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Après deux journées marathon dans la Région Vakinankaratra, la semaine dernière, le Président Andry Rajoelina poursuit sa tournée dans le pays et fera cap sur la partie Est de Madagascar à partir de ce jour. L’homme fort du pays montre ainsi que la crise sanitaire n’entrave en rien l’avancée des projets liés au développement du pays et qui font partie intégrante des promesses du Président. A l’instar du Vakinankaratra, les infrastructures et les aides sociales seront à l’honneur.
Le Chef de l’Etat entamera son déplacement à Moramanga, dans la Région Alaotra-Mangoro où il lancera les travaux de construction d’un stade « manara – penitra » ainsi que d’une maison de retraite pour les personnes âgées, notamment les anciens combattants. Comme lors de ses déplacements antérieurs, le numéro un de l’Exécutif procèdera aussi à la distribution de « Vatsy Tsinjo » et « Tosika Fameno » au profit des ménages vulnérables qui font face à une grande difficulté financière à cause de la crise liée à la Covid-19.
Le Président de la République prendra, par la suite, la direction de Brickaville dans la Région Atsinanana où il concrétisera son 2ème « Velirano » pour un accès à l’électricité pour tous. Plusieurs foyers seront ainsi dotés de panneaux solaires. Il ne manquera pas de visiter les chantiers en vue de la construction d’une Ecole publique primaire (EPP) « manara – penitra », ainsi que d’un stade aux normes pour la population de Brickaville. Après ces deux Districts, le Président enchaînera sa visite en direction de la Région Analanjirofo dès demain.
La Rédaction

Paiement du prêt exceptionnel « Tsinjo Fameno » depuis la semaine dernière. Près de 3 000 employés issus de divers secteurs ont déjà touché leur emprunt, selon les informations recueillies auprès du directeur général (DG) de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS). « Ces emprunteurs se composent majoritairement d’employés travaillant dans le secteur industriel. Néanmoins, tous les secteurs sont représentés dont le tourisme, le transport, le service, l’enseignement, le commerce, etc. », résume Mamy Rakotondraibe. « Cela fait 10 jours qu’on a commencé et environ 35 000 employés demandeurs en sont éligibles. Ils sont actuellement en train de régulariser et d’envoyer leurs contrats en ligne, y compris la signature entre la Caisse et la Société Générale. Le paiement se fera à partir de la semaine prochaine », ajoute ce DG de la CNaPS. Le paiement de l’emprunt s’effectue par virement bancaire ou par « mobile banking ». Toutefois, les employeurs et les salariés désirant bénéficier du prêt auront jusqu’au 30 septembre pour faire leurs demandes en ligne, tandis que le déblocage de la somme empruntée s’étalera jusqu’au 15 octobre prochain.
Le quart du budget engagé
50 milliards d’ariary. Tel est le budget alloué par la CNaPS pour la mise en œuvre du « Tsinjo Fameno », pouvant couvrir jusqu’à 200 000 employés. Près du quart de ce budget, plus précisément 24 %, sont actuellement engagés pour le paiement du prêt pour les 35 000 employés éligibles, à en croire le DG de la Caisse. Ce responsable d’insister sur le fait que ledit budget est tiré de la réserve de la Caisse, assurant le paiement des pensions pour les retraités. Normalement, leurs années de cotisations n’arrivent à couvrir que 3 années de pensions au maximum. Pourtant, ils en perçoivent jusqu’à leur mort, d’où l’importance du remboursement des subventions spéciales.
Rappelons que le « Tsinjo Fameno » est une prestation spéciale de la CNaPS, sur proposition du Président de la République, pour venir en aide aux employés du secteur privé, en détresse depuis la crise liée au Covid-19. Chaque emprunteur pourra toucher un mois de son salaire, variant entre 200 000 et 500 000 ariary. Le remboursement se fera sans intérêt et par mensualité à partir de janvier jusqu’en décembre 2021. L’emprunteur touchera plus de 90 % de son salaire tandis que les 8,5 % seront retenus à la source et reversés à la banque pour régler son prêt.
Patricia Ramavonirina


