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En cohérence avec l'évolution technologique. Pour faciliter au maximum le quotidien des consommateurs, la JIRAMA poursuit la diversification des moyens de paiement. En plus des paiements par mobile money, s'acquitter de ses factures sur Messenger devient également possible, et ce, à compter du mois prochain. 

Chômage partiel pour les salariés, chômage technique pour les entreprises, une réduction des activités pour les indépendants. Le ministère de l'Economie et des Finances a publié une note concernant les mesures économiques et fiscales pour affronter cette crise sanitaire. Le Gouvernement et le secteur bancaire se sont mis d'accord sur la mise en place d'un moratoire dans le remboursement d'un crédit bancaire au profit des entreprises lors de leur rencontre mardi dernier. En effet, selon les derniers rapports du baromètre sur l'industrialisation, 68,57% des industriels ont recours aux services bancaires afin de financer leurs investissements, et 60% pour les Besoins de fonds de roulement (BFR).

Une deuxième vague de matériels médicaux est arrivée dans la Grande île dans la soirée d’hier. L’annonce a été faite par le Président de la République Andry Rajoelina hier, au cours de son allocution télévisée quotidienne sur la télévision nationale malagasy. Une manière pour lui de rasséréner les populations des Régions face à la pandémie de coronavirus. Cette deuxième vague d’intrants médicaux, dont le contenu n’a pas pour l’heure été révélé, sera dispatchée dans les régions où se situent des passagers ayant débarqué dernièrement dans la Grande île, notamment à Nosy-Be, Sambava, Toamasina, Antsirabe, Mahajanga, Morondava, Toliara ou encore Taolagnaro. L’avion transportant ces intrants décollera dès ce jour, précise le Chef de l’Etat.  Ce dernier précise ainsi que tous les passagers des vols arrivés au pays depuis ces deux dernières semaines, subiront deux tests de dépistage, durant la période d’incubation de 14 jours du virus, soit jusqu’au 3 avril prochain.

Une sortie médiatique plus que choquante ! L'ancienne ministre et non moins ténor du parti « Tiako i Madagasikara », Ihanta Randriamandrato  a été l'invitée d'une chaîne privée de la Capitale avant - hier. Cet ancien membre du Gouvernement du temps de la Transition s'est exprimé sur la situation actuelle, la menace du coronavirus en l'occurrence, et s'est montré perplexe concernant la transparence dans la publication des nombres de cas confirmés comme ayant été atteints par ce virus. Cette politicienne a notamment déclaré qu'elle « ne croit pas » au bilan qui faisait état de 19 cas confirmés et zéro mort au moment de sa déclaration. Elle affirmait également qu'il est pratiquement impossible qu'il n'y ait aucun mort jusqu'à maintenant et sous- entend que le régime tenterait de dissimuler les statistiques exactes relatives aux victimes du COVID-19. Elle s'interroge même pourquoi la Grande île pourrait être différente des autres grands pays comme l'Italie ou la France. Une affirmation des plus aberrantes en cette période de crise sanitaire.

Le chômage technique n'est pas une option. Des entreprises ont ainsi adopté une autre stratégie pour faire face aux impacts générés par le confinement et les mesures de prévention contre le coronavirus. Elles optent ainsi pour le congé obligatoire. Dans ce sens, une institution financière a averti tous ses collaborateurs que : « pour limiter autant que possible le risque d'exposition de nos collaborateurs au virus COVID-19, et afin d'assurer la pérennité de notre banque, nous devons adapter notre organisation pendant cette période de crise en limitant le nombre de collaborateurs présents physiquement au bureau ». Effectivement, les activités économiques dans la Capitale évoluent aujourd'hui au ralenti. Même si les impacts ne sont pas directs, les institutions financières sont évidemment touchées par la situation actuelle. 

