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Le sélectionneur de l’équipe nationale malagasy de football, les Barea de Madagascar, concocte actuellement un stage et un match de préparation. Cela entre dans la préparation de l’équipe en vue de la confrontation avec les Eléphants de la Côte d’Ivoire, comptant pour la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2022, début octobre. 
Plusieurs propositions ont été faites à la Fédération qui va choisir et trancher, d’après l’annonce de Nicolas Dupuis sur sa page Facebook hier. « La possibilité d'effectuer un match amical s’avère coûteuse et difficile à mettre en place du fait entre autres qu’il nous est impossible de jouer en France (interdiction). Nous cherchons donc la meilleure solution possible au moindre coût », explique-t-il.
Nicolas Dupuis soutient par ailleurs que pour lui, « il n’est pas question de rassembler les joueurs pour une ou deux journées seulement, le stage étant le plus important pour réapprendre à vivre et jouer ensemble ».
« Je remercie le Comité exécutif d’avoir tout d’abord accepté l’idée de faire un stage, ce qui est évidemment primordial pour la cohésion et l’intégration des nouveaux. Travailler une semaine ensemble est le plus important pour l’automatisme sur le terrain et la vie de groupe. Nous cherchons donc la meilleure solution possible au moindre coût. Le stage étant le plus important pour réapprendre à vivre et jouer ensemble», a-t-il renchéri. Selon nos sources, il semble que le coach des Barea a proposé une rencontre avec le FC Swift, une équipe de D2 luxembourgeois. Dans la foulée, il a également proposé un choc contre le Burkina Faso. C’est qui semble le bon choix pour la FMF. Cette dernière affirme même que toutes les conditions semblent bien être réunies pour concrétiser la rencontre. Le Sénégal et le Mali qui sollicitent aussi la même équipe, l’étalon de Burkina Faso, une des meilleures équipes africaines actuellement. Mais ces deux pays attendent la décision de Madagascar sur ce match amical contre le Burkina Faso.
Au passage, Nicolas Dupuis met en garde les supporters des Barea sur les fausses informations qui circulent dans les médias ou sur les réseaux sociaux.
« L’idée est bien de pouvoir travailler et non pas de faire plaisir à un pseudo journaliste vieillissant qui dit tout et son contraire. Dernier chose, c’est bien moi qui ai contacté le Burkina pour jouer au Portugal et qui en a parlé à la FMF. Attendons de connaître le choix du Comité auquel nous faisons confiance », a conclu l’entraîneur des Barea.
Recueillis par E.F.


Malgré la baisse du nombre de nouveaux cas, la lutte contre la Covid-19 est loin d’être finie. L’Etat malagasy continue ainsi de bénéficier de l’appui des partenaires issus du secteur privé. Hier, le ministre de la Santé publique, le Professeur Rakotovao Hanitrala Jean Louis a réceptionné 6 ambulances 4x4 au siège du Centre de conférence international à Ivato qui abrite le siège du Centre de commandement opérationnel (CCO) Covid-19. Ces dons ont été offerts par la fondation « BOA » et la société « Madagascar International Container Terminal Services ». Ces ambulances serviront notamment à la prise en charge des malades du coronavirus.
En sa qualité de vice – président du CCO, le ministre de la Santé publique a réitéré que ce genre d’aide est toujours la bienvenue surtout dans un objectif d’humanisation des soins. « Il est important que les dons aient des impacts directs sur le quotidien de la population », a – t – il indiqué avant d’ajouter que « les résultats actuels sont déjà positifs mais il faut savoir les maintenir ». Le numéro un de la Santé publique insiste sur le respect des gestes barrières comme le port du masque. Le Professeur n’a pas manqué de rappeler les nombreuses descentes du Président de la République Andry Rajoelina qui ne laisse aucune communauté à l’écart y compris celle qui habite dans les zones les plus reculées. D’ailleurs, durant sa tournée, le Chef de l’Etat a enchaîné les remises d’équipements sanitaires incluant les ambulances 4x4. Ainsi, le ministère de tutelle se chargera de distribuer ces nouveaux véhicules tout terrain au profit des localités les plus isolées qui en ont le plus besoin.
La Rédaction 

