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Le naufrage de la M/S Francia, un boutre ayant effectué un transport clandestin de passagers, à Soanierana- Ivongo , et qui a provoqué la mort de 41 passagers et une centaine de disparus, continue de tenir en haleine le public et de marquer les esprits. Mais ce naufrage, causé par la panne du moteur du boutre et une avarie de la coque, a connu un rebondissement, hier. 

« Jeudi, je commençais à tousser. Deux jours après, les douleurs s'amplifiaient et j'étais de plus en plus fatiguée. Alors, j’ai décidé de faire une analyse dans un établissement sanitaire où j’étais prise en charge. Une fois sur place, ma température était de 38° et mon toux alarmait mon médecin qui m'a immédiatement recommandée ainsi qu'aux membres de ma famille - eux qui souffraient de légers symptômes - de passer un test PCR. Avec mon état de santé, les longues files d'attente au Village Voara sis à Andohatapenaka me paraissaient insupportables.

Un grand ouf de soulagement pour les chrétiens car ils pourront célébrer la naissance du Christ  dans les églises, malgré quelques restrictions. En effet, à cause de la propagation de la pandémie de Covid- 19 dans le pays, il a été annoncé que le rassemblement de plus de 100 personnes est désormais interdit. En conséquence, les églises se sont organisées pour bien accueillir Noël, plus précisément, durant la nuit du 24 et 30 décembre.

Quid de la « troisième vague » ?

Publié le mercredi, 22 décembre 2021

Elle est là ! Elle tue. Après les deux premières vagues de Coronavirus de 2020 et de 2021, une troisième vague atterrit au pays. Un souffle de vent impétueux déferle et happetout ce qui se hasarde en travers de son passage. Quand le nombre cumulé des décès (2020 et 2021) franchit la barre de 1 000, il y a donc mille raisons de s’inquiéter.

Fort de son succès auprès des entrepreneurs, le projet Miarina by Fihariana est relancé avec une enveloppe de 40 milliards d’ariary destinée à financer les entreprises et sociétés de petite ou moyenne envergure légalement constituées. Pour être éligibles à ce soutien financier, les entreprises doivent justifier de plus de trois années d’existence et avec un chiffre d’affaire n’excédant pas les cinq milliards d’ariary. L’idée étant de booster au maximum la relance économique en poussant les PMI et PME.

Décidemment, la Covid-19 gagne à nouveau du terrain. Alors que l’heure du déconfinement avait sonné il y a quelques mois, de nouvelles mesures ont été annoncées par le Président de la République et son Gouvernement. Effectivement, une autre vague de contaminations de ce virus mortel fait rage à Antananarivo ainsi que dans d’autres Régions de Madagascar. Depuis quelques jours, la situation s’est même aggravée, vu la hausse du nombre de nouveaux cas recensés la semaine dernière, surtout dans la Capitale. Et Malheureusement, pour le chanteur évangélique Rija Rasolondraibe, ce dernier en fait directement les frais. 

Un mort. C’est seulement aujourd’hui qu’on peut affirmer la mort d’homme suite au crash de l’hélicoptère de l’armée survenu lundi dernier à 19hOO au large de Mahambo. 


Fort de son succès auprès des entrepreneurs, le projet Miarina by Fihariana est relancé avec une enveloppe de 40 milliards d’ariary destinée à financer les entreprises et sociétés de petite ou moyenne envergure légalement constituées. Pour être éligibles à ce soutien financier, les entreprises doivent justifier de plus de trois années d’existence et avec un chiffre d’affaire n’excédant pas les cinq milliards d’ariary. L’idée étant de booster au maximum la relance économique en poussant les PMI et PME. Dans le projet Miarina, les autorités, à travers le programme Fihariana, se sont associées avec les banques BOA et BNI Madagascar. Ainsi, malgré la disponibilité des fonds et ces mesures d’allègement de la procédure, les soumissionnaires au prêt doivent se conformer à des critères de sélection.  Le prêt Miarina a, en effet, été mis en place pour les entreprises ayant des activités génératrices de revenus sur l’ensemble du territoire malagasy et œuvrant dans l’un de ces quatre secteurs dont l’agriculture et l’élevage, l’industrie, les services et le tourisme. Ces firmes peuvent contracter un prêt allant jusqu’à trois cent millions d’ariary. Pour ce qui est de la BNI par exemple, les procédures d’emprunt ont été allégées. Ce prêt aura notamment un taux de 8 % et une période de remboursement de 24 mois. Toutefois, le client pourra demander un différé de 6 mois concernant l’échéance de remboursement. Ainsi, les conditions de l’offre ont été conçues de manière à donner aux entreprises le temps de se remettre à flot avant d’entamer le remboursement du prêt. Cependant, certains opérateurs expliquent qu’ils rencontrent certaines difficultés sur ces critères d’éligibilité dans le programme. Pour leur part, les responsables du programme sont toujours prêts à continuer les discussions au niveau sectoriel avec les groupements professionnels, afin d’adapter la solution de financement par rapport au profil de ces derniers. Par ailleurs, pour élargir la portée de ces solutions de financement, des partenariats sont actuellement concoctés avec les institutions financières. Les discussions en cours devraient aboutir à de nouvelles opportunités, au bénéfice du secteur privé.
Hary Rakoto