La une du 27 mars 2020

Publié le jeudi, 26 mars 2020

La Banque centrale de Madagascar ou « Banky foiben’i Madagasikara » (BFM) a annoncé mardi dernier la mise à la disposition des liquidités pour l’ensemble du système bancaire. Ces établissements de crédit ont déjà été pris d’assaut après l’annonce de l’état d’urgence, lié à la pandémie de coronavirus. En effet, la population s’est précipitée à retirer de l’argent pour affronter les quinze jours de confinement. En dehors du retrait, l’économie nationale s’est ralentie depuis le début de cette crise sanitaire. Il serait possible que les ménages et les entreprises augmentent leur prêt auprès de ces banques une fois cette période terminée.

Cependant, les difficultés ne s’arrêtent pas là. Le Président de la République a annoncé une mesure moratoire pour le remboursement des crédits bancaires au profit des entreprises. Cela signifie que les créanciers tardent à honorer leur dette. Face à toutes ces situations, la Banque centrale active son plan d’accès aux liquidités pour protéger les banques primaires d’une faillite. Selon le gouverneur de la BFM, Henri Rabarijohn, son institution mettra un accent particulier avec le secteur bancaire pour anticiper les impacts de la propagation du coronavirus. Ainsi, la Banque centrale offre un prêt journalier avoisinant les 50 milliards d’ariary en faveur des banques primaires. Il s’agit d’un prêt de facilité marginale dont le taux d’intérêt s’élève à 5,3 %. A l’instar de ce prêt marginal, elle injecte 420 milliards d’ariary à travers des adjudications à taux variable, et prévoit d’investir au minimum 200 milliards d’ariary d’ici la fin de ce mois. Concrètement, la BFM lancera un appel d’offres pour tous les secteurs financier en besoin de ressources.

Il faut savoir que le rôle de la Banque centrale consiste à mettre en place des dispositions adéquates pour garantir l’approvisionnement sur le territoire en billets en qualité et en quantité suffisante. Cela permet aux banques et aux institutions publiques de fonctionner normalement. Par ailleurs, la BFM examine avec les banques et les institutions de micro-finance (IMF) les conséquences sectorielles de la pandémie en vue d’apporter des réponses appropriées, dont l’accompagnement par le système bancaire des entreprises impactées.

Recueillis par Solange Heriniaina



174 sans-abris dont des femmes enceintes, enfants et personnes âgées errant à Analakely et ses environs sont désormais logés au centre social créé par la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), situé à Anosizato, jusqu’à la fin du confinement. Dans les prochains jours, ce nombre devrait augmenter puisqu’il y a encore des SDF qui trainent dans les rues de la Capitale. Vu l’environnement dans lequel ils vivent et la malnutrition, leur système immunitaire est très fragile. Outre la distribution des nourritures, ils sont pris en charge par la CUA et le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme. Afin de couvrir les besoins de ces personnes, la Mairie de la Capitale lance un appel aux dons venant des particuliers ou entreprises dont la réception se tient tous les matins de 8 à 12h à l’hôtel de ville, Analakely.
Depuis mardi dernier, une enquête sociale a été menée par ledit ministère afin de connaître les familles de ces sans-abris, leurs villes natales, ainsi que les motifs qui les poussent à dormir dans les rues et les tunnels.
Non seulement, cette mesure a été prise afin de limiter la circulation de ces gens durant le jour et la nuit, dans le cadre de la propagation du coronavirus, mais aussi de les rassembler afin de leur donner une nouvelle chance dans la vie. En effet, ils bénéficieront d’une protection sociale et de formation professionnelle. Outre Antananarivo, toutes les autres Régions sont également concernées par cette action.
Anatra R.
 


