Le Président de la République Andry Rajoelina a reçu hier une délégation d’investisseurs des Emirats arabes unis dont Mohamed Al Abbar, fondateur d’Emaar Properties, l’un des plus grands groupes de développement immobilier au monde. Derrière des projets emblématiques comme le Burj Khalifa, le plus haut gratte-ciel du monde, l’invité de marque a manifesté un vif intérêt pour Madagascar, affirmant que le pays a un « potentiel incroyable » et un « futur brillant » particulièrement dans les secteurs du tourisme et de l’agro-industrie.
Au sortir de l’entretien, le Président Rajoelina a salué cette visite, mettant en avant les opportunités de collaboration : « Avoir Mohamed Al Abbar, un opérateur de cette envergure, est une chance pour Madagascar. Il a l’expérience nécessaire pour transformer notre pays dans des secteurs clés comme le tourisme et l’agriculture. » Avec l’arrivée récente d’Emirates reliant Dubaï à Antananarivo, l’accent a été mis sur la nécessité de renforcer les infrastructures hôtelières.
Mohamed Al Abbar a, quant à lui, détaillé ses ambitions pour Madagascar. Son groupe, déjà présent dans 18 pays, est prêt à investir dans des hôtels et des infrastructures pour attirer un tourisme haut de gamme. « Nous avons l’expérience nécessaire pour développer des projets à grande échelle, et nous allons prendre le secteur de l’hospitalité au sérieux ici. », a-t-il déclaré.
Mais l’engagement du groupe Emaar ne s’arrête pas là. Al Abbar a également exprimé son intérêt pour l’agriculture malgache, notamment la culture du riz et de la canne à sucre. Il souligne aussi les perspectives de collaboration dans les infrastructures routières et énergétiques, avec un focus particulier sur l’énergie solaire. Ces investissements sont présentés comme des contributions directes à la vision du Président Rajoelina pour le développement du pays.
En filigrane de cette rencontre, Mohamed Al Abbar a tenu à souligner l’importance du leadership d’Andry Rajoelina, qui serait un facteur clé pour la concrétisation de ces projets. « Ce qui m’a marqué, c’est la volonté du Président d’améliorer la qualité de vie des Malgaches. », a-t-il affirmé. Et lui de rajouter que le leadership, la vision ou encore la passion du Chef de l’Etat font toute la différence pour attirer des investisseurs.
En tout cas, la visite d’un acteur aussi influent qu’Emaar Properties semble conforter la stratégie d’ouverture de Madagascar aux investissements étrangers sous l’impulsion d’Andry Rajoelina. Un partenariat stratégique qui pourrait bien accélérer le développement de secteurs prioritaires pour l’économie malgache.
L.A.
En cette période de l’année, un festif mois se profile à l’horizon. Dans cette optique, les magasins Baolai gâtent le public avec de très belles offres. « Une nouvelle gamme d’articles de premier choix, au design "tendance" et à bon prix, est déjà disponible pour tous, dans tous nos showrooms de Soarano, Analakely et Bazar Be Toamasina. On peut citer notamment les écrans plats de marque Jeyoo qui sont en promotion en ce moment, disponibles entre 17 et 98 pouces (avec une garantie de 1 an). Toujours au top de la high-tech, nous avons maintenant un nouveau téléviseur Led de 12 volts (19 - 22 ou 24 pouces) qui peut fonctionner avec une batterie et pas uniquement avec le courant. Sans oublier, les subwoofers et les micros », d’après un responsable.
En bonus, on peut aussi y trouver d’autres appareils électroménagers très utiles au citoyen lambda, comme les laser TV ( disponibles jusqu’ à 120 pouces ), Smart TV et téléviseurs led (Hisense et Toshiba avec une garantie de 12 mois), climatiseurs, congélateurs (froid actif après un délestage), tables de mixage, machines à laver smart wi-fi, mini-chaînes, panneaux solaires mono et polycristallins, friteuses et four multi-fonctions, synthétiseurs, lave- vaisselles, réfrigérateurs, machines à café à capsule, cuisinières à gaz et électriques,… Les détails sont à découvrir sur le site web, la page Facebook de Baolai, ou en téléphonant au 033 37 188 88 (en heures de bureau). Un mois d’octobre hors du commun est donc à savourer avec la société Baolai.
