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Les investisseurs s’interrogent de plus en plus sur la notion d’impact positif et négatif des entreprises, dans la mesure où cet impact se conjugue avec leur performance sur le long terme. C’est l’une des thématiques principales discutées durant la sixième édition du salon RSE ou responsabilité sociétale des entreprises qui se déroule présentement en ligne. « Qu’est-ce qui va se passer pour que l’activité de l’entreprise soit durable et comment le secteur privé peut-il jouer un rôle dans l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) ? », s’interroge Barijaona Ramaholimaso, président de la Commission économique et financement des entreprises du GEM.
En effet, les entreprises sont de plus en plus appelées à rendre compte de la façon dont elles contribuent à surmonter les grands défis mondiaux et, à ce titre, de la façon dont elles s’approprient les ODD. Certaines les utilisent encore comme un objet de communication avant tout, ou pour affiner leur politique RSE. En parallèle, de plus en plus d’entreprises se dotent d’une raison d’être et souhaitent donner du sens à leur modèle d’affaires. Ce type d’approche n’en est toutefois qu’à ses débuts. Quoi qu’il en soit, la traduction du langage universel des ODD dans leur propre syntaxe et la définition d’indicateurs pertinents et adaptés permettant de rendre compte de leur contribution, reste un défi de taille pour les entreprises.
Dès lors, le recours à des investissements et financements spécifiquement dédiés aux ODD reste encore relativement modeste, malgré la progression rapide des produits et services, autour de la finance durable, notamment en ce qui concerne le changement climatique. D’un autre côté, les investisseurs s’interrogent de plus en plus sur la notion d’impact positif (et négatif) des entreprises, dans la mesure où cet impact se conjugue avec leur performance sur le long terme. Certaines pratiques sont ainsi en plein essor, comme l’allocation de capitaux conditionnée par l’impact des entreprises et de leurs projets, ou encore le renforcement du dialogue des investisseurs avec leurs parties prenantes.
Des initiatives collaboratives voient le jour pour rendre ces démarches plus opérationnelles et développer des outils communs plus standardisés. Elles donnent lieu par exemple à des bases de données ou des méthodologies de mesure d’impact qui répondent à une réelle attente de simplification et de transparence. Ainsi, les participants à la sixième édition du salon RSE recommandent que les investisseurs souhaitant contribuer à l’Agenda 2030 gagneront à interroger leur stratégie d’investissement actuelle au regard des ODD et à comprendre et cartographier les impacts, contributions et obstructions des capitaux investis en fonction des ODD. Ces derniers pourront alors former leurs équipes d’investissement à ce cadre, pour que celles-ci prennent en compte l’impact sur les ODD dans leurs évaluations du modèle d’affaires des entreprises.

Hary Rakoto


Le Bord de Mahajanga sera en liesse. Le samedi 31 juillet prochain, le championnat de Madagascar de Semi-Marathon, baptisé ‘‘Telma Semi-Marathon’’ de 21, 098km, fera son retour dans la ville des Fleurs. En effet, Mahajanga a abrité la dernière fois une compétition d’athlétisme en 2017.
Initialement prévu le 10 avril dernier mais reporté à maintes fois en raison de la pandémie de Covid-19, ce rendez-vous fera le bonheur des passionnés de course hors stade.
Pas moins de 150 participants sont attendus par la Fédération malagasy d’athlétisme à ce sommet national de Semi-Marathon. Comme son nom l’indique, la compétition sera sponsorisée par le 5G Telma, premier partenaire du sport à Madagascar. Le favori, Mampitroatse (COSPN), qui évoluera à domicile et Hajanirina Andriamparany (Cosfa) sont très attendus chez les hommes tandis que Mbola (CNaPS) et Seheno Rahariniriana (3FANS) restent les favorites chez les dames.
Au programme trois courses dont celle réservée aux femmes, « Rodobem-behivavy », sur une distance de 3km et s’ensuivront la course open de 5km ouvert à tout le monde, cadet et plus tandis que le Semi-Marathon sera ouvert aux licenciés et non licenciés. Outre les médailles et les lots, 500 000 ariary de prime attendront le vainqueur, 350 000 ariary pour le second et 250 000 ariary pour le troisième. Le sponsor partagera de nombreux goodies aux participants. « Tous les préparatifs sont prêts pour l’organisation avec Telma. Les techniciens sont déjà à pied d’œuvre et on n’attend que le jour J », annonce Norolalao, présidente de la Fédération malagasy d’Athlétisme (FMA) lors d’une conférence de presse au siège de Telma, hier. Elle a également souligné que « La saison 2022 débutera plutôt que prévu, au mois de septembre, car la préparation des athlètes en vue des Jeux des Iles 2023 débutera dès 2022. Le championnat de Madagascar sur piste sera pour fin août cette année. »
Pour la course 5km, 50.000 ariary seront offerts au premier, 45000 ariary pour le deuxième et 35000 ariary pour le troisième et, bien sûr, les primes seront accompagnées par des lots et des médailles. Quant à la course « Rodobem-behivavy », ce sera juste une course d’animation mais non pas une compétition. Effectivement, les participantes pourront terminer la distance de 3km à leur propre rythme même en marchant. Cette dernière ouvrira le bal à 14h30 et la crème de la discipline va clôturer la journée.
Elias Fanomezantsoa

