La cybercriminalité sévit encore et toujours. Des gens mal barrés, fidèles serviteurs du mal, balancèrent impunément sur les réseaux sociaux, le week-end dernier, des informations gratuites sur le risque imminent de la pénurie de stock de carburants dans la Capitale. La « fumée » fit le tour de la Toile et déclencha la panique ! Le comportement des consommateurs sur les stations-service ne se fait attendre. Le mauvais réflexe de la période de soudure du régime socialiste resurgit, à savoir « faire le maximum de réserve ». Du coup, les cuves des stations-service sont à sec. Prises d'assaut, elles sont débordées. Les longues files de voitures en témoignent. Les « lanceurs de bombe » sur les réseaux sociaux ont réussi leur coup. La machination atteignit la cible. La psychose assaillit les consommateurs.
Parmi les dix candidats sélectionnés, une seule personne représente la gent masculine. Il faut dire que les femmes s’investissent de plus en plus dans le domaine de l’entrepreneuriat. Le service de coopération et d’action culturelle (SCAC) de l’ambassade de France à Madagascar a présenté, hier, les pépites d’or qu’ils ont trouvées parmi les 144 candidatures reçues au départ. L’événement a été honorée par la présence du ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Lantosoa Rakotomalala, l’ambassadeur de France à Madagascar, Christophe Bouchard, ainsi que Valérie Zafindravonona, secrétaire exécutif du programme « Fihariana ».
La 6ème édition du Salon de la créativité « Voatra » a ouvert ses portes, hier au Jardin emblématique d’Anosy. Cette année, en axant cette édition sur le thème de « la transformation rurale, créatrice de chaîne de valeur vers la compétitivité », la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo (CCIA), organisateur de l’événement, s’est alors focalisée sur le monde rural. « Jusqu’à maintenant, la question de la recherche de débouchés demeure le principal problème des paysans, plus particulièrement aux environs de la Capitale. Pourtant, les besoins du marché sont bien présents. Ils rencontrent en effet des difficultés à trouver les bons partenaires de commerce.
Le candidat de l'IRD à la Mairie d'Antananarivo continue son périple dans la Ville des mille. Là où il passait, Naina Andriantsitohaina écoute les desiderata des habitants et discute avec eux des problèmes vécus dans le quotidien. Hier, l'opérateur économique candidat a effectué une descente au cœur de la Capitale et lieu incontournable de la ville. Il s'agit d'Analakely qui, avec ses centres commerciaux, boutiques, ses places historiques et son marché, est l'endroit le plus fréquenté d'Antananarivo ville. Cependant, Analakely est également l'un des lieux les plus insalubres et insécurisés de la Capitale et où règnent, malheureusement, l'incivisme et l'indiscipline. Circulation infernale, vols à la tire, détritus de tous genres et bien d'autres figurent sur la longue liste des maux qui minent le centre-ville.
Aberrant. Tel est le premier adjectif qui vient à l'esprit à la vue des nombreux commentaires qui circulent sur les réseaux sociaux au lendemain de la visite très médiatisée du Président de la République français, Emmanuel Macron, sur les îles glorieuses avant - hier. Rappelons que parmi les propos du Chef de l'Etat français, les citoyens ont surtout retenu la fameuse déclaration « ici c'est la France ! ». Une manière pour le numéro un français de souligner que pour le moment, les îles éparses font encore partie du territoire français.
Le régime Rajoelina doit faire face, depuis quelques semaines, à de nombreux foyers de tension. Citons entre autres, les problèmes chroniques d'approvisionnement en eau potable, la contestation Tanamasoandro, les problèmes d'approvisionnement en carburant des stations-service et dernièrement les coupures d'électricité et le délestage. Le Président de la République, le Premier ministre et les membres du Gouvernement ont fort à faire. Des tests grandeur nature pour l'Exécutif. Bon nombre d'observateurs attendent de voir comment le pouvoir va résoudre ces problèmes.
Des cas plutôt insolites. Deux candidats déjà admis lors de la session officielle de cette année se sont encore présentés aux centres d’examen à Antananarivo, dans la matinée d’hier. C’était le cas au Lycée Jean-Joseph Rabearivelo (LJJR) à Analakely et au Lycée moderne d’Ampefiloha (LMA). « Un jeune homme n’était pas inscrit dans la liste des candidats qui devraient passer la session exceptionnelle. Il s’est pourtant bien préparé à l’examen, muni des pièces d’identité requises. Nous l’avons autorisé à composer durant l’épreuve de philosophie mais en parallèle, les responsables ont effectué les diverses vérifications jusqu’à faire part de la situation à l’Office du Bac. Au final, nous étions informés que le candidat a déjà décroché son diplôme lors de la première session », informe Herizo Tahiana Rabelazandrainy, chef de centre du LJJR.
