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Un relâchement quant au respect des barrières sanitaires. Bien que tous les gestes barrières pour éviter la propagation de la pandémie de Covid- 19 dans le pays soient allégés, bon nombre d’entre les citoyens ne les respectent plus, notamment le port de cache- bouche et le nombre des places dans les taxis-be. Après que la Préfecture d’Analamanga a réitéré le maintien des sanctions pour le non- port de masques dans les rues, le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie a fait un rappel à l’ordre pour les taxis-be qui utilisent encore des strapontins. Selon l’avertissement du ministère, le nombre de places, dont 4 par rangée et un assis au côté du chauffeur est encore valable pour tous les transports en commun exerçant dans la zone urbaine que suburbaine, malgré la levée de l’urgence sanitaire.

Approche à revoir

Publié le mardi, 27 octobre 2020

Quatre professionnels du média défraient la chronique ces derniers jours. A la Une des journaux, ils font couler beaucoup d'encre. Sabrina, animatrice d'antenne de Kolo TV, accusée de propagation de fausses nouvelles troublant l'ordre public, fut placée sous mandat de dépôt à Antanimora. Après un séjour d’un mois, elle bénéficia d'un relax suite à une décision présidentielle. Arphine Helisoa, une autre journaliste poursuivie pour propagation de fausses nouvelles et incitation à la haine à l'encontre de la personne du Président de la République, séjourna trente jours à Antanimora. Elle retrouva également sa liberté grâce à un geste du Président Rajoelina Andry.

Préparation. Les collaborateurs de la JIRAMA procèdent actuellement à la distribution des plannings de paiement auprès de ses abonnés qui ont décidé d’ajourner le règlement de leurs factures durant la période de confinement. Après le retour à la normale du paiement des factures, le mois dernier, les responsables au sein de la société nationale d’eau et d’électricité ont notamment annoncé qu’« une facture récapitulant tous les impayés au cours des six derniers mois sera remise à près de 200 000 abonnés de la JIRAMA ». L’idée étant de porter à leur connaissance ce qu’ils doivent à la JIRAMA pour qu’ils puissent se préparer sur le plan financier. Dans tous les cas, le début des paiements ne se fera qu’en janvier 2021.

Le Président de la République Andry Rajoelina a promulgué le 1er septembre dernier la nouvelle loi sur la communication médiatisée. Celle-ci gère depuis les acteurs dans ce domaine à Madagascar. Comme elle l'avait promis aux journalistes lors de la restitution nationale au Carlton l'année dernière, la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy, a défendu au Conseil du Gouvernement et Conseil des ministres que l'avant-projet de loi élaboré à partir des consultations régionales ne soit pas modifié. C'est chose faite mais c'est au niveau des Parlements que des changements ou rectifications ont eu lieu.

La présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa a apporté hier des précisions sur la proposition de loi du député Rémi qui prévoirait notamment une pension de retraite pour les parlementaires. Une initiative parlementaire qui avait suscité une polémique auprès de la population ces derniers temps. En marge d’une rencontre avec une délégation du Système des Nations unies et de l’Union africaine dans ses bureaux à Tsimbazaza, la présidente de l’Assemblée nationale a tenu à arrondir les angles face à ce sujet. Christine Razanamahasoa précise par exemple que la proposition tendant vers la création d’une pension de retraite date de la précédente législature mais que la procédure d’adoption du texte s’est terminée en queue de poisson.

