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Le Tribunal de Bayonne (France) a condamné avant-hier un Malagasy de 32 ans à une peine d’un an de prison ferme. Celui-ci venait pourtant d’en sortir au mois de mai dernier après avoir purgé sa peine de six ans pour son intégration dans un groupe en vue de commettre un attentat. Ce ressortissant français d’origine malagasy a été arrêté en 2015 en Slovénie pour  rejoindre en Irak le groupe djihadiste. Auparavant, selon la presse française, il avait suivi pendant quelques années une école coranique au Maroc. Sa peine de six ans purgée, l’homme en question habitait chez sa mère à Bayonne.
Pour des raisons ignorées, cet homme fiché S par la Police de l’hexagone semble avoir pété les plombs le dimanche 4 et le lundi 5 juillet derniers. Au cours de la soirée dominicale, dans un restaurant, il a fait le forcing pour s’installer à une table où se sont installées plusieurs femmes. En voyant ses gestes, le serveur l’a prié de quitter les lieux. L’homme a bien suivi cet ordre venant de l’employé mais est revenu quelques heures plus tard en chantant « Allah Akbar ». Il s’en prenait également au patron du restaurant en l’insultant et en menaçant de revenir pour tout faire sauter.
Le lendemain, soit le lundi dernier, il est effectivement revenu et a insulté de « salopes » et de « mécréantes » les serveuses du restaurant tout en promettant au patron de « s’occuper de lui ».
Présenté devant le Tribunal jeudi dernier pour ces faits récents, il a été condamné à un an de prison ferme. Un verdict auquel son avocat ne comptera pas faire appel selon le désir de son client.
Recueillis par la Rédaction

Rapatriement - SOS des Comoriens de Mahajanga

Publié le vendredi, 09 juillet 2021


Bloqués à Madagascar depuis l’année dernière suite à la pandémie, des Comoriens demandent de rentrer dans leur pays. Depuis la fermeture des frontières malagasy, plus d’une quarantaine de ressortissants comoriens sont coincés à Madagascar dès la première apparition de la Covid-19 au mois de mars 2020. Durant ce laps de temps, un peu long, ils ont cherché tous les moyens mais en vain pour rallier les Comores. D’après certains d’entre eux, ils étaient sur le point de partir au mois d’avril dernier en accomplissant les règles sanitaires nécessaires mais sans aucune suite. Las d’attendre, ces Comoriens exilés malgré eux font du sit-in devant le domicile du Consul des Comores à Mahajanga, depuis la semaine dernière. Ils exigent à ce qu’on leur autorise de rentrer chez eux étant donné qu’ils n’ont plus les moyens financiers pour assurer leur séjour à Madagascar. « Certains d’entre nous ont dû louer des maisons ici et viennent d’être expulsés par les propriétaires pour non-paiement de loyers. C’est pour cette raison que nous faisons la pression aux autorités pour qu’on nous aide à rentrer aux Comores », avance un des ressortissants comoriens sur une chaîne de télévision locale. Lui qui fait appel aux autorités malagasy de délivrer une autorisation pour que ces comoriens puissent quitter Madagascar. Un appel confirmé par le Consul des Comores à Mahajanga joint par téléphone hier. « L’Etat malagasy ne leur délivre pas l’autorisation. Nous avons déjà complété les documents demandés mais pas de réponse jusqu’à ce jour », révèle le Consul qui nous a conseillé d’entrer en contact avec l’Ambassade à Isoraka pour plus d’informations.
Selon une source auprès du ministère des Affaires étrangères malagasy, le problème réside peut-être du côté des autorités comoriennes. « Humainement parlant et pour des raisons sécuritaires, Madagascar n’a aucun intérêt à ce que ces ressortissants comoriens soient bloqués au pays depuis tant de mois. Bien que les frontières de Madagascar soient encore fermées pour les vols commerciaux, tous les vols de rapatriement par contre sont toujours autorisés », précise cette source qui, apparemment, renvoie la balle dans le camp de l’Etat comorien.
Effectivement, des ressortissants étrangers dans la même situation ont pu quitter Madagascar l’année dernière grâce aux vols de rapatriements organisés par leur Etat respectif. L’Etat malagasy a aussi fait de même pour ses ressortissants retenus en France, Egypte, Maurice ou dans d’autres pays. Et ce en collaboration avec des compagnies aériennes ou par l’envoi d’un avion spécial pour les rapatrier.
La Rédaction




Une rencontre s’est tenue, hier, entre le Président de la République Andry Rajoelina et les gouverneurs de Régions de Madagascar au Palais d’Etat d’Iavoloha. Rencontre à laquelle ont participé les 21 gouverneurs déjà nommés en attendant la nomination du gouverneur de Betsiboka et éventuellement celui de la vingt-troisième région qui sera mise en place de manière officielle sous peu, assure le Chef de l’Etat. Le projet de loi entérinant la scission de la Région Vatovavy-Fitovinany a déjà été adopté au niveau du Conseil des ministres et a reçu le feu vert des deux Chambres du Parlement. La rencontre a permis au Chef de l’Etat d’écouter le rapport des programmes de développement identifiés et à réaliser dans les Régions de Madagascar. « Nombreux sont les travaux qui ont été réalisés et qui doivent l’être dans le court, c’est-à-dire durant le prochain semestre, et sur le long terme, autrement dit durant les prochaines deux ans et demi », souligne le Président Andry Rajoelina. Rencontre qui a surtout été mise à profit afin d’étudier ensemble les moyens pour « améliorer la méthode de travail » et « accélérer les travaux à mener dans les Régions ».
La collaboration entre les gouverneurs et les différentes collectivités territoriales décentralisées pour rattraper le développement local a également figuré au menu du jour. La réalisation des actions de développement dans le domaine de la santé, la lutte contre l’insécurité et les infrastructures de proximité pour toute la population notamment les routes pavées, de marchés publics au niveau des Communes ainsi que la construction de barrages agricoles font, pour rappel, partie des attributions des gouverneurs. « Des objectifs communs doivent être mis en place pour développer Madagascar. Si les Régions se développent, c’est Madagascar qui va se développer », soutient le Chef de l’Etat au cours de son allocution en préambule à la tenue de ladite réunion. Les gouverneurs ont notamment abordé la question de leur budget alloué aux Régions qui est actuellement de 2 milliards d’ariary. Un budget auquel s’ajoutent des engins de chantier, remis par le Président de la République à chaque région, devant permettre aux gouverneurs de mener à bien les travaux à réaliser.
La Rédaction


