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Lanto Rasoloelison et Ulrich Andriantiana. Ces deux anciens ministres ont été auditionnés par les enquêteurs du BIANCO hier. L’enquête qui est encore à ses débuts concerne des affaires au sein du FER (Fonds d’entretien routier). Les bruits d’informations mentionnent un soi-disant détournement de deniers publics  ainsi que le non-respect de procédure en déblocage de fonds. A noter que le FER, dont les ressources viennent des taxes sur les produits pétroliers entre autres, gère des milliards d’ariary conçus à la construction ou à la réhabilitation des routes. A voir de très près les états des routes tant dans la Capitale que sur les nationales, plus d’un s’interroge sur l’utilisation de l’argent collecté par ce Fonds.

Une maladie. Tel a  été le mot, fort, employé par la Première Dame de la République de Madagascar Mialy Rajoelina pour qualifier les violences faites aux femmes et aux enfants. Un fléau que l'épouse du Chef de l'Etat s'est engagée à combattre de toutes ses forces. L'édition 2019 de la Journée Internationale de la Femme (JIF) a été célébrée à Mahajanga, capitale de la région Boeny, dans le Nord est du pays. Dans le but de marquer cette journée, les femmes issues de toutes les strates de la société malgache et des vingt-deux régions de la Grande île se sont données rendez-vous dans la Cité des fleurs. Marraine institutionnelle de ces célébrations, la Première Dame, Mialy Rajoelina a profité de la cérémonie officielle qui s'est déroulée dans la matinée au Kianja Rabemananjara et d'une conférence dans l'après-midi pour affirmer sa confiance aux potentialités de ses sœurs à être des actrices du développement. L'occasion également pour la Première Dame malgache d'effectuer un virulent plaidoyer pour la protection des femmes et des enfants victimes de violences.

Comme nous l’avons rapporté dans nos colonnes il y a quelques jours, un trafiquant de bois de rose notoire dans la ville de Toamasina veut briguer le poste de député. L’individu dont les proches furent, par le passé, les victimes de kidnapping est pourtant réputé et continue d’être fortement impliqué dans des affaires d’exportation illicite de bois précieux. Dans son ambition, pour devenir parlementaire de la Chambre basse et à l’approche de l’échéance de clôture du dépôt de candidature, cet opérateur a approché le parti TGV pour tenter sa chance d’être présenté sous les couleurs du parti présidentiel. Aux dernières nouvelles, les tentatives de cet homme de postuler en tant que candidat du parti au pouvoir s’est heurté à un échec cuisant car été rejeté par le TGV.

La UNE du 09 mars 2019

Publié le vendredi, 08 mars 2019

Une journaliste de terrain. Cette appellation suffit à décrire Riana Raymond (alias Riana kely, qui signifie « Petite Riana », de par sa petite taille). Cheveux courts et une allure de garçon manqué,  elle donne immédiatement l’impression d’une femme forte et audacieuse.  Cela fait 18 ans que cette mère de deux enfants a intégré le monde du journalisme. Curieuse de nature, elle reconnait que le journalisme constitue le seul et unique métier qui garantit son épanouissement. Son ultime objectif, combattre le fléau de corruption à travers ses investigations !

Si l’attaque ayant visé une famille et perpétrée par une vingtaine d’individus armés la nuit du 4 mars, est une affaire, l’arrestation par une patrouille de gendarmes d’un policier quelques heures après les faits et dans les parages, en est une autre. Il va sans dire que le soupçon de ces gendarmes pesait sur leur homologue de la Police du fait que ce dernier avait de surcroit son arme de service, un Patt49 ou pistolet automatique.  Du coup, le commandant de l’Unité spéciale d’intervention (USI), le commissaire Patrick Andrianavalona était sorti de ses gongs : “Mon subalterne, un détaché auprès d’une personnalité haut placée de la Police, venait de rentrer du travail et un véhicule de transport de personnel l’a déposé sur un axe à Bevalala.

Yasmine Ramahakotroka est mariée et mère de deux enfants. Agée de 31 ans, elle est la  directrice de l'agence de placement Ambinintsoa et la société de gardiennage Gs Pro. Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme, elle nous retrace sa vision du monde professionnel, mais aussi son engagement et ses valeurs sur lesquels elle a bâti sa carrière, sans négliger pour autant, une vie personnelle.   

Décès d'un parti

Publié le vendredi, 08 mars 2019

Nécrologie. C'est dans la douleur de la séparation que l'on annonce la mort de Hery Vaovaon'ny Madagasikara (HVM). Terrassé par une terrible maladie, depuis des mois, le HVM succomba. Son père biologique disparait totalement, du moins pour le moment, de l'écran du radar et son président l'avait déjà renié. Et les membres influents se dispersaient et s'évanouissaient dans la nature, depuis belle lurette. Les uns changèrent de « palitao » et rejoignirent le parti au pouvoir, d'autres tentèrent de créer désespérément une formation politique, d'autres, encore, ont été mis aux arrêts. L'ex- parti présidentiel agonisait et finit par rendre l'âme, dans l'anonymat. Bref, le HVM n'est plus !

Agée de seulement 21 ans, Matina Razafimahefa est déjà à la tête de sa propre entreprise. Un modèle dans le monde féroce de l’entrepreneuriat malagasy. Effectivement, au cours de l’année dernière, elle a créé sa start-up, « Sayna », issue  du nom malagasy « saina » signifiant intelligence. Son objectif est de permettre aux jeunes, et ce, sans exception d’accéder à une éducation de qualité. De part son engagement envers la société et la proposition d’une solution innovante pour l’éducation, « Sayna» a  même obtenu le prix du « Meilleur entrepreneur social 2018 ». Déterminée à atteindre le but qu’elle s’est fixée, elle a même le temps de prendre soin de son « petit bébé ».

Ravelonjanahary Laura Fréderic est une jeune maman âgée de 25 ans. Elle a perdu son époux lors d’un accident de voiture alors qu’elle était enceinte de trois mois. « Nous sommes rentrés d’une sortie de promotion lorsque l’accident est survenu. Mon époux était gravement blessé. Il a ensuite perdu la vie à l’hôpital. C’était un grand choc pour moi. En une seconde, j’ai vu le mur de bonheur que nous avons patiemment construit s’effondrer. J’étais déboussolée, perdue, je ne savais plus quoi faire. La tristesse m’envahissait pourtant j’ai dû garder le sourire parce que je porte un enfant. Mes proches m’ont souvent répétée que mes larmes impactent négativement sur le bébé », raconte-t-elle avec émotion.

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Editorial

  • Et après ? 
    Clap de fin ! Le rideau est tombé sur la 45e édition du Sommet des Chefs d’Etat de la SADC. Et après, qu’est-ce qu’on fait ? Nous avions eu mille et une fois posé cette même question après une assise ou une rencontre internationale. Une question apparemment très simple mais, méfiez-vous, combien difficile à répondre concrètement. Beaucoup ont chuté en fin de compte !

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