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Relance après la crise. Le ministère de l’Economie et des Finances (MEF) a organisé, la semaine dernière à Toliara, un colloque régional sur l’élaboration du Projet de loi de Finances rectificatives (PLFR) 2021. Puisque la majorité des entrepreneurs sont actuellement en difficulté à cause de la pandémie, ils ont demandé un allègement fiscal lors de leurs rencontres avec les équipes du ministère. En réponse aux revendications du secteur privé, le ministre Richard Randriamandrato a déclaré que « son département ne prévoit pas une augmentation des taux des impôts pour le PLFR 2021 ». Il a même laissé entendre qu’un allégement est envisageable pour certains impôts. « Nous allons défendre cette idée, mais le dernier mot appartient au Président de la République ». Rappelons que lors de son intervention sur la chaîne de télévision nationale, le grand argentier a déjà évoqué une modification de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Cependant, aucune source officielle n’a confirmé le maintien de cette décision.
Concernant le paiement des impôts durant cette crise sanitaire, le ministre reste strict sur sa position. « Des opérateurs locaux aspirent à la baisse des taux. D’autres proposent une absence de redressement fiscal en cas de non-paiement des impôts. Il faut tout de même respecter la loi malgré le contexte d’état d’urgence sanitaire. Si vous n’honorez pas votre obligation fiscale, la Direction générale des impôts vous poursuivra », souligne-t-il.
Après le lancement officiel de la conférence budgétaire à Morondava au début de l’année, la tenue du colloque à Toliara reflète la volonté de mise en œuvre de la décentralisation. « Les organisations s’enchaînent sur ce volet pour atteindre l’émergence économique, notamment au niveau de la collecte des recettes fiscales », poursuit le ministre. Le Gouvernement central a alors doté le Service régional des entreprises de la Région d’Atsimo-Andrefana d’un important lot de matériels informatiques et d’équipements bureautiques dans le cadre de l’amélioration des services régionaux des impôts.
Recueillis par Solange Heriniaina

Il n’y avait ni émeute, ni circonstance d’arrestation, etc. Mais le fait est là : un civil, un homme qui est encore dans la fleur de l’âge, a trouvé la mort dans des circonstances effroyables, samedi soir lorsqu’un policier stagiaire à la gâchette facile a accidentellement, selon une source policière, ouvert le feu sur lui. La balle a atteint le malheureux au niveau de son crâne (Voir photo). Sitôt après son méfait, l’agent des Forces de sécurité qui travaille au Commissariat du 4ème Arrondissement en cause, s’était rendu entre les mains de ses supérieurs hiérachiques, afin d’établir aussi un rapport sur les faits. Du coup, la Brigade criminelle l’a mis en état d’arrestation, du fait de son incrimination pour homicide. De son côté, la famille de la victime a dû déjà se rendre à la morgue où sa dépouille sera bientôt autopsiée. La première préfère encore ne pas s’exprimer sur les faits. Celle-ci s’en remet totalement aux enquêteurs pour apporter la lumière sur ce drame.

Pour le moment, il y a une certitude. Le fonctionnaire de police mis en cause a pu retrouver une poignée d’amis ce vendredi soir-là. Il était convenu ainsi d’arroser cet événement. De source policière, l’élément en cause et son ami civil se seraient amusés pour se taquiner lorsque le coup de feu était parti à un moment où la victime l’avait attendu le moins. Effectivement, les concernés seraient déjà passablement sous l’effet de l’alcool au moment des faits. Cependant, la Police n’a apporté aucune précision sur le fond de ce jeu dangereux qui était donc fatal pour la victime. « Ce policier stagiaire du 4ème Arrondissement était sur le chemin qui devait le conduire au Commissariat, dans le but justement d’y déposer son arme de service, comme le règlement le stipule d’ailleurs. Cependant, avec un étonnant concours de circonstances, il a pu retrouver ses amis. Et au lieu d’aller directement au Commissariat, il a donc préféré trinquer avec eux autour de quelques verres. Et on connaît la suite », confie une source policière.

