Nos archives web

Deuxième décès lié au coronavirus. Tard dans la soirée du lundi dernier, un communiqué publié par l’entreprise minière d’Ambatovy, Toamasina a annoncé le décès de l’un de ses employés atteints du coronavirus, hospitalisés sur le site. La nouvelle s’est vite répandue sur les réseaux sociaux notamment sur Facebook, sans que le Centre de commandement opérationnel - Covid-19 Ivato, institution officielle habilitée à partager de telle information l’affirme. Cette dernière a attendu le rendez-vous de 13h à la Télévision Malagasy pour confirmer la mauvaise nouvelle.

Crédibilité écornée

Publié le mardi, 19 mai 2020

Propulsé sur la rampe des projecteurs et  par les temps qui courent, l'Institut Pasteur de Madagascar (IPM) fait parler de lui. En cause, l' « Affaire des 67 cas positifs » défraie les chroniques. En effet, le 6 mai 2020, le porte- parole du Centre de commandement opérationnel du Covid-19 d'Ivato, CCO Covid-19, le professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, annonçait selon les résultats issus du laboratoire de l'IPM 67 cas positifs. Jusqu'à cette date de 6 mai, le bilan tournait quotidiennement autour de 5 à 6 cas positifs seulement. Subitement, le chiffre saute du simple au décuple. Immédiatement, l'Etat réagit. Le Président Rajoelina ordonne qu'on procède à des contre-expertises. 

Une bouffée d'oxygène pour l'économie mais surtout pour la compagnie. Tsaradia, la filiale domestique d'Air Madagascar, lancera dimanche prochain son premier vol tout-cargo. Ce premier vol fera le pont entre Antananarivo et Sambava. « Aujourd'hui, force est de constater que la relance économique de Madagascar est impérative, et cela malgré le contexte de la pandémie qui sévit dans le pays. Dans cette optique, et suite à la demande grandissante des opérateurs économiques, un ATR sera désormais dédié au transport de tout type de marchandises. La capacité d'emport de l'appareil est de 5,5 tonnes, permettant ainsi de transporter des marchandises de manière rapide, fiable et en toute sécurité selon les normes règlementaires requises », a soutenu la Direction générale de la compagnie, hier, dans un communiqué. 

Une personne morte du coronavirus au sein de l'établissement Ambatovy. Cette entreprise minière a recensé neuf personnes atteintes de la maladie jusqu'à ce jour. Face à cette situation, la société maintient toutes les dispositions sanitaires, notamment la mise en quarantaine des employés à Tamatave, et cela conformément à la consigne du Président de la République. « Notre entreprise suivra toujours toutes les consignes liées aux mesures sanitaires, surtout suite à cette perte de l'un de nos collaborateurs. Pour rappel, 150 salariés assurant le service minimum sont actuellement mis en quarantaine dans l'usine.

Hier, le Premier ministre Christian Ntsay et sa suite se sont rendus à Moramanga où 15 cas positifs au Covid-19 sont déclarés jusqu'ici. Au cours d'une réunion de mise au point, le locataire de Mahazoarivo en a appelé à plus de rigueur dans la gestion de cette crise sanitaire liée à la propagation du coronavirus. L'Alaotra-Mangoro est la quatrième Région la plus touchée et le statut de ville-escale de Moramanga complexifie la tâche des responsables.

L'épidémie liée au Covid-19 se propage de façon inquiétante à Madagascar. Alors que les cas confirmés ont déjà dépassé la barre des 300, un second décès vient d'être annoncé hier. La ville de Toamasina est désormais l'endroit qui enregistre le plus de cas. Dans son discours adressé au peuple malagasy, dimanche dernier, le Président Andry Rajoelina avait déjà révélé que les personnes qui viennent d'être dernièrement testées positives au coronavirus n'ont pas consommé le tambavy Covid- Organics. Des propos qui ont été moqués par certains détracteurs du régime sur les réseaux sociaux mais qui ne sont pourtant pas dépourvus de pertinence dans le contexte actuel.

