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La caravane de la vie

Publié le mardi, 20 octobre 2020


Une suite de voitures à usage utilitaire, adaptées aux besoins de la santé communautaire, quitte la Présidence à Iavoloha la semaine passée pour rallier le Sud du pays. Une caravane du salut public qui, selon les résultats escomptés, encensera du baume au cœur et apportera de l’espoir à une population un peu désaxée par la crise de la Covid-19 surtout pour les concitoyens habitant les Régions éloignées.
 L’équipe itinérante se compose de six véhicules transformés « cliniques mobiles » et de seize tentes accompagnant le personnel médical et paramédical offrant gracieusement leur savoir-faire au service de la population avec le soutien technique du ministère de la Santé publique, des partenaires de bonne volonté et surtout sous la haute bienveillance de la Présidence de la République dont la Direction chargée des actions sociales et politiques (DASP). Le Président Rajoelina en personne veille à la réussite de l’action.
La mission consiste à aller auprès des gens souvent vulnérables et loin des centres de soins médicaux publics spécialisés pour diagnostiquer ou dépister sur place les maladies courantes ou chroniques. La démarche intéresse au plus haut point la population surtout en cette période post-pandémie de la Covid-19. A Betafo, 1 500 personnes se sont ruées pour bénéficier des traitements nécessaires. La population locale félicite le dévouement exemplaire de l’équipe médicale. Jamais Betafo et ses habitants n’avaient pas vu venir chez eux une caravane spéciale de ce genre, « une caravane de la vie ». Après la localité de Betafo et ses environs (Région Vakinankaratra), « la caravane de la vie » continue son chemin toujours vers le Sud en direction d’Andohasaha Ambalakely (Région Ambony) et Vohipeno (Vatovavy Fitovinany).
A l’époque de la Première République, le ministère de la Santé mettait en œuvre des groupes mobiles au service de la santé communautaire. C’est le cas du Groupe mobile n° 2 (GM 2) qui sillonnait le pays et s’occupait de la santé de base de la population. Diagnostics des maladies classiques, contrôle de vaccins, santé buccale, etc. De la Troisième République et suite, les groupes mobiles étant rayés de la carte, on n’a plus jugé nécessaire à « rendre visite » à la population, en particulier, les Malagasy vivant dans les Régions reculées (tany lavitra Andriana).
Le Président Rajoelina, en visite dans tout le pays, constate de visu le manque criant de soins médicaux de base auprès de la population. En réalité, son peuple souffre ! Il ne supporte pas une telle souffrance. L’idée de déployer sur terrain un groupe de clinique mobile, une caravane de la vie, découle directement de ce constat.
Compte tenu des impacts négatifs de la crise sanitaire due à la pandémie du nouveau coronavirus, l’Etat a mis en branle un train de mesures pour accompagner la population. Les résultats sont là ! La caravane de la vie s’inscrit dans le cadre d’une action globale de réponse contre la pandémie de la Covid-19 . Les Tosika Fameno, les Vatsy Tsinjo, le projet Fihariana, etc. autant d’initiatives louables du régime Orange pour soulager la souffrance du peuple. Le Grand Sud, à part le souci permanent du Kere, se voit soulager des soucis quotidiens grâce à ces mesures de soutien.
La caravane de la vie redonne l’entrain et l’enthousiasme pour affronter la vie.
Ndrianaivo

