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Bon point pour la Grande île. Le représentant résidant du Fonds monétaire international (FMI), Mokhtar Benlamine, n'a pas tari d'éloges à propos de Madagascar, hier à Ambatonakanga, à l'occasion de l'annonce de l'approbation du décaissement d'un montant de 32,6 millions de dollars américains par le Conseil d'administration du FMI, dans le cadre de la facilité élargie de crédit (FEC). Il s'agit d'un décaissement résultant des consultations et une revue effectuées par l'institution de Bretton Woods durant l'année dernière et portant  le total des décaissements de Madagascar au titre de l'accord à environ 195,5 millions de dollars. Ainsi, le FMI a salué les progrès de Madagascar dans la mise en œuvre des réformes et l'encourage également dans la poursuite de l'engagement en faveur des politiques qui favorisent une croissance durable et inclusive et renforcent la résilience des chocs. En effet, la performance de Madagascar dans le cadre du programme appuyé par le FMI a été globalement satisfaisante, malgré les retards dans les réformes structurelles et un environnement extérieur difficile. 

Pour cette diva de la chanson malagasy, il est temps de célébrer ses longues années de carrière musicale. Enfin, Poopy, la chanteuse aux 40 années de parcours musical, de son vrai nom Helianta Ramahavalisoa, a dévoilé le grand jour pour célébrer en fanfare cet évènement. Après une mûre réflexion, Poopy et son équipe invitent ainsi le public à assister au grand spectacle qui aura lieu le 30 avril prochain à partir de 14h 30 au Palais des Sports, Mahamasina. Selon les informations, les billets sont en vente depuis le week-end dernier sur la plateforme de vente en ligne Ticketplace.io et dans les boutiques Mass’in de la Capitale. 

Pour leur troisième et dernier jour de visite présidentielle dans la Région Atsimo-Andrefana, le Président Andry Rajoelina et son épouse ont fait le déplacement à Morombe. Ce District figure parmi les zones les plus touchées suite au dernier passage du cyclone  Freddy. Ce fut l’occasion pour le couple présidentiel de distribuer les aides de l’Etat destinées à alléger les problèmes quotidiens. Dans son discours, le Chef de l’Etat n’a pas manqué de rappeler que Morombe n’a pas été mis de côté dans les projets de construction d’infrastructures mis en œuvre par le régime. 

Trois cadavres d’un seul coup ! Les tristes faits survenus le 11 mars dernier dans la ville d’Alexandrie, en Egypte, concernent une famille Malagasy. La jeune mère de famille étudie à l’université Senghor d’Alexandrie, depuis deux ans déjà. Mais récemment, son époux, un employé d'un organisme international et qui est resté dans la Grande île, a décroché une formation pour un stage d’une semaine dans cette même université égyptienne. 

