Nos archives web

Une habitude pour certains transporteurs. Des portiques de limitation de hauteur sont mis en place sur l’axe Antsofinondry-Tsarasaotra afin que les camions et véhicules de gros gabarit ne puissent y circuler. Avec un summum d’incivisme, des transporteurs violent pourtant cette organisation imposée pour s’assurer de la durabilité de la route construite en pavé. Rien que le week-end dernier, 2 véhicules « sprinter » ont forcé le passage au point de détruire les portiques. « En partant d’Ambiatibe, nous étions bloqués sur place vers 16h puisqu’un « taxi-be » Sprinter a voulu passer malgré la barrière. Les passagers n’ont rien dit alors que le portique fléchissait, voire sur le point de s’écrouler. Le chauffard ne savait pas qu’un autre problème de ce genre allait le bloquer à quelques mètres de là. Mais puisque cet axe constitue une voie rapide, l’on ne peut y rester longtemps. Ils ont sûrement détruit les 2 portiques pour passer… », témoigne Jeannot Ramambazafy. Ce journaliste doyen n’a pas manqué d’interpeller la Gendarmerie face à cette violation à la fois du code de la route et du cahier des charges pour le « taxi-be ».
Pour information, ce tronçon de route reliant Antsofinondry et Vavafolo, à Ambatolampy Tsimahafotsy, enregistre 6 portiques de limitation de hauteur mis en place par le ministère des Travaux publics et la Région Analamanga. 2 se trouvent à la sortie d’Antsofinondry, 2 à Ambatolampikely, 1 à la bifurcation d’Anosiarivo et le dernier à l’entrée de Namehana. Outre la destruction de ces portiques, des pavés commencent à manquer suite à des vols. 
Des sanctions attribuées
Cinq véhicules mis en fourrière. La Commune de Sabotsy Namehana les a pris en flagrant délit de forcer les portiques de limitation de hauteur. Les responsables au sein de cette Commune de l’Avaradrano ont fait appel à la Gendarmerie locale, notamment pour la mise en fourrière des véhicules et la convocation de leurs propriétaires. D’autres sanctions sont également attribuées aux auteurs de destruction des biens publics, dont la réparation obligatoire des infrastructures détruites, selon les informations recueillies. « Nous dépêchons régulièrement des agents de police ou ceux des quartiers mobiles pour s’assurer des patrouilles sur cet axe, même s’ils ne peuvent pas s’y fixer, avec leurs autres obligations. Le portique qui a été détruit le week-end dernier du côté d’Antsofinondry a été réinstallé depuis cet après-midi (ndlr hier), après sa réparation », informe Tiana Rasamoelina, 2è adjoint au maire de la Commune de Sabotsy Namehana. « La plupart des transporteurs qui enfreignent aux règlements ne résident pas dans notre Commune mais empruntent cet axe pour gagner du temps. Certains viennent d’Ambohimanga, d’autres de Soavinimerina, etc. », ajoute ce responsable. Effectivement, cet axe de 4 km désengorge la circulation et assure la fluidité pour ceux venant de la Capitale qui veulent aller à Anosy Avaratra jusqu’à Talatavolonondry. Mais reste à savoir si cette infrastructure routière reste pérenne avec les illégalités et pillages constatés sur place…
P.R.




Elimination de la fistule obstétricale. Depuis 2022, 50.000 cas de fistule obstétricale ont été enregistrés dans le pays, d'après la statistique du ministère de la Santé publique. Chaque année, 4.000 nouveaux cas sont recensés. Malgré l'ampleur de ce fléau ainsi que le danger qui pèse sur les femmes atteintes de cette maladie, beaucoup d’entre elles ne disposent pas de moyens pour le traitement dont le coût est assez conséquent puisqu'il s'élève à plus de 2 millions d'ariary.
Afin d'éradiquer cette maladie, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) organise une campagne de chirurgie réparatrice pour les femmes qui en sont victimes. 25 femmes âgées de 16 à 50 ans bénéficieront de cette opération. Elles sont issues de 5 Régions, à savoir Analamanga, Vatovavy, Fitovinany, Vakinankaratra et Bongolava.
L'opération aura lieu au pavillon Sainte-Fleur, Anosy, du 8 au 18 mai. Ces femmes seront complètement prises en charge, allant du coût du déplacement jusqu'à la consultation, en passant par l’opération et le traitement poste-opératoire.
Cette chirurgie réparatrice entre dans le cadre d'une coopération entre le ministère de la Santé publique, l’UNFPA, le royaume de la Norvège, l’Ordre de Malte et l’Opération Fistula.
En tant que leader de la campagne mondiale pour l'élimination de la fistule, le Fonds des Nations unies pour la population propose une vision stratégique et un soutien technique. Ainsi, cette agence onusienne distribue des fournitures médicales, assure des formations et procure des fonds en faveur de la prévention et du traitement de la fistule, mais également des programmes de réinsertion sociale et de plaidoyer. L’UNFPA renforce également les services de santé maternelle et les services obstétricaux d’urgence afin de prévenir l’apparition de cette lésion.
La fistule obstétricale est l’une des lésions les plus graves et les plus dangereuses susceptibles de survenir lors d’un accouchement. Les femmes qui en souffrent sont souvent condamnées à la dépression, l’isolement social et une pauvreté accrue.
Anatra R.


