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Le rapporteur général de la Commission Electorale nationale indépendante (CENI), Fano Rakotondrazaka, rassure les grands électeurs que le secret du vote sera assuré lors des futures élections sénatoriales. Il y aura une seule et unique urne par District le jour du scrutin.

 

La création d’une 23è Région est en voie de concrétisation. La Région Vatovavy Fitovinany doit en effet être scindée en deux. L’officialisation de ce découpage est attendue incessamment. Le Président de la République Andry Rajoelina, lors de son récent passage à Manakara, avait annoncé la naissance prochaine de cette 23è Région. Les Districts de Nosy Varika, Mananjary et Ifanadiana forment la Région Vatovavy. Et Fitovinany serait composée des Districts de Manakara, Vohipeno et Ikongo.

Au lendemain de l'annonce du président du Comité Olympique malagasy (COM) de la disponibilité de Madagascar pour organiser l'édition 2023 des Jeux des îles de l'océan Indien (JIOI), des attaques virulentes pleuvent.  L'organisation est prévue initialement aux Maldives mais leur ministre des Sports a déclaré d'une manière officielle, avant-hier, le désistement de son pays. Madagascar a déposé sa candidature pour 2023 mais le Conseil international des Jeux (CIJ) ne l'a pas retenue en 2019 pour diverses raisons. La majorité des pays membres à l'époque ont octroyé aux Maldives l'organisation de 2023, une grande première pour le pays.