La une du 13 mars 2023

Publié le dimanche, 12 mars 2023



Mariées, mères célibataires, veuves ou divorcées. « Miss Maman Madagascar » (MMM) vise à valoriser les potentiels des mères de famille. « Après l’accouchement, certaines mères endurent le " baby blues " et la dépression, au point de se laisser aller. Nous voulons les aider à mettre en avant leur savoir, leur personnalité et leur créativité à travers ce concours », avance Christiane Ramonjison, Miss Maman Madagascar 2022. Pour ce faire, le Comité MMM forme des mères de familles responsables et actives dans le développement économique de Madagascar. Elles sont également incitées à se cultiver puisque la culture générale et un esprit curieux sont indispensables dans l’éducation de leurs enfants.
Le concours veut avant tout valoriser l’humain, d’autant plus que le terme « Miss » en français se réfère à la lauréate d’un concours de beauté. Pour nous, la beauté du savoir, de la personnalité et de la création passent avant celle physique. Celle-ci compte en dernier, quoi que la manière dont les participantes savent exploiter leur physique soit aussi notée. Ainsi, 3 mères en situation de handicap participent au concours MMM de cette année, venant de Mahajanga et d’Antsirabe. « C’est une occasion pour nous, femmes handicapées, de démontrer nos compétences et de porter notre voix pour enchaîner la lutte contre l’exclusion tant sociale que professionnelle », témoigne Miss Maman Felana R., représentante de la région de Vakinankaratra. Pour sa part, Ravaka Heritsitohaina veut mettre en exergue ses atouts. « Quand on parle de " miss ", l’on fait référence à une femme belle, de grande taille alors que je ne possède pas tous  ces critères. MMM privilégie les responsabilités d’une mère ainsi que les valeurs d’une femme, leurs combats et leurs causes. Pour ma part, cette dernière étant la lutte contre les violences », nous confie cette candidate d’Analamanga, journaliste de profession.
Parmi les 314 inscrites pour cette 3ème édition du MMM, 34 candidates sont présélectionnées, issues de 16 régions de Madagascar. Leur première épreuve, baptisée « comme une reine », s’est tenue le 8 mars dernier au centre culturel IKM sis à Antsahavola. Elles ont défilé une à une avec deux tenues, l’une traditionnelle et spécifique de leur Région d’origine, et l’autre issue de leur création et mettant en avant les « reines » qu’elles sont. Après cette première étape, la prochaine sera réservée à une formation et un regroupement, prévus en avril. La finale du concours MMM de cette année se tiendra le 3 juin prochain.
Patricia R.



50 milliards d’ariary et des poussières. C’est environ la somme des factures impayées enregistrées par la JIRAMA jusqu’à présent selon Tsitohery Francesca, directrice commerciale de la compagnie nationale d’eau et d’électricité. « Nous nous penchons, à présent, vers l’utilisation du compteur prépayé pour l’intégralité de nos abonnés, que ce soit des particuliers, des entreprises et même l’administration afin de pouvoir sécuriser les revenus futurs de la JIRAMA », a annoncé la directrice commerciale de la JIRAMA à l’occasion de la cérémonie officielle d’inauguration du nouveau shop Jirama à Anosizato, vendredi dernier. En effet, l’utilisation du compteur prépayé est plus avantageux tant pour la compagnie que pour les usagers. Ce dernier permet à l’utilisateur de pouvoir gérer et prévoir sa consommation selon ses possibilités tandis que pour la JIRAMA, le système de paiement à l’avance lui assure une réduction conséquente des risques sur les impayés qui pèsent lourdement sur sa trésorerie à l’heure actuelle. Pour rappel, la JIRAMA a exposé le fait que le trou dans la caisse de la compagnie résulte surtout du montant des factures impayées et que ces factures concernent toutes les catégories de clients de la JIRAMA. Elles concernent aussi bien les particuliers que les entreprises et que cela représentait 30% des clients de la JIRAMA qui ne paient pas convenablement leur facture. Un pourcentage considérable au vu des 600 000 abonnés de LA JIRAMA.
Solvabilité
« Dorénavant, toutes les nouvelles demandes de branchement se feront à partir des compteurs prépayés pour écarter le risque d’augmentation de ces factures en attente de paiement. Il y aura, malgré tout, des possibilités pour les usagers de demander l’installation de compteur post-payé mais cette demande devra obligatoirement être suivie d’une enquête de la JIRAMA auprès de ces demandeurs portant sur la solvabilité au préalable du client, qu’il fasse partie des clients particuliers, des entreprises et même de l’administration » précise Tsitohery Francesca. Concernant les branchements, le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Solo Andriamanampisoa de rassurer sur la liquidation prochaine des demandes en attente. « Le branchement est un droit et non un privilège dès lors que l’usager aura effectué convenablement sa demande et payé le devis d’installation auprès de la JIRAMA. Pour l’instant, nous évaluons à près de 19 000 demandes de branchement en attente », expliquait le ministre. Ainsi, le traitement de chaque dossier de demande de branchement ne devra plus, désormais, dépasser un délai de 90 jours si cette demande est convenablement remplie, payée et déposée auprès des shops JIRAMA. Par ailleurs, pour le cas particulier des branchements mora, le Président de la République a précisé, vendredi dernier que le traitement des demandes peut se réaliser en une semaine après le dépôt du dossier en shop Jirama si celui-ci est complet.
Hary Rakoto

