Après la déclaration du président de l’Eglise de Jésus Christ de Madagascar (FJKM), le pasteur Irako Andriamahazosoa Ammi, sur la rouverture des temples, chacun d’entre eux est libre de choisir les décisions qui leur convient. Par conséquent, beaucoup ont choisi de rouvrir les cultes aux fidèles, tandis que d’autres continuent encore les réunions de prières en lignes, c'est-à-dire à travers l’utilisation des réseaux sociaux.
Pour la FJKM Tranovato Faravohitra, les membres du bureau de l’église ont décidé de ne rouvrir ses portes que le dimanche 3 mai prochain, pour ne pas se précipiter sur le respect des dispositifs sanitaires. Sur ce, le culte sera encore retransmis en directe sur les réseaux sociaux à partir de 10h du matin. Les membres du bureau de la FJKM Ankazomanga et le pasteur titulaire, quant à eux, organisent 7 entrées le dimanche 26 avril dont la première est programmée à 6h et la dernière à 12h. Toutes d’une durée d’une heure. Le jour du culte, les fidèles devront arriver un quart d’heure avant l’entrée pour que tous les dispositifs de sécurité et le respect des barrières sanitaires soient conformes. Comme ce dernier, le pasteur Ranaivoniaina Olivier et ses collègues du temple FJKM Andravoahangy Fivavahana, programment 4 entrées dont la première commencera à partir de 6h de la matinée et la dernière à 10h. Pour les deux temples, une distribution de jetons sera aussi prévu ce jour et demain. Mais pour la FJKM Andravoahangy Fivavahana, 135 personnes pourraient assister à chaque culte, dont 45 à l’intérieur de l’église, 45 dans chaque Akany. D’après le pasteur, les personnes vulnérables et les seniors, pourront suivre le programme qui sera diffusé en direct sur la page facebook du temple.
En rappel, pour les temples ouverts, ils doivent respecter les barrières sanitaires mises en place comme le port de masques obligatoire pour les fidèles et les pasteurs durant les cultes, le lavage de mains à l'entrée du temple, le respect de la distanciation d’un mètre, ainsi que les mesures sur le regroupement dans les temples ainsi que la fermeture à 13h.
Anatra R.
Trêve de polémique ! L’Académie Nationale de Médecine de Madagascar (ANAMEM) vient de clarifier sa position par rapport à l’utilisation du remède Covid-Organics à travers une déclaration en date d’avant – hier. Mercredi dernier, les membres de l’Académie de Médecine ont été reçus par le Président Andry Rajoelina au palais d’Ambohitsorohitra. L’audience a également vu la présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ainsi que d’un représentant du ministre de la Santé. Une rencontre qui a été visiblement déterminante dans la prise de position de l’Académie car a « permis de lever les doutes et les réserves de l’Académie quant à l’utilisation du Covid Organics (Tambavy CVO). », selon les précisions qu’on peut lire dans la déclaration.
L’Académie profite de l’occasion pour expliquer la différence entre le médicament et le remède traditionnel amélioré auquel appartient le CVO. Par conséquent, elle affirme n’émettre aucune opposition quant à l’utilisation de cette tisane et « la laisse à la libre appréciation de chacun sous réserve de respect de la dose indiquée, notamment pour les enfants.»
Recommandation
Sur cette lancée, l’Académie déclare avoir pris connaissance des vertus des plantes médicinales contenues dans la composition du CVO telles que spécifiées dans les documents techniques et scientifiques qui ont été mis à leur disposition. Néanmoins, à titre de recommandation, elle suggère la mise en place d’un système de suivi des personnes qui ont consommé la tisane.
Faut – il rappeler qu’au lendemain du lancement officiel du Covid-Organics au siège de l’IMRA à Itaosy, l’Académie Nationale de Médecine de Madagascar avait, dans un premier temps, émis des réserves par rapport à utilisation dudit remède, soutenant qu’« il (le CVO) s’agit de médicaments dont les preuves scientifiques ne sont pas encore élucidées et qui risquent de porter préjudice à la santé de la population, en particulier à celle des enfants. » Ce qui a contribué à accentuer le doute chez certains citoyens encore réticents par rapport au remède CVO, élaboré par les chercheurs de l’IMRA à base d’Artemisia entre autres. L’obtention de plus amples informations concernant la tisane a ainsi permis à cette Académie de changer son fusil d’épaule.
