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Les Malagasy sont réputés pour leur inventivité et leur débrouillardise. La grande capacité d’invention et d’innovation de certains émerveille plus d’un. On peut trouver des génies dans tous les domaines. Grâce à un état de connectivité mondiale toujours croissant, les sociétés sont devenues de plus en plus communicantes. Les innovations en herbe à même de résoudre des problèmes de taille ne restent pas ainsi inconnues.
Les petits génies en herbe sont légion au pays. Sur les réseaux sociaux, une publication décrivant l’invention des étudiants d’un institut supérieur privé d’Antananarivo capte l’attention. Les trouvailles consistent en la fabrication des briques à partir des papiers recyclés. Visiblement, le nouveau type de matériau de construction remplit les conditions requises par les impératifs mondiaux de lutte contre le réchauffement planétaire.
Des étudiants du même établissement d’enseignement supérieur sont en 2019 parvenus à mettre au point un procédé de production de carburants à base d’urine d’origine humaine et animale. Le but de la démarche était de contribuer à la résolution de la crise énergétique en valorisant les déchets naturels. Pour arriver au résultat, ils avaient besoin seulement de dispositifs simples fabriqués à partir des objets de récupération.
A l’université d’Antsiranana, une équipe d’enseignants-chercheurs ont inventé des batteries fonctionnant avec de la mer. A l’aide de procédé inventé par ces polytechniciens, la mer peut donner de l’électricité. Il s’agit d’une énergie propre et renouvelable répondant aux recommandations de l’Accord de Paris qui préconise une économie mondiale décarbonisée.
Certes, la mise au point de certaines innovations technologiques dont la consommation est tant préconisée aujourd’hui sont énergétivores et destructrices de l’environnement. Par exemple, la production des produits de la haute technologie utilisant le nickel, le cobalt, la terre rare et autres minerais extraits des gisements dans les pays pauvres la plupart du temps y laissent des dégâts écologiques importants.
Des solutions locales pour les problèmes mondiaux existent dans ces mêmes pays. Les trois occurrences évoquées ci-dessus ne sont que des exemples parmi tant d’autres. Elles démontrent, à elles toutes seules, l’immensité de la richesse d’un pays comme Madagascar en matière d’innovation. Mais les événements spéciaux comme les salons de la recherche ou les foires sont les rares occasions d’entendre parler des trouvailles des génies malagasy.
La pertinence sociale de la recherche, selon le jargon scientifique, ouvre des débats passionnés de temps à autre. Les chercheurs sont accusés de tous les mots et de tous les maux aussi. Ils sont même des fois considérés comme des « inutiles ». L’assertion célèbre du sociologue français Emile Durkheim disant que « les recherches ne méritent pas une heure de peine si elles ne devaient avoir qu’un intérêt spéculatif » ne sera jamais périmé.
Depuis en 2014, l’université d’Antananarivo et certaines autres ont joué les pionnières des salons de la recherche pour exhiber les prouesses des chercheurs et inventeurs locaux afin de les faire connaître auprès du public et des investisseurs potentiels éventuels. En effet, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique avec ses partenaires ont lancé depuis 2015 le processus d’élaboration d’une stratégie pour une meilleure employabilité des diplômés de l’enseignement supérieur.
Effectivement, du côté de Fiadanana, la direction générale de la Recherche scientifique s’évertue à mettre en place la « Maison de la recherche ». La structure sera destinée à collecter à un seul endroit les produits de la recherche. Les intéressés seront invités à y trouver de quoi ils auront besoin pour faire fructifier les inventions. La plateforme servira alors de relais entre le monde de la recherche et sa conversion en actions socialement utiles.
Le hic est que la construction de ladite maison n’est pas encore terminée. Le ministère a besoin de fonds conséquent pour mener à terme le projet. Pour une comparaison simpliste, la découverte d’une seule espèce inconnue suffit pour créer une aire protégée afin pour sa conservation. Cela devrait être aussi le cas dans le domaine de la recherche et l’invention pure.
M.R.


