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Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture et non moins, porte-parole du Gouvernement a donné la réplique aux détracteurs du projet Tanamasoandro.  Ce fut au cours d’une émission spéciale sur la chaine de télévision et de radio privée TV PLUS Madagascar mardi dans la nuit.  La ministre réagissait ainsi aux contestations concernant le projet de nouvelle ville du pouvoir actuel. En fin de semaine dernière, quelques personnes à Ambohitrimanjaka avaient manifesté contre le projet.  La porte-parole du Gouvernement rappelle que l’initiative du Président de la République de créer une nouvelle ville s’étalant sur 1000 hectares découle de la nécessité de désengorger la Capitale. « Antananarivo a été construite pour 300 000 habitants. Actuellement, l’on compte 2 500 000 habitants dans la Ville des Mille. L’intérêt de la majorité va vers la construction d’une nouvelle ville parce que la ville d’origine est saturée », indique ainsi Lalatiana Andriatongarivo.  Mentionnant les résultats d’études menées par des urbanistes, la ministre indique que le site a été choisi parce qu’il se situe sur la rive gauche de la rivière Ikopa qui est non inondable. «  Il n’y a donc pas de raison que le remblai des rizières favorise les inondations », réplique la ministre, aux contestataires qui évoquent les risques d’inondation des parties alentours durant la saison des pluies. La porte-parole du Gouvernement s’interroge par ailleurs sur les véritables intentions des contestataires du projet.

La seconde mort

Publié le mercredi, 02 octobre 2019

 Le Hery Vaovaon’i Madagasikara (HVM) n’est plus, pour la deuxième fois. Le tout puissant parti d’Etat du régime Rajaonarimampianina périt de nouveau dans … sa tombe. Le HVM terrassé par une lourde défaite des suites des résultats catastrophiques du premier tour de l’élection présidentielle du 7 novembre 2018 plongea dans le coma. Le candidat du HVM, Hery Rajaonarimampianina, le Président sortant, n’a obtenu que 8,82 % des suffrages exprimés. Alors que les deux principaux adversaires  Rajoelina Andry et Ravalomanana Marc caracolaient au sommet du tableau : 39,23 % pour le premier et 35,35 % pour le second. Bien que ce fût prévisible, le classement obtenu par le « cheval » du HVM était quand même déroutant ou humiliant. Jamais dans l’histoire des élections présidentielles à Madagasikara depuis 1960 qu’un Chef d’Etat sortant et qui se portait candidat soit crédité d’un minable pourcentage en deçà de 10 %. Mais, l’ancien parti au pouvoir ne succomba pas encore. Il se trouva seulement dans un état végétatif dont les chances de survie dépendent uniquement des conduites à tenir au prochain tournant. Le Gouvernement Ntsay Christian, fidèle à la mission qu’on lui confiait, organisa le 27 mai 2019 les législatives. Tous les partis politiques légalement enregistrés au ministère de l’Intérieur peuvent aligner leurs candidats. Et le jour où la CENI affichait la liste officielle des candidats retenus pour le scrutin du 27 mai, le HVM manquait à l’appel. Il n’y avait eu aucun candidat portant le dossard bleu de l’ancien parti au pouvoir. Pourtant, ce fut l’occasion idéale offerte à l’endroit des barons aux cravates bleues, du moins ce qui en reste, de redorer le blason. Logiquement, la raison d’être d’un parti politique repose sur la prise du pouvoir par le moyen du scrutin populaire. Les élections législatives constituent ainsi un gros moyen d’accéder aux manettes de l’Etat dans la mesure où le Parlement, à l’Assemblée nationale, au sein duquel siègent les députés élus occupe entièrement le contour du pouvoir législatif. A ce titre, il contrôle l’Exécutif. Mais, le HVM toujours K.O. par terre n’avait pas pu se relever et aligner à même un candidat et donc, il n’y aura aucun élu  HVM à Tsimbazaza. C’est la mort confirmée du parti. Le 7 mars de cette année, nos avions eu déjà l’occasion d’évoquer, sur notre colonne, le décès du parti. Un pressentiment qui s’avère juste maintenant. Puis arrivent les échéances pour les élections communales et municipales. Une ultime chance pour le HVM de démentir les informations véhiculées faisant état du « décès  du parti». Mais, encore une fois, la triste nouvelle se confirme voire se durcit. En effet, sur les 1695 Communes, urbaines et rurales confondues, recensées à travers le territoire national, on n’avait pas constaté la trace d’un seul candidat HVM ni sur la liste des prétendants aux Communes ni sur celle des candidats aux municipales. Une défection totale sur toute la ligne. Si ce n’est pas une « seconde mort » que cela ressemble trop ! L’absence du parti HVM à toutes les échéances électorales relance le débat sur la légitimité d’un Sénat fantôme à l’intérieur du nouveau régime. Largement dominé par le feu parti HVM, cette Institution parlementaire aura-t-elle encore sa place dans un paysage politique sous contrôle de l’IEM.

Pas de qualification mais un record. Le spectacle était au rendez-vous pour Franck Todisoa Rabearison, l’unique athlète malagasy en lice à Doha, Qatar, aux mondiaux d’athlétisme. Il  était au rendez-vous  sur la piste d’athlétisme, hier. Le spécialiste de piste malagasy  était aligné à la série de 400 m homme. Loin d’être le favori de cette compétition, le jeune athlète malagasy ne rentrera pas bredouille au pays.