Bizarrement, les médias étrangers qui, afin de mieux discréditer le remède CVO, ont été si prompts à relayer leur désaveu par les scientifiques malagasy, en parlant de l’ANAMEM, traînent des pieds jusqu’ici à répercuter cette nouvelle donne. En tout cas, au final, cette institution ne manque pas de réitérer son soutien à la volonté de l’Etat Malagasy pour la recherche de toute solution dans la lutte contre la pandémie liée au Covid-19, au même titre que les efforts des scientifiques et chercheurs malagasy.
La Rédaction
La Confédération africaine de football (CAF) ne s’est pas encore prononcée sur l’avenir de la CAN 2021 qui est programmée pour janvier et février de l’année prochaine au Cameroun. Et avec la dernière sortie du vice- président de la FIFA, Victor Montagliani, qui a affirmé cette semaine que tous les matchs internationaux, prévus cette année, pourraient être annulés en raison de la pandémie mondiale, on peut facilement en déduire que la question du report de la CAN-2021 devient de plus en plus plausible.
En effet, le doute s’installe aujourd’hui sur le maintien de la date initiale de la CAN 2021 au Cameroun, prévu du 9 janvier au 6 février 2021, à cause du coronavirus.
Cette compétition continentale pourrait être reportée, dans la mesure où plusieurs rencontres des éliminatoires de la CAN-2021, prévues pour cette année, ont été ajournées à cause de la pandémie du Covid-19. Et pour cela, la CAF a déjà son plan de reprogrammation des matches éliminatoires afin de faire respecter le rendez-vous de l’année prochaine. Dans le cas de figure dans lequel les journées FIFA du mois de juin et septembre et octobre ne seraient pas atteintes pour terminer les quatre matches éliminatoires restants, l’instance africaine de football va certainement se diriger vers la programmation de la coupe d’Afrique des nations durant l’été 2021 ou de la reporter carrément à l’année 2022.
E.F.
Port de masque obligatoire, respect des barrières sanitaires et prise du Covid-Organics… Avec de telles mesures, les Malagasy semblent armés pour éviter une résurgence des cas de coronavirus dans le pays. Avec un bilan encourageant de 122 cas contaminés, 0 décès et 61 personnes guéries, Madagascar fait partie des pays les moins touchés par le Covid-19 qui, à l'heure actuelle, a fait plus de 192 000 morts dans le monde entier. Confiants avec le nombre croissant des patients guéris et l'absence de nouveau cas déclaré ces dernières heures, des Malagasy croient que le mal est passé, et font preuve d’un certain relâchement. Erreur car la prudence doit être de mise...
Faut-il en effet souligner que, selon les scientifiques, le pic d’une épidémie survient généralement entre le deuxième et le troisième mois faisant suite à son apparition sur un territoire. Le coronavirus est apparu à Madagascar le 20 mars dernier, ce qui pourrait signifier que la maladie n’a pas encore atteint son pic dans la Grande île. Un pic qui pourrait être atteint au cours de ces prochaines semaines. Des experts qui expliquent également qu’il peut y avoir des vagues d’épidémie.
Par ailleurs, des scientifiques occidentaux, à l’instar du professeur Raoult, estiment que le virus pourrait disparaître dans le courant du mois de mai en Europe, tablant notamment sur la fin de l’hiver et l’arrivée des beaux jours. A contrario, Madagascar, comme les pays de l’hémisphère sud, entre dans quelques jours dans la période hivernale, surtout sur les hautes terres comme Antananarivo et Fianarantsoa où les cas de contamination recensés ont été les plus nombreux.
Qui dit période hivernale dit retour progressif des basses températures, ce qui fait craindre un risque de propagation du coronavirus. En effet, cette période est favorable aux virus respiratoires. Si les informations sur le virus à l’origine du Covid-19 sont encore peu fournies, beaucoup de spécialistes s’accordent à dire qu’il est probablement un virus saisonnier, tout comme les autres virus respiratoires. Il faut pourtant savoir que différents facteurs réunis durant la période hivernale favorisent la propagation de ces virus.
De nombreux virus des voies respiratoires sont plus stables à basse température. Cela leur permet de rester plus longtemps en suspension dans l’air et sur les surfaces. De plus, nous sommes plus vulnérables à ces virus lorsque les températures chutent. Le climat sec et froid caractéristique de l’hiver influe sur les parois des voies respiratoires. Les températures hivernales nous incitent également à passer plus de temps en intérieur, ce qui entraîne une chute des niveaux de vitamine D et accentue la vulnérabilité aux maladies.
