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Grand débat national !

Publié le dimanche, 27 décembre 2020

Le drame de Soavimasoandro n’en finit pas d’interpeler. Le geste de ce père fouettard, selon certains, ou ce père soucieux pour d’autres, ne cesse d’alimenter les commentaires. Le déroulement de la scène, pris en photo par un quidam témoin, fut posté et publié à travers les réseaux sociaux, à large diffusion. Et le monde des internautes entre en ébullition.  Naturellement et comme d’habitude, dans ce genre de situation, deux positions se démarquent nettement. D’abord, un premier contingent largement dominant qui condamne catégoriquement l’acte et dont personne ne peut pas définir exactement si c’est par conviction ou par l’effet de Panurge. Et le second, par ceux qui tentent de transcender et de dépassionner le débat en essayant de saisir le pourtour du brûlant sujet. Ils sont moins nombreux mais ne se laissent pas influencer.
Les nouvelles dispositions légales, relatives à l’éducation des enfants dans le cadre de la famille et scolaire conformément à l’esprit du texte de la Déclaration universelle des Droits de l’homme (ONU, 1948), bannissent les sanctions physiques ou corporelles à l’endroit des enfants. Les parents et les enseignants (Maitres, maitresses d’école) ne sont désormais passibles de peines lourdes en vertu de la loi en vigueur. A la maison, le père et la mère doivent changer la méthode. Aussi, faut-il établir le dialogue entre parents et enfants. En classe, la pédagogie moderne priorise aussi la vertu du dialogue entre enseignants et élèves. L’entretien remplace le bâton. Il faut faire de telle sorte que les enfants aient conscience des effets nuisibles de leurs actes et qu’ils se corrigent d’eux-mêmes. C’est une démarche révolutionnaire mais sans risque par rapport à l’ancienne « pratique ». La majorité des internautes, se basant sur cette nouvelle approche inspirée de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, condamnent le geste indésirable du père. En effet, au vu des images diffusées, le père voulant corriger et faire du bien à son fils s’en est allé trop ! Et la Justice s’est montrée intraitable à son égard. Cependant, le débat reste ouvert.
Si on part du principe universellement reconnu « qu’après tout, ce sont les résultats qui comptent ! », parents, éducateurs, sociologues, responsables religieux, autorités étatiques, simples citoyens, jeunes, etc. se doivent de se retrouver autour d’une table pour étudier, débattre le cas et cela afin d’avoir une visibilité de la chose. Il faut reconnaitre que le contexte évolue de bout en bout. Tout a changé !
Une question arrive à propos : « la méthode ancienne de correction celle de Dada ou de Neny, de Dadabe ou de Nenibe qui pratiquait l’usage du bâton et de la morale ou les deux à la fois est-elle vraiment désuète sinon improductive ? » « La maitresse de classe qui tenait, à l’époque, en main son bâton ou la règle pour dissuader les petits bavardages ou d’autres indisciplines est-elle réellement à bannir ? ». Veuillez bien observer l’état actuel de notre Fiaraha-monina ou le niveau de l’éducation dans le milieu scolaire ! Nos jeunes perdent, apparemment, les repères. Il y a lieu de réfléchir.  Il ne faut pas, avoir peur d’examiner en face les réalités ni avoir l’hypocrisie de les ignorer. Selon certains observateurs, quelques recadrages seraient utiles qui nécessitent un grand débat et non un déballage national.
Ndrianaivo


Verdict annoncé. La Haute Cour constitutionnelle (HCC) a donné son feu vert concernant la loi de Finances initiale (LFI) pour l’année 2021. Une décision prise lors d’une délibération en audience privée, jeudi dernier à Ambohidahy. Ce document qui retrace le budget de l’Etat est conforme à la Constitution et peut faire l’objet d’une promulgation. La HCC a néanmoins émis des réserves par rapport à certaines dispositions. Il a été mentionné que la Cour des comptes vérifiera, à posteriori, l’utilisation de l’argent public - notamment à travers la prévision des recettes et des dépenses par rapport aux objectifs fixés. Le rapport sera inscrit dans la Loi de règlement. Les Parlements, de leur côté, exercent un rôle central d’autorisation, de contrôle et de détermination des dépenses. Les modifications éventuelles doivent alors être présentées devant les députés avant la mise en vigueur de cette LFI 2021.
Il faut rappeler que l’Assemblée nationale et le Sénat ne se trouvaient pas sur la même longueur d’onde lors de la première lecture de cette loi de Finances 2021. Les locataires de Tsimbazaza ont gardé la version initiale et n’ont apporté aucun amendement, sauf la détaxation de la vente de l’or à la « Banky Foiben’i Madagasikara » (BFM). Et ce, afin de réduire le prix d’achat dans le cadre de la consolidation des réserves nationales d’or. Cependant, les locataires d’Anosikely ont revu à 20 % le taux de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) des gaz domestiques si ce taux était initialement prévu à 5 %, ce qui réduit le budget du futur Sénat. Ils ont également affecté la provision sur opération d’investissement du ministère de l’Economie et des Finances au budget du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche. C’était lors de la deuxième lecture que les deux Chambres se sont mis d’accord sur le maintien de la version initiale gardée par l’Assemblée. Les sénateurs ont validé la proposition il y a deux semaines avant que le document ne soit transféré à la HCC.
Quoi qu’il en soit, les perspectives économiques du Gouvernement s’avèrent ambitieuses pour l’année prochaine. Ce dernier attend un taux de croissance économique de l’ordre de 4,5 % après une chute à -3,8 % due à la pandémie de coronavirus.
Solange Heriniaina


Après Antsiranana, l’ambassade de France à Madagascar et l’Académie nationale des sports, en collaboration avec La Maison du sport, organisent dans le Sud de Madagascar les séminaires régionaux sur les métiers du sport. Le stage aura lieu du 28 au 31 décembre 2020, une formation qui a pour objectif de faire découvrir les différents métiers du sport et destinée aux jeunes leader ou capitaines d’équipe de 15 à 25 ans, toutes disciplines sportives confondues ou dirigeants dans une association de jeunes issus des Régions d’Anosy, d’Androy, d’Atsimo- Andrefana et d’Ihorombe.
Le Service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France (SCAC) et la Maison du sport ont lancé un appel à projets en octobre 2019 ayant pour objectif d’encourager l’entrepreunariat dans le milieu sportif, le développement d’activités économiques via le sport et le développement d’initiative de jeunes sportifs. La priorité a été accordée aux domaines qui touchent les sports, les activités de pleine nature et les métiers du sport.

