A chaque mois de juin, les festivités inscrites dans le calendrier ne manquent pas. Dans quelques jours, la Grande île célèbrera en fanfare la fête de l’Indépendance. Mais bien avant cela, un autre grand événement attendra le public tananarivien. Il s’agit de la Fête de la musique, organisée par l’Alliance française de Tananarive (AFT), en collaboration avec Telma, sponsorisée par World Cola et Ravinala Airports. Celle-ci aura lieu les 21 et 22 juin. Et pour cette édition 2024, la grande fête se déroulera hors du centre-ville lors de la deuxième journée de cet évènement.
Pour cette édition, les programmes seront variés. Parmi ces programmes figurera un atelier de musique, de poésie et de danse baptisé « Mozika Maroloko ». Ceci sera animé par le groupe Rabefidihy. De ce fait, une scène sera ouverte pour les lauréats du concours de chant 2024. Des artistes émergents jouant différents genres de musique, notamment du pop rock, électro, rap, hip-hop seront également présents sur place pour enflammer le public.
Auparavant, la Fête de la musique a été organisée exclusivement dans les locaux de l’AFT, situés à Andavamamba. Mais cette fois-ci, dans la journée du 22 juin, elle sera délocalisée dans la Commune d’Ivato afin de se rapprocher encore plus des habitants de la périphérie. Durant cette deuxième journée, les organisateurs proposeront le carnaval « Mozikara ». Il s’agit d’un défilé coloré et musical durant lequel plus de 300 carnavaliers mettront en lumière les talents locaux et les différentes traditions culturelles.
Clou du spectacle
Par la suite, cet évènement musical et culturel culminera avec un grand concert au parking de l’aéroport International d’Ivato. Ce show sera animé par des jeunes artistes les plus en vogue du moment, à l’instar de Mirado, Stéphanie et Johanne. A titre de rappel, la Fête de la musique est célébrée le 21 juin à travers le monde. Et Madagascar n’est pas en reste. Les festivités organisées par l’AFT sont accessibles au grand public. L’entrée sera gratuite. Cependant, afin de pouvoir accéder à cet évènement, il faudra présenter un bracelet d'invitation, à récupérer à l'Alliance française d'Antananarivo ou auprès des locaux de la Commune d'Ivato à partir du 14 juin 2024. Rappelons que l’Alliance française a comme principale mission de promouvoir la langue de Molière, la diversité culturelle ainsi que le développement de la lecture publique, tout cela en organisant entre autres la Fête de la musique à Madagascar.
Si.R
A Madagascar, où moins de 30 % de la population bénéficient de l'électricité, le Gouvernement s'est fixé un objectif d'atteindre 70 % de couverture électrique. Plusieurs stratégies sont en cours pour y parvenir, notamment à travers le développement des énergies renouvelables. Avant-hier, une étape a été réalisée avec l'officialisation de l'association Marea (« Madagascar Renewable Energy Association »). L'association, régie par l'ordonnance 60-133, regroupe tous les producteurs d'énergies renouvelables et hybrides du pays, quelle que soit leur taille.
Selon Rémi Hubert, président de l'association, « Marea est un regroupement facilitant les échanges et adressant les différents enjeux liés au développement de la filière ». L'objectif est de conjuguer accessibilité, fiabilité, durabilité et compétitivité pour un avenir énergétique plus vert à Madagascar. L'association promet de renforcer les mécanismes institutionnels de dialogue et de capitaliser sur les acquis pour le développement du secteur. « Grâce aux expertises et compétences des sociétés membres, l'association va apporter un changement positif et significatif », a ajouté le président. Ses missions incluent la promotion des mesures incitatives à la croissance de la production et à l'accès aux énergies renouvelables, la sécurisation des investissements, ainsi que le développement d'un paysage économiquement fiable et durable.
En outre, Marea vise à encourager le renforcement des compétences pour assurer la durabilité et l'innovation dans le secteur. Jean-Baptiste Olivier, ministre de l'Energie et des Hydrocarbures, a souligné que « beaucoup d'entreprises à Madagascar se lancent dans le domaine des énergies renouvelables, qu'il s'agisse de l'eau, de l'énergie éolienne ou solaire. Cela signifie que nous nous dirigeons déjà vers une transition énergétique ». Toutefois, il a également rappelé la nécessité de l'électrification rurale pour les nombreuses zones encore sans électricité, insistant sur l'importance d'une voix unifiée dans le développement du secteur.
Développement socioéconomique
« Le secteur des énergies renouvelables est reconnu comme un promoteur majeur et un moteur de croissance pour une économie verte et inclusive à Madagascar », a affirmé Rémi Hubert. Les membres fondateurs de Marea, qui contribuent déjà au développement durable et socio-économique du pays, jouent un rôle dans cette démarche. Avec une puissance totale de plus de 200 MW déjà opérationnelle, la production moyenne atteint 380 GWh/an, représentant environ 20 % de la production nationale totale. Les technologies utilisées comprennent l'hydroélectricité, le solaire photovoltaïque, les solutions hybrides et « off-grid ». Environ un million et demi de personnes bénéficient de ces productions, contribuant à l'industrialisation, la création d'emplois et le renforcement des capacités locales. « En regardant vers l'avenir, les projets en cours de développement par les membres fondateurs de Marea devraient permettre de relever le défi du mix énergétique national, multipliant le nombre de bénéficiaires par sept d'ici 2030 », a déclaré le ministre. L'association rassemble des acteurs majeurs du secteur, tels qu'Anka, pionnier depuis 2016, la Compagnie Générale de l'Hydroélectricité de Volobe (CGHV), First Energy, New Energy Africa, Sunfarming Madagascar, Tozzi Green et Welight Africa, chacun apportant une contribution unique et vitale au paysage énergétique de la Grande île.