Pour le moment, il n’y a qu'une seule option : se préparer à affronter la situation. C'est pour affronter cette période cruciale que des remèdes tels que Covid-Organics s’avèrent nécessaires pour renforcer le système immunitaire. C’est également en prévision de cette période hivernale qu’il est important de respecter scrupuleusement les mesures sanitaires.
La Rédaction
122. Jusqu’à hier vers midi, tel est le nombre total des personnes testées positives au Covid-19 après un test PCR depuis le 19 mars, date de l’annonce officielle de la première contamination. Et aucune forme grave, c’est-à-dire une difficulté respiratoire n’a été dernièrement déclarée par les médecins qui s’occupent des patients. Et même si un autre cas contact, localisé à Soanierana sur un homme âgé de 75 ans, classé comme étant une personne vulnérable, vient d’être identifié positif par l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) au cours de ces dernières 24 heures, la crise sanitaire liée au coronavirus s’avère être maîtrisée, du moins d’après les chiffres. En effet, il reste actuellement 61 personnes infectées, hospitalisées auprès des établissements sanitaires dans tout Madagascar. Les 61 individus restants ont rempli les critères de guérison et ont intégré la vie communautaire pour se soumettre aux gestes de barrières sanitaires. A la dernière nouvelle, 3 nouveaux cas de guérison sont enregistrés par le Centre de commandement opérationnel (CCO) Covid-19, situé à Ivato.
Attention aux personnes vulnérables au coronavirus
Lors de son intervention télévisée hier, le Professeur Vololontiana Marie Danielle, porte-parole du CCO Covid-19 a insisté sur les risques que courent les personnes vulnérables par rapport à cette pandémie. Etant donné que le nouveau cas confirmé est âgé de 75 ans, elle a souligné l’importance de ne pas exposer les personnes vulnérables en cette période de déconfinement progressif. Par expérience, a-t-elle ajouté, à partir de 70 ans, la personne peut présenter une forme grave en cas de contamination. En outre, les personnes ayant une maladie cardiaque, respiratoire et immunodépressive en sont également concernées. A cela s’ajoutent les diabétiques se trouvant aussi aux premières lignes, ainsi que les personnes cancéreuses.
K.R.
Problème de paiement des salaires, non respect des mesures sanitaires, papiers irréguliers. Les entreprises franches font la majorité de la descente de l’Inspection du travail. Depuis le début du confinement, les plaintes se sont multipliées auprès du ministère. En effet, les employeurs profitent de la situation d’urgence sanitaire pour abuser du droit des employés. « Nous n’avons pas compris la question de rémunération. Pour mon cas, je n’ai reçu que le tiers de mon salaire. On m’a payé 42 000 ariary pour un travail de quatre semaines. D’autres n’ont même perçu aucun sou car notre patron les a envoyés en congé forcé. En plus, on nous octroie 20 jours de congé alors que les responsables comptabilisent six jours seulement dans notre fiche de paie. Nous avons besoin de beaucoup d’éclaircissements. Pourtant, ceux qui intègrent un syndicat sont renvoyés d’office », témoigne un salarié.
Descente sur terrain
Face aux grognes des salariés, l’Inspection du travail a effectué une descente sur terrain pour voir la réalité. Au cours de ces trente derniers jours, au minimum trois entreprises franches ont fait l’objet d’une visite inopinée. Il y avait même un affrontement entre les inspecteurs et les chefs d’entreprise. « Nous faisons déjà l’effort de préserver l’emploi malgré les difficultés », prétextent les chefs d’entreprise. Outre la vérification du respect du droit des travailleurs, les inspecteurs sont sévères concernant l’application des barrières sanitaires car les entreprises franches emploient jusqu’à 400 salariés dans une grande salle. Dans certaines entreprises, les employés ne portent pas de masque et les locaux ne sont même pas désinfectés. Par ailleurs, deux entreprises franches parmi les trois visitées durant ces trente jours œuvrent de manière irrégulière. Leurs papiers ne sont pas en règle. « Il faut que les employeurs dialoguent davantage avec leurs salariés. Ces derniers ne comprennent pas le mode de calcul des salaires », rapporte un inspecteur du travail. Dans la majorité des cas, les conflits sont réglés à l’amiable grâce à une confrontation directe entre patrons et employés.
