Récemment, le ministère des Transports terrestres venait de rappeler les règles de conduite et d'exploitation des véhicules de transport public routier de passagers du pays. Le principal souci de ce rappel à l'ordre vise à renforcer toutes les mesures de sécurité à l'endroit des personnes et de leurs biens, et d'éviter ainsi les risques d'accidents dus à la fatigue des chauffeurs. 

En ce qui concerne la conduite proprement dite, celle du véhicule de transport public routier de voyageurs est obligatoirement assurée par deux chauffeurs pour les trajets de plus de 600 km. Un temps de pause de 15 minutes toutes les quatre heures est obligatoire pour les trajets qui nécessitent plus de 8h de conduite. Enfin, le chauffeur est astreint à prendre un temps de repos d'au moins 8 heures avant de reprendre le volant.

Plusieurs rues de la ville d’Antananarivo font l’objet d’une réhabilitation de grande envergure. Les travaux ont débuté depuis le mois de février et ceux-ci vont s’enchaîner sur d’autres axes. Cela reflète la détermination d’améliorer les infrastructures routières de la ville.

Ces projets d'envergure ont déjà été entamés au début de ce mois, marquant ainsi une nouvelle phase de rénovation des infrastructures routières dans la Capitale. La durée des travaux est estimée à six semaines, un délai ambitieux qui témoigne de l'engagement à respecter des échéances strictes, tout en garantissant une restauration complète. 

Les membres du Syndicat des enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur (SECES) ont encore manifesté leur mécontentement. Ainsi, ils campent sur leur position en revendiquant le paiement des arriérés de leurs indemnités de recherche, ainsi que la démission de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES). Parallèlement à cela, les deux parties continuent les négociations afin de trouver une issue favorable aux litiges.

Tout n’est pas sombre ni morose ! Tout n’est pas non plus au beau fixe ! A en croire à la dernière note de conjoncture économique publiée par la Banky foiben’ Madagasikara (BFM), lire Banque centrale de Madagasikara, le pays a enregistré une amélioration de la situation en dépit d’une certaine fébrilité. Une perspective de croissance des activités, des exportations et de la stabilité, selon la BFM, se dessine. Les efforts de mise en place des cadres légaux de travail commencent à porter leurs fruits.

La Grande île, dotée de zones côtières procurant d’un immense espace maritime, peut se prévaloir de grandes richesses du fond marin. Une économie bleue qui ne demande qu’à être exploitée judicieusement. Les récents rapports du département de la Pêche et des Ressources halieutiques font état d’une augmentation significative de la production en fruits de mer, favorisant  par des apports palpables l’assise de l’économie nationale. Les nouveaux responsables au niveau du MPRH se sont fixé un objectif d’assainir le secteur de la pêche et des ressources halieutiques de manière à ce que ce domaine prometteur puisse rendre service à l’économie du pays. Ils sont en phase de gagner leur pari.