LA UNE DU 22 OCTOBRE 2020

Publié le mercredi, 21 octobre 2020

La une du 21 octobre 2020

Publié le mardi, 20 octobre 2020

La Municipalité d’Antananarivo se doit de soigner sa stratégie de communication afin de mieux faire passer le message de développement et d’impliquer ainsi la population au nouvel élan que les dirigeants de la ville veulent mettre en œuvre. Les récentes controverses, légitimes ou non, provoquées par les mesures se rapportant au Code municipal d’hygiène (CMH) sont révélatrices d’un certain blocage et d’une certaine distance entre les administrateurs de la cité et ses habitants.
Le CMH conserve toute sa légalité. Il n’y a pas beaucoup de discussion à faire là-dessus. Il est établi suivant l’arrêté municipal no 826/13 du 27 août 2013 modifié et complété par les arrêtés municipaux no 219/20 du 12 mars 2020 et no 260/20 du 25 mai 2020. Il est ainsi applicable dans le périmètre de la ville d’Antananarivo. Personne n’est en droit de l’attaquer auprès d’aucune juridiction. Par ailleurs, son objet porte sur les intérêts communs.
Ces derniers correspondent aux exigences dignes d’une ville de notre époque. De fait, le CMH met l’accent sur la prévention et le rétablissement de la salubrité publique, la propreté des domiciles, lieux et espaces publics, la préservation de l’hygiène des marchés, les maladies contagieuses, la sécurité publique, la sécurisation sur les voies publiques et dépendances, la réglementation des voies publiques et la tranquillité publique.
Qualité de l’air
Seulement les sanctions administratives et procédures que le code énonce fâchent ceux non habitués à ce genre de discipline qui fait la réputation de nombreuses villes africaines à l’instar de Kigali au Rwanda. Dans des centres urbains africains, comme Nairobi, Kenya, par exemple, tout ou presque est sous contrôle. Il existe en plein centre de la capitale kenyane une zone déclarée non-fumeur pour préserver la salubrité et la santé publique.
Elle se trouve justement aux côtés des bâtiments administratifs, dont le siège de l’Assemblée nationale et certains ministères. La qualité de l’air à l’intérieur de la zone interdite doit être préservée. Toute personne s’introduisant à l’intérieur du périmètre est préalablement informée de la restriction. Des supports le rappelant sont d’ailleurs placardés un peu partout. Personne ne s’en plaint pas.
Cela aurait pu occasionner des crispations au début. Mais les administrés ont fini par s’y habituer à la longue. Mais, quand ça se passe à Antananarivo, ça déplairait bien que les normes juridiques rentrant dans le CMH datent d’indépendance pour ne citer que l’arrêté no 1238-SAN du 16 juillet 1960 fixant les conditions du fonctionnement du service de police sanitaire générale dans les communes publié dans le Journal officiel du 23 juillet 1960.
Résultat attendu
« Chers citoyens de la ville d’Antananarivo, nous avons rêvé pour Antananarivo d’une ville propre, lumineuse, sécurisée, moderne et digne », devait souligner le maire Niaina Andriantsitohaina dans son message. « Les citoyens d’Antananarivo ont trop longtemps vécu dans le désordre, la corruption, les embouteillages, les constructions illicites, l’insécurité, et le non-respect de la loi », rappelle le premier magistrat de la ville.
« Il est temps de rétablir la fierté de notre ville, la Capitale de Madagascar. Ce retour à l’ordre ne se fera pas sans difficulté. Il faut changer de vision, de comportement, et surtout de mentalité », ajoute-t-il avant de s’appesantir sur le fait que le CMH va organiser dans l’ensemble notre cité et réglementer les différents aspects de la vie communautaire de la ville. « Nous l’avons réformé et amélioré en considération du résultat attendu. Je fais appel à vous. Entraidons-nous pour défendre et faire respecter le CMH, et collaborons pour sa concrétisation », lance-t-il.
Chacun y est allé de son interprétation à sa convenance. Entre autres, la partie concernant les bruits provenant des animaux a ouvert une vanne à un flot de remontrances voire insultes à l’endroit des autorités municipales. Son article 79 dispose en ces termes : « Les propriétaires et possesseurs d’animaux, en particulier des chiens, sont tenus de prendre toutes les mesures propres à éviter une gêne pour le voisinage, par l’usage de tout dispositif dissuadant les animaux de faire du bruit de manière répétée et intempestive, tel que collier anti-aboiement, muselière, dressage, ainsi que de faire rentrer les animaux quand ils quittent leur maison ».
Relâchement
D’aucuns y voient une forme de provocation. Mais, à y voir de très près, les dysfonctionnements sont éloquents. Dans toutes les grandes villes qui se respectent, tout bon citoyen se garde cracher là où il veut, pisser là où il veut, jeter des ordures là où il veut… C’est le tout contraire chez nous. Ailleurs, les éleveurs de bœufs s’installent dans les zones réservées à cet effet. Chez nous, même les jardins de la ville peuvent servir de prairie pour les bovidés. On voit de tout chez nous.
Selon le témoin des personnes des générations précédentes, l’application des mesures touchant la vie de la communauté était des plus strictes à l’époque coloniale et même durant les premières années des Républiques. Mais le relâchement a fini par s’amplifier au fur et à mesure que le temps a avancé à tel point que le civisme est descendu à un niveau déplorable aujourd’hui. La remontée de la pente est une œuvre collective et c’est pour cela que la Municipalité d’Antananarivo a intérêt à ajuster au contexte sa stratégie de communication pour la réussite de son entreprise. La sensibilisation et l’éducation du citoyen sont primordiales avant tout.
M.R.

Un District, une industrie. C’est l'ambition du ministère de l'industrie, du Commerce et de l'artisanat (MICA). C'est dans ce sens que l'institution collabore avec le Syndicat des industries de Madagascar (SIM) à travers un accord de partenariat. La cérémonie de signature s’est tenue hier à Anosy. L’objectif étant de travailler ensemble pour le développement du secteur de transformation dans le pays. «  Madagascar possédait des industries dans le passé. Mais toutes ces unités de transformation ont disparu à cause de la mauvaise gestion des entreprises. Cette coopération témoigne la volonté de faire renaître le secteur manufacturier à Madagascar. Nous allons créer des industries dans chaque Région. Mais pour y arriver, le soutien du secteur privé serait nécessaire. Le SIM apportera son expertise en matière de cartographie des industries à Madagascar. Nous allons définir ensemble le besoin de chaque Région et la taille de l’industrie. Dans tous les cas, cette stratégie de développement favorise la création d’emplois pour les jeunes », annonce Lantosoa Rakotomalala, ministre de l'Industrie, du Commerce et de l’Artisanat.