Solange Heriniaina
La chancellerie malagasy à l’île Maurice a été le théâtre d’une cérémonie entre les ressortissants de la Grande île, jeudi. L’ambassadeur malagasy, Camille Vital, a reçu dans les locaux de l’ambassade à Floréal les représentants des étudiants malagasy pour leur remettre des colis alimentaires. Une centaine de jeunes de Madagascar effectuent leurs études dans les universités à l’île Maurice où le Covid-19 sévit également, obligeant les autorités locales à ordonner le confinement à tous les habitants de l’île. Les représentants des étudiants malagasy ont pris contact avec l’ambassadeur Camille Vital, le week-end dernier pour lui expliquer leur situation après trois semaines de confinement. Tombées dans une oreille attentive, les demandes ont été par la suite exaucées par le nouvel ambassadeur malagasy qui a contacté des entreprises locales et des gens de bonne volonté. Appel entendu, des produits alimentaires ont été récoltés et regroupés à l’ambassade à Floréal où le personnel diplomatique les a repartis en colis individuel.
« Nous étions vraiment dans une situation précaire après trois semaines de confinement. Nous remercions Monsieur l’Ambassadeur, de même que le personnel de l’ambassade, pour avoir rapidement pris en compte notre situation et organiser cette distribution. Merci également à tous les contributeurs mauriciens ayant répondu favorablement à notre appel et accepté de nous aider à tenir le coup», a déclaré Fabien Razanadrakoto, un des représentants des étudiants venus récupérés l’aide à Floréal des mains de Camille Vital.
«La plupart d’entre nous rencontrent des difficultés pour acheter des produits de base. En raison du confinement nous n’avions pu récupérer nos allocations. C’est pourquoi nous avons approché l’ambassade pour demander assistance. L’ambassadeur et tout le personnel se sont immédiatement mobilisés pour nous aider. En 48 heures, les colis alimentaires ont été recueillis et nous ont été remis aujourd’hui. Cela nous apporte un grand soulagement et nous permet de tenir le coup jusqu’à la fin du confinement. Un grand merci à Monsieur l’Ambassadeur et le personnel de l’ambassade pour avoir promptement pris en compte notre demande et bien sûr à tous pour le geste généreux et solidaire en ces moments difficiles », renchérit Kevin Gilbert, étudiant à l’université des Mascareignes.
Pour sa part, l’ambassadeur Camille Vital a précisé que la raison d’être et la mission de l’ambassade c’est de venir en aide et d’assister les compatriotes en des périodes difficiles comme c’est le cas des étudiants malagasy en ce moment. «Nous sommes contents d’avoir rapidement pu venir en aide aux étudiants nous ayant approché pour nous faire part de leurs problèmes en ces moments difficiles. C’est d’ailleurs la raison d’être et la mission de l’ambassade que d’assister et de soutenir nos ressortissants affectés par la situation actuelle. Je tiens à remercier l’ensemble du personnel de l’ambassade pour sa contribution ainsi que toutes les organisations et les personnes, tous les amis de Madagascar qui, sans hésiter, ont répondu à notre appel et accepté de contribuer pour prêter assistance aux étudiants malagasy à travers leurs contributions », a –t-il déclaré.
La Rédaction
Il fallait bien s’y attendre. Avec les restrictions de voyage et la fermeture des frontières, le nombre de compagnies aériennes en grande difficulté augmente à vue d’œil, un peu partout dans le monde. Et l’Afrique n’est pas épargnée. Mercredi dernier, la compagnie aérienne Air Mauritius s’est placée en redressement judiciaire. Cette démarche vise surtout à maintenir le navire à flots, et ce, malgré les difficultés financières. « La cessation de l’ensemble des vols internationaux et intérieurs dans une crise sans précédent ont conduit à une érosion complète des revenus de la société. De plus, il n’est pas certain que le trafic aérien international reprendra et toutes les indications tendent à montrer que les activités normales ne reprendront qu’à la fin de l’année 2020 », a déclaré le Conseil d’administration de la compagnie dans un communiqué partagé sur les réseaux sociaux, pour justifier sa décision de placer l’entreprise en redressement judiciaire. Dans tous les cas, le Conseil souhaite surtout préserver les intérêts de la compagnie mais aussi ceux de ses employés.