Départ
Rodobem-behivavy (3km) : Chambre de Commerce, Résidence Faritany, NN et arrivée devant Banque Centrale.
 5km de Boeny : Banque Centrale, Baobab, Hôtel de ville, Capji, retour vers Baobab.
Semi-Marathon (21,098km) :
Alliance Francaise, Banque Centrale au bord de la mer, Baobab, vers Hôtel de Ville, Bois sacré, Hopital « Marapenitra », Rond-point Village, Jardin d’Amour, Bord, ligne de départ et retour sur le même parcours.

Le Malagasy Rugby est la seule fédération, dans les annales de l’histoire du sport malagasy, à avoir envoyé trois équipes nationales dans des compétitions internationales avec une délégation de 89 membres. Même l’Etat malagasy n’a pu envoyer une telle délégation aux jeux africains.

 

L’usage de drogue dure semble gagner davantage du terrain dans la Capitale, ces dernières semaines. C’est le cas de deux suspects de 20 et de 24 ans. Bientôt, ils devraient être traduits devant le Parquet d’Antananarivo pour répondre de leurs actes à propos de leurs incriminations pour usage et trafic d’héroïne. Revenons aux faits.

 

Peste à Madagascar - Baisse des nouveaux cas !

Publié le jeudi, 15 juillet 2021

Les autorités sanitaires malagasy ont constaté une baisse considérable des nouveaux cas de peste sur l’ensemble du pays. D’après les précisions du docteur Manitra Rakotoarivony, directeur de la Promotion de la santé auprès du ministère de la Santé publique, en environ un semestre, c’est-à-dire depuis le mois de janvier dernier jusqu’à il y a quelques jours, 12 patients pesteux ont été enregistrés.

Une autorisation est nécessaire pour organiser des concerts en salle et des cabarets. Telle a été la décision de la Préfecture de police d’Antananarivo Renivohitra, après l’intervention du Premier ministre, Ntsay Christian, à la Nation dimanche dernier. En conséquence, plusieurs évènements prévus se tenir durant le week-end ont été annulés pour absence d’autorisation. En effet, ils ne sont pas au courant de cette décision que tardivement et n’ont pu obtenir l’autorisation à temps.

 

Viêt Nam bis !

Publié le jeudi, 15 juillet 2021

Le Président démocrate américain Joe Biden signa à la Maison Blanche le jour du 4 juillet, « l'Independance Day », le décret ordonnant le départ des troupes américaines d'Afghanistan. Après trente ans de présence militaire et d'intenses combats contre les Talibans, les G.I. se sauvent.

 

Corollaire de la crise sanitaire mondiale. Les prix des produits de première nécessité (PPN) affichés sur les étals des épiceries augmentent de semaine en semaine, autant le riz, le sucre mais plus particulièrement l'huile. Un litre d'huile en vrac s'achète aujourd'hui entre 7 000 à 7 500 ariary, alors que l'année dernière à la même période, les prix ont tourné autour de 4 500 à 5 000 ariary.

Solution de facilité. Financer ses études, acheter sa maison, préparer sa retraite, ou encore s’enrichir sont avant tout des choix financiers. Bien gérer ses finances demeure indispensable pour parvenir à ces objectifs. Sur ce point, l'investissement est beaucoup plus rentable au lieu et place du système d’épargne qui semble être une pratique désuète pour un bon nombre de Malagasy.

Comme annoncé, la réunion de haut niveau qui rassemble plusieurs chefs d’Etats africains a débuté officiellement hier à Abidjan, Côte d’Ivoire. Le Président Andry Rajoelina était présent à cette réunion aux côtés de ses homologues africains. Ce fut l’occasion pour ces leaders africains de faire des échanges de bonnes pratiques en matière de croissance économique, de développement solidaire et de résilience de l’Afrique pour l’après Covid-19.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

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