Michel Barnier et Harilala Ramanantsoa seraient-ils dans la même nacelle pour une mission difficile voire impossible ?
L’image choisie pour la « nacelle » n’est pas le fruit du hasard. La nacelle est un panier fixé sous un aérostat où se tiennent les passagers. Un dispositif suspendu ou élevé permettant d’effectuer des travaux difficiles d’accès.
Michel Barnier, un vieux de la vieille, débarque au Matignon. A 73 ans, le Premier ministre le plus âgé de la Vème République, il aura fort à faire à convaincre les indécis, les récalcitrants et l’opinion publique française. Il doit remuer ciel et terre pour parvenir à former son équipe gouvernementale. Une équipe qui doit être rassembleur surtout dans un contexte d’échauffourées pareilles. Il faut qu’il réussisse à convaincre des éléments autres que ceux de la droite traditionnelle à faire partie du gouvernement. Et de un. Ensuite, il va falloir franchir la barre plutôt le barrage du palais de Bourbon. Là où les caciques du NFP l’attendent de pied ferme. Le palais de Bourbon abrite depuis 145 ans l’Assemblée nationale française. C’est toujours un haut lieu de la démocratie. L’opinion publique, après avoir dû patienter deux mois et plus durant, n’est pas du tout du genre à gober n’importe quoi. Une mission apparemment impossible mais Michel Barnier, un vieux routier de la politique et les arcanes des affaires nationales et même internationales, pourrait éventuellement se frayer un chemin. Bon, après tout, c’est une cuisine interne des Français !
Harilala Ramanantsoa atterrit, il y a quinze jours, à l’Hôtel de ville d’Analakely, en tant que Président de la délégation spéciale (PDS) ayant la fonction de premier magistrat de la ville, la ville des Mille et cela à environ trois mois des communales et des municipales du 11 décembre 2024. Nul n’ignore la délicatesse et la complexité de la gestion de la Capitale. Tous les dirigeants qui se sont succédé à la Mairie d’Antananarivo le savent très bien que la ville défie tous les records d’ineptie à savoir l’indiscipline / l’anarchie, l’exigüité de l’espace vital et la saleté. Tous les indicateurs virent au rouge ! Et cela aussi sans évoquer la question d’insécurité, de nuit et de jour, qui y règne. En fait, tout est urgent ! Toutefois, le problème numéro un auquel tout locataire de l’Hôtel de la ville d’Analakely doit faire face repose sur la question financière. En effet, le « nerf de la guerre » fait tragiquement défaut à la Commune urbaine d’Antananarivo. Par rapport à l’immensité des travaux qui attendent, l’argent liquide manque cruellement. Et face au temps imparti, Harilala Ramanantsoa n’a pas droit à l’erreur. Elle doit se livrer à des exercices de grand écart. Une gymnastique normalement dévouée ou réservée à des athlètes de haut vol. Certes, eu égard à ses expériences personnelles et son parcours professionnel, Harilala Ramanantsoa, une femme battante, n’est pas le genre à se laisser battre facilement. Mais elle doit obligatoirement batailler fort. Espérons que des partenaires sérieux accepteraient de l’épauler.
Enlever les ordures, mettre de l’ordre et instaurer la sécurité dans une ville comme Antananarivo en quelques semaines relève de l’utopie. Seulement, on s’attend, après tout, à ce que les travaux commencent de bon pied et à d’autres de les continuer.
Ndrianaivo
La solution au délestage et au problème d’accès à l’électricité dans la Capitale se profile à l’horizon. En marge du Forum de la coopération Chine – Afrique (FOCAC 2024), la délégation dirigée par le Président Andry Rajoelina a effectué une visite de la société Tebian Electric Apparatus ou TBEA Group à Beijing, Capitale de la Chine. La visite a été suivie d’une réunion à huis clos entre les membres de la délégation malagasy dirigée par le Président Andry Rajoelina et les responsables au sein de la société TBEA, dirigée par son directeur général, Zhang Xin. Des projets d’amélioration de la production énergétique à Madagascar ont été au cœur des échanges dont le « Medium ring Tanà ». Au terme des discussions, les deux parties ont procédé à la signature d’un accord de mise en œuvre du projet déjà approuvé en Conseil des ministres.