Une fin au goût amer ! C’est ainsi que l’on pourrait qualifier ces derniers mois de mandat pour les sénateurs HVM dont le président Rivo Rakotovao. Mandat qui se terminera de manière effective au mois de février prochain pour les membres de la Chambre haute. Cette amertume s’est fait ressentir à chacune des dernières interventions et sortie médiatique du président du perchoir d’Anosikely.  L’on n’a pas manqué de remarquer son discours plus ou moins bâclé lors de la cérémonie d’ouverture de la session budgétaire hier. Pour la énième fois, ce ténor du «  Hery Vaovao ho an’i Madagasikara » a mis l’accent sur la nécessité du respect des lois et de la Constitution. Des propos qui font référence aux changements qui s’opèrent progressivement au niveau du Sénat mais qui apparaissent pourtant incohérents.
En effet, il y a quelques semaines, la Haute Cour constitutionnelle a déjà validé à l’issue d’un contrôle de constitutionnalité entre autres les ordonnances relatives au fonctionnement du Sénat ainsi qu’aux modalités d’élection et de désignation des sénateurs. Donc, quoi de plus légal ! Rappelons que l’ordonnance relative au fonctionnement du Sénat souligne que la Chambre haute comptera désormais 18 sénateurs contre 63 auparavant dont 12 élus au scrutin indirect et 6 nommés par le Président de la République.
Manœuvres dilatoires
Durant cette session budgétaire, l’on peut encore s’attendre à d’autres manœuvres de ces futurs « ex – sénateurs » pour éventuellement saper l’adoption de la loi de Finances 2021. En tout cas, l’assiduité n’était pas au rendez – vous lors de la cérémonie d’hier sous prétexte de manque de moyens. Avant-hier, le bureau permanent du Palais d’Anosikely a révélé au cours d’une conférence de presse que « le Sénat ne peut plus assurer son fonctionnement à défaut de moyens financiers ». Qui dit réduction d’effectif dit forcément diminution de budget. Le Sénat étant considéré comme une institution budgétivore, la politique d’austérité fait partie des principales raisons qui ont poussé le Président de la République à envisager cette version réduite du Sénat à défaut de suppression.
Cette ultime étape est et restera sans aucun doute difficile à accepter pour les hommes en cravate bleue. Cela explique d’ailleurs les nombreuses manœuvres visant à retarder la prochaine échéance électorale prévue le 11 décembre. L’on se souvient de la requête des sénateurs dirigés par Olivier Rakotovazaha auprès de la HCC évoquant un non- respect de la loi, en l’occurrence celle relative à la convocation du collège électoral pour les scrutins sénatoriaux et qui a été déboutée par l’instance d’Ambohidahy. Aujourd’hui, il appartient à ces sénateurs de faire le choix entre sortir par la grande porte en misant sur l’intérêt général ou faire valoir l’intérêt politique et perdre totalement en crédibilité !
La Rédaction

Baisse du taux de malnutrition à Madagascar. Tel est le résultat concret des actions menées ces dernières années dans le cadre de la lutte contre la malnutrition. Ce taux est passé de 47,3% à 41,6% de 2012 à 2018 et ce au niveau national. Pour la Région Analamanga, le taux de malnutrition chronique chez les enfants de moins de 5 ans est désormais de 47% contre 51% auparavant. « Les activités menées au niveau des communautés ont porté leurs fruits. Les sensibilisations et l’éducation culinaire pour une alimentation saine, variée et équilibrée en font partie », constate Alitiana Randrianandrasana, coordonnateur au sein de l’Office régional de la nutrition (ORN) Analamanga.
Durant la célébration de la journée mondiale de l’alimentation, organisée samedi dernier par la plateforme HINA (Harmonisation des initiatives en nutrition et sécurité alimentaire), les mères et jeunes filles de la Commune d’Ankadikely Ilafy ont été sensibilisées sur diverses thématiques. L’alimentation équilibrée, l’importance de l’accès à l’eau, assainissement et hygiène, les 1 000 premiers jours de l’enfant ou encore les gestes barrières face à la Covid-19, y ont été mis en exergue. « Les sensibilisations thématiques et l’éducation culinaire constituent des activités permanentes de l’HINA. Elles devraient toutefois être renforcées notamment dans les Régions des Hautes terres où le taux de malnutrition reste élevé alors que le sol y est fertile et la production abondante », fait part Faniry Hantarinivo, vice-président du conseil d’administration de ladite plateforme. Présente dans 20 Régions de Madagascar, celle-ci regroupe plus de 400 associations et ONG membres, en plus de sa coopération avec le réseau des champions pour la nutrition.
Malgré la baisse du taux de la malnutrition chronique, du chemin reste à faire pour éradiquer ce fléau qui handicape le développement du capital humain. A l’exemple de la malnutrition sévère dans le Sud, le Gouvernement, partenaires et acteurs devraient renforcer les actions multisectorielles, dont l’approvisionnement en eau potable et celle pour l’irrigation, la dotation de semences ou encore la sensibilisation de la population à cultiver. Aussi, HINA renforce ses appels aux décideurs et dirigeants du pays que « la nutrition est un droit fondamental de chaque citoyen qui nécessite une forte coordination des actions et un fonds conséquent pour assurer un avenir radieux des enfants malagasy, soutenu par une bonne nutrition ».
Patricia Ramavonirina


