C’est confirmé. L’arrivée de la flamme des Jeux des îles de l'océan Indien (JIOI) 2023 à Madagascar est déjà un signe avant-coureur que le plus grand rendez-vous sportif indianocéanique aura bel et bien dans la Grande île du 25 août au 5 septembre.
Ramenée de Maurice par Haja André Resampa, ministre de la Jeunesse et des sports, la flamme a atterri à l'aéroport d'Arrachart à Antsiranana ce samedi 12 août vers 18h. A sa descente de l’avion, la torche était toujours entre les mains du président du COJI (Comité d’organisation des jeux des îles), André Haja Resampa. Ce dernier l'a ensuite remise à Toussaint Rabenala, triple champion d'Afrique et double champion de la Francophonie de triple saut. La flamme a ensuite parcouru les 12km séparant l'aéroport au stade Kianjasoa entre les mains de divers athlètes qui se sont relayés.
Derniers relayeurs de ce premier parcours de la flamme des Jeux de 2023, la hurdleuse Sidonie Fiadanantsoa, médaillée d’or lors des derniers jeux de la Francophonie à Kinshasa et le président de la République malagasy, Andry Rajoelina, allumaient la vasque olympique du stade « Manara-penitra » Kianjasoa d'Antsiranana.
Prenant la parole, le Chef d’Etat a sollicité la solidarité du peuple malagasy à soutenir tous les athlètes malagasy avec ferveur. « Avec la solidarité et l’unité, tous les Malagasy devront soutenir tous les athlètes. Madagascar aura comme défi de terminer premier au nombre de médaille. Je tiens à cœur la ville d’Antsiranana car c’est ici qu’on accueille la flamme des jeux. J’ai confiance à l’avenir de Madagascar et à la jeunesse malagasy pour porter haut la fierté nationale », annonce le Président Andry Rajoelina.
Attendu au stade Mahamasina le 23 août 2023, dans une dizaine de jours, elle va d'abord illuminer la vasque olympique des cinq stades des chefs-lieux de Province. Après son arrivée au pays, la flamme était de passage à Mahajanga hier dimanche 13 août avant d’atteindre Toliara le 18 août, à Fianarantsoa le 19 août et à Toamasina le 20 août.
Elias Fanomezantsoa
Questionné, vendredi dernier sur la situation de l’or vert à l’occasion d’une interview sur une chaîne locale, le PDG du groupe SODIAT, Maminiaina Ravatomanga, en tant qu’opérateur économique œuvrant dans ce domaine, a exposé son point du vue sur le contexte actuel de la filière. En effet, l'Union européenne, consciente des enjeux liés à la sécurité alimentaire et à la santé des consommateurs, a durci les règlementations relatives au commerce de la vanille. Les résidus de nicotine autorisés dans les produits à base de vanille sont désormais strictement contrôlés, reflétant les préoccupations croissantes en matière de qualité et de santé publique. Cependant, la filière fait également face à une surproduction de vanille, ce qui a entraîné une chute significative des prix au kilogramme. Les planteurs, qui misaient sur des revenus stables grâce à la demande soutenue, se trouvent désormais confrontés à une réalité différente, où l'offre excède largement la demande. Cette situation précaire met en péril la subsistance des planteurs et la viabilité économique de toute la filière. Selon le PDG du groupe SODIAT : « L'histoire des mouvements d'exportation de vanille des années précédentes illustre un autre aspect des risques de déstabilisation. L'exportation de vanille sans garantir le rapatriement adéquat des devises dans les caisses de l'Etat a eu des conséquences néfastes. De nombreuses entreprises ont omis de respecter les obligations fiscales, ce qui a mis à mal la crédibilité et la légitimité de la filière. Le manque de transparence dans les opérations et le non-respect des lois ont sapé la confiance des autorités et des parties prenantes».
L’exemple du letchi
L'échec à rapatrier une grande partie des devises issues des exportations a laissé l'Etat en proie à des pertes financières importantes. Les chiffres annoncés par le ministre des Finances illustrent l'ampleur du problème, avec des milliards de manque à gagner pour l’Etat. De plus, cette situation a amplifié les défis déjà existants en matière de balance de paiements pour le pays. Face à cette série de problèmes, les autorités ont réagi en prenant des mesures visant à sécuriser la filière. La création du Conseil national de la vanille (CNV) et la mise en place de diverses structures sont autant d'efforts visant à restructurer la filière et à instaurer des pratiques plus transparentes et responsables. Parmi ces mesures, la certification des exportateurs et la fixation d'un seuil de nicotine autorisé illustrent l'intention d'améliorer la qualité et l'intégrité des produits. L'exemple positif du secteur des Letchis, qui a trouvé une certaine stabilité grâce à la mise en place d'un groupement d'exportateurs (GEL), offre un modèle à suivre. En structurant la filière de la vanille de manière similaire, en mettant l'accent sur la coopération, la traçabilité et le respect des réglementations, il pourrait être possible de revitaliser cette filière emblématique. Ainsi, la filière vanille fait face à des défis complexes qui mettent en évidence la nécessité d'une restructuration profonde pour assurer sa viabilité économique, son intégrité et sa contribution à l'économie locale. Les enjeux de qualité, de régulation du commerce et de transparence doivent être abordés de manière collective pour rétablir la confiance et promouvoir une filière de la vanille florissante et durable.