Des mesures d’urgence pour soutenir les entreprises. La crise sanitaire touche principalement le secteur du tourisme et les entreprises franches. Les opérateurs dans ces domaines sont actuellement contraints de recourir au chômage technique de leurs employés. Suite à une rencontre avec le secteur privé, le Gouvernement a pris plusieurs mesures économiques et fiscales, mardi dernier. Comme il a été convenu lors de cette réunion, le paiement des charges sociales sera suspendu. La société peut recourir au délai de paiement à l’amiable, notamment     le règlement de la cotisation de sécurité sociale due pour le premier et le deuxième trimestre de cette année.
Il faut savoir que des obligations sociales s’imposent à l’employeur dès l’embauche d’un employé. Il s’agit de son affiliation à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS) et aux services médicaux inter-entreprises afin de couvrir la maladie ou la maternité des employés. Par ailleurs, les salariés bénéficient d’une indemnité mensuelle dans le cadre du plan social d’urgence Sociale instauré, tel qu’a été annoncé par le Président de la République. A noter que ces décisions ont été prises pour permettre aux entreprises de mieux organiser leur trésorerie. Etant donné qu’il faut valoriser la monnaie nationale malgré le contexte économique, le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato lève les pénalités pour ceux qui rapatrient leurs devises à 80 %.
Outre le report du paiement des impôts, le ministre de tutelle a également annoncé d’autres dispositions fiscales. Le Fisc réduit et exonère les dépenses sociales complémentaires engagées dans la lutte contre le coronavirus. Par ailleurs, l’institution lève tous les contrôles fiscaux pour les entreprises qui font des efforts afin de poursuivre leurs activités, et cela en dépit des difficultés que nous rencontrons aujourd’hui.
Solange Heriniaina


Les personnes  testées  positives  au coronavirus ne sont pas seules dans ce  combat. C’est le  message  que la  Première dame a véhiculé au cours d’une action humanitaire organisée, avant-hier.
Des paniers garnis ont été offerts gracieusement par la Première dame, Mialy Rajoelina et son équipe à travers l’association  Fitia  aux personnes en confinement du Centre hospitalier universitaire  (CHU) Andohatapenaka. La nuit de mardi dernier, les 19 personnes mises en  quarantaine auprès de cet établissement sanitaire, déclarées positives au  Covid -19, ont reçu des paquets remplis de mets. Cette aide se compose notamment d’aliments qui renforcent les défenses immunitaire dont du lait et du miel. A cela s’ajoute la spiruline qui est un des aliments regorgeant de qualités nutritionnelles. Des produits naturels malagasy constitués d’huile « Ravintsara », Mandrava sarotra  et tant d’autres encore ont  été  également   distribués à ces individus contaminés.  En effet, il n'existe pas encore de traitement spécifique  au coronavirus. Toutefois, en adoptant une alimentation saine et équilibrée, les personnes infectées peuvent atténuer leurs symptômes.
Outre cette donation, la présidente de ladite association  n‘a  pas omis d’écrire des mots de réconfort aux personnes en confinement qui suffisent parfois à faire renaître l’espoir. Et cela aussi dans le but de les rassurer dans leurs traitements. 
Par ailleurs, une visite a été effectuée par la même équipe au Centre  hospitalier universitaire Anosiala, l’autre site de prise en  charge  des cas suspects entre autres. 
KR.

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Editorial

  • Le plus dur reste à faire !
    Désormais, le navire Madagasikara a de nouveaux dirigeants à compter d’hier vendredi 17 octobre 2025. Evidemment, cette présence massive des chefs de mission diplomatique au siège de la Haute Cour constitutionnelle à Ambohidahy suffit à clarifier la position de la communauté internationale qui, en fait, cautionne cette investiture. Et maintenant, tous les regards se fixent vers l’avenir de la Grande île. Pour les nouveaux tenants du pouvoir, le plus dur reste à faire ! L’assistance composée d’invités de marque, des civils et militaires et des représentants de la communauté internationale a été prise pour témoins des engagements tenus par le Chef de l’Etat fraîchement investi. La Nation toute entière qui a suivi la cérémonie d’investiture retransmise en direct sur les deux chaînes nationales (RNM et TVM) prend note aussi des dits engagements. Un défi de Titan que les nouveaux maîtres du régime ne doivent jamais pris à la légère.

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