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Un véritable marathon. Démarrées à la fin du mois de septembre dernier, les descentes menées par Naina Andriantsitohaina se poursuivent cette semaine encore. Hier, il est allé à la rencontre des habitants de quelques Fokontany du premier Arrondissement. Le candidat de l'IRD aux communales, Naina Andriantsitohaina, a été accompagné du député Jocelyn Andriamanalinarivo, des candidats conseillers municipaux de la liste IRK.  Il est descendu dans le quartier des 67 Ha et à Ankasina. Ces descentes sont l’occasion pour les habitants d’évoquer leurs soucis avec le prétendant à la Mairie de la Capitale. Les urgences soulevées par les habitants de ces quartiers tournent notamment autour de la nécessité de la réhabilitation du marché Coum, constamment sous les eaux en saison de pluies, l’obligation de procéder à un assainissement des canaux d’évacuation, le besoin de voir de près les constructions illicites, l’importance d’accorder un intérêt particulier aux jeunes ainsi que l’utilité de la construction d’infrastructures sanitaires.

Rien à signaler ! L’Assemblée nationale de Tsimbazaza est encore calme et presque déserte depuis le début de la session ordinaire le 15 octobre dernier. Rappelons que cette 2ème session sera essentiellement portée sur l’étude et l’adoption du projet de loi de Finances 2020. A priori, le texte n’est pas encore arrivé au niveau de la Chambre basse d’après la présidente du perchoir de Tsimbazaza, Christine Razanamahasoa hier en marge d’une cérémonie au Carlton Anosy.
Rappelons que lors de l’ouverture officielle de cette 2ème session ordinaire, le 15 octobre dernier, la présidente de l’Assemblée nationale avait déjà insisté sur l’importance de l’arrivée du projet de loi de Finances entre les mains des députés. En principe, le ministère de l’Economie
et des Finances a encore jusqu’au 31 octobre pour envoyer le texte en question et respecter ainsi le délai imparti par la loi.

Coups de cravache

Publié le lundi, 28 octobre 2019

Rajoelina Andry Nirina, le Chef d’Etat, règle la pendule à l’heure. Badine à la main, le Président de la République, premier responsable du sort de la vie des 25 millions de Malagasy, fouette les patrons des compagnies pétrolières opérant à Madagasikara.  Ces derniers temps, le Groupement des pétroliers de Madagasikara (GPM) s’amusa à prendre en otage la vie des Malagasy. Il a tendance à oublier que ses activités entrent dans le cadre de ce qu’on appelle le « Service public ». De ce fait, ils n’a pas le droit de jouer avec.  Un jeu dangereux. En effet, se permettre de jouer sur la vie de 25 millions d’âmes relève d’une effronterie impardonnable.  En fait, la semaine du 20 octobre, Antananarivo a été durement secouée par des perturbations dues apparemment aux ruptures de stock en carburant chez les pétroliers. Les stations-services en proie à un problème d’insuffisance de réserve d’essence et de gasoil, à leur niveau, étaient prises d’assaut. De longues files d’attente de voitures les envahissent. Très vite, la population est soumise à la panique et s’affole. Les ténors du GPM et le directeur général de l’OMH ont beau monter au créneau aux fins de  rassurer l’opinion que le stock existant est suffisant à la consommation de la ville mais la tension perdure et la panique continue de sévir.   Le Chef de l’Etat Rajoelina sitôt arrivé au pays après le Sommet de Sotchi, en Russie, convoqua dare-dare à Ambohitsorohitra les patrons des compagnies pétrolières (Vivo, Total, Galana, Jovena et la Logistique pétrolière) pour leur « rappeler à l’ordre » ce vendredi 25 octobre. Ce fut un mauvais quart d’heure  pour ces patrons indélicats. En effet, très remonté, le numéro Un du pays dut rappeler à leur endroit les tenants et aboutissants du cahier des charges régissant leurs activités qu’ils ont signé librement.
Le Président de la République Rajoelina Andry Nirina  dut rafraichir la mémoire de ces patrons irresponsables sur leurs engagements. En gros, selon les termes du cahier des charges, les pétroliers sont tenus de veiller strictement à la normalisation et à la régularisation de la gestion de leurs stocks de telle manière que les approvisionnements en carburant des stations-services ne doivent, en aucun cas, souffrir d’aucune rupture impactant directement sur le quotidien du peuple et sur toutes les activités économiques du pays dont principalement les transports. Devrions-nous rappeler qu’une rupture de stock d’une journée seulement dans les stations-services suffit à perturber les esprits et à causer d’importants dégâts matériels sinon des pertes incalculables  pour tout le monde. Et la responsabilité des patrons du GPM ne peut pas être que totale en cas d’ « incident » de ce genre. En ce qui concerne du « trouble » de ces derniers temps, le locataire d’Iavoloha n’a pas hésité, un seul instant, de mettre les pétroliers devant leurs engagements. En fait, ils ont failli à leurs responsabilités qui, au final, ont coûté cher au pays.  Le Président mit les points sur les « i » et rappelle à l’ordre donc les brebis galeuses. A l’occasion, il fit savoir à qui doivent l’attendre qu’à ce rythme l’Etat passera aux actes sur l’éventualité d’importation directe de carburant. Une menace que le GPM doit prendre au sérieux. Des coups de cravache ! Il en fallait bien. 