Sitôt informé, le ministre de la Sécurité publique a ordonné une enquête parallèle entre celle menée par la Brigade criminelle et celle diligentée par l’Inspection générale de la Police. Cette décision du ministre s’explique par le fait qu’outre un cas d’homicide, il existe aussi une faute professionnelle dont on incrimine l’agent de police stagiaire mis à l’index. Une occasion pour ce haut responsable au sein de la Police nationale de rappeler qu’il est loin de tolérer toute idée de corporatisme, encore moins de complicité quand ses éléments sont considérés comme fautifs. Cet incident qu’on n’hésite pas à taxer de majeur, ayant impliqué ce fonctionnaire de la Police à Isoraka, serait donc la énième du genre, et sans doute l’un des plus graves depuis la proclamation de l’état d’urgence sanitaire dans le pays. Il y a quelques semaines de cela, des militaires et des gendarmes ont été aussi pointés du doigt pour avoir causé la mort ou de graves blessures chez des civils dans des circonstances dramatiques.

Franck R.

« Se réapproprier l’avenir ». Tel sera le thème de la cinquième édition de son concours annuel baptisé Le prix de l’innovation Ericsson 2020, que l’entreprise vient de lancer officiellement. Cette compétition, d’envergure mondiale, offre notamment aux étudiants universitaires du monde entier, dont Madagascar, la possibilité de développer des nouvelles idées innovantes avec le soutien des experts de l’entreprise de télécommunications. Cette année, la compétition s’est particulièrement focalisée sur l’environnement en considérant les défis climatiques actuels et futurs, tout cela à travers les apports directs des technologies de l’information et de la communication (TIC) sur le changement climatique. Effectivement, aujourd’hui, « les solutions TIC ont le pouvoir d'améliorer l'utilisation de l'énergie dans les opérations industrielles, de minimiser les impacts environnementaux négatifs et de permettre une réduction des émissions mondiales de carbone jusqu'à 15 % d’ici 2030 »,  rapporte Ericsson, en se basant sur les recherches qu’elle a réalisées. Face à cela, les jeunes étudiants malagasy sont appelés à participer en formant des équipes diverses composées de deux à quatre personnes et à soumettre leurs idées avant le 30 septembre prochain.
L’Afrique s’est notamment déjà démarquée, deux années auparavant, lorsqu’une équipe du Sénégal a remporté le premier prix devant 1 143 autres équipes en provenance d’une centaine de pays. « Nous pensons que les jeunes représentent le moteur de l'innovation et du développement lorsqu'il s'agit d’une question d'actualités pressante. C'est pourquoi, l'innovation étant au cœur d'Ericsson, nous voulons inviter les jeunes talents à s'inscrire aux Ericsson Innovation Awards 2020 afin de démontrer à travers leurs idées comment la technologie peut soutenir l'action en faveur du climat », soutient Heather Johnson, responsable du développement durable et de la responsabilité d’entreprise chez Ericsson.
Pour cette année, 14 équipes seront qualifiées pour les demi-finales. Sur ce, elles bénéficieront du mentorat d'experts d'Ericsson avant de disputer l'une des trois places en finale. Les trois équipes finalistes s’affronteront ensuite lors de la grande finale qui se déroulera cette année sous une forme numérique, au mois de décembre. L'équipe gagnante recevra un prix en espèces de 25 000 euros. La deuxième, quant à elle,  gagnera 15 000 euros. Et enfin, la troisième recevra 5 000 euros.
Rova Randria

On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs. Alors que tout s’est bien passé pour  l’équipage Hugo Louvel et Alex Vidal, lors de la première mi-journée du championnat de 208 Rally Cup, ils étaient contraints d’abandonner au rallye de Mont-Blanc Morzine alors qu’ils se trouvaient sur le podium du classement général. Notons que cet équipage évolue sous les couleurs de la Grande île dans cette compétition de 208 Rally  Cup. Hugo Louvel, le jeune pilote français porte toujours fièrement les couleurs du drapeau malagasy sur son casque. Il était irréprochable au championnat de Madagascar de karting avant de dominer le slalom.
  Durant les cinq premières épreuves spéciales, ils ont pourtant rivalisé de près avec les têtes d'affiche de la catégorie RC4A. Ils se trouvaient à la troisième place, avec un cumul de 40 min 41,3 sec.
 Malheureusement, ils sont partis à la faute dans l'ES6. Leur Peugeot 208 Rally 4 a tapé un mur à la sortie d'un virage sur la gauche, puis est partie en tête-à-queue. Le choc a été violent et la machine a été endommagée. Mais l'équipage est indemne. Cependant, l'abandon était inévitable.
« Une note mal comprise nous a définitivement éliminés de la course au podium en 208 Rally Cup. Les chronos étaient là, nous en retenons le positif. Nous avons beaucoup appris sur cette première journée. Je suis sincèrement désolé pour tous ceux qui nous suivent et nous font confiance », regrette le pilote champion de Madagascar de slalom.
Malgré cet accident, plus que satisfait de sa performance vis-à-vis des grands pilotes chevronnés,  Hugo Louvel, qui avait le statut d’amateur devant ses concurrents, promet de revenir encore dans la compétition.
Recueillis par E.F.