Enjeux de taille

Il faut savoir que Madagascar compte près de 26 millions d’habitants. Le pays doit être capable de répondre aux besoins de la population que ce soit en matière de PPN, d’articles vestimentaires ou en matériaux de construction. Et pourtant, la Grande île importe presque 80 % des matières premières. Or, seulement un tiers des Districts parmi les 119 existants possèdent une industrie. Ce partenariat promeut ainsi la création, la mise en place et le développement des entreprises manufacturières comme l’agroalimentaire, la pharmaceutique, la cimenterie, l’industrie automobile et des industries spécialisées en assemblage de panneaux solaires. Durant son discours, la ministre de tutelle a également annoncé l’appui en matériel des entrepreneurs.
Solange Heriniaina

Pour la première fois depuis longtemps, l’espoir était de nouveau permis chez les Tananariviens. La Commune urbaine d’Antananarivo s’orientait dans le bon sens avec l’accession de nouveaux élus, toute tendance confondue, à l’Hôtel de ville de la Capitale. Pour un certain nombre d’observateurs, enfin, la Ville des mille se mettait en mesure de rattraper son retard de développement par rapport aux autres Capitales d’Afrique. Mais patatras… Au lieu d’aider l’exécutif communal, certains des élus municipaux font en effet passer leur frustration avant les intérêts de la majorité. A l’instar d’une élue qui a tourné le dos à ses colistiers et qui se permet depuis plusieurs mois de critiquer ouvertement quasiment chacune des réformes avancées par l’Exécutif. Des réformes qui font pourtant partie des engagements de campagne de la liste qu’elle a menée durant les élections municipales et communales. Quid également de certains de ces conseillers municipaux qui, pour des raisons apparemment bassement politiques, sont allés très récemment demander la déchéance du président du Conseil municipal de la CUA. Une demande qui n’avait pas abouti car elle avait été rejetée par la Préfecture de Police d’Antananarivo.
 En tout cas, au lieu de ramer pour aider la Capitale à avancer, ces élus tiennent le développement de la ville en otage. La situation doit évoluer. Un geste de tous les élus, toutes obédiences politiques confondues, est attendu. Et ce, pour que la marmelade politique qui n’en finit pas actuellement, cesse. La ville a hérité d’une gestion catastrophique. Une centaine d’opérations conséquentes dans tous les secteurs d’activités doivent être entreprises par l’exécutif communal. Aujourd’hui, des entreprises d’assainissement sont actuellement en cours. Le maire Naina Andriantsitohaina fait preuve de détermination à récupérer le patrimoine de la Commune et à démolir les box illicites construits ici et là dans la Capitale. Oublié dans les tiroirs de l’Hôtel de ville, le Code municipal d’hygiène a été réactivé par le maire.  Il compte réinstaurer la discipline, l’ordre et le respect de la loi au-devant de la scène. L’objectif est que la Ville des mille retrouve son lustre d’antan. Mais ces actions nécessitent l’adhésion des conseillers municipaux. Les électeurs dans la Capitale attendent de leurs conseillers municipaux des actions pour faire avancer les choses et non le contraire.
La rédaction

Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) vient d’identifier sept localités dans sept Régions de Madagascar où il serait possible d’implanter les Zones d’émergence industrielle (ZEI). Leur installation est en pleine gestation, même si elle a été retardée par la crise sanitaire. Ainsi, les futures ZEI se localiseront à Andrakaka, dans la Région de Diana, à Boanamary située à Boeny, à Ambohibary dans l’Alaotra Mangoro, dans le port de Tsarakofafa dans la Région d’Antsinanana, à Mangatany localisée dans la Région d’Itasy, à Antsoatany dans le Vakinankaratra, à Betsinjaka et Ehoala, respectivement dans les Régions d’Atsimo Andrefana et d’Anosy. En majorité, ces zones se concentreront sur l’agro-industrie. Seule Ambohibary sera une zone d’émergence industrielle dans le domaine du textile. Ces ZEI exploiteront donc les matières premières et les ressources disponibles dans chaque Région. « L’objectif étant d’initier le développement dans chaque Région concernée notamment à travers l’extension des investissements ainsi que la transformation des produits locaux et la création d’emplois », stipulent les responsables au niveau du MICA.
Ces localités ont ainsi été choisies parce que certains produits abondent dans ces Régions, sauf que leur exploitation reste très limitée jusque-là. L’identification de ces localités contribue alors à l’installation d’une industrie. La création de ces ZEI a également pour objectif d’attirer les investissements directs étrangers dans tous les Régions du pays. « Avec la mise en place de ces ZEI, le ministère entend surtout mettre aux normes les produits malagasy en termes de qualité et de quantité pour une meilleure concurrence, mais aussi dans le respect de l’environnement. Pour arriver à ces résultats, les réseaux des PME (Petites et moyennes entreprises) seront alors soutenus tout au long du processus, de même que les échanges de compétences à travers les comités de gestion des ZEI», rajoutent-ils. Un comité spécial gérera en effet ces zones, comme il a été annoncé au mois de janvier dernier. Ce comité se compose notamment des représentants des ministères de l’Environnement et du Développement durable, ceux de l’Aménagement de territoire et des Travaux publics, de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat ainsi que des représentants du ministère des Mines et des Ressources stratégiques dans chaque Région concernée.
Une fois implantées, ces ZEI devraient ainsi faire évoluer les différents secteurs dans chaque Région.
Rova Randria

Une distance de 300km mettra à l’épreuve les participants à la 41 ème édition du Rallye international de Madagascar qui se déroulera les 13, 14 et 15 novembre prochains dont 160 km divisés en 13 épreuves spéciales. La distance minimale est de 8 km tandis que la plus longue sera de 18km. La course aura lieu à Antananarivo aux environs d’Ambohidratrimo et d’Ivato. D’après le président de la Fédération de sport automobile, Jimmy Rakotofiringa, la FSAM a organisé cette première compétition de l’année pour pouvoir donner plus d’élan à tous les pilotes en vue de leur préparation pour la saison 2021. Elle permettra aussi aux équipages qui ont importé de nouvelles montures d’avoir l’opportunité de les tester et de s’évaluer en vue de la saison prochaine. Comme c’est la seule course de la saison, la bataille sera rude.
Dans le cadre de la protection contre la Covid-19, la FSAM ne fléchira pas devant les négligences concernant les mesures barrières. Chaque pilote devra porter une cagoule à l’intérieur de son véhicule et une fois sorti, le port de masque est obligatoire. Il en est de même pour les mécanos. Outre les mécaniciens, seuls les pilotes seront autorisés entrer dans les stands de parc.  En outre, une distanciation sociale sera de mise entre les stands de parc de chaque équipage. Les officiels et les commissaires sportifs seront dans l’obligation de porter des masques de protection et gants durant l’exercice de leur responsabilité selon les informations des dirigeants de la FSAM.
Recueillis par E.F.

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Editorial

  • D’éternels médecins après… !
    On était, on est et on restera d’éternels médecins après la mort ! Et la honte ni le ridicule ne tue pas. La capacité d’anticipation et la compétence à prévenir nous échappent honteusement. On est là ! Et le pays paie les prix au plus fort pour en devenir l’un des plus pauvres du monde. Et le drame, personne n’est responsable. Ce sont toujours les autres qui portent le chapeau. Quel dommage !Depuis toujours, les ressources naturelles endémiques du pays font l’objet de braquage à ciel ouvert, de trafics illicites imparables et de commerce au noir sans que nos supposés meilleurs responsables du pays, nos supposés grands stratèges, des généraux et autres, de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationale ne parviennent pas à stopper ou tout au moins contrôler le crime. Et le sang coule ! Une hémorragie sans arrêt ! Exsangue, Madagasikara n’est que l’ombre de…

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