L’heureuse élue « Miss Madagascar 2020 », Nellie Njaratiana a été très attendue dans la Région de Vatovavy-Fitovinany, la semaine dernière. Préoccupée par la situation des jumeaux de Mananjary, elle s’y est dépêchée pour constater de visu la réalité. « Dès l’arrivée au centre Fanatenane, un mélange d’émotions et d’appréhensions bouillonne à l’intérieur de moi. L’accueil chaleureux des enfants et leur surprise de rencontrer une Miss m’ont beaucoup fait chaud au cœur. J’ai été par contre attristée de voir les nourrissons abandonnés. Ce sont des aperçus qui ont encore plus renforcé mon objectif de les aider. Cette ambition voire une mission d’apporter du positif à ces jumeaux considérés comme une source de malédiction pour l’ethnie Antambahoaka et dans la localité du sud-est de Madagascar me passionne encore plus actuellement. Comme on dit, tant qu’il y a de l’espoir, tout est possible, et c’est ce que j’ai ressenti en étant sur place », a partagé la reine de beauté malagasy.
Pour notre représentante au concours Miss Monde 2020, ce voyage a été non seulement une occasion de faire connaissance avec les enfants aux destins incertains accueillis au sein dudit centre et de leur offrir des présents, mais elle en a aussi profité pour rencontrer les parents ayant recours au service de ce centre d’accueil et surtout les leaders traditionnels de Mananjary. « Déjà que notre venue a représenté un grand moment de joie et d’enthousiasme autant pour les enfants que pour nous, et nous avons constaté en plus de cela le travail entrepris par le centre pour que les enfants puissent mener une vie pleine d’avenir. Ces derniers jours ont été propices à des rencontres humaines riches en partage et en émotion. Je m’attends ainsi à un impact positif et durable pour le centre Fanatenane et automatiquement pour ces enfants à la fois énergiques et enthousiastes. Comme je l’ai toujours dit, mes actions ne vont certainement pas mettre fn à cette pratique plutôt culturelle. Mais d’une autre manière ou d’une autre, elles vont sans doute améliorer les conditions de vie de ces enfants toujours mal perçus et abandonnés », a-t-elle souligné.
Comme l’a toujours expliqué le Comité national Miss Madagascar, l’enjeu de la participation au concours « Miss Monde » n’est pas limité au « Titre ». Notre belle Nellie Njaratiana vise également différents trophées. Le plus important à décrocher porte sur « Beauty with a purpose ». En cas de victoire, non seulement Saya Nellie Anjaratiana décrochera le trophée, mais elle percevra aussi un financement dudit projet concernant les jumeaux à Mananjary. C’est ainsi qu’elle s’implique corps et âme.
K.R.

Nécrologie - Le judo malagasy en deuil

Publié le lundi, 19 octobre 2020

Un grand monsieur du judo malagasy est décédé à son domicile, hier matin. C'est avec un immense regret que le Judo club Saint-Michel a annoncé cet évènement douloureux sur les réseaux sociaux. Il s'agit de maître Jean Andriamasy. Une icône, une encyclopédie de la discipline qui vient de disparaître. Lui qui a appris l'ABC du judo au premier membre de ce club. C'était un moniteur éducateur du club. Ce statut lui a permis de jouir le rôle de doyen de la Fédération malagasy de judo. 6e Dan ceinture rouge.

