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Le sang a de nouveau giclé et des coups de feu ont retenti à Itaosy, précisément dans le quartier d’Ambodifasika à Ambohidrapeto. Cela s’est produit jeudi vers 22h où un assaillant a laissé sa vie et un autre blessé lors d’un échange de tirs avec les gendarmes. « Il y eut au moins 6 énormes détonations. J’étais vraiment terrifiée », raconte une jeune maîtresse de maison qui réside dans un quartier voisin. D’après plusieurs sources convergentes, les assaillants, au nombre de six, et qui sont de surcroît armés, s’apprêtaient à fomenter un sale coup dans les parages lorsqu’ils sont repérés par des riverains. Aussitôt, ces derniers ont donné l’alerte. De leur côté, les gendarmes n’ont pas mis trop de temps pour réagir, et quelques minutes à peine après l’alerte, ils étaient déjà sur place. Ils ont engagé le gang. Réalisant que le piège allait se refermer sur eux, d’autant plus que des membres du « fokonolona » ont prêté main-forte à la Gendarmerie pour tenter de les mettre hors d’état de nuire, les bandits ont alors pris la fuite. Pour couvrir leur évasion, ils n’ont pas hésité à faire usage de leurs armes en visant les gendarmes lancés à leurs trousses. A leur tour, ces derniers ont répliqué à ces tirs.

Pas de temps à perdre. C’est semble-t-il le crédo du chef de Région par intérim du Boeny, Bazezy Vanombe Clavelah. Le Plan régional de développement PRD de sa Région lui a été officiellement restitué, il y a quelques jours seulement. Sans attendre, il a immédiatement mis en application les préceptes inscrits dans ce document renfermant les défis pour le développement de Boeny pour les dix prochaines années. Ce chef de région par intérim a, dans ce cadre, effectué une descente dans la carrière de sable de Maroala, Amborovy. Accompagné par le vice-président de l’Assemblée nationale et non moins députée élue à Mahajanga I, Lalao Rahantanirina, le représentant des Collectivités territoriales décentralisées est venu constater de visu le déroulement de  l’exploitation de sable et les conséquences de cette exploitation du point de vue économique, social et environnemental.

Depuis quelques semaines, un projet de remblayage de plusieurs endroits à Antananarivo alimente la polémique. Le cas d’Ambohitrimanjaka, en particulier, fait jaser et ce dans le cadre de la concrétisation du projet « Tana Masoandro ». Un projet présidentiel qui consiste à la construction d’une nouvelle ville.  Récemment, une partie de la population de cette localité située en périphérie d’Antananarivo a manifesté sa réticence par rapport à ce genre de projet. Les riverains ont fait part de leur opposition en anticipant sur un projet de remblayage qui pourrait concerner leurs rizières. Parmi leurs arguments, les habitants mettent l’accent sur le fait que leur subsistance quotidienne dépend exclusivement des rizières et de la production rizicole. En faisant une brève rétrospective historique, l’on peut clairement déterminer que l’aménagement d’Antananarivo avait toujours nécessité un recours au remblayage. Force est d’admettre que la Capitale d’aujourd’hui ne serait pas telle qu’elle si les dirigeants de l’époque n’avaient pas remblayé certaines plaines. C’est par exemple le cas du côté de la cité Ampefiloha dans les années 50. Durant cette période, les habitants de la Capitale n’étaient pas encore aussi nombreux qu’aujourd’hui. Malgré tout, les dirigeants avaient déjà pris la décision d’aménager la ville.
 

Un MEDEF conquis !