Hary Rakoto
Les tristes faits suivants étaient survenus hier vers 5h du matin à Soanierana, près de l’usine « Paraky ». Là, un motocycliste de 30 ans a payé de sa vie à la suite d'une agression d’un bandit, qui a fait usage d'une arme à feu pour lui voler sa moto-cross. La victime fut mortellement touchée d'une balle de l'agresseur. Ce dernier a visé son ventre. Sous l'impact du projectile, le motocycliste aurait pu encore donner l'alerte, avant qu'il ne s’écroule, tombant dans le coma. Transporté d'urgence à l'HJRA, le malheureux n'émergera plus jamais de son coma, et a finalement succombé des suites de sa blessure.
Dire que ce motard était venu à l'endroit où il devait récupérer son beau-frère. Tous les deux auraient dû se rendre ensemble dans la localité d'Ampangabe pour une cérémonie de retournement de mort. Le temps donc pour ce beau-frère de changer ses habits, et voilà que ce malfaiteur s'amenait et l'a attaqué par surprise, d'abord en menaçant le motard avec un fusil, puis en faisant feu sur lui, sans aucune autre forme de procès. En cause, le motocycliste aurait voulu s'opposer par la force à son agresseur. Et pourtant, sa sœur a voulu intervenir au secours de la victime. Malheureusement, la dame n'a pu assister qu'avec impuissance à l'agression meurtrière. Pendant que les proches de la victime étaient encore stupéfaits voire pétrifiés d'horreur, le bandit, lui, a pris rapidement la fuite.
Cependant, il a dû repartir les mains vides, car n'ayant pu finalement réussir à mettre la main sur la moto. La victime aurait dû être autopsiée, dès hier même. Enfin, elle devrait être inhumée du côté d'Arivonimamo, sa terre natale. Dire qu'un autre fait sanglant et à peu près similaire, venait de se produire vendredi soir près de la zone Galaxy à Andraharo. L'assaut perpétré par deux bandits, équipés d'une arme à feu, a coûté la vie à un conducteur de taxi-moto qui a eu le malheur de se trouver dans les parages au moment où les malfrats ont voulu s'en prendre à l'opérateur d'un cash-point. Des témoins à la scène parlaient d’une balle perdue. Enfin, trois personnes ont été tuées en l'espace d'une semaine à cause d'une attaque de bandits survenue dans la périphérie de la Capitale. Celle ayant emporté la vie à un taximan au Shop Liantsoa d'Ankadindratombo, a ouvert la série.
Franck R.
Kristina, 17 ans, est la sœur de Hasina, tennisman multiple champion de Madagascar et déjà champion d’Afrique, et fille de Gilles Rakotobe, ancien champion de tennis, ex-président de la ligue régionale de tennis et actuellement secrétaire général du club MB2All. Aujourd’hui, elle est l’une des premières malagasy évoluant dans un sport collectif qui suit un cursus sport-étude à Virginia Academy (Etats-Unis).
La nuit du 9 août dernier, des bandits armés ont perpétré un raid meurtrier, ayant coûté la vie à un chef de famille domicilié à Ihasy, Fokontany de Mahabo, District de Miarinarivo Itasy. Pendant que les agresseurs, dont le nombre n'a pas été communiqué, commettent leur méfait auprès des membres de la famille visée, la victime incluse, le poste avancé de la Gendarmerie de Mandiavato a reçu l'alerte. C'est le quartier mobile d'IHasy qui a informé les gendarmes du poste avancé de Mandiavato sur le drame.
Le Président de la République Andry Rajoelina va être reçu par le souverain pontife ce jeudi 17 août. L'annonce a été faite par le Chef de l'Etat lui-même au cours de son discours, lors de l'inauguration de l'Akany Fitiavana, Scama Est, à Antsiranana. La rencontre se déroulera au Vatican et sera officielle, précise le Président Rajoelina. Ce sera donc d'abord une rencontre entre deux Chefs d'Etat, sachant que le pape François est le Chef d'Etat du Vatican. Au-delà de cet aspect officiel, ce sera également une rencontre « entre un fils et son parent », indique le Chef de l'Etat, un fervent catholique. Et lui de souligner que le pape sait ce qui est fait dans la Grande île et prie pour le pays. Le numéro Un du pays soutient également que le Saint-Père a une affection et un amour pour les Malgaches. Il prie pour le pays. « La situation à Madagascar, les relations diplomatiques entre Madagascar et le Saint-Siège, … Les sujets dont pourraient s'entretenir le souverain pontife et Andry Rajoelina ne manquent pas. Quelques mois avant l'élection présidentielle, une telle rencontre ne manque pas de saveur politique.