La une du 28 octobre 2020

Publié le mardi, 27 octobre 2020


« J’ai trouvé les plus pauvres des plus pauvres… Et je me suis dit : je dois faire quelque chose… ». C’est avec ces déclarations que le père Pedro Opeka a commencé sa mission dans le pays au profit des plus démunis.
Fondateur de l’association  humanitaire Akamasoa, le père Pedro est né le 29 juin 1948 à San Martín. En 1970, il partait pour la première fois à Madagascar pour être maçon dans les paroisses lazaristes à Vangaindrano. Dans l’une des régions les plus démunies du sud-est de la Grande île, il aidait les paysans à améliorer la culture de riz, de céréales et de café. Il a ainsi créé des groupes de villageois et de jeunes. Son but étant de les aider à réfléchir ensemble, bâtir des projets communs et à prendre en main leur avenir. La lutte contre la pauvreté est devenue son combat quotidien. L’association Akamasoa a récemment fêté ses 30 ans d’existence. Une célébration qui a été marquée par la visite du Pape François à Andralanitra.
Jusqu’à présent, plus de 3 038 maisons et appartements, 324 classes dans une trentaine d’écoles neuves, trois dispensaires, un cabinet de dentiste, des bibliothèques, des stades de foot ou basket, de même que des cimetières et des latrines ont été construits dans les villages et centres Akamasoa. Avec l’appui du Gouvernement, une université suivant les normes internationales sera même bientôt érigée. Cette année, plus précisément hier, le père Pedro a célébré ses 50 ans de lutte contre la pauvreté dans le pays.
Ce dernier a déjà reçu des distinctions honorifiques, notamment Grand-Croix de l’Ordre national malagasy en 2014, Commandeur de l’Ordre national malagasy en 2010, Chevalier de l’Ordre national malagasy en 1996, Chevalier de la Légion d’honneur par le Président français en 2007. En reconnaissance de son travail extraordinaire, le père Pedro a également reçu en 2008 à Rome le prix « Cardinal Van Thuân, Solidarietà e Sviluppo ». Ce prix a été décerné par le Pape Benoît XVI et la cérémonie s’inscrivait dans le cadre de la célébration du 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.
Anatra R.





Récemment, H.S. (30 ans), le conducteur malagasy de la voiture qui a fait une sortie de route à Pointe-Aux-sables à l’île Maurice, et ayant coûté la vie à l’un des passagers et également compatriote, dimanche dernier, a comparu devant la justice sous l’accusation provisoire d’homicide volontaire. A l’issue de l’enquête policière, afin de déterminer les circonstances réelles de ce drame, l’on affirme que le chauffeur en cause sentait un fort relent d’alcool. De plus, son alcootest s’avérait positif.  Le concerné risque donc gros si son accusation se révèle juste lors d’une prochaine comparution, étant donné la sévérité de la législation mauricienne dans pareille circonstance.
Pour revenir dans les faits, la voiture a transporté cinq personnes, toutes des ressortissants malagasy travaillant dans l’île sœur. 
Vers 4h du matin, en roulant à la hauteur d’une villa, elle a percuté une rampe avant de terminer sa course folle au fond d’un ravin. L’accident a coûté la vie à un passager répondant au nom d’Yves Razoarizakanirina. A l'arrivée des secours, son décès a été constaté sur les lieux tandis que les autres blessés ont été transportés à l’hôpital Jetoo où l’une des victimes serait le plus touché.  Il a fallu l’intervention des sapeurs- pompiers pour extirper les occupants du véhicule, alors réduit en un amas de ferraille.
Pour l’heure, aucun autre complément d’information n’indique pas comment ont réagi les proches, qui résident au pays, du passager décédé en apprenant la triste nouvelle..
Recueillis par F.R

En beauté !

