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Le projet visant à protéger les produits régionaux par des "indications géographiques" a été officiellement lancé à Boeny, ce vendredi à la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Mahajanga.  Selon le représentant du ministère de l'Industrie et du Commerce : "cette initiative pourrait transformer l'économie locale en permettant aux produits de Boeny et d'autres Régions de Madagascar d'obtenir une reconnaissance internationale". Soutenu par le MIC et l'OMAPI, l'objectif est de protéger les produits en analysant la relation entre ceux-ci et leur zone de production, tout en assurant que les producteurs puissent garantir la qualité  de leurs produits a annoncé le responsable. Lors de l'ouverture de l'atelier, le gouverneur de la Région de Boeny a souligné l'importance de ce projet pour les producteurs locaux. «  Si ce projet est mis en œuvre avec succès, nos produits locaux seront reconnus internationalement. Nous sommes tous encouragés à faire des efforts pour obtenir cette indication géographique pour de nombreux produits de la Région dès que la loi sera publiée », a-t-il déclaré. La réunion a rassemblé une soixantaine de producteurs de coopératives et de petites entreprises. Les participants ont exprimé leur enthousiasme et leur impatience quant aux prochaines étapes du projet. Le projet de loi sur la propriété industrielle jouera un rôle  dans la réalisation de ce projet. Cette loi vise à garantir la préservation et la mise en valeur des produits régionaux, en mettant l'accent sur les avantages économiques, sociaux et politiques pour les producteurs locaux.  Selon le représentant du MIC, « il est essentiel que tous les acteurs concernés comprennent les bénéfices potentiels de ce projet et l'importance de l'adoption rapide de cette législation ».  Andry Rakoto, un producteur local a exprimé que « ce projet est une opportunité pour nous de montrer au monde la qualité  de nos produits. Nous travaillons dur pour maintenir des standards élevés, et cette reconnaissance internationale serait une grande victoire pour nous tous. L'atelier a clarifié beaucoup de points et nous donne de l'espoir pour l'avenir. Nous attendons la mise en œuvre de la loi pour commencer à bénéficier de ces avantages. Je suis convaincu que cela va changer notre façon de produire et de commercialiser nos produits ».
Carinah Mamilalaina

Pour son passage dans la Capitale, le chanteur Lion Hill, originaire de la Province de Toamasina, a une fois de plus prouvé son statut de phénomène en offrant un concert mémorable vendredi dernier sur la scène de l’O2 Lounge Bar Antanimena. Le public présent a été transporté par l’énergie débordante de l’artiste, qui a mis le feu à la scène. Dans une ambiance de stade, l’interprète du tube « Ampy anahy» fait son entrée sur scène où le public a tenu à accueillir le chanteur en style bien à lui en annonçant la couleur d’une soirée très mouvementée. Dès son entrée, Lion Hill a littéralement enflammé la scène avec son style au point de se jeter dans le public dès son premier morceau, tellement que l’ambiance était folle. Le jeune chanteur a conquis le cœur des noctambules lors de la soirée. Sa voix envoûtante et sa présence charismatique ont captivé l'auditoire, qui s'est laissé emporter par ses mélodies entraînantes. Son style unique et son talent indéniable ont fait de lui la star de la nuit, attirant les regards admiratifs et les acclamations enthousiastes. Les spectateurs ont dansé, chanté et applaudi à tout rompre, sous le charme de ce jeune artiste prometteur. Le chanteur a su d’emblée créer une symbiose avec son public, en inaugurant son show aux rythmes des chansons « Lamban’akoho» et « Hagnaraka agnao» récitées en chœur par ses fans avant d’enchainer avec ses plus grands tubes «Tia vola » ou encore le «Tsy kinia». Sa capacité à captiver son public avec sa présence scénique charismatique est tout simplement phénoménale. Le chanteur a exprimé sa gratitude envers ses fans fidèles qui ont fait de cet événement un succès retenu. Considéré comme l’un des artistes les plus en vue depuis quelques années, Lion Hill a imposé son style et sa personnalité. Et avec son talent indéniable, il ne fait aucun doute que l’avenir lui réserve encore bien des succès. Les noctambules de la Capitale, plus précisément ceux qui ont décidé de rejoindre la salle de l’O2 Lounge Bar, ont été bien servis, c’était l’endroit où il fallait y être et les noctambules n'ont qu'une envie : le revoir sur scène pour revivre cette expérience musicale inoubliable.
Si.R

La une du 20 juillet 2024

Publié le samedi, 20 juillet 2024

La collaboration internationale est une pierre angulaire essentielle dans la lutte contre le trafic de drogue à Madagascar, un enjeu majeur qui nécessite des efforts conjoints et coordonnés. La « Drug Enforcement Administration » (DEA) américaine apporte son soutien à la Douane malagasy dans cette lutte cruciale contre les stupéfiants. Hier, le directeur général des Douanes de Madagascar, Lainkana Zafivanona Ernest, a accueilli une délégation de la DEA ainsi que des représentants du ministère de la Défense américain et de la Sécurité de l'ambassade des Etats-Unis à Madagascar. Cette rencontre a été l'occasion d'échanger sur les stratégies actuelles de la Douane malagasy et de discuter des projets futurs visant à renforcer la lutte contre le trafic et la distribution de drogues sur le territoire. 