Surprise et consternation, le tout mêlé d’un sentiment de révolte. Tels étaient les réactions des habitants de la cité d’Ampefiloha, hier face à une scène plutôt surréaliste : celle de la Police municipale, emmenée par un gradé, assurant la protection de marchands de rue installant leurs kiosques sur une portion de trottoir de la localité.
Pour l’histoire, signalons que ces commerçants ont été délogés des abords d’une propriété située dans le Fokontany voisin, lorsque les propriétaires ont décidé de récupérer leurs biens pour y construire d’imposants locaux à usage commercial. En février de cette année, lesdits commerçants avaient déjà tenté de s’installer sur le même trottoir d’Ampefiloha mais ils se sont heurtés à l’opposition farouche, à la limite de la violence, des riverains. Les deux parties étaient à deux doigts d’en venir aux mains et il a fallu l’intervention de la Police municipale pour calmer la situation.
La colère des habitants de la cité est d’autant plus  grande que, il y a quelques mois, le Fokontany d’Ampefiloha avait procédé à l’assainissement du même endroit en priant les vendeurs de brochettes (qui ne l’occupaient qu’une partie de l’après-midi par jour) de quitter les lieux. Or, il faut savoir que les commerces installés hier par la CUA (vitreries, vendeurs de pièces de motos et les réparateurs qui sont inséparables de ces derniers) non seulement sont permanentes mais génèrent également des pollutions aussi bien visuelles que sonores, tout en rendant infernale la circulation aussi bien des véhicules que des piétons. « Il n’est pas question qu’on subisse les affres d’une activité qui ne nous apporte rien, sinon le bordel », tonne un habitant de la cité. La scène est pour le moins aberrante : La Police municipale installant au forceps 4 ou 5 marchands de rue, face aux propriétaires et locataires des quelque 800 logements que compte Ampefiloha-cité
Selon des informations recueillies sur place, dans la journée, c’est le responsable du marché d’Isotry qui aurait obtenu de la CUA l’autorisation d’installer à Ampefiloha « ses » marchands devenus persona non grata dans sa circonscription. Nous avons tenté de prendre contact avec un responsable de la CUA, hier dans la soirée, pour recueillir la version de celle-ci mais en vain.
En attendant, la résistance s’organise au sein d’Ampefiloha-cité, connus pour ses réactions particulièrement virulentes quand il s’agit de l’intégrité de la cité. Aux dernières nouvelles, (19 h, le jeudi 4 mai 2023), et comme il fallait s’y attendre, les habitants d’Ampefiloha ont procédé au démantèlement des kiosques érigés dans la journée sous la protection de la Police municipale.
La Rédaction


Les choses sérieuses vont commencer la semaine prochaine. Le programme des  quarts de finales du championnat de Madagascar de football, Orange Pro League Play-offs, a été dévoilé par le CFEM avec les amendements portés sur les règlements de la compétition. Les Play-offs se disputeront en aller et retour, sauf la finale. La qualification se jouera sur une confrontation directe pour chaque équipe. En cas d’égalité durant les deux matchs, un troisième sera programmé pour départager l’équipe 72h après le deuxième match. Effectivement, les buts marqués à l’extérieur ne seront pas pris en compte.
 Les quarts de finale des huit équipes qualifiées pour les Play-offs  sont programmés les 13 et 14 mai prochains pour le match aller et celui retour deux semaines après, c’est-à-dire les 27 et 28 mai.
Le choc de cet Orange Pro League opposera Ajesaia Bongolova et CFFA Andoharanofotsy qui ouvriront les hostilités le samedi 13 mai au « Kianja Manarapenitra » d’Ambohidratrimo. A Toamasina, Elgeco Plus viendra défier l’As Fanalamanga au Stade Barikadimy Toamasina.
Le lendemain, le dimanche 14 mai 2023 à 14h30, Disciples FC recevra Fosa Juniors Boeny à l’Elgeco Plus Stadium By Pass tandis que la formation de Kareka, le Mama FC, invitera les militaires de Cosfa au Stade d’Ampasambazaha Fianarantsoa.
Les vainqueurs du choc Ajesaia-CFFA affrontera le meilleur entre Fanalamanga-Elgeco Plus. L’équipe qualifiée entre Fosa Juniors et Disciples trouvera le vainqueur du choc Mama FC vs Cosfa pour les demi-finales. Le même règlement de compétition régira le carré final les 10 et 11 juin à l’Aller et le 24 et 25 juin le match retour. La qualification pour la finale se jouera en aller et retour et en cas d’égalité de cumul de points, un troisième match s’imposera aussi pour départager les deux équipes. La finale se jouera en un seul match au Stade Barea le 2 juillet 2023 à 14h30. Pour les demi-finales, on doit revenir au classement après les Conférences car c’est l’équipe la mieux placée qui abritera le match retour.
E.F.