Publié le lundi, 26 octobre 2020

L’année scolaire 2019-2020 finit en beauté. Les sessions du Bac (général) viennent de se passer sans anicroches majeures sur toute l’étendue du territoire national, la semaine dernière. Le souci des parents de voir leurs enfants subir une année blanche s’éclipse comme par enchantement. D’ores et déjà, il va falloir s’atteler déjà pour affronter la nouvelle année scolaire 2020-2021 qui, en fait, pointe déjà son nez. Nombre d’établissements privés notamment confessionnels ont déjà ouvert leurs portes et commencé leurs cours. Les écoles publiques démarrent aussi. 
L’année scolaire 2019-2020 fut l’une des plus longues et des plus compliquées à gérer et pour cause, la pandémie de Covid-19. Personne ne se doutait en septembre-octobre 2019 que l’année scolaire en cours allait connaître un sort difficile. Quand le Chef de l’Etat annonçait les premiers cas de contamination, le soir du vendredi 20 mars, responsables étatiques, directions des établissements scolaires et les parents ne s’attendaient guère à une fermeture des classes des écoles publiques et privées dans tout Madagasikara d’une durée de six à sept mois. Même durant les graves crises politiques cycliques que le pays avait connues, la suspension des cours n’a duré pas plus de cinq mois au maximum. Le confinement, la mesure phare pour endiguer efficacement la propagation rapide du virus et à laquelle donc le Gouvernement ne pouvait nullement se défiler, bloquait tout. En effet, confiné à rester chez soi, aucun citoyen n’avait eu le droit de sortir sauf qu’en cas de nécessité impérieuse de service ou en cas de force majeure (aller en pharmacie, à l’hôpital, au marché, etc.). Ainsi, écoles et universités ferment obligatoirement leurs portes et suspendent leurs cours et ce pour une durée difficilement à déterminer.
Le cas de Madagasikara suscite un intérêt particulier. Le nouveau coronavirus débarque tardivement au pays. Et grâce aux efforts des responsables étatiques et surtout du personnel de Santé publique national, la Grande île a pu échapper aussitôt que prévu aux effets tragiques du virus. En comparaison aux dégâts humains désastreux vécus dans d’autres pays, le bilan des décès à Madagasikara n’avait pas connu des proportions alarmantes. Le nombre de guéris s’améliorait à une vitesse encourageante grâce à l’efficacité avérée du remède, le CVO, mis au point par le laboratoire national l’IMRA.
L’Education nationale, l’un des secteurs les plus durement touchés par la crise sanitaire, a pu se relever aussi vite qu’on ne l’espérait pas. Un certain moment, le ministère pataugeait à cause de l’inefficience des hauts responsables. Il a fallu remanier à deux reprises l’équipe dirigeante de la « Trano Boribory » à commencer par les titulaires du portefeuille en personne. Reconnues responsables de graves malversations, deux ministres ont été limogées obligatoirement en l’espace de trois mois. La nomination d’une technocrate, en la personne du Dr Michèle Saholiarimalala, ancienne directeur auprès de la Présidence, change la donne. Le vent du renouveau souffle au ministère. Le toilettage fut incontournable tandis que la méthode de travail se voit visiblement corrigée. Ainsi, tous les examens officiels du CEPE au Baccalauréat se passèrent sans fautes.
Et l’année scolaire 2019-2020 se termine comme il se doit, en beauté. Et la nouvelle débute ! Un grand chapeau à la nouvelle équipe de l’Education nationale et une félicitation spéciale à l’endroit  de Madame le ministre Saholiarimalala Michèle.
Ndrianaivo





Suite à la décision prise durant le Conseil des ministres, la semaine dernière, le ministère de l’Economie et des Finances a procédé ce mois à la coupure des salaires concernant 591 fonctionnaires fantômes détectés grâce à l’utilisation de l’Application Unique pour la Gestion Uniforme des Ressources humaines de l’Etat (AUGURE). D’après les informations reçues auprès du ministère, il s’agit d’une coupure temporaire et non définitive des soldes de ces fonctionnaires irréguliers. « Le dossier de ces agents de l’Etat sera encore présenté devant le Conseil de discipline (CODIS) auprès de la Fonction publique. Si ce dernier confirme des irrégularités, la décision deviendra définitive. Dans le cas contraire, l’Etat rappelle ses arriérés et retourne au paiement normal des salaires concernés. Et inversement, si ces fonctionnaires sont bel et bien considérés comme "fantômes", ils commettent une infraction en percevant de l’argent de l’Etat, sans pour autant travailler en contrepartie. Un ordre de recette leur est transmis par la suite pour qu’ils remboursent l’argent perçu », explique un responsable.
Une économie de 11,4 milliards d’ariary
Cet assainissement de l’administration publique ne s’arrête pas là. La situation de 7 007 autres fonctionnaires est également en cours de vérification. « La fin de l’état d’urgence sanitaire facilite le déplacement car il faut encore descendre sur terrain pour vérifier tous ces dossiers. Ces fonctionnaires se trouvent dans presque tous les ministères et institutions publiques. En tout cas, l’absence d’une preuve de travail dans un service ou département entraîne la suspension de la solde pour le mois de novembre », souligne le communiqué. Il faut savoir que cette opération d’assainissement permet d’économiser 11,4 milliards d’ariary dans la caisse de l’Etat. Une somme qui pourrait être affectée dans des projets d’investissements publics comme la construction d’une école ou la réhabilitation d’une route.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • Fidèle engagement
    La lutte continue ! Mialy Rajoelina, la Première dame, ne lâche point. Fidèle à son engagement dans la lutte pour le bien-être de la famille, l’épouse du Président accepte volontiers d’être la marraine de la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite, première vague, qui s’est tenue du 14 au 17 mai dans tout Madagasikara.

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