Le 27 novembre dernier, les fins limiers du service de la cybercriminalité de la Police, a arrêté un homme pour arnaque. Et que ce dernier aurait déjà empoché 24 millions ariary grâce à ses magouilles. Une dizaine de personnes ont été déjà victimes de l’escroquerie du concerné qui prétendait recruter des candidats à l’immigration à l’île Maurice et y travailler. En fait d’emploi, il n’y a en réalité que du vent ! Mais le suspect  n’est que la partie immergée de l’iceberg car la Police parle même d’un réseau. Et que les enquêteurs l’ont démasqué.
Tout à commencer par le cas d’une jeune femme qui a été déjà la cible des arnaqueurs qui lui ont également promis un emploi à l’extérieur, dans un passé récent. Cette dame a alors rencontré une personne de sa connaissance, lui ayant parlé d’une personne digne de confiance, et qui pouvait l’aider à réunir les dossiers nécessaires en vue de sa prochaine immigration et travailler dans l’île Maurice. C’était le signal de départ à un contact permanent, via Facebook, entre le présumé facilitateur et cette jeune femme désireuse de partir pour l’île voisine. Entre eux deux, le courant passe et une confiance mutuelle les a fait rapidement se rencontrer, physiquement cette fois- ci.
 C’était dans ces circonstances que le facilitateur explique à son interlocutrice que des emplois existent à l’île Maurice, et qu’il aurait besoin de 12 personnes pour postuler ces postes, donc pour composer la première vague de candidats à ce voyage, sinon des travailleurs qui allaient regagner l’île soeur. Ne s’y tenant plus, la dame, qui n’a soupçonné la moindre entourloupe dans l’affaire, en a parlé à son mari.Et le couple a ainsi cherché des candidats à ce voyage. Il l’a trouvé en des habitants de la région du SAVA où les époux naïfs sont également originaires. Pour ces postulants à ce travail, cela tombe pile parce que cela faisait longtemps qu’ils seraient à la recherche d’un emploi à l’extérieur.
La déception s’est transformée en colère
Le réseau a alors fait payer un montant de 2 millions ariary à chaque postulant. Pendant cela, l’organisateur résidant dans la Capitale a hébergé et nourri les candidats au voyage, le temps de peaufiner les documents nécessaires à leur prochaine immigration dont les passeports. Cependant, l’organisateur en cause a commencé à montrer son vrai visage. Le départ n’a plus cessé d’être repoussé à une date ultérieure alors que cela était prévu dès fin octobre dernier.
Les victimes ont alors vu rouge et protesté. Quatre d’entre elles, qui ont déjà payé, n’ont plus voulu rien savoir au point que le couple qui les a contactées et informées sur ce voyage a dû les rembourser, du moins pour leurs frais de retour dans leur région d’origine. Beaucoup plus tard, et chaque fois que les postulants à ces emplois, qui n’existent que dans l’imagination de l’organisateur véreux, se sont informés auprès de ce dernier, il s’est contenté uniquement de donner une réponse évasive à leurs questions. Pour tenter de les rassurer, le suspect a alors avancé que l’un de ses collègues serait déjà à l’île Maurice pour organiser leur accueil dans l’île soeur. Du coup, décision fut prise chez les victimes de porter plainte contre le concerné.
Mais lorsque ce dernier a été informé sur les plaintes de ses victimes contre lui, il a changé de domicile. Cependant, les autres, c’est-à-dire ceux qui ont encore confiance en lui, l’ont suivi jusqu’à cette nouvelle adresse. Mais la Police a fini par retrouver la trace de cet arnaqueur. L’enquête a révélé que le réseau aurait déjà dépensé une partie de l’argent des victimes. Le faux organisateur a été présenté devant la Justice tandis que ses complices sont encore activement recherchés.
Franck R.
 
