Actuellement, un chef de famille de 31 ans est placé sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy. Sitôt après son déferrement, le Parquet d’Antananarivo a fixé son sort, vers la fin de l’après-midi, hier. En cause, le meurtre de son petit garçon de 7 ans, un véritable drame familial se traduisant par une infanticide laquelle on incrimine l’adulte. L’on ose à peine à croire que ce dernier a mis un terme à l’existence du petit innocent en le transperçant avec une lance, à la fois dans le dos et dans la région de son cou, et de surcroit, des coups assenés par derrière.
« Elles ont fait le choix de s'accrocher à des objectifs pour rêver, pour être autonomes, pour travailler, pour marquer la différence, pour réussir, pour être debout », s'est exprimée la Première dame Mialy Rajoelina, également présidente de l'association Fitia, dans la soirée de mercredi dernier au Canal Olympia, Andohatapenaka, lors de l'avant-première de « Debout ».
Madagascar est déjà quasiment sorti du tunnel de la Covid-19. Cependant, les mesures sanitaires sont maintenues dans les véhicules de transport en commun, en particulier les « taxis-be ». Les strapontins restent interdits et les passagers doivent toujours porter un masque. Les chauffeurs et leurs aides doivent porter une visière de protection.
Dans le cadre de la commémoration du 75 ème anniversaire des « Evènements de 47 », le Chef de l'Etat Rajoelina Andry s'est dit prêt à offrir sa vie sur l'autel, s'il le faut, pour sauver le pays. Se donner en offrande en sacrifice sur l'autel de l'amour pour la Nation est un acte d'abnégation sans égal qu'un homme puisse faire. Un acte de bravoure suprême d'un homme ou d'une femme pour servir l'intérêt supérieur de ses compatriotes.
En marche. Le projet d'amélioration du transport urbain à travers les lignes téléphériques vient de recevoir, hier, son permis environnemental octroyé par l'Office national de l'environnement (ONE) après les études d'impact effectuées par ce dernier. En effet, selon le décret MECIE (Mise en compatibilité des investissements avec l'environnement), l'octroi de ce permis n'a pu être possible sans avoir franchi toutes les étapes exigées selon les normes de l'ONE.
Temporaire. Le plafonnement des prix annoncés en Conseil des ministres avant-hier sera effectif à partir de lundi prochain, selon les déclarations du ministère de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation. Ce répit sera pourtant de courte durée car le ministre en charge du Commerce et les importateurs, d’un commun accord, ont fixé un délai de trois mois pour limiter les hausses fulgurantes des prix des produits de première nécessité. Une fois passé le trimestre d’application de cette mesure, une nouvelle consultation se tiendra entre les autorités et les importateurs pour la révision ou non des prix des PPN.
Flagrant délit de corruption ou détournement de fonds publics ? Une fois de plus, le couple Ravalomanana a confondu les caisses publiques, en l'occurrence celles de la Commune urbaine d'Antananarivo, avec leur budget familial. A en croire les révélations de l'actuel maire Naina Andriantsitohaina, hier, l'ancien duo de la Mairie a laissé des traces de leurs dépenses faramineuses dans les caisses de la Municipalité.
« Sauvons Menabe Antimena ». Quatre espèces endémiques se trouvent au sein de cette aire protégée (APMA). Le plus petit primate au monde qu’est le Microcèbe de Madame Berthe, en fait partie. Cependant, ces espèces sont fortement menacées, tout comme les autres valeurs écologiques inestimables de la zone, dont la régulation de l’eau et du climat. En fait, près de la moitié de la forêt du site, plus précisément 44%, a été perdue depuis la création de l’APMA en 2015. La déforestation, menée notamment par les migrants pour la culture de maïs et d’arachide, nécessite des solutions multisectorielles. « L’APMA est à Morondava, mais elle porte la voix de toutes les forêts de Madagascar. Ces forêts sont brûlées pour des nécessités à court terme. Et pourtant, leur disparition menace notre survie », s’exprime Nanie Ratsifandrihamanana, présidente du Conseil d’administration de la Fondation pour les aires protégées et la biodiversité de Madagascar (FAPBM).
Des financements additionnels pour sa sécurisation
Vu les valeurs écologiques et socio-économiques de l’APMA , , en ligne avec les critères de priorisation des aires protégées financées par la Fondation, le site a été sélectionné pour intégrer le cycle de financement de la FAPBM à partir de 2022. La signature des conventions de financement avec les parties prenantes à savoir Fanamby, Durrell et CNFEREF, actuels gestionnaires du site, a clôturé l’atelier régional de partage, le 25 mars dernier à Morondava. « Compte tenu de l’urgence de la situation du site pour 2022, la Fondation financera prioritairement les activités de sécurisation de l'aire protégée dont les brigades mixtes avec la Direction régionale de l’Environnement et du Développement durable, la restauration des paysages dégradés et la conservation de la biodiversité », communique la FAPBM. Cette subvention annuelle en faveur de l’APMA prélude la signature d’une convention quinquennale qui actera la pérennité du financement.
Un nouveau plan d’aménagement et de gestion
Sur les rails. Un nouveau plan d’aménagement et de gestion de l’APMA vient d’être élaboré pour les 5 prochaines années, sur un soutien de l’USAID Mikajy. Identifier des solutions durables face aux pratiques favorisant la déforestation de l’APMA constitue la ligne directrice des recommandations sur ce plan quinquennal. « De catégorie 5, paysage harmonieux protégé, l’APMA vise à maintenir la diversité du paysage ainsi que des écosystèmes qui y sont associés et à protéger le paysage terrestre et marin tout en assurant l’interaction harmonieuse de la nature et de la population locale. Pour l’APMA, la vision globale consiste donc à préserver l’intégrité de la biodiversité du site ; maintenir les vocations, occupations naturelles et utilisations des différentes zones et unités de zonage ; renforcer la contribution de l’aire protégée au développement local, régional et national à travers la promotion des modes de vie durables et des activités économiques en harmonie avec la nature, ainsi que la préservation de l’identité socioculturelle et des intérêts des communautés concernées », explique Rinah Razafindraibe, directeur des Aires protégées, des Ressources naturelles renouvelables et des Écosystèmes auprès du ministère de tutelle.
Notons que la présentation des résultats des consultations sur les objectifs, les stratégies de gestion et le PAG de l’APMA s’est tenue durant l’atelier régional à Morondava, la semaine dernière. Une occasion pour le ministère de l’Environnement et ses partenaires techniques de réunir les parties prenantes de l’aire protégée.
Recueillis par Patricia Ramavonirina