Le compte à rebours est lancé. Le nouveau championnat de Madagascar de football Pro league a débuté cette fin de semaine. La première journée a été marquée par la victoire écrasante des caissiers face à FCA Ilakaka au Complexe culturel et de loisirs à Vontovorona. Ce dernier a été terrassé par son adversaire sur un score sans appel de 7 buts à rien. C'est Toby qui a ouvert le score à la 10è mn en profitant d'une sortie ratée du gardien de but du FCA Ilakaka. Six minutes plus tard, Tojo double la mise (16è), avant d'enfoncer le clou avec son troisième but à la 33è mn.

 

Météorologie - La température atteint des pics

Publié le dimanche, 27 octobre 2019

Madagascar est encore dans la période d’intersaison. Cette période durera encore quelques jours, avant de laisser place à la saison de l’été. Si normalement, la période des pluies commence au mois d’octobre, ce n’est pas encore le cas actuellement. Ces derniers temps, la température à Antananarivo ne cesse d’augmenter. Hier, elle a atteint 33° C. D’après la prévision météorologique d’hier, c’est le régime du vent variable et sec qui influence actuellement le temps à Madagascar. Les valeurs maximales sur les Hautes terres centrales ont subi une hausse progressive, ayant atteint jusqu’à 30° C ce week-end.

Après la vérification d'un renseignement à propos de la circulation de faux billets de banque à Sambava, les éléments du Commissariat de Sambava ont interpellé trois suspects les 23 et 24 octobre derniers. En effet, la Police leur a tendu un piège. C'était dans ces circonstances que deux ont d'abord mordu à l'hameçon. Ce sont les présumés commanditaire et fabricant. Ils ont été arrêtés au cours de la journée du mercredi 23 octobre dernier à Antaimby, un quartier de Sambava.

 

« Je vous prie de ne pas bavarder ». Cette recommandation du chef du centre Lycée mixte Antsiranana a été à l’origine de son agression. L’agresseur étant un jeune candidat âgé de 21 ans, de la série D. L’histoire s’est passée dans la salle 4 dudit centre, jeudi dernier vers 15h 30, lors de la 2ème journée de la session exceptionnelle du baccalauréat. Mécontent suite à la remarque de la responsable, le candidat n’a pas hésité à lui donner un coup sur l’oreille et un grand coup de poing dans la figure, à la grande surprise de la victime.

Tartufferie et supercherie !

Publié le dimanche, 27 octobre 2019

La France montre son vrai visage, hypocrite et menteur. De Gaule, Pompidou, Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande ou Macron, du pareil au même. La France d’aujourd’hui demeure la France d’hier, colonialiste, arrogante et provocante. Seuls les vocabulaires changent. Au tout début de la colonisation en 1896, Joseph Simon Gallieni, le premier gouverneur général à Madagasikara écarta sans ménagement la Reine Ranavalona III de son trône et imposa la France. « Il faut franciser les Malgaches », aima-t-il répéter.  

Trouver des solutions pérennes. La semaine dernière, un atelier de réflexion a été organisé à Soaïegna, à Taolagnaro pour discuter des mesures à initier afin de développer la filière langouste dans le pays. Effectivement, selon les études menées par l’Unité de recherche langoustière (URL) du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Madagascar enregistre aujourd’hui près de 129 tonnes de perte tous les ans, en matière de produits pour cette filière. « Pour cause, 29% des langoustes femelles capturées sont œuvées.

Une diminution de 1.1 point. Le groupe de la Banque mondiale a publié vendredi dernier le rapport du « Doing Business 2020 ». D'après ce document, Madagascar est classé à la 161ème place sur 190 pays. Notre pays a en effet gardé le même rang, comparé à l'année dernière. Toutefois, le score correspondant à la facilité de faire des affaires dans le pays s'est légèrement régressé, passant de 48.84 dans le rapport 2019 à 47.7 dans celui de 2020. « L'amélioration du climat des affaires est primordiale pour stimuler les investissements du secteur privé et la création d'emplois », déclare Marie-Chantal Uwanyiligira, représentante de la Banque mondiale à Madagascar.

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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