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C’est officiel ! Le ministre fraichement nommé à la tête du département des Mines et des Ressources stratégiques, Brice Randrianasolo, a quitté son poste. Ministre qui était au cœur d’un déferlement de polémiques sur les réseaux sociaux quelques heures seulement après sa nomination. Alors que beaucoup s’attendaient à une décision de limogeage de la part du Président de la République, le concerné a remis sa lettre de démission au chef de l’Exécutif à Ambohitsorohitra hier. Dans une déclaration à la presse, le désormais ex – membre du Gouvernement Ntsay a expliqué que les raisons de sa démission seraient « dans un souci d’apaisement et dans l’intérêt supérieur de la Nation ».
Il affirme avoir fait l’objet de « calomnies » sur les réseaux sociaux. A ce sujet, Brice Randrianasolo reconnait qu’« effectivement, j’ai été prévenu dans une affaire judiciaire portée devant le Tribunal de première instance d’Antananarivo, mais les manipulations médiatiques ont omis ou ont délibérément omis de souligner le fait que j’ai été relaxé durant le procès y afférent ».
Record du mandat le plus court
En démissionnant 4 jours seulement après sa nomination au département ministériel des Mines et des Ressources stratégiques, Brice Randrianasolo détient ainsi le record du mandat le plus court à la tête d’un ministère. Malgré tout, il tient à optimiser. « Mon engagement par l’intermédiaire du projet Faneva Lovainjafy dont je suis l’initiateur prend fin mais ma détermination pour servir la Nation ne cessera jamais », a – t – il indiqué avant d’ajouter que « (…) pour ma personne, devenir ministre n’était pas un but mais une étape me permettant d’apporter mon concours au développement de notre chère patrie ».
Concernant les personnes qu’il considère comme étant les initiateurs des troubles notamment sur les réseaux sociaux, Brice Randrianasolo affirme avoir l’intention d’émettre une plainte de réserve à leur encontre. Enfin, il soutient que « je n’ai pas eu le temps de démontrer mes compétences pour apporter ma part de responsabilité envers la Nation mais je suis intimement convaincu que Madagascar connaîtra un jour son heure de gloire ».
Rappelons que cet ex – membre du Gouvernement n’a pas vraiment pu occuper – au sens propre du terme – son fauteuil. Sa passation de service ayant été invalidée, il n’a pu intégrer ce qui devait lui servir de bureau et ce fut son prédécesseur qui a assuré les affaires courantes au sein dudit ministère depuis lundi.
La Rédaction


Les soupçons de campagne de pêche illégale affolent la toile présentement. Ceux-ci concernent particulièrement les eaux territoriales malagasy selon des médias africains spécialisés dans l’environnement. « Effectivement, on nous a fait part de ces informations, raison pour laquelle nous avons pris l’initiative d’entamer une investigation concernant cette affaire depuis quelques temps. Les résultats de l’enquête seront rendus sous peu », explique Etienne Bemanaja, directeur général de la pêche, joint au téléphone. Il faut dire qu’avec plus de 5 000 kilomètres de côte et une flotte limitée pour les contrôles, les eaux territoriales malagasy sont facilement en proie aux phénomènes de pêche illégale, et cela malgré le fait que les autorités portent tout de même des efforts dans les accords économiques allant dans ce sens avec les pays partenaires, à l’image de l’Union européenne. Or, avec cette dernière, les négociations peinent à évoluer. En effet, il y a eu deux ou trois rencontres entre les deux parties depuis le début de cette année, et ce, via une visio-conférence dans le but de discuter sur l’amélioration des principes généraux de cet accord de pêche. L’aspect financier, notamment la révision à la hausse des redevances de pêche à payer par les armateurs européens et l’amélioration des conditions fiscales sur les activités des bateaux de pêche européens, ainsi que la délimitation des zones de pêche faisant la souveraineté de la Grande île, constituent les points majeurs qui font encore l’objet d’un désaccord entre les deux parties.

