Jusqu’à ce jour, aucun médicament, encore moins un vaccin n’a été trouvé pour traiter et prévenir du Covid-19. Face à l’urgence sanitaire, le Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle, porte-parole du Centre de commandement opérationnel Covid-19 (CCO) sis à Ivato, a souligné hier lors du rapport récapitulatif que Madagascar ne peut pas attendre les médicaments conventionnels. D’autant plus que les expérimentations pour trouver le vaccin n’aboutiront qu’au plus tôt au début de l’année prochaine. En attendant, le taux de positivé pourrait s’aggraver.
Des marchands interceptés à Toamasina. Tel est le constat fait par les autorités au niveau de la Direction générale de l’environnement et du développement durable de la Région Atsinanana (DREDD), suite à une descente auprès de marchands illicites de bois précieux et ordinaires. « Samedi dernier, nous avons reçu des renseignements de la part de citoyens responsables concernant une vente illicite de bois, dans le marché d’Ankirihiry à Toamasina. Nous avons alors mené notre enquête. A l’issue de cela, nous avons demandé une autorisation pour une perquisition au procureur.
Service minimum, réduction des effectifs, baisse des chiffres d’affaires. La pandémie a touché de plein fouet l’économie de Madagascar. Le ministère du Travail, de l’Emploi, de la Fonction Publique et des Lois sociales (MTEFPLS) a mené une enquête concernant l’impact du coronavirus sur les entreprises privées. Sur les 208 entreprises enquêtées employant près de 69 100 travailleurs, 196 ont déclaré en difficulté. Ces impacts sont notamment dus aux problèmes de trésorerie, à l’annulation de commande par les clients à l’étranger ainsi qu’à la pénurie des matières premières. 90% ont déclaré durement d’être affectées par la crise du Covid- 19.
44 jours après l'annonce des premiers cas de coronavirus à Madagascar, le président Andry Rajoelina a fait le point avec quelques journalistes au cours d'une émission spéciale sur la chaîne nationale. D'un événement, le Président s'est réjoui qu'il n'y avait pas encore eu de mort dans le pays. Notons que le dernier bilan officiel communiqué par le Centre de commandement opérationnel (CCO) fait état de 149 cas confirmés dont 98 guéris et 51 en traitement. Il tempère néanmoins que nous ne pouvons pas encore crier victoire car tout dépend de l'autodiscipline de chacun. Samedi dernier, une décision de prolongation de l'état d'urgence sanitaire a été prix à l'issue du Conseil des ministres. «On ne peut pas jouer avec la vie et la santé du peuple malgache», argumente le Chef de l'Etat.
Noua avions fait état dans l’une de nos précédentes éditions d’une vaste campagne médiatique de dénigrement du Covid-Organics (CVO), le remède mis au point par l’Institut malagasy de recherches appliquées (IMRA) en guise de réponse au nouveau coronavirus. En effet, il est évident que cette solution « made in Madagasikara » ne fait absolument pas l’affaire de ce qu’il convient de désigner par « mafia pharmaceutique internationale», un conglomérat qui fait de la santé publique mondiale un véritable « pharmacobusiness » et qui comprend, outre bien évidemment les multinationales de l’industrie pharmaceutique, des autorités sanitaires de certaines grandes puissances ainsi que, last but not least, certains grands noms de la presse internationale agissant pour le compte des précédents. Ces derniers, en première ligne actuellement dans cette mission d’élimination de la course du CVO, ne s’embarrassent plus de scrupule et vont jusqu’à faire preuve de mauvaise foi manifeste dans le traitement des informations relatives à ce remède.
Alors que les autres fédérations nationales ont déjà avancé leur position sur la suite à donner des championnats, l'instance nationale de football se mure toujours dans le silence. Et ce, en attendant la décision de l'Etat malagasy sur la reprise des activités sportives dans la Grande île. Pour les îles voisines, à savoir l'Ile Maurice, elle a déjà mis un terme à son championnat. Vu que c'est le pays le plus touché par le Covid-19 dans l'Océan Indien.
Le ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique et professionnel est endeuillé. Hier après- midi, le 4x4 faisant route sur la Capitale, et qui a transporté les membres du staff rentrant d’une mission à Antsiranana, a été accidenté au niveau de la localité d’Andriba, sur la RN6. Trois occupants du véhicule ont alors perdu la vie. Il s’agit du directeur général de l’Office national des compétences et de la formation professionnelle (ONCFP), Ali Imrana, du directeur de l’Office national de la prévention des accidents scolaires de Madagascar (ONaPASCOMA), Rabe Severin, et le directeur du Centre national de production de matériels didactiques (CNAPMAD), Andrianjafimparany Ampy Anders. Ces deux derniers auraient succombé sur le coup, tandis que le Dg de l’ONCFP l’était après son admission dans un centre de soins de Maevatanàna.