A part Air Mauritius, le South Africa Airways est aussi obligé de mettre la clé sous la porte. D’après les explications rapportées par les médias africains, cette faillite est surtout due « au refus du Gouvernement sud-africain d’accorder à la compagnie les subventions nécessaires pour sa survie ». Effectivement, pour pouvoir poursuivre ses activités, la compagnie aérienne avait besoin de 500 millions d’euros. « Et le Gouvernement est incapable de fournir d’autres fonds pour financer le plan de sauvetage (de la compagnie), au-delà de ceux déjà apportés », ont laissé entendre les autorités sud-africaines. Le South Africa Airways a notamment rencontré des difficultés au cours des dernières années, et la crise liée au Covid-19 lui a donc été fatale. La compagnie Corsair se retrouve également dépourvue de toute solution. Elle n’est en effet pas éligible aux prêts garantis par l’Etat (PGE), l’empêchant de trouver des fonds assurant la continuité de ses activités.
En tout cas, concernant Madagascar, la compagnie aérienne nationale n’a encore émis aucune déclaration quant à sa situation actuelle et les mesures prises en conséquence. Jusque-là, les mesures restent la fermeture de ses agences à Paris et à Saint-Denis.
Rova Randria
Le coronavirus a frappé fort et de manière rapide. Depuis son apparition, aucun médicament n’a été émis sur le marché. Les pays se tournent alors vers les remèdes traditionnels améliorés. Le plus efficace actuellement est celui de Madagascar, le Covid-Organics.
Le coronavirus a frappé sans crier gare. Il s’agit d’une nouvelle forme de paludisme encore plus dévastatrice que sa forme originale. Il a fait son apparition dans la ville chinoise de Wuhan, puis s’est propagé dans le reste du monde. Ce virus a mis les grandes comme les petites économies genoux à terre. Les gouvernements ont opté pour le confinement, espérant ainsi freiner sa propagation dans la société en attendant impatiemment la sortie d’un médicament.
Madagascar, sous la houlette du Président de la République Andry Rajoelina, a fait l’objet d’un état d’urgence sanitaire. Ce troisième état d’urgence sanitaire s’est allégé par rapport au deux premiers de la même durée de 15 jours chacun. Et après 1 mois de situation exceptionnelle dont un confinement partiel, l’Institut Malgache de Recherches Appliquées (IMRA) a mis au point un remède traditionnel amélioré à base d’Artemisia, Le Covid-Organics.
Il s’agit d’un remède traditionnel amélioré, une tisane, et non pas un médicament dans le sens médical du terme. Même son processus d’élaboration et sa mise sur le marché sont plus faciles par rapport à l’élaboration d’un médicament au sens de la médecine conventionnelle. Il n’en demeure pas moins qu’il s’agit bel et bien d’un remède préventif efficace et sans danger pour la santé du patient. Les effets positifs l’ont emporté sur les effets négatifs, tout en respectant les normes sanitaires ; ainsi le remède fait actuellement l’objet d’une distribution à grande échelle.
Le président de l’Ordre des pharmaciens, le Dr Tantely Rakotomalala, est convaincu de l’efficacité de ce remède traditionnel amélioré. La tisane fait partie intégrante de la culture malagasy mais son utilisation a fait l’objet d’une observation, d’une expérimentation et d’une utilisation depuis de longues années. Il a rappelé les témoignages du savant le professeur Rakoto Ratsimamanga qui défendait bec et ongles qu’il travaille en étroite collaboration avec les tradipraticiens. Ces derniers sont les gardiens et détenteurs des vertus thérapeutiques des plantes artisanales.
La mise au point d’un médicament, au sens de la médecine conventionnelle, nécessite 7 à 8 ans avant sa mise sur le marché. Face à l’urgence de freiner la propagation du coronavirus, les pays se tournent vers les remèdes traditionnels améliorés. La Grande île a ouvert la voie. D’autres pays vont nous emboîter le pas grâce à l’initiative du Président de la République. Il ne faut pas oublier que chaque pays possède sa propre pharmacopée traditionnelle même s’il y a de nombreuses similitudes.
La découverte du remède traditionnel amélioré, le Covid-Organics, par des chercheurs malagasy constitue notre fierté. Des pays étrangers approchent la Grande île pour l’obtention de ce remède miraculeux. Il est malheureux de constater que certains malagasy, comme l’ancien Président Marc Ravalomanana, dénigrent un « remède » « vita malagasy ». Faut croire qu’il est la plus grande déception du pays depuis la dernière décade.
Preuve que la vie reprend timidement son cours normal, les actes de banditisme ont progressivement refait surface à Analakely. Mais la Police intervient. Hier, elle a procédé à cinq arrestations de suspects dont une femme en l’espace de 24h dans ce secteur très fréquenté car commercial du centre de la Capitale. Il s’agit d’une action baptisée, « opération pick-pocket » de la Police.