Une légère baisse du taux de réussite aux examens du CEPE (Certificat d’études primaires élémentaires) pour la Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo Avaradrano. Pour cette session 2020, il est de 78, 64% contre 79, 61% l’année dernière. Pour Antananarivo Atsimondrano, il est de 75, 47%. Depuis samedi, bon nombre des CISCO se trouvant dans la Province d’Antananarivo et d’Antsiranana ont publié les résultats.
Les enseignants sont du même avis que cette régression des résultats est due notamment à la suspension des cours durant des mois pour les élèves, impactant leur concentration et assiduité.
Outre la CISCO d’Antananarivo Avaradrano, celles de Mandoto, d’Antsirabe I, d’Ankazobe, de Betafo, d’Antanifotsy, d’Ambohidratrimo, d’Antsiranana I, de Fenoarivo Be et de Miarinarivo ont déjà publié les leurs  la fin de semaine.
Pour la CISCO d’Antananarivo ville, les résultats seront publiés ce jour dans tous les centres d’écrit. Comme chaque année, les résultats du CEPE, autant que les concours d’entrée en sixième dans les établissements publics, sont affichés dans chaque centre d’examen. Et afin de limiter les rassemblements dans ces endroits, ils sont aussi consultables sur le site web du ministère de l’Education nationale ou via les téléphones mobiles. Il suffit d’envoyer le mot clé CEPE suivi du numéro d’inscription par SMS au 601 et c’est faisable pour tous les opérateurs. Par contre, les épreuves du CEPE se dérouleront demain pour les ex- provinces de Fianarantsoa et de Mahajanga tandis que pour Toliara et Toamasina, elles auront lieu  le mardi 15 septembre.
 Rappelons que les candidats inscrits auprès de la Région d’Analamanga est de 88 000 contre 521 879 répartis dans 1 900 salles d’examen dans tout Madagascar.

Anatra R.

La une du 05 septembre 2020

Publié le vendredi, 04 septembre 2020


Le député Idéalson, élu à Ampanihy Ouest, revient sur l’adoption de la loi de ratification n° 001/2020 du 26 Février 2020. Il soutient que cette adoption était en conformité avec les dispositions en vigueur dans le pays. Interview.

La Vérité (+) : Que s’est-il passé dans la commission mixte paritaire ?
Député Idéalson (-) : Le Gouvernement a convoqué le Parlement, c'est-à-dire l’Assemblée nationale et le Sénat, pour une session extraordinaire, pour la mise en place d’une Commission mixte paritaire. L’objet de la session était l’adoption de la loi de ratification n° 001/2020, contenant trois ordonnances pris par le Président de la République l’année dernière. Les deux Chambres se sont alors convenues sur la mise en place de cette commission. En tout, il y a eu 14 membres titulaires dont 7 venant de la Chambre basse et 7 de la Chambre haute, outre les 14 membres suppléants. La Commission comptait 2 co-présidents et 2 rapporteurs, tous issus équitablement des deux Chambres.
(+) : Quelle était la position soutenue par les députés ?
(-) : Avec d’autres collègues, j’ai été nommé pour représenter l’Assemblée nationale au sein de la Commission. Nous avons d’abord entendu les explications des deux ministres concernés par la loi de ratification. Puis nous avons expliqué notre position comme quoi l’Assemblée nationale est convaincue des tenants et aboutissants des trois ordonnances et qu’il fallait voter cette loi pour qu’elle ne soit pas caduque, pour qu’elle entre en vigueur. D’ailleurs, toutes les procédures ont été suivies jusqu’à la mise en place de cette Commission.
(+) : Et celle des sénateurs ?
(-) : Ils ont expliqué que la Commission mixte était illégale et n’est pas apte à voter la loi de ratification. Ils ont ajouté que les députés voulaient écourter le mandat des sénateurs et modifier le régime général des élections et référendums, ainsi que la loi régissant les mines.
(+) : Chaque institution campait donc sur sa position ?
(-) : Oui. Nous avons demandé à ce que la position de chacun soit écrite dans le procès- verbal de réunion. Les représentants du Sénat étaient également réticents sur ce point.
(+) : Alors que s’est-il passé ?
(-) : La Commission mixte a été mise en place pour trouver un consensus sur l’adoption de la loi de ratification. Vu que le consensus n’a pas été trouvé, la suite on le connait. Le Gouvernement a décidé de donner le dernier mot à l’Assemblée nationale. La majorité des députés, c'est-à-dire 109 députés, ont voté la loi de ratification. Son adoption a été en conformité avec les dispositions en vigueur. La loi relative au régime général des élections et référendums, la loi fixant les règles relatives au fonctionnement du Sénat ainsi qu’aux modalités d’élection et de désignation de sénateurs, et enfin la loi modifiant et complétant le code minier entrent en vigueur, après la ratification par le Parlement.