Publié le vendredi, 11 octobre 2019

 Fréquentable. Une trentaine d’opérateurs français membres du Mouvement des entreprises de France (MEDEF), en visite de prospection, se trouvait pour trois jours en terre malagasy. La délégation fut conduite, entre autres, par le président délégué Patrick Martin. Elle se réjouit de l’amélioration nette du climat des affaires à Madagascar et confirme sans le dire ouvertement que la Grande île fait partie désormais des pays fréquentables. Ce n’est pas la première fois que MEDEF effectue un voyage à Madagascar. En 2005, en plein régime Ravalomanana, il était déjà sur place. Seulement, le voyage n’a pas été suivi d’effets probants. Il aura fallu attendre 14 ans pour que le tout puissant mouvement patronal français daigne revenir. Le MEDEF, présidé actuellement par Geoffroy Roux de Bézieux, fondé en octobre 1998, est la plus importante plateforme regroupant des opérateurs économiques en France. Il jouit d’un poids significatif dans le débat social dans l’Hexagone. Plus de 95% des entrepreneurs français (source Wikipédia) y sont affiliés. De ce fait, le MEDEF est incontournable dans tout ce qui touche la vie d’entreprise en France. La branche internationale du MEDEF jouit également d’une influence considérable dans le processus de mouvements des capitaux français à l’extérieur notamment en direction des anciennes colonies. Devrait-on le mentionner que bénéficier la grâce de ce puissant collectif patronal constitue en soi une opportunité inquantifiable pour booster l’économie du pays bénéficiaire. Madagascar, une de ses anciennes colonies françaises, ne figure pas tellement sur le tableau des pays ayant pu entretenir des relations privilégiées et continues avec le MEDEF comme le cas des pays d’Afrique occidentale par exemple (Sénégal, Cameroun, Côte-d’Ivoire ou autres). Les évènements de mai 72 ayant secoué le pays et qui avaient abouti quelques années plus tard (en 1975) à une série de nationalisations furent à l’origine du « divorce ». Didier Ratsiraka avait instauré un régime socialiste pur et dur. Les grandes compagnies françaises étaient la cible première de ces mesures jugées aveugles et arbitraires. Et les crises cycliques qui s’ensuivirent n’ont pu qu’abimer le climat des affaires. Les régimes qui ont succédé après la dictature rouge de Ratsiraka éprouvèrent tout le mal à rétablir la relation de confiance avec les grands investisseurs étrangers dont le MEDEF. Toutes les tentatives de contact échouèrent de l’une à l’autre. La psychose de 72 reste toujours bloquée dans les mémoires des investisseurs potentiels. En 2005, Ravalomanana Marc fit des mains et des pieds pour faire parvenir des opérateurs français. Une délégation du MEDEF arrivait effectivement mais la suite se faisait attendre. Le régime HVM de Rajaonarimampianina tentait, à plusieurs reprises, de convaincre le patronat français d’investir à Madagascar mais apparemment aucun succès. Les investisseurs français jugèrent à l’époque que la Grande île ne remplit pas encore les critères nécessaires pour garantir un climat des affaires propice à l’implantation des grands capitaux. La situation change avec l’arrivée au pouvoir, par la voie des urnes, d’un jeune dirigeant digne de confiance. Rajoelina Andry réussit à mettre en confiance le MEDEF. Toutes les conditions aptes à créer un environnement fiable pour les grands investisseurs étrangers ont été mises en place. Etant un grand chantier à exploiter, Madagascar commence à intéresser sérieusement les Partenaires techniques et financiers (PTF). Séduit sinon conquis, le MEDEF reviendra à coup sûr.

La une du 12 octobre 2019

Publié le vendredi, 11 octobre 2019

L’endroit situé un peu au nord du croisement de Sahasinaka, sur la RN12, a été le théâtre d’un terrible accident de la circulation vers la fin de la matinée, mercredi dernier. Un minibus Mercedes Sprinter, transportant des pèlerins d’une église FLM  locale via Ifanadiana et qui faisait route sur Manakara, a fait une embardée.  Le bilan fut assez lourd : 2 enfants, ayant voyagé à bord du minibus, ont été tués tandis que 34 autres passagers furent blessés dont 7 dans un état grave. Le chauffeur figure dans la liste des grands blessés. Il fut coincé dans son poste de conduite mais a survécu à ses blessures. D’après des sources concordantes, un excès de vitesse serait à l’origine du drame. Plus précisément, la façon de conduire du chauffeur a été pointée du doigt. « Des passagers racontent que le conducteur n’a voulu faire qu’à sa tête. Il a fait la sourde oreille à leur interdiction de ne pas rouler si vite », rapporte un témoin. Et c’est ce qui devait arriver, arriva. Le conducteur a subitement perdu le contrôle de son véhicule à un moment  où il allait attaquer un virage. Il aurait cherché à éviter une énorme crevasse.

C’est dans la journée de mercredi que les personnes mêlées, de près ou de loin, dans la fuite des sujets du baccalauréat ont été présentées devant le Parquet d’Antananarivo. Elles étaient 10 à faire face au juge d’instruction dont le directeur de l’office du baccalauréat  qui, depuis l’éclatement de cette affaire, a été démis de ses fonctions. A l’issue de l’audition au Parquet, ce premier responsable a été laissé libre par le juge d’instruction mais il est tout de même placé sous contrôle judiciaire. Ce qui veut dire qu’il est dans l’obligation de se présenter quotidiennement auprès des autorités judiciaires. Il en est de même pour les 9 autres suspects dont la plupart sont des candidats au baccalauréat et accusés d’avoir partagé les sujets à travers les réseaux sociaux ou autres moyens. Si la majorité des personnes présentées devant le juge a pu rejoindre librement leur domicile après la garde à vue de quelques jours à la brigade territoriale d’Antananarivo, un enseignant au sein d’un groupe éducatif, ayant pignon sur rue dans la Capitale, a été incarcéré à la maison d’arrêt d’Antanimora. Le commandant de la Gendarmerie nationale (COMGN), le Général Njatoarisoa Andrianjanaka, assisté de ses proches collaborateurs, a livré à la Presse hier le bilan, provisoire, de la recherche et des enquêtes effectuées par cette entité dans tout Madagascar et concernant cette fuite des sujets.

Le trio infernal !