 

LA UNE DU 30 NOVEMBRE 2022

Publié le mardi, 29 novembre 2022

L'éducation et l'enseignement sont parmi les domaines prioritaires dans la coopération entre le Japon et Madagascar. Ces domaines maintiennent toujours une place prépondérante dans la relation entre les deux pays. « Depuis les 60 années de coopération nippo-malagasy, environ 70 % des projets financés par le Gouvernement japonais sont orientés vers l'éducation », a déclaré l'ambassadeur du Japon à Madagascar, Son Excellence Monsieur Abe Koji. 

Feux de forêt - Nette régression observée

Publié le mardi, 29 novembre 2022

Les feux de forêt semblent reculer en cette fin de mois de novembre. En effet, les zones à risque élevé ne se trouvent plus que dans les localités où règnent la sécheresse et le manque de précipitations. Les Régions du nord, de l'est, du nord-ouest et toute la partie centrale de Madagascar sont actuellement dans le vert.

Les personnes handicapées sont encore dans la catégorie des personnes qui ne bénéficient pas de leur plein droit à Madagascar. En effet, il est observé au quotidien que les enfants handicapés sont encore les cibles de discrimination de la part de leurs amis à l’école. Par ailleurs, beaucoup de personnes handicapées peinent à monter dans les transports en commun ou se voient tout simplement le refus d’accès dans un taxi-be, sous prétexte qu’elles retardent le départ du véhicule.

Toujours en marche !

Publié le mardi, 29 novembre 2022

Qui dit que le train reste bloqué à quai ? Négatif ! Il n’a jamais été question qu’il soit coincé dans une gare quelconque. Le train à grande vitesse, le TGV, roule toujours. Au figuré tout comme au propre, le Tanora MalaGasy Vanona (ou Vonona), le TGV, vit bien au féminin et au masculin en sa qualité de locomotive du régime Orange.

Mettre en relation les agents économiques détenant un excédent de capitaux et ceux qui ont des besoins de financement. C’est à partir de cette description sommaire que se tient présentement la première série de table ronde sur le développement des marchés des capitaux à Madagascar qui a débuté aujourd’hui à Alarobia en présence du ministre de l’Economie et des Finances (MEF), du gouverneur de la Banque centrale de Madagascar (BFM), du représentant résident de l’IFC (Société financière internationale), ainsi que du représentant résident du FMI (Fonds monétaire international).

Anisha est devenue une autre personne depuis qu’elle a remporté la finale de la « Star Academy 2022 ». Une finale qui a été disputée entre deux grandes voix. Mais c’est la candidate malagasy qui a touché le cœur de nombreux téléspectateurs français et a convaincu les diasporas malagasy à voter pour elle grâce à la chanson « Hallelujah » de Léonard Cohen, un morceau qu’elle a interprété avec brillance et émotion. Aussi, le résultat annoncé par l’animateur Nikos Aliagas était sans appel : 57 % des suffrages pour Anisha, 43 % pour Enola - sa concurrente. 

Un scandale peut en cacher un autre. Cette expression résume ce qui se passe au sein de la JIRAMA. Alors que plusieurs affaires sombres au sein de la JIRAMA viennent de passer au niveau du Parquet du Pôle anti-corruption, notamment celle des primes exceptionnelles exorbitantes, un autre scandale vient éclabousser cette société.

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Editorial

  • Moisson !
    Un temps pour pleurer, un temps pour rire ! Un temps pour parler, un autre pour se taire ! Un temps pour la semence, un temps pour la moisson ! Un temps pour le travail (laborieux et sérieux), un autre pour la récompense ! En effet, chaque chose a son temps ! Le temps de la moisson arrive. Une belle moisson ! Les Barea, les héros de la Nation récoltent ce qu’ils ont semé. Et les récompenses tombent telles de fines gouttes de pluie qui arrosent gracieusement la terre sèche. Les concitoyens à l’image du numéro un du pays, Rajoelina Andry Nirina et son épouse, ne tarissent point d’éloges à nos 22 joueurs notamment à l’endroit des onze choisis pour porter les couleurs nationales sur la pelouse. Ils ont brillé ! Tout le monde s’accorde à dire qu’il s’agit d’une grande première dans l’histoire du football malagasy : une équipe…

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