La compagnie aérienne malagasy a communiqué hier, le programme des vols de rapatriement pour ce mois de septembre. Ceci est bien rempli, en comparaison avec son programme de ces cinq derniers mois. Ce calendrier peut indépendamment varier selon l’évolution de la situation sanitaire liée au coronavirus. Effectivement, en tout, Air Madagascar organisera sept allers-retours, reliant Antananarivo et Paris. Pour pouvoir rentrer au pays, les ressortissants malagasy bloqués en Europe devront d'abord rejoindre la France, comme pour les deux premiers vols de rapatriement datant du mois dernier. Le premier vol s’est déjà fait cette semaine. Et celui de retour se fera aujourd’hui. L'avion décollera de Paris, mais effectuera une escale à Addis-Abeba, en Ethiopie, avant d’atterrir sur le sol malagasy. « Comme la ville de Paris est le point de ralliement pour l’Europe, Addis-Abeba sera celui de l’Afrique. Cet escale permettra ainsi de récupérer les Malagasy qui y sont actuellement bloqués », a expliqué la Direction générale d’Air Madagascar. Dans tous les cas, les conditions annoncées lors de l’organisation des premiers vols de la compagnie restent toujours valides. A cet effet, les citoyens rapatriés devront présenter un résultat négatif d’un test PCR réalisé 72 heures avant leur embarquement. Une fois arrivés au pays, ils seront également mis en confinement pour une durée de quatre jours au maximum, et ce, en attendant le résultat d’un autre test PCR.

Toutefois, les conditions d’accès à ces vols de rapatriement restent toujours valides. Les agences de prise en charge ont juste été multipliées. « Pour faciliter la procédure, il est désormais possible de s’inscrire et d’effectuer des réservations au niveau de nos agences mais aussi auprès des autres agences de voyages habituelles. Cependant, les profils prioritaires sont toujours appliqués », précise un responsable au niveau d’Air Madagascar.

En tout cas, en plus de l’Europe et de l’Afrique, des vols en provenance de la Chine et de la Thaïlande ont également été organisés cette semaine. « Malgré tout, nous n’avons pas fait de publicité parce que l’inscription est déjà clôturée », notifient les responsables. Avec toute cette organisation, les arrivées sur le sol malagasy vont alors s’enchaîner.

Rova Randria

Toujours pas convaincue sur les quatre motifs qui ont poussé les responsables étatiques à annuler l’épreuve d’Education physique et Sportive (EPS) à l’examen officiel de Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) et celui du baccalauréat, la plateforme de l’association des profs d’EPS, des formateurs d’enseignants, des syndicats de profs d’EPS reste toujours en colère. Ils ont déjà envoyé une lettre au Chef de l’Etat pour tirer la sonnette d’alarme. Des rencontres ont eu lieu avec des représentants du ministère de l’Education nationale, celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle. Ainsi, ils proposent des solutions pour éviter l’annulation de l’EPS.