Une manipulation de masse. C’est ce qu’on peut qualifier de l’historique de l’ancien président de la Fédération malagasy de taekwondo. La surprise fut grande pour l’actuelle Fédération quand elle a été évincée de l’assemblée générale du comité olympique malagasy, le 13 juillet dernier. Les dirigeants du comité national olympique faisaient allusion à des conflits internes au sein de la FMTKD. Et que l’ancien président aurait été victime d’acharnement de la nouvelle équipe de la Fédération. La FMTKD aurait poussé un individu ayant une affaire personnelle avec l’ancien président de porter plainte contre lui, selon les propos avancés. Alors que cet ancien président veut faire endosser à la FMTKD ses dettes personnelles prétextant qu’il n’a toujours pas reçu des subventions de la part du ministère et du Comité olympique malagasy.

400 000 tonnes de déchets sont accumulées, chaque année, à la décharge d’Andralanitra. Cet endroit est la seule décharge de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA). Elle est actuellement saturée et entraine des conséquences désastreuses sur les villes riveraines, comme la pollution de l’air, des problèmes de santé etc. Ainsi, les ordures contaminent les eaux et les sols tandis que les odeurs, les gaz toxiques et la pullulation d’insectes nuisibles. 

Parmi les solutions numériques innovantes pour résoudre la gestion des déchets dans la Capitale. La collecte des déchets recyclables auprès des ménages constitue l’un des projets mis en œuvre auprès de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA). Ce micro-projet consiste à éduquer les ménages à faire du tri sélectif des déchets, facile à effectuer. “Nous formons et sensibilisons les ménages sur l’importance du tri à la source pour assurer la valorisation des déchets. Le tri consiste à mettre dans le même sac ou carton les déchets recyclables, dont les plastiques, et ceux jetables dans un autre. Le tri n’inclut pas des dépenses conséquentes vu que les ménages utilisent des cartons ou sacs pour le faire. L’objectif étant de réduire les ordures transportés et déposés à la décharge d’Andralanitra”, informe Gaëlle Randriamanana, fondatrice de la société STCV, à l’origine de ce micro-projet.

Casse-tête !

Publié le samedi, 20 juillet 2024

Il y avait dix ans de cela, beaucoup devaient se rappeler de ce film captivant américano – franco – belge  qui s’intitule « Casse-tête chinois ». Réalisé par Cédric Klapisch avec Romane Duris et Audrey Tautou et sorti 2013 en décembre en France, atterrissait  à Madagasikara un an après. Il s’agit d’un film qui relate l’histoire d’une famille dont le chef (Xavier) est un homme à problèmes sans fin. L’expression « casse-tête chinois » ou du « casse-tête » tout court, signifie un problème difficile à résoudre.
Le contexte politique et économie mondial qui prévaut, en ces temps-ci, évoque étrangement le caractère d’un casse-tête chinois. La guerre en Ukraine mettant aux prises la Russie, le géant de l’Est, contre le poucet Ukraine perdure et provoque des impacts nocifs en envenimant  les relations internationales surtout sur l’économie régionale voire mondiale. Ce conflit qui n’avait pas au départ vocation de durer s’éternise et risque de faire ressurgir le spectre de la guerre froide.

La Grande île partiellement épargnée. Hier, une panne informatique majeure a secoué le géant technologique Microsoft, affectant des millions d'utilisateurs à travers le monde. Cette interruption a débuté aux premières heures de la matinée et a duré jusqu'en début d'après-midi, perturbant des services essentiels tels que Microsoft 365, Azure et Teams. Selon les premiers rapports, la panne serait due à une défaillance majeure des serveurs, entraînant une perte temporaire d'accès aux données et une incapacité à utiliser les services en ligne. Les équipes techniques de Microsoft ont travaillé d'arrache-pied pour résoudre le problème qui, finalement, a été rectifié aux alentours de 14h GMT. L'incident a eu des répercussions mondiales, affectant à la fois les entreprises et les particuliers. 

La chanteuse de rock célèbre a surpris ses fans en annonçant qu’elle a embrassé la musique évangélique et que c’est son nouveau chemin spirituel. Dans une récente déclaration, elle a partagé comment sa foi a joué un rôle crucial dans sa vie et comment elle avait ressenti le besoin de se recentrer sur ses croyances. « Je pense que c’est le moment de partager l’Evangile, j’ai décidé de louer le Seigneur. Il est temps pour moi de chanter la bonne parole mais toujours avec le rythme rock. Le déclic, j’ai été malade pendant environ six mois, j’ai été clouée au lit. J’ai prié avec ferveur et je me suis engagée à Dieu que si je m’en sors, je passerai ma vie à le louer et partager la Bonne parole. 

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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