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Fy Rakotomaharo est un prodige des jeux d’échecs malagasy. En effet, dès l’âge de 10 ans il a été sacré champion de Madagascar. Actuellement âgé de 20 ans, c’est un joueur d’échecs ayant un titre de Maitre international. Malgré les palmarès se trouvant sur son tableau de chasse, le chemin à parcourir reste encore long pour ce jeune maître malagasy. Son plus grand rêve est de devenir Grand maître international (GMI) à ce sport qu’il a pratiqué depuis l’âge de 7 ans. Déjà titulaire d’un titre, il lui manque deux pour devenir un vrai Grand maître international, il doit encore réaliser deux normes GMI.

 

Une femme d’exception ! C’est ce que l’ambassade de France à Madagascar, dans sa page Facebook, qualifie le commissaire de police Hanitriniaina Ramiliarisoa. Celle-ci est sortie major de la 71è promotion des Cadres de police étrangers (CPE) de l’Ecole nationale supérieure de police (ENSP) France, située à Saint-Cyr au Mont d’Or, à Lyon. Leur cérémonie de sortie de promotion s’est tenue le 26 juin dernier. « Nous étions 16, dont 3 femmes, à suivre la formation initiale des commissaires de police pendant  10 mois. J’étais la seule Malagasy de la promotion », nous a-t-elle informés.  Selon ses dires, lors d’une interview avec l’ENSP France, obtenir le titre de major de promotion constitue un immense honneur et une grande fierté que la jeune commissaire attachera plus à son pays.  

 

« … Lui régler définitivement son sort ! ». C’est ce que les proches d’Alain Rakotobe, alias Radidy, la quarantaine, ont qualifié du comportement de ceux qui l’ont assassiné, samedi après-midi dernier à Ambohimahasoa. En effet, ce quadragénaire, et non moins chef de famille,  fut plutôt  connu comme ayant été un farouche défenseur de la sécurité dans la Commune rurale de Manandroy où il résidait. « Au village, lors d’un raid des dahalo, Radidy n’hésite pas souvent à s’opposer par la force aux assaillants. C’est ce qui s’était d’ailleurs produit samedi dernier, bagarre qui lui était malheureusement fatale », déplore le frère de la victime.

 

319 nouveaux cas confirmés en une semaine. Du 22 juin jusqu'à hier, le Centre de commandement opérationnel - Covid-19, sis à Ivato, a comptabilisé 319 nouveaux cas positifs pour Analamanga, sans compter les 105 personnes infectées qui ont été déclarées vendredi dernier et dont la localisation n'a été précisée. Et c'est au cours des dernières 48 heures que 140 cas confirmés parmi eux ont été annoncés officiellement. La situation s'annonce inquiétante pour la Capitale. Et ce, d'autant plus que deux autres patients viennent de succomber, faisant un total de 4 décès.

 

Une page nouvelle

Publié le dimanche, 28 juin 2020

Une page se tourne, une autre s'ouvre ! Une période de soixante ans dans l'histoire du pays s'éclipse, une nouvelle fait ses premiers pas ! 26 juin 1960, Madagasikara accède à l'indépendance ou plutôt retrouve sa souveraineté nationale. Soixante ans après, 26 juin 2020, il célèbre dans la dignité ce jour mémorable, mais, dans une atmosphère inhabituelle, d'une ambiance morose! Pour cause, par le temps qui court, pandémie de Covid-19 impose, on est obligé de se contenter du minimum. Pas de liesse populaire (feux d'artifices ou podiums …) ni des cérémonies officielles de grande envergure. Tout juste un défilé militaire à … huis clos ! Chaque foyer se résout à organiser une modeste fête, tout juste  en famille et à la maison.

