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Les villes de Toamasina et Taolagnaro sont de nouveau sous les eaux, et ce malgré le fait que la population peine à se relever après la récente inondation. Une situation qui est causée par des pluies incessantes qui s'abattent sur la Grande île depuis dimanche. Selon le directeur du Bureau national de gestion des risques et de catastrophes, le Général Elack Andriankaja, des sites d’hébergement sont déjà mis en place pour accueillir les sinistrés à Taolagnaro. Des routes sont coupées dans la Région d’Anosy, tandis que les cours sont suspendus pendant quelques jours dans la Circonscription scolaire (CISCO) de Toamasina I. Ainsi, selon une information locale, il s'avère que beaucoup de personnes seraient atteintes de maladies de la peau, engendrées par les eaux stagnantes. Parallèlement à cela, il est quasiment impossible de circuler dans la ville. Les activités de la population tournent au ralenti. Certes, Madagascar a été plus ou moins épargné par les cyclones, mais l’inondation a fait plusieurs victimes et laissé d’importants dégâts matériels, selon toujours le directeur général du BNGRC.

Une semaine de silence, d’écoute, de recueillement, de méditation et d’adoration. La semaine sainte a débuté avant-hier, dimanche des Rameaux, pour les chrétiens. Pour les catholiques, elle précède Pâques et constitue la dernière partie du Carême. Il s’agit de l’un des temps forts de l’année liturgique pour les chrétiens, qui commémorent à la fois l’arrivée de Jésus à Jérusalem, son arrestation, sa mort et sa résurrection. La semaine inclut le jeudi et vendredi saints, durant lesquels une messe spéciale se tient dans les temples et églises. Elle s'achève avec la veillée pascale, pendant la nuit du samedi saint au dimanche de Pâques. 

Nouvelle stratégie

Publié le lundi, 25 mars 2024

Le combat contre la corruption ne se fait pas en un tour de main ! Une lutte de longue haleine qui s’inscrit dans le long terme qui exige patience, ténacité et surtout une remise en cause permanente de la tactique pour une nouvelle stratégie.

L’équipe dirigée par Sahondra Rabenarivo au sein du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) ne baisse pas les bras. Un peu désemparés voire déçus par la tournure des évènements politico-administratifs tendant à étouffer systématiquement certaines malversations liées à la grande corruption, la présidente du CSI Sahondra Rabenarivo et consorts ne comptent point céder. Ils foncent dans le tas et remettent sur les rails l’échafaudage d’une nouvelle stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (SNLCC) dont le mandat de dix ans arrivera à expirer en 2025. 

Dans un développement marquant, WeLight a annoncé avoir électrifié 100 villages supplémentaires à Madagascar au cours de la dernière année, portant ainsi leur total à plus de 100 sites opérationnels dans le pays. Cette réalisation remarquable place cette entreprise sur la bonne voie pour atteindre son objectif ambitieux de fournir une énergie durable et renouvelable à 170 communautés, touchant ainsi 40.000 foyers et impactant directement la vie de 200.000 personnes d'ici la fin de juillet 2024.

Le week-end pascal approche à grand pas. Comme d’habitude, le temple FJKM Tranovato Ambatonankanga marquera cette fête chrétienne avec un concert de louange intitulé « Vie et paix ». Le rendez-vous se tiendra ce dimanche à partir de 15h 30 dans cette église protestante Tranovato Ambatonakanga avec une libre participation du public. Il s’agira d’un spectacle exceptionnel qui aura pour mission de transporter le public en cette célébration de la fête de Pâques. Aussi, ce moment va démontrer l’authenticité d’Orimbato dans le domaine des chants de chorale. 

Trahison.  C’est ainsi que les pro – régime qualifient le revirement à 360° – l’énième du genre – de la présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa. Cette dernière qui, dans une déclaration devant une assemblée composée essentiellement d’opposants, samedi dernier, a appelé à obtenir le soutien de tous dans une démarche visant explicitement à renverser le pouvoir actuel. Le même régime qui lui a pourtant permis d’être élue parlementaire et accéder à la tête de la Chambre basse. Les élus et acteurs politiques de la majorité présidentielle ont parlé d’une même voix, hier, pour condamner ce comportement de la PAN.

L’affaire remonte à 2020, plus d’une année avant la nomination de l’actuelle ministre de la Pêche et de l’Economie bleue, le Dr Tsimanaoraty Paubert Mahatante. « Je n’ai accès à aucun détail sur cette affaire. Il s’agit d’une enquête du BIANCO », dit-il. L’ancien directeur général de la Pêche, l’actuel directeur régional de la Pêche et de l’Economie bleue d’Analamanga est placé en détention préventive à Antanimora pour abus de fonction, corruption, faux et usage de faux. Vingt-cinq autres personnes dont des Chinois le sont aussi pour les mêmes motifs. Ils, ce sont le responsable du service d’enregistrement et de surveillance des établissements des produits de la pêche et de l’aquaculture, collecteurs et propriétaires ou commandants des bateaux et plongeurs.