Avec un coût de 177 millions de dollars, ce projet porte sur la rénovation du réseau d’approvisionnement d’électricité pour le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA) datant déjà d’une soixantaine d’années et reçoit le financement du Gouvernement chinois via l’Agence de coopération internationale ou CIDCA. Une première en 60 ans. La procédure de déblocage du financement est déjà engagée au niveau de l’Exim Bank Chine tandis que la TBEA Group sera en charge de l’exécution des travaux qui s’étendront sur près de deux ans, selon le directeur général de la société. Néanmoins, le Président Andry Rajoelina a demandé l’accélération du projet afin de répondre, le plus rapidement possible, aux besoins des usagers malagasy.
S’inspirer de l’expérience chinoise
Le projet consistera notamment à l’installation de câble d’une longueur de 185 km et d’une puissance de 90 kilovolts. Outre la construction d’infrastructures, le Président a insisté sur l’importance du partage d’expériences et du savoir – faire chinois. La transition énergétique vers les énergies renouvelables figure parmi les principaux défis de l’Etat malagasy qui consacre un budget exorbitant de 2,5 milliards de dollars depuis 10 ans pour faire tourner les centrales thermiques alimentées par du fuel et du gasoil. « Grâce à ce partenariat avec TBEA, nous allons enfin pouvoir accéder à des technologies de pointe et bénéficier de l’expertise reconnue de la plus grande société et la plus innovante du secteur énergétique en Chine », a déclaré le Président Andry Rajoelina. L’ambition sur le long terme est de faire de Madagascar un modèle de développement durable en énergie.
La société TBEA est l’une des leaders mondiaux dans la construction d’infrastructures de production d’électricité telles que les centrales hydroélectriques ainsi que les centrales qui utilisent les énergies renouvelables (solaires, éoliennes). La TBEA Group œuvre également dans l’exportation et l’installation d’équipements de production d’énergies renouvelables dans plusieurs pays comme les Etats – Unis, le Brésil, l’Inde, ou encore la Gambie, la Guinée, le Togo. La même société s’est occupée de la rénovation du réseau d’approvisionnement électrique en Angola d’une valeur de 1,6 milliard de dollars. Le fait de disposer d’une station de distribution d’électricité mondiale avec une capacité de 1 100 kilovolts prouve l’envergure de cette société.
Sandra R.
Décès d’Alice Rajaonah : première femme à occuper le poste de ministre de la Justice.
Le 8 septembre 2024, un événement tragique a touché le monde de la magistrature avec le décès d'Alice Rajaonah, ancienne ministre de la Justice. Cette annonce a suscité une grande émotion parmi ses collègues, amis et proches. Elle a été nommée Garde des sceaux, ministre de la Justice en 2002 sous le Gouvernement de Jacques Sylla. Elle a été la première femme à accéder à ce poste à Madagascar, marquant ainsi un tournant important dans l'histoire du pays. Son mandat a duré jusqu'en 2004, période au cours de laquelle elle a œuvré pour la justice et l’égalité. Le ministère de la Justice a rendu hommage à Alice Rajaonah en soulignant son abnégation et son dévouement à la cause de la justice. Des déclarations ont été faites indiquant qu'elle avait toujours milité pour la rectitude, illustrant ainsi son engagement envers les valeurs fondamentales de la justice. Les éditions Créons, qui lui ont attribué le surnom affectueux de “Maman des 1000 textes”, ont rappelé le soutien qu’elle avait apporté lors de la publication des 2000 textes juridiques. Ce soutien a été essentiel pour la diffusion et l’accessibilité des informations juridiques à Madagascar. Le décès d'Alice Rajaonah représente une perte significative pour le système judiciaire malgache. Son héritage, en tant que ministre et en tant que magistrate, continuera d'inspirer les générations futures. Les hommages qui lui ont été rendus soulignent l'impact qu'elle a eu dans sa carrière et son engagement envers la Justice à Madagascar.