Publié le jeudi, 10 octobre 2019

Le régime IEM de Rajoelina Andry Nirina est confronté au quotidien aux menaces d’au moins à trois « périls » dont les forces de frappe risque de saper dangereusement les intérêts supérieurs de la Nation à savoir l’insécurité, la corruption et l’inflation. Un trio infernal qui affecte mortellement le processus de redressement du pays. Le Président Rajoelina n’a de cesse réitérer sa détermination à éradiquer, donc jusqu’à la racine, le fondement de ces trois « maux ». A peine que le nouveau locataire d’Iavoloha s’installa au pouvoir en janvier 2019, il décréta des mesures draconiennes destinées à combattre les origines de l’état sécuritaire très fragile du pays. Il s’agit pour Zandry Kely d’une priorité des priorités. Ainsi, des mesures urgentes ont été déclenchées. Tout commença par doter des moyens matériels efficaces et de dernier cri aux Forces de défense et de la sécurité (FDS). Un puissant dispositif d’arsenal de nature à dissuader les dahalo même les plus coriaces se met en place. A chaque intervention publique, le Chef de l’Etat ne manque pas de marteler et de réitérer sa volonté inébranlable de mettre un terme aux menaces de ce fléau, l’insécurité. Des mises en garde sévères à tous et à toutes qui osent braver le pouvoir et continuer à jouer sur le feu ont été lancées. Le rouleau compresseur est en marche.  Le combat au quotidien pour anéantir jusqu’à ses racines la corruption se trouve au centre des préoccupations des nouveaux dirigeants du pays. Le Président Rajoelina en personne dirige la lutte. Evidemment, cette lutte ne peut qu’être acharnée et sans merci du fait que le mal s’enracine et assiège le corps entier de l’Etat. Elle exige une détermination indéboulonnable et une ferme volonté politique de la part de tous les responsables à tous les niveaux. Les sonnettes d’alarme ne cessent d’attirer l’attention des hauts dirigeants du pays. Le classement de Madagascar selon l’International Transparency (IT-Madagascar) demeure toujours alarmant. Il faut reconnaître que les efforts déjà entrepris jusqu’alors ont donné des résultats plutôt encourageants mais il nous reste encore de long chemin à parcourir. BIANCO et PAC ne baissent pas les bras. Les traques continuent ! Le Chef de l’Etat avertit qu’il ne tolérera point aux fauteurs reconnus coupables de ces actes de corruption. Ils seront punis sévèrement selon la législation en vigueur. Rajoelina Andry Nirina monte au créneau et dénonce avec la plus grande fermeté les actes inconcevables et anti-patriotiques de certains opérateurs (grossistes et détaillants) œuvrant dans le secteur de distribution et de commercialisation des produits de première nécessité (PPN). Ces opérateurs indélicats qui s’octroient, de façon injuste, des marges bénéficiaires dépassant largement les barèmes normaux et acceptables. Leurs agissements incorrects font grimper l’inflation et impactent directement aux modestes bourses de la population. Rajoelina a dû même recourir provisoirement au service des « Tsena Mora ». Il faut par tous les moyens garder la stabilité des prix du riz et de l’huile alimentaire en tant que produits hautement stratégiques. En effet, la recrudescence de l’inflation nuit à tous les efforts pour venir en aide aux masses populaires. Elle déstabilise dangereusement le régime.
En somme, le régime IEM ne ménage point les efforts et mènent un combat sans relâche et sans complaisance contre le trio infernal qui étrangle le peuple.

La une du 11 octobre 2019

Publié le jeudi, 10 octobre 2019

Sécurité routière - Enième sensibilisation

Publié le jeudi, 10 octobre 2019

Rappel à l'ordre. Les usagers de la route ont certainement remarqué ces derniers jours que des éléments des Forces de l'ordre sont présents dans plusieurs axes de la Capitale dont Ankorondrano et Antsakaviro. A première vue, ils vérifient la régularité des papiers de ceux du transport en commun, les voitures particulières et les motos. D'après les informations communiquées par la Police nationale, depuis vendredi dernier et d'une durée de 10 jours, elle lance pour la énième fois l'opération dénommée « Aro Loza » dans la ville d'Antananarivo. Il s'agit d'une action de sensibilisation et de prévention des accidents de la circulation qui se sont multipliés ces derniers temps.

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Editorial

  • « RIZ Plus »
    Loin des tam – tam, des bling – bling, des folklores propagandistes et surtout des séances de photogéniques en vogue, malheureusement ces temps-ci, des évènements d’intérêts cruciaux pour l’avenir immédiat, à moyen terme et à long terme du peuple malagasy, se passent à travers le pays. Le projet RIZ Plus ou projet de productivité et de résilience des moyens de subsistance ruraux fait son bonhomme de chemin. Il contribue à l’objectif essentiel à savoir « Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable » dans le cadre de l’Objectif de développement durable (ODD) diligenté par l’ONU et s’inscrivant directement dans la Politique générale de l’Etat (PGE) autrement dit « l’autosuffisance alimentaire ».

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