De la discordance

Publié le dimanche, 12 mars 2023

Flagrant ! L’université ferme, le ministère ouvre. Les autoritaires universitaires prennent leurs responsabilités pour faire régner l’ordre et la discipline, le ministère de tutelle désavoue. Le président de l’université d’Antananarivo se fait déculotter publiquement par la ministre de l’Enseignement supérieur. Quelle discordance !
Comment peut-on faire avancer ce pays à travers des fausses notes de ce genre ? Quelque part, on joue faux. Quand le premier responsable du ministère prend position ouvertement pour les étudiants perturbateurs contre le premier responsable de l’université, soucieux de l’ordre et de la discipline, on se perd en conjectures.
On ne peut laisser librement ces étudiants, les élites de demain, casser, détruire et lancer des pierres aux éléments des Forces de l’ordre déployés sur place justement pour faire régner l’ordre sur la place publique. On oublie souvent que l’université n’est pas seulement un cadre du transfert du savoir, c’est également un atelier par excellence pour « sculpter » des hommes et des femmes dignes (Olom-banona) de la souveraineté de la Nation.
Dans un sens, on les comprend dans la mesure où tous les ans ils doivent endurer les retards de décaissement de leurs … dus. On s’interroge pourquoi les responsables notamment ceux du ministère de tutelle refont les mêmes erreurs. On en a assez d’entendre les mêmes réponses de leur part « l’argent est là mais c’est la question de procédure qui tarde ». Depuis des années, il fallait que les étudiants tapent sur la table sinon descendent dans la rue pour qu’on daigne bouger les f… dans les bureaux. Et le dur à accepter repose sur le fait que ces responsables défaillants restent toujours à leurs postes pour commettre des bourdes à répétition. Pourtant ailleurs, on mute voire limoge dare-dare ceux ou celles qui se trouvent à l’origine d’un trouble. Tout compte fait, les étudiants s’érigent en signal d’alarme pour enfin secouer des responsables plongés dans la léthargie. D’ailleurs, c’est malheureusement le cas depuis 1972. Les mouvements estudiantins bousculent les dirigeants en place. En locomotives, ils galvanisent les contestations populaires pour dénoncer les dérives des tenants du pouvoir.
Vu d’un autre angle, il est difficile voire inadmissible de concevoir le fait que des jeunes sur lesquels l’avenir du pays repose se conduisent en authentiques voyous. Il est hors de question de confier le devenir de la Nation à des jeunes, fussent-ils polytechniciens, qui s’amusent à troubler l’ordre public, à détruire des biens d’autrui et à caillasser les pauvres éléments des Forces de l’ordre qui se trouvent là pour exécuter un ordre en sacrifiant leurs vies et cela pour raisonner ces étudiants en délire.
Le monde de l’éducation traverse en ces temps une passe difficile et compliquée. Quand des élèves de CEG refusent de chanter l’hymne national. Quand des jeunes lycéens s’adonnent à l’addiction aux drogues dures. Et quand des adolescents s’aventurent à violer des fillettes. Et enfin, quand des jeunes universitaires se mettent à semer des troubles sur la voie publique. De quel avenir le pays tout entier mérite-t-il ?
Au-delà de cette situation qui frise le tohu-bohu, la discordance au niveau des décideurs fait le buzz et  désoriente l’opinion. En effet, on perd le Nord face à certains agissements de certains tenants du régime. Les ordres et contre-ordres font tourner autour d’un pot.  
Ndrianaivo

