Eviter la propagation de la conjonctivite à d’autres grandes villes. Il faut endiguer cette épidémie qui touche la ville Mahajanga actuellement et épargner les autres Régions en instaurant des mesures strictes. En effet, la conjonctivite se transmet facilement par simple contact entre les personnes. De ce fait, en plus des soins gratuits dans les centres de santé, le départ des voyageurs à destination d’autres villes est fortement réglementé. Le dispositif de lavage des mains, comme lors du summum de la pandémie de Covid-19 à Madagascar, a été remis en place dans les gares routières, hier. Celles desservant les lignes nationales sont ainsi équipées de ce dispositif et il est obligatoire pour chaque passager de s’y soumettre. Les gares allouées aux lignes régionales emboîteront également le pas.
Les dégâts humains ne cessent de s'alourdir suite au passage de la forte tempête tropicale Alvaro. A la date du 9 janvier 2024 à 15h 05, le nombre de personnes décédées a atteint 19 contre 12 lundi dernier. Ainsi, 7 cadavres ont été retrouvés en espace de quelques heures. 4 décès ont été recensés dans le District de Beroroha, 3 à Manakara, un à Vohipeno, un à Manja et 10 autres à Ikongo suite à l'éboulement des maisons en raison d’une tornade et une forte pluie, dimanche dernier. 32.897 personnes issues de 7.519 ménages sont sinistrées. 16.717 personnes, soit 3.643 ménages, sont actuellement déplacées dans des sites d’hébergement communs. 6.616 maisons sont inondées et 426 autres sont endommagées. 242 cases sont totalement détruites.
Péril en la demeure ! Le spectre de la spirale des prix plane. A en croire certaines informations qui circulent sur la place publique, à travers les réseaux sociaux, certains coûts ou prix vont connaitre, si ce n’est pas déjà le cas, des augmentations. Une escalade qui ne sera pas sans impact sur l’emprise de la déprime empoignant le commun des mortels.
Les frais à payer lors de la visite technique des véhicules en circulation iraient du simple au double. Les prix à la pompe grimperaient. Les prix des denrées alimentaires d’usage quotidien, pas uniquement des PPN, crèvent les modestes bourses. Etc.
Piliers économiques et gardiennes de la biodiversité .Près de 70% des touristes étrangers visitent les aires protégées malgaches. Le pays abrite un trésor naturel précieux avec 123 aires protégées, couvrant 7,6 millions d'hectares d'écosystèmes terrestres, aquatiques et marins, selon la Fondation pour les aires protégées et la biodiversité de Madagascar (FAPBM). Cette vaste étendue, représentant 24% du territoire national, joue un rôle dans la préservation de la biodiversité et apporte une contribution significative à l'économie locale. Selon le rapport intitulé «Nos aires protégées sont vitales pour notre développement», la FAPBM et Madagascar National Parks soulignent que chaque hectare d'aire protégée contribue en moyenne à hauteur de 66 dollars à l'économie locale. Cette contribution est attribuée aux efforts des agents sur le terrain et des communautés locales qui travaillent inlassablement pour préserver les lacs, les fonds marins et les forêts, préservant ainsi l'ensemble de l'écosystème naturel.
Une autre écrivaine encore moins connue est aujourd’hui en lice pour un autre concours littéraire international. En effet, l’œuvre de Hary Rabary, intitulée « Zakoa » et publiée aux éditions Dodovole, est parmi la liste des livres écrits par 17 auteurs africains qui sont sélectionnés pour le prix Kourouma 2024.
Ce roman, sorti l’année dernière, raconte sous la forme d’une longue lettre à l’agresseur le combat d’une jeune étudiante victime de viol, qui trouve le courage de se battre contre l’opprobre, tout en refusant d’endosser la honte. Ecrite dans une langue fluide, cette fiction a été nourrie par les nombreux récits que l’autrice a pu entendre dans la cadre de son métier de gynécologue. Un ouvrage qui lève le voile sur un sujet brûlant mais encore tabou au pays, autant qu’ailleurs. Ainsi, cette poignante œuvre littéraire a été sélectionnée parmi les 17 ouvrages.
Des partis d’Opposition se succèdent pour affirmer avec aplomb qu'ils ne rejoindront pas le Gouvernement. Après le TIM et le HVM, le MMM par le biais de son président fondateur est le dernier en date à faire une déclaration allant dans ce sens. Des déclarations qui n’auront pas manqué de faire esquisser un sourire à tous les observateurs, adeptes du bon sens, tant elles semblent déconnectées de la réalité politique.
Ces déclarations audacieuses laissent en effet entendre que le Président de la République Andry Rajoelina et le Premier ministre nouvellement reconduit, Christian Ntsay, pourraient envisager la brillante participation de représentants de ces partis d’Opposition au Gouvernement. Faut-il pourtant souligner que jusqu’ici, les deux têtes pensantes n’ont montré aucun signe tendant à penser qu’ils pourraient proposer à ces partis politiques d’Opposition d’intégrer le Gouvernement. Ou bien faut-il y comprendre que les leaders de ces partis d'Opposition ont acquis des talents de clairvoyance politique, capables de lire dans l'esprit du Chef de l’Etat et du Premier ministre, lesquels envisageraient cette possibilité ?