Une réunion hebdomadaire. Au mois de juillet dernier, la CNAPS (Caisse nationale de prévoyance sociale) a officiellement repris les parts d’Air Austral dans le capital d’Air Madagascar. Elle a ainsi endossé le rôle de partenaire de la compagnie aérienne malagasy. Qui dit nouveau partenaire, dit nouveau plan d’attaque. C’est pourquoi, les deux partenaires se réunissent, tous les jeudis de la semaine, pour la recherche d’une nouvelle stratégie et l’élaboration d’un nouveau plan de redressement pour Air Madagascar. « Ces réunions hebdomadaires se feront jusqu’à la fin du mois. D’ici là, nous espérons identifier LA stratégie pour pouvoir ensuite la présenter aux partenaires ainsi qu’aux créanciers, sans oublier l’Etat malagasy », a soutenu Mamy Rakotondraibe, directeur général de la CNAPS, hier, lors d’une conférence de presse dans ses locaux. Par la même occasion, le DG de la CNAPS a également expliqué qu’« en reprenant les parts d’Air Austral, la CNAPS n’a fait aucune dépense supplémentaire. C’est l’argent de la CNAPS au sein d’Air Austral qui a été transformé en part sociale auprès d’Air Madagascar. Cette décision a été approuvée par le Conseil d’administration et a respecté tous les protocoles requis ».
Toutefois, bien avant la présentation de cette nouvelle stratégie, la priorité aujourd’hui reste la mise en place du nouveau Conseil d’administration de la compagnie, comme l’avait annoncé Joël Randriamandranto, ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, au lendemain de l’annonce du divorce entre Air Madagascar et Air Austral. Les administrateurs devront notamment démissionner le 16 septembre prochain lors d’une Assemblée générale ordinaire des actionnaires au sein de notre compagnie aérienne. Une refonte des statuts et d’autres sujets seront également abordés. En tout cas, jusque-là, Air Madagascar demeure dans le rouge, étant donné que le trafic aérien au niveau international n’a pas encore repris. 
Rova Randria

Seules les compagnies ayant obtenu les droits de trafic pourront desservir l’île de Nosy Be. A ce jour, seules quatre compagnies aériennes sont alors éligibles, à savoir Ethiopian Airlines, Air Austral ainsi que Air Link et Neos, en provenance de l’Italie. Toutefois, à un mois de la reprise des vols internationaux à destination de Nosy Be, aucune compagnie n’a émis de réponse formelle auprès de l’Aviation civile de Madagascar (ACM). « Dans ce genre de situation, le protocole exige que nous notifions toutes les compagnies aériennes détenant des droits de trafic sur Nosy Be. C’est ce que nous avons fait. Cette notification s’est notamment accompagnée de la présentation du protocole sanitaire en vigueur sur le plan international afin de prévenir la propagation de la pandémie de coronavirus, ainsi que des obligations auxquelles les passagers et les voyageurs devront se soumettre un fois arrivés dans le pays. C’est en toute connaissance de cause que les compagnies décideront de reprendre leurs vols ou non. Dans tous les cas, aucune compagnie n’a encore confirmé officiellement sa venue dans la Grande île », a expliqué l’ACM. Pourtant, Ethiopian Airlines a déjà annoncé la reprise de ses vols, à raison d’une fréquence de trois fois par semaine, à partir du 1er octobre prochain. Ce seront des vols directs reliant Nosy Be et Addis-Abeba.
Préparation
En tout cas, tous les acteurs concernés de près ou de loin par la reprise des vols internationaux sont actuellement en pleine préparation, autant les infrastructures aéroportuaires qu’hospitalières. Vu la reprise des activités touristiques, le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie avec l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM) ont organisé depuis hier, des séances de formation sur les protocoles d’hygiène post-Covid-19 à appliquer dans le secteur. « Elles concernent notamment une cinquantaine de formateurs issus des professionnels locaux de la filière. Ces derniers formeront à leur tour les employés dans différents métiers tels que l'hôtellerie, la restauration, les tours-opérateurs, les agences de voyages et le transport incluant les bajaj, les taxis mais aussi les loueurs de voiture et les guides, à partir de la semaine prochaine. Plus de 2 500 employés et d’autres acteurs sont prévus être touchés par ces formations à Nosy Be », explique l’ONTM. Ces séances ont notamment été précédées de formations en ligne.
Avec toute cette organisation, tous les acteurs espèrent reprendre sereinement les activités touristiques sur cette île, réputée parmi celles les plus paradisiaques au monde.
Rova Randria