LA UNE DU 04 MAI 2023

Publié le mercredi, 03 mai 2023

Selon les résultats d’études publiés dans un rapport sorti par l’association Imasoivoho, le taux de harcèlement scolaire reste très élevé à Madagascar. 58% des élèves disent avoir subi des cas d’harcèlement à l’école. « Le harcèlement se définit par plusieurs formes de violences répétées qui peuvent être verbales, physiques ou psychologiques. La bousculade, se donner de surnom, les insultes, etc. Cela peut laisser des impacts négatifs sur le cursus scolaire de la victime. L’élève peut être toujours intimidé à l’école ou même au long de sa vie, être démotivé à étudier ou dans le cas extrême, l’enfant pourrait se donner la mort », explique le président de l’association. 

 La majorité des centres de santé de base à Madagascar sont confrontés à des problèmes de conservation de vaccins, et même les centres régionaux. Une situation qui a été fortement constatée durant la pandémie de Covid-19. Plusieurs vaccins ont été jetés à cause du manque de matériels pour leur conservation, tandis que le nombre des personnes vaccinées sont infimes par rapport aux objectifs. En fait, les vaccins ne sont pas arrivés dans les zones reculées ou dans la brousse.

En cette journée particulière pour la presse, la question sur la technologie et ses méfaits, en offrant des informations non fiables, était au cœur des débats lors de l’ouverture du colloque au Canal Olympia d’Andohatapenaka, hier. Il faut établir une norme au plus vite sinon la vérité sera noyée sous les rumeurs par leur nombre incalculable sur le web.

En effet, Internet n’a été l’ami des journalistes qu’un temps seulement. Cet outil formidable doit actuellement être l’objet d’une régulation stricte et standardisée afin de donner des informations fiables. Beaucoup de journalistes, même les plus chevronnés se sont fait avoir un jour par les « fakes » qui sont ultra-véhiculés sur Internet et notamment sur les réseaux sociaux.

Pour les jeunes start-up, il semble que l'environnement économique n'est pas vraiment favorable à l'éclosion de nouveaux projets. D'ailleurs, du côté des sociétés déjà en place, nombreux se plaignent de la pression fiscale trop élevée, d'une concurrence déloyale ou encore de l’insécurité. Face à cela, le programme Fihariana continue d’œuvrer afin de donner tous les moyens aux jeunes entrepreneurs pour que ces derniers puissent concrétiser leurs projets de société. Ainsi, dans cette optique, une réunion entre un parterre de jeunes entrepreneurs, soutenus par le programme Fihariana, et la Direction générale des impôts (DGI) a été effectuée, hier à Ivandry.

Un anniversaire célébré en grande pompe. L’un des lieux les plus prisés et animés en concert musical fête ses cinq ans d’existence.  Le coup d’envoi de la célébration a démarré depuis mardi avec un concert animé par Mr Sayda, s’ensuivait la prestation de Big MJ hier. Selon les responsables, l’anniversaire va être célébré pendant trois jours avec la participation d’une vingtaine d’artistes au programme pour chauffer l’ambiance. Aujourd’hui, les fêtards surtout les retardataires auront encore l’occasion d’assister  à cette grande fête avec  une brochette d'artistes tels que Tence Mena, Dat Kotry, Farah Jhons, Malm, Kifr, Black Nadia, César, Arione Joy…

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Districts de Vohibato, Ikongo et Ivohibe - Vers un avenir lumineux et développé
  • Soins de proximité - De nouveaux bénéficiaires à Fianarantsoa
  • Développement - Le Président veut enclencher la vitesse supérieure 
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Réhabilitation de la RN7 - Le Président annonce des travaux imminents
  • Regards croisés sur la corruption à l'aéroport d’Ivato - Douanes et Sécurité publique s'expriment
  • ACTU-BREVES
  • Réinspection du Stade Barea - La non-homologation du stade confirmée

La Une

Recherche par date

« May 2024 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
Pub droite 1

Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

A bout portant

AutoDiff