Carinah Mamilalaina
Avec la fête des pères et celle du 26 juin qui arrivent à grands pas, le domaine de l’électroménager a toujours la cote auprès des clients.
Dans cette optique, la société « Baolai » sise à Soarano, Analakely et Bazar Be Toamasina, gâte le public. Cette grande enseigne représente officiellement ici à Madagascar les deux marques mondiales de renom « Hisense et Toshiba » qui sont partenaires et télés officielles de l’ « Euro 2024 ». « En ce moment, nous avons une multitude d’articles neufs, de premier choix, au design tendance à bon prix, idéale pour des idées cadeaux pour la fête des pères de dimanche prochain. Pour l’achat d’un congélateur, nous offrons un Smartphone.
Un chef de gang rendu tristement célèbre, surnommé Tsila kely, tombait sous les balles des éléments du Service anti-gang ou SAG de la Police à Namontana, la nuit du 12 juin dernier. L'homme serait à l'origine de multiples assauts de bandits survenus dans le quartier d'Anosibe et ses environs. Des tonnes de plaintes le concernant ont atterri au bureau de cette unité spécialisée de la Police. D'où l'initiative de lancer une opération qui visait justement d'endiguer les actes de banditisme qui ont ensanglanté le secteur depuis de longues périodes.
Un regard croisé vers Antananarivo. Jusqu'au 16 juin prochain, la ville de milles accueille l’Assemblée Générale du Conseil des protestants dans le guidisme et le scoutisme (CPGS), regroupant les organisations scoutes protestantes et unionistes.
La réunion se tient au Centre de conférence international (CCI), sis à Ivato. « Pour notre foi protestante, tous unis et déterminés », tel a été le thème choisi. Diverses organisations scoutes et guides protestantes venant du monde entier y sont accueillies.
Toliara accueille depuis hier la célébration nationale de la Journée mondiale de l’environnement, jumelée avec la Journée internationale de lutte contre la désertification et la sécheresse. Ces journées sont habituellement célébrées respectivement le 5 et le 17 juin, mais Madagascar les a jointes en un évènement et de multiples activités dans la Capitale de la Région d’Atsimo-Andrefana, du 13 au 17 juin. Une forte mobilisation qui vise à souligner l’importance du questionnement et des solutions face aux problèmes liés à la désertification et la sécheresse, lesquelles pèsent sur le présent et l’avenir de toute la population.
Rajoelina Andry Nirina, Président de la République de Madagasikara, fonce sur tous les fronts. Accompagné de son épouse, fidèle à ses côtés, il arpente et dévale monts et vallées. C’est dur d’être numéro Un d’un pays qui se débat contre les emprises de la pauvreté. Le couple présidentiel assume.
Hier en Corée du Sud ! Avant-hier à l’Union africaine. Aujourd’hui à Genève. Demain et le lendemain, ailleurs ! Le feu professeur Zafy Albert bâtit sa notoriété en faisant le tour de Madagasikara, à travers ce qu’on appelait le « Mada – raid ». Des descentes de proximité, que le professeur-président effectuait, visaient à rencontrer les concitoyens là où ils se trouvent. Des contacts directs que les gens appréciaient beaucoup. Le feu colonel Ratsimandrava Richard, le père du Fokonolona, parcourait le pays, par le moyen du « Ala-olana », afin d’apporter des solutions aux problèmes quotidiens de la population à la base en sensibilisant les intérêts d’instituer le Fokonolona, jusque dans les coins les plus reculés du pays.
Expansion. Madagascar Oil s’apprête à élargir son réseau de distribution dans de nouvelles régions du pays, en recourant notamment à des livraisons par voie maritime. Cette expansion marque une étape dans la quête de stabilité et de développement de l’entreprise, dont la réputation repose sur la qualité supérieure de l’huile lourde extraite à Tsimiroro. Selon une source officieuse : " L’huile lourde de Tsimiroro se distingue par sa haute qualité, avec un taux de soufre exceptionnellement bas de 0,3%, contre 2% pour l’huile importée".
Le forum des dirigeants mondiaux qui se tient depuis mercredi prend fin ce jour au Palais des Nations à Genève, en Suisse. Un évènement auquel une délégation dirigée par le Président Andry Rajoelina a participé. Pour la deuxième journée d’hier, les discussions se sont enchaînées sur plusieurs thématiques comme la mise en œuvre de la politique industrielle, gage de développement et dans l’optique d’une promotion des échanges commerciaux, ou encore l’utilisation des nouvelles technologies dans le futur. Des sessions dirigées par la secrétaire générale de la CNUCED, Rebeca Grynspan.