L’évolution de la situation sanitaire est prometteuse et cela réduit l’inquiétude quant à l’expansion du virus durant la tenue de l’épreuve EPS. Il y a des détails minutieux du côté technique et organisationnel pour respecter les mesures sanitaires.
Techniquement, plusieurs épreuves qui respectent les barrières sanitaires peuvent être privilégiées à l’examen pour protéger les candidats d’une manière stricte sur les risques de contamination. La plateforme réaffirme que le port du masque durant l’EPS est strictement interdit.

Les membres de ce plateforme réitèrent dans la foulée que l’annulation de cette matière à l’examen est évitable pour ne pas bafouer les droits des candidats qui se sont préparés à cette épreuve, une des matières de base qui aident beaucoup d’élèves à réussir à leur examen. Ce ne sera pas aussi peine perdue pour les autres candidats dans les Régions qui ont déjà passé l’examen d’EPS durant le confinement. Les élèves doivent être traités sur un même pied d’égalité. Cela éviterait aussi de rendre leur diplôme de Bac (2019-2020) caduque à cause d’un diplôme sans note d’EPS exigée par tout dans le monde entier. Cela va placer aussi l’Education physique et sportive à la place qu’elle mérite et honorer la valeur et l’intérêt qu’elle apporte dans notre éducation.

La plateforme salue aussi les efforts du Président de la République Andry Rajoelina sur son discours concernant l’Education physique de qualité, qui a donné une grande importance à l’EPS. Sur ce, ils sollicitent le Chef de l’Etat d’observer de près les sources de tous problèmes, selon un communiqué.
Recueillis par E.F.


Jeudi dernier, un homme entraîné dans une affaire d’arnaque concernant une transaction de fausse poudre d’or, a été placé sous mandat de dépôt à Antanimora. Par ailleurs, ses complices sont encore recherchés. Il s’agit d’un coup de filet des éléments du service de lutte contre la cybercriminalité de la Gendarmerie.
Une source située au niveau de cette Force avance qu’outre l’accusé récemment incarcéré, un véritable réseau de faussaires incluant à la fois des démarcheurs, des spécialistes dans le contrôle des poudres du métal précieux ainsi qu’un étranger, un blanc, aurait tout manigancé.
Ainsi, l’homme qui a récemment atterri en prison, utilise son or contrefait pour piéger sa victime. Tout d’abord, il feint de demander à celle-ci de l’aider dans ses conversations avec l’acheteur étranger, sous prétexte qu’il ne comprend pas la langue en vue de la transaction.
La deuxième étape consiste pour l’arnaqueur à appeler le testeur afin que celui-ci montre et prouve aux yeux de la victime l’authenticité supposée du produit, selon la Gendarmerie.
La troisième consiste chez son auteur à supplier presque la victime pour qu’elle prenne l’or, et qu’elle paie également la moitié du prix. Pour mieux tromper la cible, l’arnaqueur mentit que c’est cet étranger qui va devoir ensuite lui acheter l’or. Ce qui fait que pour le reste à payer, l’étranger le versera dans sa totalité à la victime dupée. Comme dans toute affaire d’arnaque, les suspects disposent ou utilisent différents numéros de téléphone. Or, aucun de ceux-ci ne sont en leurs noms. Evidemment, ces numéros servent uniquement à perpétrer leur sale boulot.
Franck R.
 

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Editorial

  • Constat accablant
    Lors de son périple qui devait l’amener à Amboasary-Atsimo et de retour pour rallier Taolagnaro, le Chef de l’Etat Rajoelina a eu droit à une douche froide qui l’a irrité. En effet, le numéro un du pays se mit en colère en constatant de visu des dysfonctionnements et des négligences des agents locaux en liaison avec des responsables à l’étage supérieur. Rajoelina s’insurge du fait que des responsables au niveau des Fokontany snobent carrément des consignes et instructions qu’il avait bien voulues transmettre lors de ses passages précédents notamment concernant le carnet biométrique pour chaque famille. L’Etat misait beaucoup sur l’usage à bon escient de cet instrument que chaque famille membre de la communauté (Fokontany) doit obligatoirement avoir en possession. Le père ou la mère de famille, selon le cas, est censé disposer et le garder soigneusement ce précieux outil. D’abord, on doit le remplir soigneusement avec l’aide des responsables…

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