Continuité de la collaboration entre l'IRD et le ministère de l’Enseignement supérieur. Le 6 septembre 2024, Thierry Portafaix, le directeur de recherche et représentant de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) à Madagascar, a été reçu par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Loulla Chaminah, à Fiadanana. Cette rencontre a été considérée comme un moment clé dans la prolongation d'une collaboration productive entre l'IRD et le ministère. L'objectif principal de cette coopération est le renforcement de la recherche scientifique ainsi que le développement du pays. L'IRD, qui est présent à Madagascar avec une dizaine de chercheurs, collabore étroitement avec les centres de recherche sous tutelle du ministère ainsi que les universités locales. Actuellement, l'IRD gère environ quarante projets dans tout le pays. Ces projets sont conçus pour s'assurer que les recherches effectuées aient un impact direct sur la population locale et contribuent au développement général du pays. L'Institut s'aligne sur la Politique générale de l’État, visant à intégrer les résultats de la recherche dans les initiatives de développement. Cette coopération est un exemple concret de l'importance de la recherche scientifique dans l'amélioration du bien-être de la population malgache. En s'inscrivant dans une vision plus large, elle vise à faire de la recherche un pilier du développement économique et social du pays. Les efforts conjoints de l'IRD et du ministère sont perçus comme essentiels pour répondre aux défis contemporains auxquels Madagascar est confronté.
Reprise officielle des activités du Mercy Ships. Lors du dernier Conseil du Gouvernement du 2 septembre, l'accord pour un protocole entre le Gouvernement malgache et l'Organisation non-gouvernementale Mercy Ships a été validé. Cet accord est considéré comme une étape cruciale pour le développement des services médicaux à Madagascar. Dans le cadre de sa mission pour l'année en cours, Mercy Ships a l'intention d'offrir des services médicaux directs à plus de 1000 patients. Cette initiative est perçue comme une réponse aux besoins croissants en matière de soins de santé dans le pays. En plus des services médicaux, le protocole d'accord inclut également un volet important de formation. Mercy Ships s'engage à encadrer et à former des professionnels de la santé locaux. Cette démarche vise à renforcer les systèmes chirurgicaux et anesthésiques de Madagascar, contribuant ainsi à l'amélioration générale des soins de santé. La signature de ce protocole d'accord est considérée comme une garantie pour la poursuite des actions de Mercy Ships à Madagascar. En consolidant les capacités locales, l'impact des interventions de Mercy Ships pourrait être amplifié, offrant des soins durables à la population malgache.
La Présidente de la délégation spéciale à l’écoute du personnel de la Commune urbaine d'Antananarivo. La première rencontre entre la Présidente de la délégation spéciale (PDS) de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA), Harilala Ramanantsoa, a eu lieu au Gymnase de Mahamasina. Cet événement s'est tenu à l'issue de l'assemblée générale du personnel de la Commune. L'importance de cette rencontre réside dans l'écoute des revendications des employés, qui ont été soulevées lors de cette réunion. Les revendications des salariés ont été multiples et variées. Parmi les points majeurs soulevés, on note la pension de retraite vu que de nombreux employés ont exprimé leur frustration concernant la non-perception de leur droit à la pension après leur départ à la retraite. Un autre point crucial a été la pénurie de médicaments, qui est essentielle pour la prise en charge des employés en cas de maladie. Enfin, les préoccupations relatives à la gestion du personnel en général ont également été aussi abordées. La PDS a adopté une approche prudente lors de cette rencontre. Elle s'est réservée de présenter des solutions immédiates, soulignant que des réponses réfléchies seront nécessaires pour aborder ces questions complexes. Cependant, elle a également mentionné que rien n'est impossible et que des solutions aux problèmes évoqués par les membres du personnel peuvent être envisagées. Un engagement a été pris par la PDS pour établir un rapport régulier sur l'avancement de la réalisation des revendications. Pour ce faire, un rendez-vous de suivi sera organisé chaque mois.
Vendredi dernier, et ce, à la suite d'une investigation du service de la cybercriminalité de la Police, un ressortissant français de 54 ans et sa compagne malagasy ont été placés sous mandat de dépôt pour une affaire supposée de proxénétisme et une présumée traite de femmes. Les suspects furent arrêtés à Ambohibao, le 3 septembre dernier, selon la Police. « Se trouvant longtemps dans le viseur des Forces de l’ordre, le Français fut arrêté à sa descente d'avion à l'aéroport d'Ivato », confie la Police. C'était aussi dans ces circonstances que son amie malagasy venue l'accueillir à son arrivée au pays, fut arrêtée en même temps que lui.
Dans les mêmes explications fournies par les policiers, le quinquagénaire français serait à la recherche de chairs fraiches, des filles vierges pour assouvir ses fantasmes sexuels. Et qu'il aurait bénéficié de la complicité de sa compagne malagasy, également dans la cinquantaine, dans cette quête. Celle-ci serait en charge de la mission d'emmener les filles à l'hôpital pour un contrôle médical. Le français en cause privilégierait les filles vulnérables, à qui il aurait promis d'emmener à l'étranger, selon toujours la Police. « Pour sa défense, la quiquagénaire a argué le fait qu'elle est ménopausée, alors que son compagnon français veut des enfants d'elles. D'où la décision du couple pour chercher des jeunes femmes capables d’enfanter. Et que tous deux ne font donc pas une traite de jeunes femmes », explique encore cette source policière au sujet de la femme suspecte.