La une du 25 mars 2024

Publié le dimanche, 24 mars 2024

Retards préoccupants !

Publié le dimanche, 24 mars 2024


Certains grands projets ou des entités de base attendent. Leur démarrage, pour les uns, et  redémarrage, pour les autres, prend des retards sans que l’on sache pourquoi exactement. Le pays souffre.
Volobe et Sahofika, deux grands projets hydroélectriques, attendent urgemment les concrétisations et les démarrages effectifs des travaux. Deux grands chantiers dont la finalisation des procédures se fait trop attendre pour des raisons non identifiées publiquement. Le pays vit mal de l’insuffisance chronique des énergies notamment à usage quotidien des ménages et celui des besoins de production des entités de taille modeste aux grandes unités de production industrielle et causant ainsi des dégâts matériels inestimables et des préjudices moraux dévastateurs. La Compagnie nationale d’eau et d’électricité (JIRAMA), croulant sous le poids des dettes colossales,  végète. Les délestages éternels et les coupures intempestives ont trop duré. Les usagers ont le  ras-le-bol !
Le projet Volobe. Une centrale hydroélectrique dont le début de l’étude du projet remonte en 2008. Dotée d’une capacité de production pouvant atteindre les 120 MW, la centrale de Volobe vise à fournir une électricité bon marché à plus de 2. 000. 000 de personnes. Une réponse fiable en vue de la transition énergétique se basant sur les énergies renouvelables. En amont de la rivière de l’Ivondro à 40 km de Toamasina, Région d’Atsinanana, la centrale hydroélectrique de Volobe conforte le point 2  du Velirano du candidat n° 13 Rajoelina Andry qui s’érige en base de départ des actions à entreprendre. La Compagnie générale hydroélectrique de Volobe (CGHV), en tandem avec la JIRAMA, exploite la production. Le démarrage des travaux initialement prévu en 2023 devait être repoussé à plusieurs reprises. Selon les prévisions des experts, si les travaux débutent en 2024, on pourrait espérer les débuts de production au plus tôt en 2028. Vu les urgences en cours et les crises sempiternelles de la JIRAMA, on doit nécessairement faire le maximum pour qu’on puisse entamer incessamment le démarrage du chantier. Il faudra rattraper sans délai les retards.
Le projet Sahofika, un projet de construction d’une énorme centrale hydroélectrique dans le Sud-est, dont l’appel d’offres a été obtenu par le consortium la Nouvelle énergie hydroélectrique de l’Onive (NEHO) d’une capacité de production électrique allant jusqu’à 192 MW, apportera une contribution non négligeable pour le bon fonctionnement de la JIRAMA. Initialement prévu à être opérationnel à partir de 2023, le projet Sahofika dut attendre jusqu’à quand ? En cause, d’interminables négociations entre d’une part les tenants du régime et le consortium adjudicataire du projet de l’autre. On n’entre pas dans les détails des démarches en jeu. Seulement, chaque partie doit essentiellement prendre en considération les intérêts supérieurs de la Nation.
Base Toliara, sis à Ranobe à 40 km de Toliara, développe le projet de sables minéralisés de classe mondiale pour le traitement d’ilménites, du zircon et du rutile pour produire des pigments blancs pour la peinture, des plastiques, du papier, des céramiques et de la métallurgie. Ouverte en 2018, elle a été fermée un an après. Et depuis, la saga Base Toliara finit par lasser l’opinion. La tergiversation ne devrait plus durer. Il fallait trancher : ouvrir ou fermer définitivement !
Les retards préoccupants du démarrage ou de redémarrage de ces projets  d’intérêts vitaux doivent interpeller les uns et les autres.
Ndrianaivo

Actu-brèves

Publié le dimanche, 24 mars 2024

SALAMA, amélioration de la chaîne d'approvisionnement en médicaments à Madagascar. L'Union européenne et l'Agence française de développement (AFD) ont signé une convention de financement avec la centrale d’achat de médicaments SALAMA, affirmant ainsi leur engagement en faveur d'un système de santé amélioré à Madagascar. A hauteur de 16,4 millions d'euros (82 milliards d’ariary), cette collaboration de cinq ans vise à soutenir SALAMA dans sa mission de fournir des médicaments de qualité et abordables dans tous les Districts de Madagascar. Avec ce soutien financier, la centrale d’achat de médicaments SALAMA prévoit d'étendre ses capacités de stockage. L'entrepôt actuel fera l'objet d'une réhabilitation dans les cinq prochaines années, et de nouveaux entrepôts seront construits et équipés à Antananarivo et à Fianarantsoa. Cette expansion vise à faciliter les livraisons de médicaments pour les Régions Sud du pays et à optimiser les activités de gestion et de distribution dans cette zone. Outre les travaux de construction et de réhabilitation des entrepôts, le partenariat avec la Team Europe comprend l'amélioration de la structure de SALAMA en tant que centrale d’achat performante au niveau national, l'optimisation de sa gestion administrative, financière et logistique, ainsi que la migration vers un nouveau progiciel de gestion intégré et l'utilisation de procédures de gestion actualisées.