Freddy - Le plus long cyclone de l’histoire

Publié le dimanche, 12 mars 2023


L’ex- cyclone tropical très intense Freddy, toujours en vie, après plus d’un mois d’existence, pourrait être le cyclone le plus long de l’histoire, selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Le système dépressionnaire a tué au moins 27 personnes (17 à Madagascar et 10 au Mozambique).
Après avoir effectué un autre passage dans le sud-ouest de Madagascar la semaine passée, le cyclone tropical Freddy a touché terre pour la deuxième fois au Mozambique. En effet, ce cyclone est en passe d’atteindre un record de longévité, rapporte l’agence onusienne. Alors que la réponse humanitaire est en cours sur la Grande île et au Mozambique, le Malawi se prépare à un impact possible.
Ce week-end, l’OMM a réuni un comité d’experts chargé d’évaluer si Freddy a battu le record de durée pour un cyclone tropical. Conservant cette classification pendant 34 jours (le 12 mars, ndlr), le système a traversé tout le sud de l’océan Indien et parcouru plus de 10 000 kilomètres.
Son énergie cyclonique accumulée (indice ACE) représente à elle seule l’équivalent d’une saison cyclonique moyenne entière dans l’Atlantique Nord et a atteint, selon la NASA, le niveau le plus élevé jamais observé dans l’histoire des tempêtes de l’hémisphère Sud.
Incertaine
L’OMM estime que le Mozambique a reçu l’équivalent de plus d’une année de précipitations au cours du seul mois de février et Madagascar trois fois sa moyenne mensuelle en l’espace d’une semaine. Depuis ce week-end, Freddy est encore au Mozambique, en l’occurrence dans le nord du pays dans la province de Zambèze.
Le cyclone a avancé lentement près de la côte. Les eaux plus chaudes pourraient contribuer à son intensification. Mais la prévision reste incertaine. Elle dépend de plusieurs paramètres. L’OMM prévoit cependant des vents destructeurs, des ondes de tempête provoquant la montée des eaux et des zones extrêmes sur de vastes zones, notamment le nord-est du Zimbabwe, le sud-est de la Zambie, le Malawi et le Mozambique.
Les précipitations pourraient atteindre 200 à 300 mm sur la zone d’atterrissage du Mozambique occasionnant en quelques jours le double des précipitations mensuelles habituelles. Le Malawi pourrait, pour sa part, recevoir des précipitations cumulées de l’ordre de 150 à 200 mm en 24 heures.
La tempête a d’abord touché terre à Madagascar le 21 février et au Mozambique le 24 février avant de survoler le Mozambique et le Zimbabwe pendant quelques jours, provoquant de fortes pluies et des inondations. Elle a ensuite effectué une boucle vers le Canal de Mozambique, récupérant l’énergie des eaux chaudes avant de se déplacer vers la côte sud-ouest malagasy, puis à nouveau vers le Mozambique.
Plus grands défis
Freddy a un impact socioéconomique et humanitaire majeur sur les communautés touchées. Le nombre de morts a été limité grâce à des prévisions précises et des alertes précoces ainsi que par des actions coordonnées de réduction des risques de catastrophe sur le terrain, devait déclarer le Dr Johan Stander, directeur du département des services de l’OMM.
L’événement souligne, une fois de plus, l’importance de l’initiative des Nations unies « alerte précoce pour tous » afin de garantir la protection de chacun au cours des cinq prochaines années. L’OMM est déterminée à travailler avec ses partenaires, la direction générale de la météorologie (DGM) à Madagascar, pour y parvenir et s’attaquer aux risques liés aux phénomènes météo extrêmes et aux changements climatique, l’un des plus grands défis de notre époque.
Du point de vue météorologique, affirme l’OMM, Freddy s’est révélé une tempête hors du commun. Identifiée et dénommée Freddy le 6 février par le bureau australien de météorologie lorsqu’elle se trouvait encore à quelques centaines de kilomètres au large de la côte nord-ouest de l’Australie. Par la suite, la tempête a parcouru tout l’océan Indien d’est en ouest, touchant Maurice et La Réunion durant son long voyage vers Madagascar.
Jamais enregistré
Ce type de parcours « super-zonal » est très rare, précise l’OMM. Elle note que les cas les plus récents remontent aux cyclones tropicaux Leon-Eline et Hudah, tous les deux survenus en 2000, une année qui, comme 2023, coïncidait avec le phénomène météorologique « la Niña », un refroidissement temporaire de certaines zones du Pacifique aux implications climatiques mondiales.
Il est probable que le comité d’évaluation des phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes de l’OMM mette en place une enquête après la dissipation du cyclone afin de déterminer si Freddy, en dépit de possibles baisses de son intensité au cours de son parcours, a effectivement établi le record de la plus longue durée d’un cyclone tropical jamais enregistré.
Record du monde ou pas, Freddy restera un phénomène exceptionnel pour l’histoire du Sud-ouest de l’océan Indien sur de nombreux aspects : longévité, distance parcourue, intensité maximale remarquable, quantité cumulée d’énergie cyclonique (ACE), impact sur les terres habitées…
« Il faudra attendre la fin de son cycle de vie du système pour faire une évaluation exhaustive », reconnaît Sébastien Langlade, directeur des opérations du centre météorologique régional spécialisé de La Réunion. Le record, pour l’instant, est toujours détenu par l’ouragan/typhon John, qui a duré 31 jours en 1994.
Recueillis par M.R.