LA UNE DU 20 MAI 2020

Publié le mardi, 19 mai 2020

la une du 19 mai 2020

Publié le lundi, 18 mai 2020


« Nous sommes en guerre », n’a cessé de répéter le Président Andry Rajoelina durant ses nombreuses interventions médiatiques, dans le cadre de la crise sanitaire actuelle. Une guerre que Madagascar, au même titre que les autres pays du monde, mène contre un ennemi commun et invisible : l’épidémie du Covid-19. Malgré cette situation de crise, certaines revendications se font encore entendre.
Dernièrement, les bruits concernant la demande de dotation en véhicules 4x4 pour les députés ont circulé depuis l’Assemblée nationale de Tsimbazaza. Ces bruits ont été démentis par certains parlementaires mais n’en restent pas moins hypothétiques. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que ce genre de revendications émergent au niveau de la Chambre basse. Quoi qu’il en soit, demande ou pas, l’heure n’est certainement pas encore à la dotation de ce genre de privilèges. Il est clair que dans un pays en guerre, aucun Etat ne peut prendre le risque de débourser de l’argent pour des dépenses qui ne sont pas nécessaires et ce, au détriment des contribuables.
Révision des priorités
Dans la gestion du budget de l’Etat actuellement, les priorités changent. En ce moment, l’Etat doit faire abstraction sur les dépenses en misant davantage sur les urgences du moment. Des urgences liées notamment au domaine social et sanitaire. A preuve, l’exécution du plan d’urgence social qui se traduit par la distribution de « Tosika Fameno » et des « Vatsy Tsinjo ». La Grande île ne fait pas exception aux autres pays qui ont complètement révisé leurs priorités. Dans le volet sanitaire, la priorité des priorités est la réhabilitation des laboratoires ainsi que la mise en place d’une usine de fabrication locale de médicaments. A cela s’ajoutent les nombreuses dépenses exigées dans la prise en charge des malades du coronavirus qui sont accueillis dans les différents centres hospitaliers comme à Anosiala, à Andohatapenaka, etc. La recrudescence des cas de paludisme enregistrée dans la partie sud de Madagascar appelle également à d’autres prises en charge.
 L’on peut citer, à titre d’exemple, la construction des stades « manara – penitra » qui est, certes, utile mais encore non prioritaires pour le moment. Bien que le début des chantiers dans plusieurs parties de l’île ait été annoncé vers la fin de l’année 2019 et ce pour une durée de quelques mois, la situation actuelle ne permet pas encore leur concrétisation. Plusieurs projets présidentiels pourraient souffrir de décalage au niveau du calendrier à cause du Covid-19.
La Rédaction


L’instigateur toujours recherché. L’équipe de contrôle de la JIRAMA a effectué récemment une descente au niveau de sa branche à Port-Bergé. Après une vérification menée sur place, elle a ainsi confirmé qu’une somme de près de 170 millions d’ariary a disparu des caisses de la JIRAMA de Port-Bergé. « Les investigations ont également permis l’identification du principal auteur de ce délit qui n’est autre qu’un agent de la JIRAMA. Malheureusement, cette personne a déjà abandonné son poste depuis le 4 mai dernier. Et il reste introuvable jusqu’à aujourd’hui. Toutefois, nous continuons les recherches », a expliqué un responsable au niveau de la JIRAMA, hier. Une enquête a notamment été ouverte pour avoir le fin mot de toute cette histoire et mettre la main sur les personnes impliquées. Jusque-là, après les auditions menées par la Police mais aussi suite aux instructions du procueur de la Région, le premier responsable de la branche de Port-Bergé a été placé sous mandat de dépôt. Il aurait notamment dû remarquer toute transaction ou document suspect.
Effectivement, d’après les informations fournies par la société nationale d’eau et d’électricité, ce détournement ne date pas d’hier. L’initiateur a opéré depuis plusieurs mois. « Ce détournement a pu être démasqué sur la base de plusieurs documents. Tout au long de l’enquête, notre équipe de contrôle a en effet découvert à partir de ces documents des encaissements journaliers non versés à la banque, des virements inférieurs aux encaissements journaliers, des retraits de chèques de la banque, des dépenses non encaissées dans la caisse, mais aussi des virements et des transferts de fonds fictifs, sans parler des pièces comptables non signées par le chef secteur », a-t-il détaillé. Dans tous les cas, la Direction générale de la JIRAMA ne fera preuve d’aucune tolérance envers ceux qui commettent de tels actes, en partie responsables des difficultés que rencontre la société actuellement.
En moins d’un an notamment, le cas de Port-Bergé est le troisième cas de détournement de fonds appréhendé par l’équipe de contrôle de la JIRAMA. La dernière en date a été recensée au mois d’octobre 2019 où un milliard d’ariary a été détourné dans des malversations et des embrouillements au niveau des frais de location de voitures, entre septembre 2018 et septembre 2019. Plusieurs cadres supérieurs de l’entreprise ont été impliqués dans cette affaire. Mais dans tous les cas, la JIRAMA doit s’appliquer pour punir sévèrement les coupables, et éviter que tout cela se reproduise à l’avenir.
Rova Randria

Fil infos

  • Protection des personnes atteintes d’albinisme - Les députés adoptent un nouveau texte 
  • Autoroute Antananarivo-Toamasina - Une série de rencontres pour anticiper sur les contestations                                                                      
  • Pêche illégale - Un bateau sri-lankais intercepté avec 12 tonnes de requins frais
  • Ile de Nosy Be - Un ex- député accapare plus d’un millier d’hectares de terrains
  • Sommet sur l’Océan à Nice - Madagascar en première ligne pour défendre les intérêts de l’Indianocéanie
  • Route Antananarivo-Toamasina - Renforcement des ouvrages vulnérables
  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"

La Une

Recherche par date

« June 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
            1
2 3 4 5 6 7 8
9 10 11 12 13 14 15
16 17 18 19 20 21 22
23 24 25 26 27 28 29
30            
Pub droite 1

Editorial

  • Akamasoa, un modèle !
    Père Pedro frappe. Akamasoa impressionne. Et les pensionnaires, des anciens sans-abri, jubilent ! En proie à une admiration parfois même à un étonnement sincère, l’opinion publique reconnait à travers Akamasoa une œuvre pouvant servir d’exemple voire de modèle. Akamasoa est une association humanitaire œuvrant à Madagasikara. Fondée par Père Pedro Opeka en 1989, Akamasoa (bons amis) vise à aider les plus pauvres, des sans-abri et à leur redonner le sens de la dignité humaine. De leur situation de misère, sans travail fixe rémunéré et sans habitation et mal nourri, Akamasoa leur offre un minimum de décence.

A bout portant

AutoDiff