Pour revenir à son ami français, il aurait l'habitude de faire des va-et-vient entre la France et la Grande île, et ce, depuis 2018. Or, une vérification ultérieure de son téléphone portable a permis d'avoir une idée claire sur son contenu plutôt à caractère pornographique, mettant en cause des jeunes femmes malagasy. « J'ai comme principe d'aider les personnes qui sont dans le besoin », se serait-il défendu. Enfin, c'est l'une des victimes du français qui a dénoncé le couple.
Franck R.
43 étudiants de l’Institut Confucius de l’Université d'Antananarivo ont obtenu, cette année, des bourses octroyées par l'Université Normale du Jiangxi, située en Chine. Depuis la mise en œuvre des programmes de bourses pour les enseignants internationaux de chinois et du programme « 2+2 », des dizaines d'étudiants de cet Institut se rendent chaque année en Chine pour faire des échanges et des études en langue chinoise. La semaine dernière, une autre promotion a reçu une bourse d’études pour la Chine. Dans ce cadre, l'Institut Confucius de l'Université d'Antananarivo a organisé une cérémonie d’encouragement pour les boursiers internationaux bénéficiant du programme de formation des enseignants de chinois 2024, ainsi que pour ceux ayant obtenu la bourse « 2+2 ». Le directeur chinois de l'Institut Confucius, Wei Zuqin, a félicité les étudiants ayant fait preuve de courage, en surmontant de nombreux problèmes avant d’obtenir cette bourse. Il les a encouragés en soulignant qu'ils avaient franchi une nouvelle étape sur le chemin de l'apprentissage du chinois. Il les a également incités à s'adapter rapidement à l'environnement estudiantin et vital en Chine, tout en leur rappelant le respecter de la loi et des règlements universitaires, ainsi que de veiller à leur sécurité personnelle et à celle de leurs biens.
Visite du vice-président de l'Université normale du Jiangxi
Au mois dernier, le vice-président de l'Université normale du Jiangxi, le Professeur Xiang Guoxiong a visité le président de l’Université d’Antananarivo, le Professeur Mamy Ravelomanana. L'Institut Confucius de l'Université d'Antananarivo est l'un des meilleurs en Afrique. Au cours de cet événement, 127 étudiants ont reçu des bourses « 2+2 », tandis que 12 enseignants bénévoles et locaux ont été récompensés. La délégation a également symbolisé l'amitié sino-malagasy en plantant trois arbres à proximité du bâtiment principal de l'Institut Confucius. A l’issue d’une rencontre avec les représentants du Conseil consultatif de l'Institut Confucius et du Comité de promotion de l'Initiative de la Ceinture et de la Route, ils ont abordé des sujets axés sur le développement de l'institut, la coopération « entreprise-université », ainsi que la création des cours en ligne.
Recueillis par Anatra R.
Dans le cadre de la mise en œuvre des trois piliers de la Politique générale de l’Etat (PGE), le Président Andry Rajoelina réaffirme son engagement à ne laisser aucune Commune ou District en marge du développement. C’est dans cette optique qu’il a visité le siège de Huawei, marquant une nouvelle étape dans la coopération entre Madagascar et la multinationale chinoise. Deux projets d’envergure ont été scellés à travers la signature de deux Mémorandums d’entente (MoU) entre le Gouvernement malgache et Huawei.
Le premier projet, baptisé "Digital Rural+", vise à favoriser l’accès à l’électricité et à l’Internet dans les zones rurales, en promouvant l’usage des technologies numériques et de l’innovation dans ces Régions. Ce projet ambitionne de réduire la fracture numérique entre les zones urbaines et rurales en garantissant l’accès à des infrastructures numériques essentielles.
Le second projet concerne l’amélioration du système éducatif à travers la digitalisation de l’enseignement. Grâce à la connectivité Internet et à l’accès aux technologies numériques, les écoles et les universités bénéficieront d’un enseignement de qualité, équitable et accessible pour tous. Cela inclut notamment l’apprentissage à distance et l’utilisation de tableaux interactifs pour offrir un accès élargi aux ressources pédagogiques et bibliographiques. Ce projet permettra aux étudiants malgaches de tout le pays de bénéficier d’une éducation modernisée, répondant aux exigences de l’ère numérique.