Actuellement, l'approvisionnement en eau constitue un enjeu majeur pour de nombreux ménages dans la Capitale. Et bien que des progrès notables aient été réalisés, des difficultés persistent. Selon le dernier bilan du Centre de coordination des opérations (CCO), jusqu'à 748 m3 d'eau potable ont été distribués par 21 camionnettes dans la ville d'Antananarivo. Ce chiffre témoigne d'un approvisionnement efficace dans certains quartiers, où 51 bonbonnes ont été remplies, certaines même plusieurs fois dans la journée.
Cependant, cette avancée est ternie par la présence d'intrus qui profitent des ressources destinées aux résidents. En effet, les files d’attente sont gonflées par des gens venant d’autres quartiers. Ceux-ci sont pour la plupart des revendeurs d’eau et n’hésitent pas à apporter des dizaines de bidons « jaunes ». Cette pratique lèse ainsi les véritables habitants à qui est destinée la livraison d’eau effectuée par des camions citernes, comme c’est le cas à Ambohimangakely. « Ces pirates n’hésitent pas à semer le trouble dans la file d’attente afin de créer le chaos », a indiqué un père de famille. D’autres ont également témoigné de l’existence de camionnettes remplies de bidons qui font également une razzia au niveau des points d’eau, en ne laissant que des miettes pour la population. Les autorités devraient voir cela de près avant qu’il y ait des blessés dans cette « bataille de l’eau ». « Certes, des gens s’amenant en voiture et même en véhicule « plaques vertes » se déplacent pour chercher de l’eau à la fontaine publique, mais ils sont toujours raisonnables et respectent les autres. De plus, ils résident dans les environs et on connait tous dans la même galère. Ce sont les individus avides d’argent et profitant du malheur des autres qui nous désolent », a indiqué Hary R.
La distribution d’eau fait donc ses preuves en résolvant temporairement les problèmes endurés dans différents quartiers. Cependant, la coordination au niveau des points d’eau devra également être vue de près par les autorités. Il s’agira d’élargir les lieux à desservir et le nombre de camions-citernes mis en service. Ainsi, il serait possible de garantir un accès équitable à l'eau pour tous les habitants, tout en évitant que les plus vulnérables ne soient les derniers servis dans cette lutte acharnée pour se procurer de cette ressource vitale.
Nikki Razaf
Comme nous l'avions déjà rapporté dans l'une de nos précédentes publications, des membres des Forces de l'ordre ont été arrêtés car impliqués dans cette série d'attaques à main armée à Toamasina, faits parfois meurtriers, au cours de ces derniers temps. Cette fois-ci, l'information a été confirmée par le procureur du Tribunal de première instance (TPI) de Toamasina, Yvi Sandro. Lundi dernier, ce haut fonctionnaire de la justice a alors confirmé l'arrestation de 3 gendarmes en service, les vendredis et samedis derniers. Ces membres des Forces de l’ordre sont pointés du doigt comme étant les fournisseurs présumés d'armes et autres munitions aux gangs et non moins auteurs de ces attaques à Toamasina. Mais dès hier soir même, rebondissement à l'affaire. Les gendarmes en cause ont été passés en instruction au Parquet du TPI de Toamasina. Après que leurs auditions se sont prolongées jusque tard dans la soirée d'hier, le procureur décide finalement de placer les 3 agents des Forces de l'ordre en cause ainsi qu'un civil, leur co-accusé dans l'affaire, sous mandat de dépôt à la prison d'Ambalatavoahangy, toujours à Toamasina, vers 20h30 hier. Aveu Selon une source au niveau de la Police judiciaire en charge de l'enquête, deux gendarmes en cause ont fait l'aveu tandis que leur collègue a nié les charges contre lui. Finalement, il est incriminé comme étant le "fournisseur de moyens" des gangs, du moins d'après un jargon utilisé par la justice. D'après toujours cette source, l'incarcération des 3 gendarmes à Ambalatavoahangy n'est que provisoire. « La règle veut qu'on n'enferme pas les agents des Forces mis en cause dans la même circonscription où ils travaillent. Sans doute, ils ne devront qu'y passer la nuit (ndlr, hier soir) et l'on s'attend bientôt à leur transfert vers un autre centre de détention », confie cette source auprès de la Police judiciaire. Preuves La Police qui est en charge de l'enquête ainsi que le procureur, pour revenir à la conférence de presse d'hier, affirment détenir donc les preuves comme quoi les gendarmes en cause seraient les fournisseurs d'armes et de munitions des gangs qui sévissent à Toamasina. Ces preuves sont notamment constituées d’enregistrements sonores des conversations que ces gendarmes en cause ont