Colère, polémique. Le débat politique tourne actuellement autour de la fermeture des quatre établissements de la société « Triple A » situés à Behoririka, Fianarantsoa, Tamatave et Antsirabe. Des petits producteurs ont même déversé la semaine dernière des litres de lait dans les rues de la ville d’eaux, et cela en guise de protestation. Certaines personnes qualifient également cette décision comme une manœuvre politique vu que la société appartient à l’ancien Président de la République, Marc Ravalomanana. A rappeler que lors de leur descente sur place, les inspecteurs des impôts ont constaté que l’établissement ne dispose pas de carte fiscale à jour et n’a pas honoré son obligation fiscale. Le groupe Tiko accuse même un arriéré fiscal à hauteur de 170 milliards d’ariary. Et pourtant, « le cas de la Société Triple A n’est pas un cas isolé », annonce Germain, directeur général des impôts (DGI). Les mesures sont déjà appliquées aux autres entreprises à cause des irrégularités. « A vrai dire, cette démarche n’est pas nouvelle au sein de notre département. Tout simplement car auparavant, nous n’avons pas porté connaissance au grand public nos actions à cause du secret professionnel. Depuis l’année dernière, 22 entreprises réparties dans toute l’île sont frappées de fermeture administrative après constat d’irrégularité. Les motifs varient mais reviennent toujours à l’infraction du Code général des impôts. Tout cela pour dire que notre action n’est pas due à une décision politique », rapporte Germain, hier, en marge de la cérémonie de signature avec la Caisse nationale de la prévoyance sociale (CNaPS).
Etant donné qu’il s’agit d’une démarche administrative, la fermeture reste temporaire, ce qui signifie que l’opérateur dispose encore de temps pour régulariser sa situation. « Comme les démarches entamées avec les établissements de MAGRO, la fermeture administrative totale est prononcée pour une durée de quinze jours à compter de sa notification. Cette décision est prise suite au constat d’irrégularité et le défaut de paiement des impôts après la mise en demeure du contribuable concerné. Nous sommes conscients que des personnes perdent leur emploi et leur revenu. Mais dans tous les cas, notre objectif consiste à appliquer la loi. Même si nous nous trouvons actuellement dans une situation d’urgence sanitaire, il est important de suivre le Code des impôts », souligne le DG.
Solange Heriniaina



Les lignes régionales et nationales reliant Analamanga avec les Régions de Boeny, Sofia, Atsimo-Atsinanana, Alaotra-Mangoro, Vatovavy-Fitovinany, Analanjrofo, Menabe, Melaky et Anosy sont ouvertes à partir de ce jour. Toutefois, les plages et le bord de mer de Mahajanga sont déjà noirs de monde depuis leur réouverture, samedi dernier. Les habitants de cette ville se sont donné rendez-vous aux plages après cinq mois d’interdiction. De plus, avec la réouverture de l’axe routier et la période des vacances, une foule est attendue à Mahajanga, nécessitant ainsi un maximum de surveillance et de vigilance. Malgré l’allègement de différentes mesures liées au déconfinement, le contrôle sera strict quant au respect des barrières sanitaires, avance le préfet de Mahajanga, Fitiavana Ravelomahay. Comme dans les autres gares routières, les mesures restent inchangées. Tous les véhicules sont soumis à un contrôle technique avant de quitter les lieux, tandis que les passagers doivent subir un contrôle sanitaire.
Manifestation
Mais en attendant la reprise de leurs activités, les employés de la gare routière Aranta, située à Mahajanga, ont déjà observé une grève, le 12 septembre dernier. D’après leurs dires, ils ne sont pas d’accord avec la mise en place d’un guichet unique. En effet, certains clients effectuent des paiements cash tout de suite. D’autres voyageurs sont à récupérer en chemin et ont l’habitude de débattre le tarif. Or, le guichet unique ne permet pas de faire des exceptions. La mise en place de ce système a comme objectif de lutter contre les passagers clandestins qui ne sont pas mentionnés dans le manifold.
Recueillis par Anatra R.