Ces deux projets visent à étendre les infrastructures numériques dans tout le pays, y compris dans les zones rurales, afin de permettre à un plus grand nombre de citoyens de bénéficier des avantages de l’Internet et des technologies de pointe. Le Président Rajoelina a souligné que la digitalisation est désormais indissociable du développement, ouvrant des perspectives prometteuses pour la jeunesse malgache.
L’usage des technologies numériques dès l’école contribuera à préparer les jeunes à des carrières dans des secteurs en pleine expansion. Ces projets ne se limitent pas aux bénéfices éducatifs et sociaux ; ils auront également un impact économique tangible. En effet, il est prévu que le Produit intérieur brut (PIB) du pays augmente de 4,2 % grâce à l’accroissement du taux de pénétration d’Internet et des technologies numériques.
Outre l’éducation, les nouvelles technologies pourront être appliquées à divers secteurs économiques, notamment l’agriculture et l’élevage, contribuant ainsi à la croissance et à la modernisation du pays.
Avant la signature des deux Mémorandums, le Président Andry Rajoelina et sa délégation ont visité le musée des technologies de pointe au siège de Huawei. Cette visite a permis d’apprécier l'impact des technologies numériques sur le développement des nations. Le Président a également échangé directement avec les employés de Huawei à Madagascar, à travers une visioconférence.
Lalaina A.
Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) annonce déjà son soutien pour Madagascar à travers le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) dans le cadre de l’organisation du « YouthConnekt Summit Africa 2025 », à Antananarivo, l’année prochaine. C’est le Rwanda, qui sera le pays hôte pour cette année, du 1er au 4 novembre.
« L’approche du PNUD est toujours d’accompagner la vision de notre partenaire national. Le PNUD soutient Madagascar dans l’organisation de l’YouthConnekt Africa 2025 », a souligné le Dr Christow A. Christow, représentant et résident du PNUD à Madagascar.
Le PNUD confirme donc son soutien aux projets initiés par le MJS, tels qu’YouthConnect, qui sera étendu aux maisons des jeunes à travers Madagascar.
Le projet YouthConnect vise à renforcer la coordination internationale en matière de participation et de leadership des jeunes, ainsi qu'à améliorer la communication entre les réseaux de jeunes.
Le ministre Marson Moustapha Abdullah mettait en avant que l'objectif principal était de « permettre aux jeunes de s'exprimer et de bénéficier de l'acquisition de connaissances pour devenir autonomes ». Ce rendez-vous fait partie de la stratégie nationale de la jeunesse malagasy.
Ce projet propose de renforcer la connexion des jeunes aux opportunités en vue d’accroitre leur autonomisation et booster leur participation au développement.
Sa mise en œuvre s’étalera sur une durée de 3 années soit de janvier 2024 à fin décembre 2026, et interviendra en appui à l’action du ministère de la Jeunesse et des Sports sur les aspects en lien avec primo : l’écosystème de la jeunesse secundo : l’employabilité et l’entreprenariat des jeunes tertio : le renforcement des capacités de l’encadrement des établissements de jeunes et quarto : le volontariat et la mise en réseau des associations de jeunes.
Le groupe Tselatra a fait un retour fracassant sur la scène du théâtre de verdure d’Antsahamanitra, offrant un spectacle mémorable à un public passionné. Dans l’après-midi d’hier, les fans, impatients, se sont rassemblés toute la journée pour accueillir leurs idoles, et ils n’ont pas été déçus. Cet événement 100 % rock marquait le retour au pays d’Eric, lead vocalist du groupe, et l'atmosphère était à son comble. Eric, le leader charismatique, a captivé les spectateurs avec une performance énergique, en prouvant que le groupe n'avait rien perdu de son talent, ni de sa fougue.
Dès son entrée sur scène, le chanteur a su capter l'attention du public. Vêtu d'une tenue en cuir noir et avec une présence scénique indéniable, il a débuté le concert avec son hit « Alon-drano », entraînant instantanément le public dans une frénésie collective. Les cris et les applaudissements n'ont cessé de s'intensifier, tandis que les fans chantaient en chœur quasiment toutes les paroles de chansons. Les incontournables morceaux tels que « Tovolahy », « Mionona », « Misy andro », et le célèbre « Rainay ô » ont résonné dans la salle, suivis de quelques surprises comme « Mbola ho avy » et « Dame de nuit », ravivant des souvenirs chez les fans de longue date.