 

L’administration publique connait un retard dans l’exécution des projets d’investissement financés par les bailleurs de fonds. Afin de remédier à cette situation, l’Union européenne (UE) lance deux programmes d’appui à l’Etat malagasy pour une mise en œuvre efficiente du 11ème Fonds européen de développement (FED). L’UE octroie ainsi au total 32 milliards d’ariary pour appuyer les institutions dans le secteur des infrastructures ainsi que l’ordonnateur national. Une cérémonie entrant dans le cadre de la signature d’une convention de financement y afférente s’est alors tenue hier à Antaninarenina.

Scène de lynchage d'une rare  violence à Namontana, hier matin. 6 individus soupçonnés d'avoir perpétré une série de cambriolages aux environs de 4h, étaient tombés entre les mains des riverains après l'alerte. Si 3 suspects ont réussi à échapper  à la foudre populaire, 3 autres ont été finalement appréhendés dont l'un a dû être hospitalisé. Ce dernier aurait tenté encore à prendre la fuite sur le chemin  où les gens l'ont conduit vers un Commissariat de police. Mais le fugitif n'a pas pu aller loin. Le fokonolona l'a attrapé  in extremis et lui a donné une sévère raclée.

 

Des incidents. Les responsables du baccalauréat auprès du centre d’examen au lycée de Nanisana auraient mis la main sur quelques candidats ayant effectué des tentatives de fraude, hier durant l’épreuve de mathématiques. L’un des candidats de la filière technique qui y passe l’examen a témoigné qu’un des leurs aurait poursuivi le chef de centre jusqu’à sa salle d’examen pour lui présenter ses excuses. « Au moment où nous étions tous concentrés à traiter le sujet de mathématiques, notre matière de base, le chef de centre a surgi et s’est mis à surveiller la salle d’une manière suspecte.

Et la poutre… !

Publié le mardi, 01 octobre 2019

La nomination de la première vague des gouverneurs prise en Conseil des ministres il y a une semaine jour pour jour, crée des vagues. Le décret n°2019-1867 du 25 septembre 2019 relatif au gouverneur fait polémique. Il suscite beaucoup de questionnements tenant à sa « conformité à la Constitution et sa légalité » reconnait le Dr Sahondraharimalala, directeur des études juridiques (DEJ) auprès de la Présidence. Docteur en droit et Docteur en médecine, Sahondraharimalala Marie Michèle, une experte en la matière admet la légitimité des « soucis » sous la forme des questionnements mais des nuances et pas des moindres s’imposent.

 

Rien qu’une infime partie de l’iceberg. Effectivement, l’année dernière, la JIRAMA, société nationale d’eau et d’électricité, a enregistré plus de 7 milliards d’ariary de pertes liées aux branchements illicites et aux fraudes. Depuis, la JIRAMA a effectué une opération de ratissage dans les principaux quartiers concernés. Ainsi, de 2018 jusqu’au mois de juillet dernier, la société  pu récupérer 708 960 751 ariary des 257 fraudes et 91 cas de vol démasqués. Une somme encore minime en comparaison des 700 milliards.

L’ambiance après la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 s’avère tumultueuse pour la sélection nationale malagasy, les Barea. C’est à travers la presse internationale que des joueurs des Barea « qui veulent garder leur anonymat » se sont exprimés sur leur frustration et déception envers les dirigeants du football malagasy. Ces éléments des Barea qui ont disputé la phase finale de la CAN en Egypte s’insurgent du fait qu’ils n’ont pas encore reçu leur « prize money » émanant de la Confédération Africaine de Football (CAF) et versé par cette dernière à la FMF. Face à ce non-paiement de leurs dus, ces Barea refusent de disputer le match amical annoncé officieusement se tenir dans le courant de ce mois durant les dates FIFA.

 

Un passage obligé. Naina Andriantsitohaina, le candidat à la mairie de la municipalité d'Antananarivo arpente les rues pour aller à la rencontre des Tananariviens. L'objectif est de rencontrer la population à la base et d'écouter leurs doléances et desiderata. Lundi, le porte-fanion de l'Isika rehetra Kaominina miaraka amin'i Andry Rajoelina, accompagné de la députée Lanto Rakotomanga, a sillonné les rues des Fokontany d'Ampamantanana, Ambohitsoa, Saropody et Androndrakely, dans le second Arrondissement de la Capitale.

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Editorial

  • « RIZ Plus »
    Loin des tam – tam, des bling – bling, des folklores propagandistes et surtout des séances de photogéniques en vogue, malheureusement ces temps-ci, des évènements d’intérêts cruciaux pour l’avenir immédiat, à moyen terme et à long terme du peuple malagasy, se passent à travers le pays. Le projet RIZ Plus ou projet de productivité et de résilience des moyens de subsistance ruraux fait son bonhomme de chemin. Il contribue à l’objectif essentiel à savoir « Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable » dans le cadre de l’Objectif de développement durable (ODD) diligenté par l’ONU et s’inscrivant directement dans la Politique générale de l’Etat (PGE) autrement dit « l’autosuffisance alimentaire ».

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