Des images positives véhiculées sur les réseaux sociaux. La cote de la Police nationale ne cesse d’augmenter ces derniers temps, notamment depuis le confinement. Cela grâce aux actions remarquables des agents de Police qui viennent en aide aux personnes en difficulté. Cette opération de charme semble réussir, si l’on tient compte des réactions, commentaires, partages et feedbacks positifs reçus par les policiers et leur corps.
L’octroi de masques pour les personnes âgées qui n’en disposaient pas dans les rues, au début de la pandémie, fait partie de ces gestes qui ont ému plus d’un. Durant l’examen du CEPE à Antananarivo, le 1er septembre dernier, un agent de Police a pris en charge le déjeuner de deux candidats. Ces derniers n’ont pas vu leurs parents à leur sortie des salles d’examen. Il a fallu que le policier paie de sa poche la nourriture des petits afin qu’ils mangent à leur faim durant leur premier examen officiel. Ce même jour, un policier a accompagné un candidat jusqu’à sa salle d’examen, ce dernier s’étant trompé de centre. Ses parents n’étaient plus sur place. Le petit se sentait perdu jusqu’à ce que le policier œuvrant sur place, du côté d’Analamahitsy, lui vienne en aide.
Dans la soirée du dimanche dernier, les Policiers qui assuraient la patrouille du côté de Soavimasoandro sont venus en aide à trois personnes accompagnant une femme enceinte. Cette famille marchait à pied en pleine nuit pour rejoindre une maternité à Amboditsiry. Le taxi qu’ils ont appelé a désisté, d’après leurs dires. Les agents de police du 8ème arrondissement se sont mobilisés pour les emmener à bord de leur véhicule jusqu’à la clinique où la femme va accoucher. Saine et sauve, la famille n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance envers les policiers, tout comme les internautes qui félicitent cette action mémorable.
A travers les gestes émouvants de ses éléments, la Police nationale arrive ces derniers mois à redorer son blason, tant auprès des internautes qu’au niveau de la population en général. Le regard critique et accusateur des gens envers les policiers semble changer en admiration et reconnaissance. Ceci d’autant plus que ce corps des Forces de l’ordre accorde une place importante aux sensibilisations et avertissements, avant d’arriver à la répression de ceux qui enfreignent aux règlements…
Patricia Ramavonirina


L’offre est loin de suffire à la demande. Des chercheurs au niveau de l’Ecole supérieure des sciences agronomiques (ESSA) de l’université d’Antananarivo ont effectué des recherches agronomiques sur le bois, et cela afin d’établir la situation actuelle de la filière à Madagascar et d’en dégager des solutions pour instaurer une exploitation plus durable et responsable. Ces recherches ont ainsi révélé que la consommation annuelle de bois du pays se chiffre aujourd’hui à près de 29,72 millions de m3 ou l’équivalent d’environ 185 000 hectares de zones forestières, en se basant sur le volume moyen de bois sur pied, estimé à 160 m3/ha. « Cette consommation en bois se compose principalement de bois-énergie. Elle représente près de 82,5 % de la consommation annuelle, soit 11,685 millions de m3 pour le bois de feu et de 12,639 millions de m3 pour la fabrication de charbon de bois. La filière de transformation de bois ne consomme que 5,494 millions de m3, soit seulement 18,5 % », a rapporté le Dr Tahiana Ramanantoandro, lors de l’atelier de concertation entre l’équipe technique du ministère de l’Environnement et du Développement durable et les opérateurs de la filière de transformation de bois. Malheureusement, la production est loin de correspondre à la consommation. « Aujourd’hui, nous enregistrons un déficit de produits forestiers ligneux de 6 millions de m3 par an. Pour le cas du charbon de bois par exemple, la production est de seulement 8,071 millions de m3, alors que la consommation s’élève à 12,639 millions de m3, soit une différence 4,568 millions de m3 », précise ce chercheur.
Ce gap est notamment dû aux exploitations illicites. En 2012, près de la moitié des entreprises opérant dans la filière bois à Antananarivo travaillaient dans l’illégalité. Depuis, ces chiffres ont dû augmenter, pas seulement dans la Capitale mais sur tout le pays, causant notamment la dégradation de près de 254 000 ha de zones forestières en 2019. Au rythme où les choses évoluent, Madagascar pourrait perdre la totalité de ses forêts en un rien de temps. Heureusement, les autorités ont déjà débuté depuis l’année dernière une campagne de reboisement pour reverdir Madagascar. Mais cette campagne ne portera ses fruits que si la dégradation des zones forestières du pays est également limitée. De plus, en se basant sur ces chiffres, une transition énergétique vers des ressources plus vertes permettra aussi de réduire considérablement la consommation en bois, et par conséquent protéger les forêts. Aujourd’hui, il est donc important d’instaurer le changement, et ce, à tous les niveaux, pour que demain, au lieu de diminuer, les zones forestières se multiplient. Il faut savoir que les forêts occupent un place importante dans tous les secteurs de production, allant du tourisme à l’agriculture, en passant par le bâtiment et l’ameublement. Leur préservation doit être une priorité.    
Rova Randria