eues avec les bandits. Les faits. La situation liée à l'insécurité a commencé à devenir explosive depuis le 27 avril dernier dans la capitale économique du pays. Les observations des autorités locales ont alors mis en exergue l'habitude de ces gangs armés pour utiliser des munitions de 8mm. Un détail qui n'a donc pas échappé à la Direction régionale de la sécurité publique Atsinanana. Ce fut donc le branle-bas de combat général chez le service du renseignement de la Police dans la cité portuaire de l'Est. A preuve, une première tentative d'un sale coup, par un gang armé, a été enregistrée le 30 septembre dernier. Comme leurs tentatives se résumaient en un fiasco total au dernier moment, les malfaiteurs ont alors décidé de reporter l'attaque pour le vendredi 4 octobre dernier. Mais leur funeste projet tomba de nouveau à l'eau. Ne désarmant pas, les bandits ont encore essayé de passer à l'action à Ankirihiry, le 11 octobre dernier. La Police, informée au préalable, leur y a alors tendu un guet-apens. C'était dans ces circonstances que, et ce à la lumière de leurs conversations téléphoniques avec les bandits, deux gendarmes de 2e classe ont été arrêtés à Valpinson. Le samedi suivant, c'était au tour du gendarme hors classe de tomber dans le filet. Ils sont surtout incriminés d'avoir procuré des armes aux auteurs directs de ces attaques. Des images, montrant les premiers passant ces armes aux mains des bandits, ont été d'ailleurs filmées, selon la Police. Mais il y a pire. Il s’agit des enregistrements sonores de leurs discussions avec les malfrats, indiquant à ces derniers l'endroit où ils allaient leur remettre les armes, enfin du chemin ou du raccourci à prendre, sitôt le méfait accompli. Toutes ces preuves, audiovisuelle ou sonore, sont donc entre les mains du procureur et de la Police pour pouvoir poursuivre les gendarmes en cause. Enfin, le civil impliqué serait un auteur direct des attaques à main armée tandis qu'un autre fugitif serait en cavale. Outre cela, la Police a confisqué un revolver automatique, des munitions, des matrix ainsi que des diffuseurs de gaz lacrymogène.
Franck R.
Ce samedi 19 octobre marquera un tournant significatif pour le projet « Ony » avec l'inauguration officielle de la « Ony House » dans le quartier d'Ambatobe. Cet événement tant attendu mettra en lumière une pléiade de jeunes talents, artistes et entrepreneurs culturels soutenus par ledit projet depuis son lancement en 2022. Le programme varié de cette journée promet d'être riche en découvertes et en échanges. Au cours de cette cérémonie d’inauguration, les visiteurs auront l'opportunité d'assister à diverses activités, notamment des démonstrations de jeux vidéo, des concerts, ainsi que des simulations de tournage et d’enregistrement en studio. Ces initiatives visent à offrir un aperçu concret de l'engagement de la « Ony House » envers l'épanouissement de la jeune création culturelle à Madagascar. L'événement s'inscrit dans le cadre d'une semaine inaugurale qui souligne l'importance de la formation et de l'entrepreneuriat à travers des masterclasses. Parmi les intervenants figurera le rappeur Orelsan, co-fondateur du projet « Ony ». Il animera un atelier sur l'écriture de scénario. D'autres sessions aborderont des thématiques cruciales, notamment le rôle de la production et la fonction du réalisateur dans le domaine cinématographique. En parallèle, plusieurs concerts auront lieu dans divers lieux de la ville, créant ainsi une atmosphère festive et engagée autour de la musique et de la culture locale.
Varié
La « Ony House » se positionne comme une plateforme dédiée à l'émergence de projets dans des secteurs variés, incluant le jeu vidéo, l'animation, le cinéma et la musique. Avec des infrastructures modernes et un accompagnement personnalisé, celle-ci vise à faire de Madagascar un carrefour de créativité et d'innovation, attirant des talents non seulement locaux mais aussi internationaux. Les promoteurs de la « Ony House » affirment que cette initiative est essentielle pour nourrir la culture et l'entrepreneuriat dans la Grande île, en offrant un cadre propice au développement artistique. En favorisant les interactions entre artistes, professionnels des industries culturelles et créatives, ainsi qu'entrepreneurs, cette plaeforme aspire à créer un écosystème dynamique et inclusif où la créativité peut prospérer. En somme, l'ouverture de la « Ony House » s'annonce comme un événement phare pour la jeunesse malagasy, illustrant une volonté collective de promouvoir la culture et de donner un coup de pouce à ceux qui souhaitent se lancer dans des métiers artistiques et créatifs.