Inquiétude
Par ailleurs, selon la CAPE ou Coalition pour des accords de pêche équitables, la Grande île a signé des accords de pêche destructeurs avec des investisseurs asiatiques. Ces accords auraient été conclus en décembre 2018 par les autorités de l’époque, lesquelles ont signé deux protocoles permettant l’accès aux eaux malagasy à une trentaine de navires appartenant à des investisseurs chinois, et cela à travers la société de droit malgache Côte d’Or, dont les dix actionnaires sont chinois. Ce qui permet à 12 bateaux de pêche polyvalents (chalutiers/senneurs/fileyeurs) de pêcher des espèces pélagiques, démersales, des céphalopodes et des crustacés, dont la crevette - « l’or rose » de Madagascar, dans toutes les zones de pêche, tant sur la côte Est que sur la côte ouest. Des accords qui, selon la CAPE, confirment l’emprise grandissante des flottes d’origine asiatique sur les ressources halieutiques de Madagascar, ainsi que l’inquiétude que cela génère depuis plusieurs années chez les petits pêcheurs malagasy. Cette coalition estime à environ 100 000 le nombre de personnes pratiquant la petite pêche dans le pays. Cependant, la plupart des ressources qu’ils ciblent, également visées par des chalutiers semi-industriels et industriels étrangers, sont en état de surexploitation.
Hary Rakoto


Différentes stratégies d’adaptation, notamment des activités de relèvement sont entreprises face à l’urgence dans le sud de l’île. Cependant, la promotion de la culture d’épargne et de l’investissement pour faire face à la période de soudure ne suffit toujours pas. Avec l’insuffisance des pluies, la hausse de prix des denrées alimentaires et surtout les rafales de sable qui vont bientôt arriver, cette période de soudure va encore empirer la situation. « Il n’y a pas de nourriture proprement dite (…) Nous nous contentons des tubercules ou encore des  fruits de tamarinier et des plantes vertes que l’on trouve dans les champs (…) Presque tous les enfants tombent malades (…) », se rappellent les habitants du Fokontany d’Anjamahavelo, dans la Commune d’Ifotaka. Selon Manantenasoa Francine, une jeune mère de 25 ans, elle est même contrainte d’emprunter de l’argent pour subvenir aux besoins de ses trois enfants, sans savoir comment le rembourser.
Afin de répondre à cette situation d’urgence dans le Sud, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), co-coordonnateur des transferts monétaires auprès des ménages les plus vulnérables, évalue à une centaine de milliards d’ariary le financement requis pour tenir jusqu’en mars 2022. « Les Régions d’Androy, Anosy et Atsimo-Andrefana ont besoin d’une aide estimée à 35 millions de dollars - ce qui équivaut à environ 136 milliards d’ariary - pour survivre pendant la période de soudure, c’est-à-dire  jusqu’en mois de mars 2022 », a confirmé Ravelojaona Harimanana, administrateur en protection sociale au sein de l’UNICEF.
Plus particulièrement, dans la Commune d’Ifotaka, une valeur totale de 1,4 million de dollars est à réunir pour la survie de la population. Outre les transferts monétaires conditionnés par la scolarisation des enfants, un montant total de 279 954 dollars a déjà été distribué au niveau de 13 Fokontany, plus précisément entre décembre 2020 et juin 2021, période au cours de laquelle cinq transferts ont été réalisés. Et avec les extensions « Fiavota » et « Tosika Vonjy Aina », un fonds de redressement de 883 000 dollars a été aussi alloué durant les mois de juillet et août 2021 auprès de 42 Fokontany. Le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme (MPPSPF), le Fonds d'intervention pour le développement (FID) ainsi que l’UNICEF lancent en ce mois d’août le huitième et le tout dernier transfert monétaire. C’est ainsi que l’UNICEF Madagascar mobilise actuellement toutes les ressources pour réunir cette somme d’argent.  
Rappelons qu’Amboasary-Sud figure parmi les Districts du Sud les plus touchés par la sècheresse. L’enquête effectuée par le Comité national d’évaluation de la vulnérabilité (NVAC), à travers l’analyse IPC de l’insécurité alimentaire aiguë dans le grand Sud, a révélé que près de 14 000 personnes sont affectées par un manque extrême de nourriture et de services de base. Entre octobre et décembre 2021, correspondant à la période de soudure, cette  population en phase de catastrophe doublera et le nombre de personnes en phase d’urgence (phase 4 de l’IPC) pourrait dépasser le cap des 510 000. C’est ainsi que le transfert monétaire « Fiavota », mis en œuvre depuis 2016, est passé de 40 000 à 100 000 ariary par mois. Cette révision a permis d’améliorer le bien-être des ménages les plus vulnérables, et les a également encouragés à investir davantage dans le développement humain. C’est le cas de Rovasoa Rosine, venant du Fokontany d’Anjamahavelo, âgée de 49 ans. Non seulement elle a pu épargner, mais ses 11 enfants - dont 6 souffrant de malnutrition - ont également recouvré la santé.
K.R.