Il faut avoir les bagages nécessaires pour prétendre à devenir un dirigeant compétent. C’est dans cette optique que la fondatrice du parti Freedom, Lalatiana Rakotondrazafy, lors de son annuel rassemblement « université du parti » a réitéré que tout dirigeant a besoin de se préparer. « Ce n’est pas une fois au pouvoir qu’on improvise la politique à mener. Cela a besoin d’une formation de longue haleine. Ainsi, les membres du parti ont été initiés à cet état d'esprit ».
« On s'engage fermement dans une phase de reconstruction ambitieuse, éclairée par une vision à long terme », s’est exclamé hier, le directeur général de la Société d'études, de construction et de réparation navales (SECREN), Abel Ntsay. Cependant, contrairement aux rumeurs circulant récemment, la SECREN ne sera pas mise en vente, mais recherche activement des partenaires stratégiques internationaux pour relever les défis structurels et financiers auxquels elle fait face. Cette annonce survient suite au lancement d'un appel à manifestation d'intérêt visant à identifier des partenaires stratégiques internationaux capables d'apporter des solutions aux enjeux cruciaux auxquels est confrontée l'entreprise. Trois entreprises internationales ont déjà manifesté leur intérêt pour cette collaboration, selon les révélations du directeur général soulignant qu'aucun ressortissant malagasy ne détient des parts dans ces entreprises. Abel Ntsay, lors de cet entretien avec la presse, a esquissé un ambitieux "Plan de relance" pour la SECREN, visant à reconstruire l'entreprise sous tous ses aspects. Ce plan se déploie en trois phases cruciales dont la recherche de partenaires stratégiques où la priorité est accordée à la recherche d'un partenaire commun, un appui stratégique crucial pour la SECREN. Ensuite, le financement via l'économie bleue à travers lequel trois entreprises ont été identifiées pour un éventuel financement.
Coopération stratégique
Des pourparlers ont déjà été entamés à l'étranger pour sécuriser ces fonds essentiels qui propulseraient l'entreprise vers un nouvel élan. Enfin, les cofinancements bilatéraux dont une démarche est en cours pour obtenir des financements conjoints entre Madagascar et la France, visant à soutenir la reprise urgente de l'entreprise en respectant des normes rigoureuses. La SECREN attend impatiemment la décision finale des partenaires sélectionnés par le Gouvernement pour collaborer avec l'entreprise. Abel Ntsay insiste sur le fait que la SECREN n'est ni à vendre ni à racheter, mais qu'une coopération stratégique est cruciale pour stimuler la croissance de l'entreprise. Malgré les difficultés passées telles que les problèmes à la CNaPS et les obstacles administratifs, la direction reste déterminée à résoudre les défis. Elle exprime sa gratitude envers le soutien du Gouvernement, notamment pour les salaires des employés et le soutien financier, même si certaines promesses restent à concrétiser. Selon sa tête pensante, la SECREN a vécu des années marquées par des défis majeurs, mais elle se prépare à un avenir prometteur avec un accent mis sur la collaboration internationale et la reconstruction. La direction de l'entreprise demeure ferme dans sa vision de faire de la SECREN un symbole de résilience et de succès dans l'industrie navale malagasy.
La Rédaction
A vos agendas les passionnés. La Fédération malagasy de Bodybuilding vient de dévoiler son programme d’activité pour l’année 2024. Une année riche en compétitions pour l’instance qui figure parmi les disciplines pourvoyeuses de médailles pour la Grande île lors des échéances internationales. Des nouvelles compétitions sont notées dans l’agenda pour cette saison. Aucune date précise n’a été précisée mais une compétition par mois est programmée par les dirigeants. Au moins les passionnés de culturisme auront de quoi se préparer pour la joute.
La première compétition est annoncée dans trois mois. Il s’agit de Big Tanà. Une compétition organisée par la Fédération et est qualificative pour le championnat de Madagascar prévue un mois après. Le sommet national est programmé au mois d’avril. Deux mois après, au mois de juin, Body Perfect Grand prix 2024 sera annoncé pour le mois de juin. Une occasion pour la Fédération de remettre les prix aux meilleurs de chaque catégorie : Classic Physique, Miss Bikini, Masters, Open Bodybuilding, Men’s Physiques et le prix des meilleurs Posing et Fair Play.
La commission technique de la Fédération prévoit également une nouvelle compétition au mois de novembre prochain pour les compétiteurs locaux.
Anoter que la discipline attire actuellement de plus en plus de passionnés.
Entre transformation physique et développement personnel, désir de performance et de contrôle de soi, la pratique de la musculation se développe chez les jeunes. Depuis quelques années, le pays ne cesse de glaner des titres mondiaux. Ainsi, la promotion ou la vulgarisation, la compétitivité des athlètes et la détection des talents restent les priorités de la Fédération.
E.F.