Renouvellement de l'accord de coopération culturelle entre l'université de Fianarantsoa et l'université de Naples. Dans le cadre de la collaboration entre l'université de Naples – Federico II en Italie et l'université de Fianarantsoa, un nouvel accord de coopération culturelle et scientifique a été signé le 20 mai 2024 par le Professeur Aimé Richard Hajalalaina, président de l'université de Fianarantsoa. Le Professeur Vicenzo Morra, spécialiste en géologie et pétrographie, a représenté l'université de Naples lors de la signature de cet accord. Ce renouvellement de l'accord témoigne de l'engagement des deux universités à renforcer leur collaboration pour favoriser divers échanges visant à améliorer la qualité de l'enseignement dispensé par les deux établissements. La collaboration entre les deux universités s'est concrétisée avec l'ouverture de la mention Technologies des géosciences appliquées au sein de l'Institut des sciences et techniques de l'environnement, en co-formation avec le Département des sciences de la terre, environnement et ressources (DISTAR: Dipartimento di Scienze della Terra, dell’Ambiente e delle Risorse) en 2019. Ce partenariat continu vise à promouvoir l'échange de connaissances et d'expertise dans le domaine des géosciences et à encourager le partage des bonnes pratiques pédagogiques entre les deux institutions académiques, renforçant ainsi les liens culturels et scientifiques entre Madagascar et l'Italie.

La distribution massive de certificats fonciers continue dans la Région d’Alaotra- Mangoro. Le Gouvernement malagasy, à travers le ministère de la Décentralisation, et de l’aménagement du territoire (MDAT), continue de distribuer massivement des certificats fonciers dans la Région d'Alaotra- Mangoro. Le 18 mai 2024, cette initiative s'est concrétisée par la remise de certificats et titres fonciers dans plusieurs Communes. En effet, 1164 certificats et titres fonciers ont été distribués dans 3 Communes du District d'Ambatondrazaka. A l’occasion, une réunion des maires en présence du ministre Naina Andriantsitohaina s'est tenue le18 mai pour discuter de ces distributions. Suite à cela, 176 certificats fonciers ont été aussi distribués dans 2 Communes du District de Moramanga et 106 titres fonciers ont été remis dans la Commune de Morarano- Gare. Comme à l’accoutumée, le ministre a profité de sa visite pour discuter de leur situation avec les maires du District de Moramanga. Cette démarche vise à faciliter l'accès à la propriété foncière pour les habitants de ces localités et à renforcer la sécurité juridique des terres.

Le FMI prévoit d'examiner le dossier de Madagascar au sein de son conseil d'administration prochainement, ce qui souligne l'importance des discussions en cours. Madame la ministre a rappelé que Madagascar a demandé un diagnostic de gouvernance, mettant en avant l'engagement et l'intérêt du Gouvernement malagasy à accomplir des réformes rapides et significatives. Cela a été évoqué lors de la rencontre entre Rafaravavitafika Rasata, ministre des Affaires étrangères, et Moktar Benlamine, représentant résident du Fonds monétaire international (FMI) à Madagascar. Cette rencontre s'est déroulée dans les locaux du ministère à Anosy. Lors de cette entrevue, la ministre a souligné que la mission du FMI à Madagascar a été couronnée de succès, obtenant un retour positif. Les échanges entre les deux parties ont principalement porté sur des sujets cruciaux, tels que l'adoption de loi de finances rectificative réaliste et l'instauration d'un mécanisme d'ajustement. Bien que Moktar Benlamine achève son mandat cette année, il a réaffirmé son soutien et sa disponibilité pour continuer à appuyer Madagascar dans ses efforts de développement et de réforme. Cette coopération entre Madagascar et le FMI témoigne de l'importance des relations internationales pour le développement économique du pays.