La une du 22 décembre 2021

Publié le mardi, 21 décembre 2021


« Jeudi, je commençais à tousser. Deux jours après, les douleurs s'amplifiaient et j'étais de plus en plus fatiguée. Alors, j’ai décidé de faire une analyse dans un établissement sanitaire où j’étais prise en charge. Une fois sur place, ma température était de 38° et mon toux alarmait mon médecin qui m'a immédiatement recommandé ainsi qu'aux membres de ma famille - eux qui souffraient de légers symptômes - de passer un test PCR. Avec mon état de santé, les longues files d'attente au Village Voara sis à Andohatapenaka me paraissaient insupportables. Le jour même, nous nous sommes rués vers l'Institut Pasteur de Madagascar. Mais malheureusement, seuls les individus qui vont partir en voyage y sont auscultés. Et encore moins, l'HJRA et l'hôpital Befelatanana ne disposent pas de matériel pour effectuer le test PCR. Toutefois, à la pharmacie,  il faut dépenser 65 000 ariary, rien que pour un TDR. Nous avons ainsi pris la décision de revenir à Andohatapaneka le dimanche après-midi. Mais hélas, il n'y avait plus de médecin pour nous recevoir. Nous avons dû attendre lundi pour pouvoir faire le test dans un autre établissement et ce n'est que le lendemain que nos résultats, tous positifs au coronavirus, ont été obtenus. A partir de cet instant-là, les membres de ma famille ont pu enfin débuter la prise des médicaments adaptés. Heureusement pour moi, dès l'apparition des premiers symptômes, j’ai commencé à prendre des comprimés. Le médecin a juste renforcé mon traitement », a témoigné une jeune maman, actuellement mise en quarantaine avec sa famille.
C'est à cette histoire que le parcours du combattant des gens voulant faire un test PCR à Antananarivo se résume. Et cette jeune mère de famille n'est pas la seule qui préfère le PCR au TDR. Et même si l’affluence au niveau des centres de santé de base (CSB II) est importante, les files d’attente interminables dans l’enceinte du Village Voara sont encore pires. Malgré tout, quelques employés d'une grande société ont également partagé leur souhait voire recommandation émanant de leur patron de passer un test PCR.
Faut-il rappeler qu’afin de rompre les chaînes de contamination du coronavirus, le Gouvernement  malagasy à travers le ministère de la Santé publique met gratuitement à la disposition de la population des tests de diagnostic rapide (TDR) antigéniques auprès des CSB II situés dans les Régions d’Analamanga,  Vakinakaratra  et Haute-Matsiatra. A Antananarivo, la liste communiquée par le ministère de la Santé publique est composée des CSB II situés à Isotry central et annexe, Centres de soins et de santé (CSS) et  Centres de santé maternelle et infantile (CSMI) sis à Tsaralalàna, Ambohipo, Ambohitsoa, Ambohidroa, Ambohimanarina, Analamahitsy, Ampasanimalo, Antohamadinika, Amboniloha, Ambohimangakely, Andohalo, Antsahamamy, Andraisoro et Mahamasina.
Mais toujours est-il que certains CSB II localisés dans la capitale ne proposent plus depuis quelque temps ce service. Et pour cause, nombreux patients, bien qu’ils aient des symptômes de la Covid-19, présentent tous des résultats négatifs à l’issue de leur test. Quelques médecins œuvrant dans les CSB II ont ainsi décidé de procéder au traitement syndromique comme lors de la première et deuxième vague, sans passer à un TDR.
K.R.

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Editorial

  • Session incertaine
    Selon la Constitution, Art. 75 alinéa 3, la première session ordinaire du Parlement se tient le premier mardi du mois de mai consacrée principalement à l’adoption de la Loi de Finances. Normalement, l’ouverture officielle de la session ordinaire des deux Chambres parlementaires doit avoir lieu ce jour 7 mai dans la matinée pour les élus députés de l’Assemblée nationale à Tsimbazaza et dans l’après-midi pour le Sénat à Anosikely. Observateurs et analystes se rejoignent à émettre le doute sur la certitude de la tenue selon la règle de l’art de cette Session. Des zones d’ombre pèsent.

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