Réseau 5G en Afrique - Madagascar en pole position

Publié le vendredi, 09 juillet 2021


70 millions d’abonnement dans le monde en 2026. C’est le chiffre avancé par Ericsson concernant le réseau 5G qui commence à intéresser les opérateurs de son haut débit. La course à la mise en place de cette nouvelle génération de connectivité mobile bat son plein tant dans les pays riches que ceux en voie de développement.
Fait rarissime dans les nouvelles technologies, Madagascar figure parmi, sinon le premier pays à intégrer en Afrique le réseau 5G grâce à Telma. C’était effectivement au mois de juin de l’année dernière que Telma a lancé la 5G avec Ericsson alors que d’autres opérateurs en Afrique étaient encore en phase d’essai ou au mieux à la phase de préparation. Au lancement de la 5G dans la Grande île, Patrick Pisal Hamida, ADG de Telma, n’a pas tari d’éloges sur ce dernier cri de la connectivité mobile.
« La 5G va transformer la façon dont nous utilisons et adoptons la technologie et aura un impact énorme sur les entreprises et la société à Madagascar. Elle apportera un haut débit, une latence ultra-faible et une connectivité hautement sécurisée à un grand nombre d'appareils ; et c'est une technologie qui permettra de débloquer un vaste éventail de nouveaux cas d'utilisation grâce au réseau de nouvelle génération de Telma. Nous sommes très fiers d'être parmi les premiers pays au monde à déployer cette technologie. C'est un nouveau pas en avant pour Madagascar en tant que l'un des principaux pays de l'océan Indien et d'Afrique en matière de TIC. », a –t-il mentionné.
Depuis, Telma  a mis en service son réseau commercial 5G pour offrir à ses abonnés des services à haut débit rendus possibles par la nouvelle génération de connectivité mobile. Les deux principaux cas d'utilisation de la 5G pour le marché de Madagascar sont le haut débit mobile amélioré (eMBB) et l'accès sans fil fixe (FWA).
La Rédaction

LA UNE DU 09 JUILLET 2021

Publié le jeudi, 08 juillet 2021

La Namibie a infligé une grosse fessée à la formation de « Mamikely », coach de l’équipe nationale malagasy, en lice au championnat d’Afrique et non moins à la qualification pour la coupe du monde 2023 à Paris.  Les XV Makis ont perdu leur premier match sur un score fleuve de 10 à 52 face au deuxième du classement des sélections africaines, la Namibia Welwitschias, équipe nationale namibienne. Cette dernière menait largement au score à la mi-temps 25 à 0.

 

La ligne ne passera pas par la rocade d'Iarivo, mais traversera la ville. La Commune urbaine d'Antananarivo et l'Agence des transports terrestres (ATT) sont actuellement en réunion afin d'identifier les arrêts intermédiaires pour la navette qui reliera la gare Maki d'Andohatapenaka et celle de Fisandratana située à Amoronankona. En effet, cette nouvelle ligne ne passera pas par la voie rapide, fraichement inaugurée, d'après l'explication du directeur général de l'ATT, Reribake Jeannot. Et cette décision a été déjà prise depuis l'année 2018 où un appel d'offres a été lancé.

 

Hausse progressive des nouvelles infections. Le VIH/ SIDA reste une épidémie silencieuse à Madagascar, si l'on tient compte du nombre de personnes séropositives dépistées chaque année. Celui-ci a passé de 2 200 l'année dernière, contre 1 329 en 2018 et 1 779 en 2019. Selon les statistiques émanant du Programme national de lutte contre les ISIT/ SIDA auprès du ministère de tutelle, 573 personnes séropositives ont été découvertes durant le dernier semestre de 2020.

Un patient s'est récemment adressé auprès du ministère de la santé Publique en raison d'une mauvaise gestion des médicaments fournis aux Centres de santé de base, niveau II (CSB II). D'après lui, les intrants médicaux pour le planning familial, la tuberculose ou encore le paludisme, sans oublier la Covid-19, censés être distribués gratuitement au niveau de ces structures de santé, sont échangés par de l'argent. Encore une fois donc, les médicaments mis à disposition par les autorités sanitaires font l'objet d'un détournement.

 

Gouvernement de défis !

Publié le jeudi, 08 juillet 2021

Gouvernement de techniciens. Gouvernement politique. Gouvernement de combat. Etc. Les supputations vont bon train. Et on se livre, les observateurs politiques et les simples citoyens, à des propositions de solutions en termes de style de gérance pour qu'on puisse appréhender le problème.

 

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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