 

Asphyxiée dans son ensemble. L’économie de Madagascar est paralysée à cause de la crise sanitaire. Pour ne citer que le taux de croissance économique, cet indicateur tourne autour de 0,8 %, soit 4,7 points en deçà de la prévision dans la loi de Finances initiale (LFI) 2020 qui était de 5,5 %. L’Etat se lance actuellement dans une politique de relance économique à travers le plan Marshall. Ce dernier consiste à promouvoir les grands travaux de construction dans les différentes Régions. Nous avons rencontré Jean Michel Rakotomanana, directeur général du Centre de recherches, d’études et d’appui à l’analyse économique à Madagascar (CREAM), un département rattaché au ministère de l’Economie et des Finances, afin de faire une analyse de la politique publique, notamment les projets d’investissements publics du Gouvernement durant cette période de crise. Interview.

 

A rude épreuve. Depuis que le coronavirus est devenue une pandémie, c’est grâce à la continuité des activités du transport maritime que le monde n’a manqué de biens indispensables à son quotidien. Effectivement, au cours de ces derniers mois, navires et marins professionnels ont navigué sans cesse pour acheminer à bon port différents produits, notamment des nourritures, médicaments, équipements de tout genre, et surtout des appareils médicaux et nombreuses autres marchandises répondants aux besoins incessants et prioritaires de tous habitants de la planète. Toutefois, pour pouvoir approvisionner le monde, les marins ont dû faire des sacrifices en mettant à rude épreuve leur santé physique mais aussi morale. A titre d’exemple, ils n’ont pas pu rentrer chez eux au cours des derniers mois.

Un soutien de taille ! Les Etats membres de la SADC (Communauté de développement de l'Afrique Australe) sont désormais derrière Madagascar pour supporter le combat en vue de la restitution des îles malagasy qui sont, pour le moment, entre les mains de la France. Un soutien unanime que la Grande île a obtenu au cours de la réunion par visioconférence du Conseil des ministres de l'Organe de coopération en matière de politique, de défense et de sécurité (CMO) de la Communauté de développement de l'Afrique Australe (SADC) qui s'est tenue les 25 et 26 juin 2020 selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. La délégation malagasy qui a participé à ladite réunion était composée, entre autres, du ministre des Affaires étrangères, Tehindrazanarivelo Djacoba, ainsi que des représentants du ministère de la Défense nationale, du Secrétariat d'Etat en charge de la Gendarmerie nationale, du Bureau indépendant anti - corruption (BIANCO) et du Central intelligence service (CIS).

 

Les personnes testées positives mais asymptomatiques pourront décider de rester chez elles et d'y être traitées. C'est l'une des mesures annoncées par le Premier ministre Christian Ntsay, lors de son intervention télévisée hier sur la télévision nationale malagasy. Ces personnes, qui ne présenteront donc pas de symptômes, devront signer un engagement stipulant qu'elles respecteront l'autoconfinement. Un registre sera mis en place pour l'enregistrement de tous les cas positifs afin de permettre au ministère de la Santé publique d'effectuer un suivi strict des personnes placées en autoconfinement. Cette mesure a été prise afin d'éviter aux malades les tracas dus à la lenteur de la sortie des résultats des dépistages et de la prise en charge, souligne le Premier ministre. Des cas de lenteur des tests ont, en effet, rappelle le Chef du gouvernement, été signalés à Toamasina notamment. Selon le Premier ministre, le centre d'infectiologie Charles Mérieux sera spécialement chargé d'effectuer les tests sur les personnes testées positives à l'issue des 12 à 14 jours d'autoconfinement, afin d'éviter les plaintes sur la lenteur de publication des résultats des dépistages.

 

Colère noire. La majorité des Malagasy se disent choqués par les coupures intempestives des images du défilé marquant la célébration du 60e anniversaire de l'indépendance de Madagascar à Analakely. Etat d'urgence sanitaire oblige, une poignée de personnalités  assistaient à cette cérémonie, le reste de la population de la Capitale ou de Madagascar espérait suivre dans son intégralité le défilé militaire sur les deux chaines de télévision, la Télévision nationale (TVM) et Viva. Mais grande était la déception avec cette coupure sans cesse des images obligeant les deux journalistes-animateurs de la TVM, Griffine Bakoliniaina et Baby Stephan à intervenir pour meubler le vide. Pire, même le discours du Président de la République, Andry Rajoelina, a été en grande partie coupé par cette défaillance technique qui dépasse tout de même l'entendement.

 

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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