L’hôpital de Morondava doté d’un scanner dernier cri. L'hôpital "Manara-penitra" de Morondava a récemment reçu un nouveau scanner médical, fourni par l'Etat malgache. Cette importante acquisition a été officiellement remise hier, marquant une avancée significative dans le domaine de la santé pour la Région. Grâce à l'installation de ce scanner, les patients ayant besoin d'imagerie médicale à Morondava et ses environs n'ont plus besoin de se rendre à la Capitale pour des diagnostics approfondis. Cela permettra une prise en charge plus rapide et efficace des besoins médicaux locaux, améliorant ainsi l'accessibilité aux soins pour la population. Lors de la cérémonie de remise du scanner, le sénateur Mahonjo Hugue Laurent, représentant la Province de Toliara, et le préfet de Morondava, Fidèle Rafidison, ont officiellement représenté le Gouvernement. Leur présence souligne l'importance accordée par les autorités à l'amélioration des infrastructures de santé dans la Région. Le sénateur a qualifié cette acquisition de "véritable révolution dans le domaine de la santé dans le District et toutes les Régions limitrophes". En plus de l'installation du scanner, des soins gratuits et une campagne de circoncision de masse ont également été proposés aux patients lors de cette journée spéciale. L'introduction de ce nouveau scanner médical à l'hôpital de Morondava représente un progrès majeur pour l'accès aux soins de santé dans la Région, offrant des possibilités de diagnostic et de traitement améliorées pour la population locale.

Une nouvelle réalité pour les Malgaches à partir du mois prochain. A compter du 11 juin 2024, les demandeurs de visa Schengen, y compris ceux de Madagascar, devront faire face à une augmentation significative des frais de demande. Cette décision, confirmée par le ministère slovène des Affaires étrangères le 20 mai dernier, intervient suite à une proposition formulée par l'Union européenne en février.

La bataille fait rage. A sept jours de la date butoir, la campagne  entre dans sa dernière ligne droite. Campagne ou propagande ! Qu’à cela ne tienne, ce qui importe pour le peuple, même s’il ne s’exprime pas ouvertement, consiste à avoir affaire à un Parlement où siègeront des élus intègres et déterminés.
Il reste une semaine aux états-majors politiques, à tous les candidats, pour convaincre les indécis à se joindre à leur cause. Une semaine pour faire valoir aux électeurs une visibilité du programme du parti ou de l’individu qu’ils entendent défendre durant leur mandat. En réalité, un député n’a pas un programme individuel pour une Circonscription donnée. Il ne peut pas prendre la place d’un maire, d’un chef de District, d’un gouverneur ou du Gouvernement. Il n’est pas là non plus pour contrôler ni superviser les actions d’un maire, d’un représentant du pouvoir central ou d’un gouverneur ou d’un ministre. Un député est celui qui représente le peuple et veille à ses intérêts à l’échelle nationale. Il n’est pas le député d’un District. On l’appelle « Député de Madagasikara ». Ainsi, le député, en sa qualité de membre de l’Assemblée nationale, veille à la bonne marche des affaires nationales par le biais du contrôle des actions du Gouvernement. Il étudie et discute le projet de Loi de finances qui, d’ailleurs, est sa principale attribution. La marge de manœuvre d’un élu parlementaire se limite dans le cadre strict des sessions parlementaires. En dehors des sessions à Tsimbazaza, un député doit rendre constamment compte auprès des électeurs des réunions et décisions au Palais. Le reste n’est que démagogie et engagement volatile.
Il est vrai que le scrutin des législatives est une élection de proximité. Le candidat qui se présente dans une circonscription telle doit être quelqu’un bien connu du milieu et ayant une solide réputation de probité et du sérieux auprès de la population. Un candidat tristement célèbre pour des affaires de corruption et ayant des antécédents de malversation ou de délinquance, ternissant l’image d’un parlementaire, n’est pas digne de la stature d’un député.
Au fait, qu’attend-t-on d’un député ? En première ligne : une valeur morale au-dessus de tout soupçon. Le critère moral et intellectuel vaut, à lui seul, 9/10ème de l’échelle de valeurs. Un député probe et intègre vaut mille fois que tout autre ayant de bonne présentation quelconque. Un curriculum vitae bien fourni et un parcours professionnel bien étoffé doivent être corroborés par la force de l’éthique morale et par la conscience du bien. Il faut se méfier d’un élu beau parleur et de portrait angélique. En effet, un élu parlementaire doit être animé par une conscience permanente pour la lutte contre la corruption et l’impunité. Il usera à bon escient de son statut : l’immunité parlementaire. Qu’il ne se considère donc pas intouchable mais se conduit comme tout autre citoyen au-dessous de la loi. De la même manière que nul n’est censé ignorer la loi, nul n’est au-dessus de la loi.  La loi est faite pour tous.
Ceci étant, le député est soumis moralement aux fondements de la probité, de l’intégrité et de la détermination. Fidélité et sens du devoir s’érigent pour lui en principe d’action irréversible. A bon entendeur, salut !
Ndrianaivo