La disparition de Famantanantsoa Rajaonarison, dit Fafah, ce légendaire artiste malagasy, avait créé un grand émoi dans le pays. Avant-hier et hier, le public a toujours répondu présent pour lui rendre un dernier hommage. Et hier, lors du passage de sa dépouille au Palais des sports et de la culture à Mahamasina, c’est toute une foule émue qui a tenu à saluer cette voix d’or du groupe Mahalaeo. L’Etat malagasy, à travers le Premier ministre Ntsay Christian, l’a élevé au rang du Grand Officier de l’Ordre national nalagasy à titre posthume. Pendant quelques minutes, la voix sublime de Fafah dans « Ise kely », « Jamba », a mené le public et ses amis artistes vers les cinquante ans de souvenir et d’union.
La huitième édition de « Tagnamaro » a rempli son contrat le samedi 19 octobre 2019. Comme les sept autres éditions auparavant et fidèle à son principe, la huitième fut encore l'occasion de prouver l'importance de la mobilisation pour réaliser … l'impossible et ce à moindres frais. Depuis sa première édition, le samedi 30 mars 2019 qui, soit dit en passant, fut couronnée de succès, l'action « Tagnamaro » initiée par le ministère de la Communication et de la Culture (MCC), rencontre de vifs succès dans l'ensemble du pays. Tous les départements ainsi que des mouvements associatifs et des gens de bonne volonté emboîtèrent le pas et s'adonnèrent corps et âme aux travaux de réhabilitation d'infrastructures scolaires ou médicales/sanitaires sinon la réparation d'installations diverses qui auraient nécessité d'importants engagements financiers.
En fait, cette mobilisation volontaire collective pour réaliser de grands travaux d'intérêt général n'est pas quelque chose de nouveau pour les Malagasy. C'est un geste communautaire volontaire qui remonte le temps reculé à travers la Grande île. « Asa iombonana » ou « Asam-pokonolona », à l'intérieur de l'Imerina, et « tagnamaro », dans les autres régions, existait depuis toujours. Une ancienne tradition témoignant de la volonté communautaire issue du « fihavanana » pour s'occuper ensemble d'un grand chantier répondant aux intérêts de tous. Si des rois comme Andriamasinavalona ou Andrianampoinimerina ont pu réaliser des travaux titanesques, les digues (fefiloha) le long du fleuve Ikopa, ce fut grâce aux asam-pokonolona ou asa tagnamaro. Les grands palais royaux de la taille du Rova Manjakamiadana ne seraient jamais effectués que grâce aux vertus des asa tagnamaro. Les édifices religieux tout en pierre, les « Trano vato » d'Antananarivo sont les témoins vivants de la perspicacité des tagnamaro. Les hommes de génie comme Jean Laborde ou Cameron (Ingahy Kama) n'en disaient pas le contraire.
En somme, tagnamaro hérite du bienfait d'une tradition lointaine basée sur le fihavanana dont la force d'action réside sur l'union. C'est un geste volontiers de chacun de participer ou collaborer à la réalisation de grands chantiers. Il ne s'agit nullement donc de « travaux forcés » mais d'une contribution volontaire aux efforts communs dans l'intérêt de tous. La huitième édition du tagnamaro du samedi 19 octobre respectant le principe initial de base a permis de concrétiser d'importants travaux d'utilité publique. L'exemple de la ruelle reliant Soanierana à la caserne militaire CAPSAT suffit largement d'étayer l'efficacité de l'initiative du MCC. Cette ruelle fut laissée à l'abandon par la CUA pendant deux ans. Il a fallu ce coup de pouce salvateur de tagnamaro pour qu'elle redevienne …fonctionnelle. De même, les six Districts de la Région Analanjirofo ont pu bénéficier de bons offices de tagnamaro lors de cette huitième édition.
Le message émis par le MCC a été reçu 5 sur 5. Il ne faut pas attendre l'hypothétique déblocage d'énormes ressources financières de la Caisse publique pour effectuer de grands travaux.
Ndrianaivo