La complicité entre les membres du groupe, soutenue par des riffs de guitare percutants, a contribué à faire de ce concert un moment unique. Eric, toujours aussi flamboyant, a affiché un look qui rappelle ses débuts : cheveux longs et frisés, pantalon en cuir et santiags pointues. Sa voix rocailleuse, emblématique du groupe, a résonné avec puissance, séduisant un public intergénérationnel qui chantait en chœur chaque refrain. L'ambiance sur scène et dans le public était électrique, chacun ayant pu profiter de cette célébration musicale. Organisé par Giant Event, ce concert a confirmé la réputation de Tselatra, laissant les spectateurs émerveillés et heureux. Ce retour tant attendu a démontré que le groupe, malgré le temps qui passe, reste une figure emblématique de la scène musicale, en particulier le rock.
Si.R
Calmez le jeu ! Inutile de créer des vagues. Rien ne sert de … bousculer, il faut partir à point ! Inutile de recourir au forcing ni de provoquer les hommes en treillis !
Le processus électoral en vue des communales et municipales du 11 décembre ne fait que commencer. On n’est qu’à l’étape de dépôt de dossiers de candidature. Pour ceux ou celles qui ont pu déjà déposer, ils ou elles ne sont pas en mesure de savoir si leurs candidatures ont été validées ou non. Il faudra attendre les arrêts des autorités compétentes. Alors, rien ne justifie les gesticulations qui s’apparentent à des démonstrations de … farce. Des gestes ridicules !
Pour ceux ou celles qui ont bien arrêté leur choix ou décision, il faut concentrer les efforts sur les opérations de constitution de dossiers. D’autant que constituer les dossiers en question rencontre en cours de route des complications. Des candidats se plaignent des difficultés rencontrées pour obtenir, entre autres, le certificat de régularité fiscale ou l’état 211 bis. Des éléments clés dans le paquet à fournir. Et à ceux ou celles qui hésitent ou qui cogitent, le temps presse. Il ne faut pas attendre le dernier moment.
Jusqu’à l’heure, à trois jours du début du dépôt de dossiers, on constate plutôt le calme plat autour des locaux de l’Organe de vérification et d’enregistrement des candidatures (OVEC), la seule entité habilitée à recevoir les dossiers de candidature des prétendants au scrutin du 11 décembre.
A l’heure où l’on est, on se trouve encore au stade de déclaration d’intention. A la Commune urbaine d’Antananarivo, il n’y a que trois candidats déclarés publiquement connus à savoir Herivelona Ramanantsoa, ancien ministre du temps de l’Amiral Didier Ratsiraka, issu d’une famille bien connue de la Capitale à l’époque de la Première et de la Deuxième République, Rina Rakotomanga, une ancienne directrice près de la Présidence de la République du régime actuel (premier mandat) et Ravalomanana Marc ancien Chef de l’Etat de 2002-2009, président fondateur du TIM et supposé chef de l’Opposition version « Firaisankina ». Certes, on entend à peine des bruits de coulisse de tel ou tel qui se positionne mais pas encore de confirmation nette. Dans l’Avaradrano, à la Commune d’Alasora, le maire TIM sortant Jimmy Randrantsoa annonce son intention ferme de rempiler. Fort du soutien des notables de ladite Commune et fier de ses réalisations, Jimmy rejoint de nouveau les starting – blocks. Le reste sur l’ensemble du territoire national notamment dans les anciennes capitales de province, c’est le calme.
On attend de pied ferme les futurs postulants pour la ville des Mille. De sa posture de première ville de Madagasikara, Antananarivo intéresse les grands états-majors politiques. Un poste stratégique que le régime en place ne compte guère laisser entre les mains des « autres ». Certains noms circulent mais l’instance dirigeante de la formation politique de la majorité prend soin de ne rien divulguer qu’au moment opportun. L’attente du dernier moment fait partie de la tactique du régime. Evidemment, laquelle stratégie gêne les autres, entre autres, l’Opposition et certains candidats préférant se lancer dans la couleur « indépendant ». L’effet de surprise de dernière heure déstabilise.
De toute façon, inutile de faire des vagues. Du calme !
Ndrianaivo