Si.R
La situation se complique pour Madagascar dans la course pour la qualification à la Coupe d'Afrique des Nations 2025.
Il faudrait maintenant un sacré concours de circonstances, soit une série de résultats favorables lors des deux autres matchs contre la Tunisie et les Comores, pour que Madagascar n'évite pas une terrible désillusion. Soit les Barea battent la Tunisie et les Comores lors des 5e et 6e journées du groupe A (du 11 au 19 novembre), soit les Comores et la Gambie se neutralisent. C’est le seul scénario possible pour permettre aux Malagasy de rêver d'une deuxième participation à la grand-messe du football africain.
« Nous ne sommes pas totalement éliminés, mais notre destin ne dépend plus de nous. Nous n’avons pas su concrétiser nos temps forts. Dans une rencontre, c’est toujours l’équipe qui marque qui gagne », regrette le sélectionneur malagasy.
Trop attentifs et sur la défensive, les Barea de Madagascar ont été sèchement battus par les Scorpions gambiens (0-1) lors du match comptant pour la quatrième journée du groupe A, ce lundi. Madagascar a encaissé l’unique but de la rencontre à la 63e minute, inscrit par l’attaquant gambien Musa Barrow du pied droit sur une passe décisive de Yankubah Minteh, à la suite d'un centre.
Les Barea avaient pourtant mieux géré ce match, comparé à la dernière rencontre entre les deux équipes qui s’était soldée par un match nul vendredi. Une domination stérile pour les protégés de Romuald Rakotondrabe avec 62% de possession de la balle lors du match.
Les Malagasy avaient pourtant de grosses occasions. Trémoulet Sandro a vu son tir du pied droit stoppé sur le point de penalty à la 25e minute.
Les Gambiens, quant à eux, ont eu un penalty à la 28e minute, mais Musa Barrow n’a pas su concrétiser, stoppé par Sony Laiton, lui-même à l’origine de la faute pour jeu dangereux.
Elias Fanomezantsoa
La Malgache Ony Marchand s'impose lors de la première édition du tournoi international « Golf Indian Ocean Ladies Cup », qui s'est déroulé sur le magnifique green du « Golf du Rova » à Andakana, Ambohidratrimo. Avec un score cumulé de 232 sur les trois jours de compétition, elle termine avec un handicap de +5 en classement Net et Brut dans la première catégorie. Ony Marchand a montré sa forme dès le premier tour, rendant une belle carte de 75. Après un relâchement au deuxième tour avec un score de 85, elle termine avec deux points d'avance sur sa dauphine, avant de retrouver sa force lors du troisième tour avec une carte de 77, soit 8 points sous le par, devançant sa compatriote Kim Maria (84).
Les Malgaches ont dominé toutes les catégories. Parmi les 14 golfeuses venues d'autres pays, notamment de l'île Maurice, de la Corée du Sud, du Nigeria, de la Côte d’Ivoire et de l’île de La Réunion, la Mauricienne Dolloye Francine a décroché la troisième place dans sa catégorie 3.
Le quartier d'Ambaniatsimo à Tanjombato a été le théâtre d'un violent incendie aux conséquences matérielles désastreuses, vers minuit, vendredi dernier. Là, c'est une petite usine de fabrication de meubles qui a pris feu. L'intensité des flammes était telle qu'elles n'ont laissé que ruines et désolation sur une superficie couvrant 800 m2, et ont même touché, sans gravité trois autres constructions voisines de l'atelier, selon les pompiers. Ces derniers affirment avoir pu quand même empêcher les flammes de détruire les propriétés voisines de cette menuiserie, et ce, au prix d'un travail acharné, qui durait 6h de temps avant qu'ils ne puissent éteindre complètement le feu.
La cérémonie officielle dans le cadre de l’ordination épiscopale du nouvel évêque du diocèse d’Ambatondrazaka, Monseigneur Herivonjilalaina Orthasie Marcellin, s’est tenue hier. Il a choisi comme slogan le verset écrit par Saint Jean « Afin que tous soient un » (Jean 17, 21). La célébration eucharistique a été présidée par l'Archevêque du diocèse d’Antananarivo, Monseigneur Jean de Dieu Raoelison. Ce dernier n’est autre que le prédécesseur du nouvel évêque. La cérémonie d’accueil de Mgr Herivonjilalaina Orthasie Marcellin a déjà commencé mercredi dernier lors de son arrivée dans cette ville.