Le sort des lémuriens a trouvé un fervent défenseur. Il s’agit du Professeur Jonah Henri Ratsimbazafy. Dans ses nombreuses luttes et actions, ce dernier a fait avancer la protection des lémuriens, non seulement à Madagascar mais partout dans le monde. En effet, en agissant comme un véritable globe-trotteur, le Pr Jonah Henri Ratsimbazafy ne ménage pas ses efforts pour plaider la cause de ces espèces endémiques faisant la renommée de Madagascar.
Il sera ainsi honoré au titre de docteur honoris causa par l’Université d’Antananarivo. La cérémonie aura lieu le 16 août à l'amphithéâtre Q1 de cet établissement universitaire. Un titre bien mérité pour l’un des rares êtres humains qui figure de son vivant sur un timbre postal.
Ses innombrables contributions dans le domaine de la recherche et les résultats exceptionnels qu'il a obtenus, ainsi que ses actions remarquables en faveur du développement de Madagascar, ont grandement contribué à la justesse de cette distinction honorifique.
Un « honoris causa », ou littéralement « la cause de l’honneur », est un titre académique honorifique décerné par une université ou une institution éducative pour honorer « des personnalités remarquables en raison de leurs services éminents rendus aux sciences, à la recherche, aux lettres, aux arts, à l'université et à la société ».
Les lémuriens jouent un rôle important pour la biodiversité
Les lémuriens sont des animaux encore mystérieux quant à leur unicité dans notre pays. En effet, la quasi-totalité des espèces encore en vie n’existent qu’à Madagascar. Hormis leur attrait touristique, c’est afin de percer ces énigmes que les études axées sur les lémuriens et leur protection s’avèrent primordiales.
Ces primates jouent également le rôle de polinisateur pour les forets malagasy. Se déplaçant d’arbre en arbre, les lémuriens participent à la protection des forêts en emportant avec eux les pollens qui permettent aux arbres de polliniser leurs graines. La disparition de ces faunes engendre celle des forets. Vu que les abeilles, avec les « Varoi » qui tuent les reines, diminuent également en nombre, ces petits primates représentent certainement l’ultime espoir pour la survie des arbres.
Il est à rappeler que le 28 octobre 2021 était marqué par la création de 6 nouveaux timbres-postes à l’effigie du Pr Henri Jonah Ratsimbazafy. C’était un événement sans pareil et une première dans l’histoire. Cela a été réalisé en l’honneur du courage sans faille de ce chercheur, dans sa noble mission en tant que fervent défenseur de l’environnement. Ce Professeur est le premier primatologue au niveau international à figurer sur des timbres-postes de son vivant. Il représente un véritable symbole de courage et d’espoir pour la génération future. Toutes ces réalisations méritent une source d’inspiration pour les jeunes issus du monde entier.
Nikki Razaf
Les dés sont jetés. Les jeux scellés. Les tirages au sort des éléments devant composer chaque groupe de chaque discipline, sports collectifs, retenus pour les Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) 2023 ont été effectués le mercredi 9 août au stade Barea. Le doute semble s’évanouir et laisser la place à la certitude que les JIOI 2023 auront bel et bien lieu à Antananarivo du 23 août au 3 septembre. Les présidents de Fédération sceptiques n’auront qu’à bien se tenir ou se conduire et se préparer sérieusement à la … bataille. La Grande île ambitionne de rafler le maximum de médailles. Pourquoi pas d’être la première au classement général ! C’est faisable ! C’est accessible ! Il ne s’agira pas seulement de participer mais plutôt de gagner. Bien dommage que les autorités la FIFA, pour le cas du football, ne reconnaissent pas, n’homologuent pas les résultats des JIOI.
Dans une démarche visant à améliorer l'optimisation et la valorisation économique et sociale du secteur aurifère à Madagascar, le ministère en charge des Mines et la Banque centrale de Madagascar (BFM) ont récemment concrétisé leur engagement en signant, hier, une convention de partenariat approfondi. Cette initiative vise à consolider les actions, opérations et responsabilités respectives des deux entités dans ce domaine stratégique. La nouvelle convention établit de manière globale les devoirs, prérogatives et responsabilités qui viennent compléter les dispositions déjà définies dans leurs statuts respectifs.