Madagascar exprime ses condoléances suite à l'attentat terroriste en Russie. A travers le ministère des Affaires étrangères, le Gouvernement malgache a récemment exprimé ses condoléances à l'égard de l'attentat terroriste survenu à Moscou, en Russie, le vendredi 22 mars dernier. Les condoléances ont été transmises au Président russe, au peuple russe et aux familles des victimes, avec une ferme condamnation de cet acte de terrorisme qui a entraîné la perte de nombreuses vies. Face à cette tragédie, le Gouvernement malgache réaffirme son engagement à renforcer sa coopération avec la communauté internationale dans la lutte contre le terrorisme et pour la promotion de la paix mondiale. Cette position souligne l'importance de l'unité internationale dans la lutte contre les violences terroristes et les violations des droits humains. Rappelons que cet attentat a eu lieu dans une salle de concert en banlieue de Moscou, le Crocus City Hall, causant la perte d'au moins 137 vies (bilan provisoire) et de nombreuses blessures. Le groupe Etat islamique a revendiqué la fusillade, tandis que le Président Vladimir Poutine a confirmé l'arrestation de tous les assaillants.

Initiative pour l'environnement et l'alimentation carcérale. L'association des Diplômés en hautes études en administration (DHEA) a accompli sa campagne de reboisement à Tsiafahy. Ce, en partenariat avec le ministère de la Justice et la direction générale de l'administration pénitentiaire pour un projet de reboisement et de plantation de légumes sur un terrain pénitentiaire de Tsiafahy. Dans le cadre de cette initiative, l'association a planté 1 500 jeunes plants d’arbres fruitiers et fourni des semences de légumes et de manioc, ainsi que des sacs d'engrais pour la plantation. L'objectif est de favoriser la production locale de fruits et légumes pour fournir des repas équilibrés aux détenus et améliorer la qualité de l'alimentation en milieu carcéral. Les représentants de l’association estiment que ce projet aura un impact positif sur l'environnement en contribuant à la lutte contre la déforestation. De plus, il offre aux détenus une opportunité de se former à un métier respectable, favorisant ainsi leur réinsertion sociale.  Après la plantation, l'association prévoit de surveiller la croissance des arbres, d'entretenir les sites de reboisement, de protéger contre les incendies, et de sensibiliser la communauté à l'importance de la préservation des forêts et des cultures vivrières.

Précipitations, alerte jaune pour le Nord et le Nord-est de la Grande île. Une forte houle et des pluies abondantes ont placé le Nord de Madagascar en alerte jaune. Cette situation est due à une masse nuageuse qui apporte d'importantes précipitations et des vents violents. Les précipitations atteindront  40 à 100mm durant 24 heures. La prévision météo du 23 mars mentionne une inquiétude quant à la possible formation d'une tempête au milieu de la semaine. Bien que la formation de la tempête ne soit pas encore confirmée, il est recommandé de suivre de près l'évolution de cette anomalie météorologique. Du côté des vents, des vagues allant de 3 à 5 m seront prévues sur tout le long des côtes sur l’océan Indien. Avec des rafales de 45 km/h, l’alerte rouge est donc mise en vigueur de la Région d’Anosy jusqu’à la Région de DIANA. La population est invitée à rester vigilante et à se tenir informée des mises à jour météorologiques afin de prendre les précautions nécessaires face à ces conditions météorologiques extrêmes. Le mauvais temps actuel, caractérisé par un ciel couvert et des précipitations, observé dans l'Est du pays et sur les Hautes terres centrales, n'est cependant pas lié à cette masse nuageuse. Météo Madagascar indique que ces conditions météorologiques sont plutôt dues à un régime d'alizé qui influencera le temps dans cette zone géographique dans les prochains jours.

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  • Transport maritime - 5 navires malgaches séquestrés aux Comores
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  • Soupçons de corruption dans le recrutement à l’APMF - Un responsable en détention provisoire
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Editorial

  • Solide pilier
    Base Toliara rouvre ses portes. Par la décision du Conseil des ministres du 29 novembre 2024, la suspension du projet minier de la Base Toliara est levée. Base Toliara, une entreprise matriculée localement du groupe Base Ressources de nationalité australienne et britannique, projette de produire l’ilménite, le zircon et le rutile de Ranobe, utiles pour la production des pigments blancs pour la peinture, le papier ainsi que la céramique et la métallurgie. Elle se trouve à 50 km au nord de Toliara, dans le sud-ouest de la Grande île. En raison des tensions sociales sujettes à une connotation politique locale, le Gouvernement suspend le projet en 2019, le temps également de revoir en profondeur la réorganisation et l’éventuelle révision des clauses du contrat. Se sentant incompris par et la communauté locale et par le pouvoir en place les porteurs du Projet n’ont cessé de plaider sur le bien-fondé de Base…

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