La une du 13 septembre 2020

Publié le lundi, 14 septembre 2020

Football - Paris FC leader provisoire

Publié le dimanche, 13 septembre 2020

 Troisième victoire sur autant de sorties pour Lalaina Nomenjanahary et le Paris FC.  Les Parisiens ont battu samedi soir Amiens 2-1 et restent solides leaders du championnat de Ligue 2.  Titularisé au pos te de milieu latéral gauche, Lalaina Nomenjanahary a joué 84 minutes, le temps de réaliser un excellent ratio de 90% de passes réussies. Dès la 4e min de jeu, une belle frappe de la partie. En effet, Konaté reprend de volée un centre. La tentative de l’attaquant amiénois file largement à côté.

Droits des femmes - Madagascar à la traîne !

Publié le dimanche, 13 septembre 2020

Taux élevé d’abandon scolaire et de chômage, victimes de violence et de discrimination, moins considérées que les hommes malgré les mêmes diplômes et compétences… Bon nombre de femmes malagasy font face à ces cas, nuisant à leur épanouissement et les bloquant dans la contribution au développement du pays. « J’ai dû arrêter l’école à l’âge de 14 ans, en classe de 4ème puisque mes parents n’avaient plus les moyens de payer les frais d’écolage. A l’époque, mon grand-frère, en classe de 3ème, était la priorité pour eux.

Les gestes barrières bafoués. Tel est le principal constat lors de la réouverture des karaokés et cabarets à Antananarivo et périphéries, notamment le week-end dernier. Pourtant, la distanciation sociale de un mètre, le port de masque obligatoire et la présence des dispositifs de lavage des mains ou encore de gels désinfectants constituent les critères imposés pour la reprise des activités dans ces établissements. « Bon nombre de cabarets et karaokés ont omis les mesures barrières. Les clients se sont attroupés et ont dansé comme si de rien n’était sur la piste, comme dans les boîtes de nuit, malgré les consignes données », se désole Francis Razafiarison, directeur général de la Culture.

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Editorial

  • Probes et résolus !
    La bataille fait rage. A sept jours de la date butoir, la campagne entre dans sa dernière ligne droite. Campagne ou propagande ! Qu’à cela ne tienne, ce qui importe pour le peuple, même s’il ne s’exprime pas ouvertement, consiste à avoir affaire à un Parlement où siègeront des élus intègres et déterminés.Il reste une semaine aux états-majors politiques, à tous les candidats, pour convaincre les indécis à se joindre à leur cause. Une semaine pour faire valoir aux électeurs une visibilité du programme du parti ou de l’individu qu’ils entendent défendre durant leur mandat. En réalité, un député n’a pas un programme individuel pour une Circonscription donnée. Il ne peut pas prendre la place d’un maire, d’un chef de District, d’un gouverneur ou du Gouvernement. Il n’est pas là non plus pour contrôler ni superviser les actions d’un maire, d’un représentant du pouvoir central ou d’un gouverneur ou d’un…

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