 



229 sur 250 voix. C’était vers 5h du matin, hier, que l’élection du nouveau président de l’Eglise de Jésus-Christ de Madagascar (FJKM) a pris fin, ainsi que la nomination des membres du bureau et les 100 coordonnateurs régionaux. Le pasteur Irako Andriamahazosoa Ammi est reconduit au poste de président. Sur ce, il assurera cette fonction pour un mandat de 5 ans. Il a obtenu plus de 2/3 des suffrages exprimés. D’après les votants à cette élection, c’était durant le premier tour qu’il a déjà été pressenti à la présidence. II a devancé les deux anciens membres du bureau de la FJKM, à savoir le coordonnateur du département - pasteur Rakotondrainy Jaona et le secrétaire général - Randimbison Jonah.
Comme il est stipulé dans le règlement intérieur de la FJKM, les membres de synode ne peuvent présenter qu’un seul candidat à la présidence, et le premier tour représentait une sorte de sondage afin de déterminer le nom de celui-ci. Malgré les rumeurs sur un quelconque forcing effectué par un ancien président de cette association religieuse, l’élection s’est déroulée dans le calme.
Le pasteur Irako Andriamahazosoa Ammi possède une maîtrise en théologie de la Faculté de théologie FJKM Ambatonakanga. Il a enseigné pendant plusieurs années dans cet établissement, ainsi qu’à la Faculté des lettres de l’université d’Antananarivo pendant 25 ans. Depuis 2016, il est le président de la FJKM, où le Seigneur lui a donné comme mission particulière de conduire les croyants à contribuer ensemble à l’imprégnation de l’Evangile à Madagascar, notamment à travers le concept « Vontosy Filazan-tsara ny nosy Madagasikara ».
Il faut savoir que le 19ème synode de la FJKM qui s’est tenue durant une semaine à Sambava, a réuni 250 participants. L’évènement a été officiellement clôturé par un culte.
Anatra R.