Le Président de la République Andry Rajoelina et son épouse effectuent une descente dans la Région d’Atsimo- Andrefana. Cette localité fait partie des villes durement éprouvées par le retour de la tempête tropicale Freddy. Accompagné d’une lourde délégation composée notamment des ministres de l’Intérieur, de la Population, de l’Energie, de la Pêche de l’Education nationale ou encore des Sports, le Chef de l’Etat est venu aux chevets des sinistrés dans cette localité.
Une délégation qui est venue hier à la rencontre de sinistrés de Toliara au stade Maître Kira, rempli à ras bord pour l’occasion. Outre les sinistrés, de simples habitants sont venus nombreux pour venir à la rencontre du Chef de l’Etat. Ces derniers ont réservé un accueil plus que chaleureux au Président de la République. Une chaleur perceptible dès la descente d’avion du Chef de l’Etat la veille. Pour revenir à hier en particulier, le Président Rajoelina a été accueilli par des sourires et une joie non dissimulée. A en juger par l’affluence et l’enthousiasme des gens, la cote de popularité de l’actuel numéro Un du pays reste intacte au niveau de la Région du Sud-ouest.
« Nous serons ensemble, pour le meilleur et pour le pire ». C’est ce qu’a martelé le Président durant ses allocutions. Des aides d’urgence ont ainsi été remises pour les sinistrés et les plus vulnérables de Toliara, ainsi que tous ceux qui sont venus au stade hier. Des kits solaires ont été offerts à une frange non négligeable de ménages, dans le cadre d’un engagement du Président de la République envers la population de Toliara. Comme dans les précédents déplacements présidentiels, des motos ont été remis aux maires de toute la Région pour les aider dans la mise en œuvre de leurs missions. Des ambulances ont par ailleurs été remises aux Districts de Toliara I et II, Beroroha, Ampanihy et Morombe.
A l’endroit de ses adversaires politiques, Rajoelina martèle que la réalisation d’infrastructures est une priorité pour son régime car cela est le signe du développement. "Le Président Rajoelina est un bâtisseur qui aime son peuple et qui bâtit et construit pour son peuple", indique-t-il dans une allocution. Pour résoudre le problème du centre-ville, inondé à chaque pluie, le Président de la République a donné consigne au gouverneur pour mettre en place un système de vannes et des stations de pompage à plusieurs endroits pour protéger la ville et la population. La ville de Toliara s’est vu remettre des camions munies de benne.
Samedi, durant le premier jour de sa descente à Toliara, le Chef de l’Etat avait annoncé l’arrivée prochaine d’un conteneur en partance de Toamasina transportant à son bord des fournitures scolaires et des jouets destinés aux enfants de Toliara. Il annonce également des aides financières « Miavotse » aux ménages vulnérables et aux sinistrés. Comme à chaque visite de sinistrés, une distribution de repas chauds a eu lieu au lycée Antaninarenina. Notons que le Président a également tenu une rencontre impromptue avec la population de Mangily hier. L’occasion pour le Chef de l’Etat et son épouse de discuter et d’écouter certains des maux des locaux en majorité des pêcheurs. Il a aussi rencontré la population d’Ankililaoky hier.
L.A.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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