du mur de Berlin la nuit du 9 au 10 novembre 1989, rejette catégoriquement l’entrée illégale de l’armée russe dans le territoire ukrainien et entre en guerre contre la Russie. Une guerre qui bouleversera le schéma géostratégique en Europe centrale, en particulier, et en Europe occidentale jusqu’au-delà de…

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