Le concours a été ouvert à tous les jeunes ou associations qui travaillent avec les sportifs, à tout type de projet de création ou de développement visant le milieu sportif et qui se démarquera par son originalité et son innovation. Les projets devaient s’adresser aux jeunes de 1 à 25 ans.
Pour cette première édition, une cinquantaine de projets émanant de 9 Régions de Madagascar ont été déposés.
Les projets seront sélectionnés selon l’originalité et l’audace du projet, l’engagement, les compétences et la motivation du candidat ou de l’équipe, la faisabilité (technique, économique, commerciale) et les chances d’aboutir, l’impact sur le territoire ou l’entourage direct du sportif.
Recueillis par E.F.

Les jeunes vaillants combattants malagasy médaillés lors du « 1st African Kata E-Championship 2020 Under 14 », premier championnat d’Afrique de Kata à distance ont été récompensés par les dirigeants de la Fédération Malagasy de Karaté-Do à Ankorondrano. Lors de ce « Kampai », la cérémonie a été honorée par l’ambassadeur du Japon Higuchi Yoshihiro, des représentants du ministère de la Jeunesse et des Sports, de solidarités olympiques représentées par quelques présidents de fédérations sportives.

Un nouveau scandale de malversation vient secouer le ministère de l’Education nationale. Un ancien directeur de l’Education préscolaire et de l’Alphabétisation, un responsable de suivi évaluation, un chef comptable, une ancienne personne responsable des marchés publics, tous au sein de ce département ministériel, ainsi que deux fournisseurs et un soumissionnaire ont été placés sous mandat de dépôt le 23 décembre dernier à l’issue de leur déferrement le 23 décembre dernier auprès du Pôle Anti-corruption d’Antananarivo.

2020 a été une année pas comme les autres pour le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle. Elle est devenue un visage très familier après s’être engagée en tant que porte-parole du Centre de commandement opérationnel Covid-19 Ivato. De par l’importance de l’information qu’elle partage et grâce au ton qu’elle utilise pour parler aux téléspectateurs, en tissant des liens avec la population malagasy, le journal La Vérité la considère « Femme de l’année 2020 ».

 

Méconnu de la scène nationale, le Docteur Manitra Rakotoarivony a réussi à marquer de son empreinte la lutte contre la Covid-19 à Madagascar. Dès la première fois où il a monté sur le plateau de la télévision malagasy (TVM) pour animer l’émission Covid-19, son nom a fait le tour des réseaux sociaux. A travers ses sensibilisations, associant des versets de la Bible, l’humour, parfois la fermeté et la douceur, il a su persuader les plus intellectuels et les analphabètes.

 

La production du Covid-Organics a accordé une place importante aux remèdes traditionnels en période de pandémie de coronavirus. Dans le contexte où tous les pays du monde recherchent des solutions pour guérir de la Covid-19, le Président de la République Andry Rajoelina et l’Institut Malgache de Recherches Appliquées (IMRA) dirigé par Jean Charles Andrianjara ont lancé, le 20 avril dernier, le Covid-Organics ou « Tambavy » à base d’artemisia. Outre le fait que cette plante pousse en grande quantité dans la Grande île, elle est déjà utilisée dans la lutte contre la malaria et la fièvre.

2020, l'année de la pandémie de coronavirus n'a pas eu que des mauvais côtés. Il est vrai que cette année a causé bien des soucis aux opérateurs économiques, issus des différents secteurs d'activité. Cependant, elle a aussi été un moment de révélation pour certains produits et certains acteurs. Le Docteur Jean-Claude Ratsimivony figure parmi ces révélations, avec son Baume Fosa, le remède de tous les maux, ou presque. Composé exclusivement d'huiles essentielles de Madagascar, ce produit guérit et prévient en effet de près d'une centaine de maladies.

Du haut de ses 30 printemps, Tsarasoa Malala Andrianinarivomanana ou Tsarasoa est doctorante à la faculté des sciences de l’université d’Antananarivo. Issue d’une famille modeste d’Ambohitrimanjaka, cette étudiante est l’une des deux Malagasy parmi les 20 lauréates du programme « Pour les femmes et la science » de la Fondation L’Oréal, en partenariat avec l’UNESCO, dans la catégorie « Jeunes talents Afrique subsaharienne 2020 ».

 

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Editorial

  • Fianar jubile !
    Alors que cinq des six Chefs-lieux de Province sont, pour certains, fiers de leurs atouts économiques et touristiques, et pour d'autres, empêtrés dans un cimetière de projets inaboutis, Fianarantsoa, capitale du pays Betsileo, semble quant à elle sombrer dans une léthargie faite d’immobilisme. D’Antsiranana à Toliara en passant par Mahajanga, Toamasina et Antananarivo, les cinq Provinces possèdent chacune des éléments pouvant contribuer à leur développement notamment cultures de rente (vanille, girofle, …), atouts touristiques, grand port, grandes installations industrielles, réserves minières.

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