Soarano - Une dizaine de box démolis

Publié le lundi, 19 octobre 2020

La décongestion et l'assainissement d'Antananarivo est au centre des priorités de la Municipalité de la ville. Après l'expulsion des commerçants ambulants, des revendeurs et réparateurs de téléphones, ainsi que des voitures encombrantes du côté d'Analakely, Soarano, Behoririka et l'avenue de l'Indépendance, la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) a procédé, hier, à la démolition des box illicites se trouvant à Soarano, à côté du marché Pochard. Il s'agissait d'environ une dizaine de box, composés de boutiques conçues pour la vente de téléphone et d'accessoires, gargotes, service de « Mobile Money », etc.

 

Des stèles vivantes. Les journalistes doyens continuent à véhiculer la paix au niveau de la société. De plus, ils ne cessent de partager leurs vécus et expériences aux nouvelles générations de journalistes, tout en leur passant le flambeau et les valeurs acquises au cours de leurs années d'exercice. Toutefois, ils deviennent vulnérables une fois retraités à cause des ressources limitées. Raison pour laquelle le Club des journalistes doyens (CJD) fait souvent appel au ministère de la Communication et de la Culture (MCC) pour soutenir ses projets ou activités.

Entre le 15 et le 17 octobre dernier, les limiers du Poste de police de Soavina ont porté un rude coup sur la « bande des 4 » qui a longtemps semé la terreur dans les quartiers du District d'Antananarivo-Atsimondrano, dans la banlieue sud de la Capitale. A commencer par l'arrestation d'un suspect à Bevalala.  Deux jours après cela, c'était au tour de deux autres de tomber dans les filets de la Police. Ces derniers étaient encore surpris en train d'agresser et voler une victime sur les rives d'un lac à Anosimahavelona, juste en face du « Fasan'ny Karàna ».

 

Pour cette session 2020 du baccalauréat, le centre d’examen « Lycée Morarano Ihosy » a enregistré 8 candidats testés positifs à la Covid-19. Et suivant les recommandations du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES), des dispositifs se rapportant au respect des mesures sanitaires liées à la Covid-19 ont été aussitôt appliqués. De ce fait, ces 8 porteurs du virus ont été mis en quarantaine auprès dudit centre, non seulement afin de préserver leur état de santé mais aussi celui des autres candidats.

 

Prisons - Reprise de la visite des détenus

Publié le lundi, 19 octobre 2020

Environ 5 mois de suspension temporaire. Aucune visite des détenus n'a été autorisée dans les prisons ces derniers temps à cause du coronavirus et des risques de propagation de l'épidémie. Cette situation a impacté sur les conditions de vie des prisonniers puisque, sans la visite de leurs familles et proches, ils n'avaient plus droit aux ravitaillements que ces derniers leur fournissent habituellement. Toutefois, le ministère de la Justice a dernièrement sorti une note levant cette suspension et autorisant la visite des prisonniers. Pour la maison centrale d'Antanimora, les visites se font trois fois par semaine, précisément chaque jeudi, samedi et dimanche. Les détenus peuvent rencontrer et discuter avec les visiteurs, mais avec une barrière séparative.

 

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Editorial

  • Au beau fixe !
     Le Président de la République de Madagasikara Rajoelina Andry NIrina a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha la ministre des Affaires étrangères du Japon Yoko Kamikawa. Une rencontre que certains observateurs qualifient d’historique sinon d’inédite.Le Japon faisait partie des pays ayant noué une relation diplomatique avec la jeune République malagasy. L’empire du Japon était ainsi présent dès les premières heures du retour de la Grande île à l’indépendance en 1960. Seulement voilà, en soixante ans de relation diplomatique, c’est la toute première fois qu’une haute personnalité japonaise du rang de chef de la diplomatie ait pu effectuer une visite officielle au pays. Une grande première que nous, Malagasy, nous ne voulions pas passer inaperçue traduisant ainsi une relation au beau fixe entre les deux Nations voire entre les deux peuples.Le pasteur Ravelojaona, 1879 – 1956, fasciné par le parcours fulgurant de l’économie japonaise à partir du début du siècle…

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