Vers 8h du matin hier, la localité d’Alakamisy- Fenoarivo dans le district d’Antananarivo Atsimondrano a été le théâtre d’un assaut de bandits. Quatre individus, dont l’un est armé, ont alors pris un commerçant de gros pour cible qui s’est fait déposséder d’une certaine somme d’argent. Mais grâce à l’intervention musclée de la Gendarmerie, trois assaillants ont été capturés vivants et ils croupissent actuellement dans les locaux de la brigade de gendarmerie d’Alakamisy-Fenoarivo pour le besoin de l’enquête.
Une situation alarmante dans la ville de Toamasina. Face à la propagation extravagante du Covid-19 dans la Région d'Atsinanana, un Conseil du Gouvernement s'est tenu dimanche dernier à Antananarivo et à l'issue duquel, il a été décidé que les dispositifs sanitaires seront renforcés dans cette ville. Ils concernent en général l'équipement des personnels de santé et des hôpitaux, le dépistage et la prise en charge des malades du coronavirus. En effet, l'insuffisance du nombre des laboratoires mobiles réalisant les tests
Est-ce vraiment nécessaire ? Une querelle s’éclate entre prétendus farouches défenseurs de l’identité merina, en général, et du caractère sacré donc intouchable du Palais de la Reine, en particulier. Et la « bataille » fait rage. Mais, quand on se trouve en pleine guerre contre un ennemi redoutable, est-ce le moment de se livrer à des hostilités ? Alors que le Covid-19 gagne périlleusement du terrain, le camp d’en face perd son temps à se chamailler sur un sujet qui n’a rien à voir avec le mobile du combat, à savoir contenir la propagation du nouveau coronavirus. Un objet de dispute totalement à côté de la plaque vu l’urgence sanitaire nationale. En l’état actuel de la situation, le mal risque d’échapper à tout contrôle et menace même de « couvrir » tout le territoire national.
Plusieurs paramètres à considérer. Avec les impacts économiques générés par la pandémie de coronavirus à Madagascar, le secteur public mais aussi le secteur privé se préparent aujourd’hui pour affronter l’après-crise. Le redressement de l’économie ne sera pas une mince affaire, plus particulièrement pour la filière touristique. Cette dernière reste jusqu’à aujourd’hui le secteur le plus lésé par cette pandémie. Et sa reprise risque d’être encore difficile dans la mesure où les touristes, une fois cette crise terminée, pourront ne pas avoir envie de voyager à l’étranger par manque de budget ou encore par peur, tout simplement.
Une bonification et une garantie de trésorerie. Telles sont les recommandations du secteur privé pour assurer le redémarrage des entreprises. Force est de constater que leur chiffre d’affaires a baissé de 50 % voire 90 % depuis le début de cette crise sanitaire. Une polémique autour du plan de mitigation a envénimé les débats depuis le début de ce mois. Le Gouvernement n’a donné aucun signe concernant les mesures de soutien au secteur privé alors que les chômages techniques s’enchaînent. Face aux inquiétudes des opérateurs, le directeur général des Impôts (DGI) a annoncé qu’un allègement de la trésorerie des entreprises est déjà prévu.
C’est maintenant officiel ! Le défilé militaire organisé à l’occasion du 60ème anniversaire du retour de l’indépendance de Madagascar se tiendra sur l’avenue de l’Indépendance, à Analakely. Entre cette place mythique et le stade d’Arivonimamo, le choix est donc fait. A défaut d’exécution des travaux qui se poursuivent encore au stade Barea à Mahamasina, les organisateurs de cette célébration nationale ont opté pour cette place historique située au centre – ville.
La solidarité africaine, qui pousse spontanément les hommes d'une même aire culturelle à s'entraider, est-elle une chimère? La question est posée actuellement. La semaine dernière, au moins une soixantaine de députés de Madagascar, issus du parti au pouvoir et des indépendants, ont effectué une déclaration solennelle au Centre de conférence international d'Ivato pour appeler une médiation de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) ou de l'Union africaine, dans le dossier des îles éparses dans lequel Madagascar et la France sont en litige.
Le gouvernement de Ntsay Christian ira à la rencontre des députés ce jour au Centre de conférence international d'Ivato. Tous les sujets y passeront et la rencontre risque de se prolonger jusqu'au petit matin.
Plusieurs quartiers ont subi des coupures d’eau répétées au cours des deux dernières semaines. Et pour cause, la JIRAMA effectue actuellement plusieurs travaux en simultanée, dans l’objectif d’améliorer le réseau de distribution d’eau dans la ville d’Antananarivo. Pour cela, plusieurs projets sont en cours de mise en œuvre, pour ne citer que la maîtrise des pertes d’eau et le remplacement des conduites vétustes, sans oublier les problèmes générés par le dysfonctionnement des infrastructures. Rien que pour la semaine dernière, des coupures d’alimentation en eau ont été enregistrées dans plusieurs quartiers comme Ambatomitsangana, Mandialaza mais aussi Andravoahangy Est et Ambodivona. Effectivement, ce problème était dû à l’installation d’un compteur d’eau à Behoririka. « Cette nouvelle infrastructure permettra notamment une gestion plus adaptée des pertes d’eau dans la ville d’Antananarivo. Cela cadre ainsi dans le projet de sectorisation des réseaux de distribution d’eau de la compagnie, dans la ville et ses environnants. A noter que nous avons déjà terminé l’installation des compteurs dans les zones périphériques », a expliqué Solofo Rakotonandraina, directeur technique eau au sein de la JIRAMA.
Un même compteur du genre a également été installé à Ambohijatovo, deux semaines auparavant, ce qui a causé une coupure d’eau dans les quartiers d’Analakely, Tsiazotafo mais aussi à Antanimena et du côté de la cité RNCFM. « Actuellement, tous les projets que nous menons visent à limiter les pertes d’eau. Ces travaux sont prioritaires dans la mesure où ces compteurs vont nous permettre de mesurer les pertes et de mieux les gérer. En effet, nous ne pouvons pas nous hâter dans l’augmentation de la production, sans prendre en compte ces pertes. Cette sectorisation devra améliorer la gestion du réseau de distribution d’eau dans la Capitale sur le long terme », soutient ce responsable.
Outre cela, au cours de la semaine dernière, l’alimentation en eau de toute la partie Est et Sud d’Antananarivo a également été perturbée parce qu’une pompe à eau de la station de Mandroseza est tombée en panne. Cependant, le problème a été vite résolu. Il en était de même pour la grosse conduite au niveau d’Anosipatrana Est qui s’est rompue en milieu de semaine. La JIRAMA traite aujourd’hui de nombreux problèmes en même temps, en plus des plaintes des abonnés qui fusent sur les réseaux sociaux. Toutefois, vu tous les projets en cours pour améliorer le service de la compagnie d’eau et d’électricité, les abonnés devront encore s’armer de patience. Mais une fois les travaux terminés, les coupures d’eau devront nettement diminuer.
Rova Randria