Chose promise, chose due. Le 08 août dernier, le Président de la République, Andry Rajoelina a annoncé l’organisation de vols de rapatriement afin de permettre aux ressortissants malagasy bloqués à l’étranger de revenir à Madagascar. En tout, cinq vols en aller simple uniquement ont été programmés. Le premier vol est parti hier, de Paris vers 19h30. La première vague de ressortissants débarque alors aujourd’hui à l’aéroport international d’Antananarivo. « Ces ressortissants sont notamment, comme l’a stipulé le Chef d’Etat, des personnes ayant un motif impérieux de voyage comme la fin de séjour, la fin d’un contrat de travail, la fin des études ou encore la fin de soins médicaux. Avant de pouvoir rejoindre le pays, ils ont donc dû au préalable obtenir une autorisation de la part des autorités locales. Ils ont également signé une lettre d’engagement sur l’honneur de non-sortie de Madagascar, jusqu’à la réouverture des frontières du pays », explique un responsable. Outre cette autorisation, les conditions sanitaires d’entrée dans le pays n’ont pas changé. « Elles devront présenter un test PCR négatif 48 à 72 heures avant le vol et signer un accord écrit pour un test PCR négatif à l’arrivée. Elles devront aussi effectuer un confinement strict de cinq jours et avoir une réservation dans l’un des hôtels figurant dans la liste des établissements normalisés à cet effet. Une attestation de réservation d’hébergement au sein du complexe sportif de la CNaPS à Vontovorona est aussi acceptable. Les frais de confinement seront à la charge des personnes rapatriées », rappelle le ministère des Affaires étrangères.
Prise de conscience
Dans tous les cas, tous les ressortissants débarquant à Madagascar devraient passer au confinement strict pour préserver toute la population malagasy. En effet, les autorités du pays leur ont donné l’opportunité de rentrer, donc ils pourraient faire ce petit effort. Ils doivent prendre conscience que la Grande île n’a pas les moyens financiers d’affronter une nouvelle vague de contamination. De plus, les opérateurs économiques et les ménages sont déjà en souffrance actuellement à cause de la crise économique générée par la pandémie de Covid-19. En parallèle avec cette prise de conscience, les autorités sanitaires devraient également renforcer les visites de contrôle et de suivi pour veiller au respect de ce confinement strict. Au quatrième jour de confinement notamment, chaque ressortissant sera soumis à un troisième test pour s’assurer qu’il est en bonne santé et prévenir de tout risque de contamination.
Pour rappel, ces vols de rapatriement sont opérés par la compagnie aérienne nationale. Air Madagascar a donc affrété un avion A330-300 pour les assurer. Le prochain est prévu pour le 22 août prochain. L’inscription et tous les documents sont à transmettre à l’adresse  « fampodiana Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.  »  ou à l’ambassade de Madagascar à Paris. La liste des voyageurs sera soumise à l’approbation des autorités malagasy.
La Rédaction

Le corps sans vie d’un inconnu, âgé d’une cinquantaine d’années, avait été trouvé à Fenoarivo, tôt hier matin. Cette découverte macabre est survenue juste à un arrêt de bus situé à une intersection de voies d’Ambodiafontsy. Pour l’heure, on ignore ce qui aurait pu provoquer le décès de la victime. Mais lors d’un premier constat par les gendarmes et le médecin légiste, quelques plaies légères ont été observées sur son front. « L’on craint que ces blessures auraient été occasionnées par la chute de la victime », commente un témoin.

 

Opérationnels depuis le début de ce mois, les bus class desservant la ville d'Antananarivo sont devenus un bon exemple pour les autres taxis -be. Il s'agit du respect du cahier des charges, la propreté et l'accueil des passagers. En effet, quelques améliorations ont été constatées dans les taxis-be exerçant dans la zone urbaine, depuis quelques jours, dont le respect des passagers et l'utilisation des strapontins.

Tandem de choc !

Publié le mercredi, 18 août 2021

Tandem de combat ! Tandem de travail ! Mais surtout, tandem de choc ! Un fait inédit. Le binôme Rajoelina et Ntsay défie l'habituel et les pratiques courantes. Ils n'avaient pas eu tellement de parcours politique ou syndical ou associatif ensemble. Leurs chemins se croisent presque par … hasard. Le hasard de l'histoire ! Apparemment, ils ne partagent pas une même idéologique politique, partisane, seulement ils sont animés d'une même conviction sociale.

 

L’heure est grave. La superficie des zones forestières et des aires protégées dans les quatre coins de Madagascar diminue à vue d’œil. La forêt de Kirindy de Menabe par exemple, s’est réduite de moitié en six ans seulement. Sa superficie est passée de 100 000 hectares à 50 000 hectares. Une diminution particulièrement drastique.

Innovation technologique oblige, le paysage des moyens de paiement a beaucoup changé pour accompagner les tendances de consommation actuelle. Globalement, les moyens de paiement scripturaux et fiduciaires ont tendance à décroître régulièrement au profit des moyens de paiement électroniques. Raison pour laquelle, la Banque centrale de Madagascar (BFM) planche la concrétisation d’une monnaie nationale numérique que l’institution a baptisée « e-ariary ».

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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