Déception. C’est le sentiment des riverains et usagers d’une portion de rue située à Ankadilalana qui, actuellement, se trouve dans un état lamentable. En montant, elle se situe au sommet, plus précisément avant la descente vers Tsimbazaza, où les automobilistes devraient rouler lentement, ou même s’arrêter, et effectuer du zigzag pour éviter les trous béants. La communication de la Commune urbaine d’Antananarivo sur les rues à réhabiliter avant la fin de l’année a jeté de l’huile sur le feu de la colère des usagers dans la mesure où cette portion qui fait jaser plus d’un ne figure pas sur la liste. A qui revient ainsi la responsabilité de sa réhabilitation ?
« Nous ne sommes pas les intervenants directs. On ne fait qu’apporter notre aide si on a les moyens de le faire », rétorque le gouverneur d’Analamanga, Hery Rasoamaromaka. Celui-ci dans un passé récent a effectué des grands travaux du côté de Besarety, 67 Ha ou à Andohatapenaka, il est tout à fait normal ainsi que les regards se sont tournés vers lui. Des voix se sont effectivement fait entendre ces derniers temps interpellant le locataire du bureau d’Ambohidahy pour qu’il prenne ses responsabilités. Mais en se référant à cette réponse, le gouverneur exclut toute intervention à Ankadilalana, du moins pour le moment.
La réponse vient d’une source au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo. « Le fait de ne pas trouver cette portion sur la liste des rues à réhabiliter n’est pas une omission. Elle sera réhabilitée mais pas par la CUA mais plutôt par le ministère de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics », précise notre source. Elle révèle que le MATP a déjà sorti une liste des rues dans la Capitale qu’il prendra en charge entièrement d’où le choix de la CUA de s’orienter vers d’autres sites.
Par contre, selon toujours cette source, la réhabilitation de la rue vers l’Hôpital militaire (HOMI) de Soavinandriana figure bel et bien dans le programme de la CUA même si elle n’est pas inscrite sur la liste communiquée dernièrement.
La Rédaction

La une du 03 septembre 2020

Publié le mercredi, 02 septembre 2020

L’association « Tous ensemble pour Madagascar(TEM) » a tenu son Assemblée générale extraordinaire(AGE) à la fin du mois de juillet dernier à Paris. Une AGE au cours de laquelle les participants ont décidé l’abrogation des anciens statuts de TEM, l’abrogation de tous les anciens mandats des responsables ou correspondants de TEM, l’élection des membres du conseil d’administration, organe suprême qui dirige l’association, l’élection des membres de la haute autorité de bienveillance, l’élection des délégués fédéraux. « Cette refondation du mouvement est utile pour travailler dans l’efficacité et la transparence sur toute activité visant à atteindre l’émergence de Madagascar avec le Président Andry Rajoelina », relate un communiqué de presse de l’association parvenu à notre rédaction hier. Les participants à l’AGE ont, dans la foulée, procédé à l’élection des nouveaux dirigeants de l’association sur la base de ses nouveaux statuts. Rasamimanana Hilarion a été élu président du conseil d’administration. Ramambazafy Andrianasolo et Lantoniania Ghislain Olivier occuperont les postes de  vice-président, Ranaivombololona Diba Richard celui de président de la haute autorité de bienveillance, et Rabodomalala Yasmine celle de déléguée générale du bureau exécutif. Tous les autres responsables ont été élus au cours de l’AGE selon les précisions. D’après des précisions fournies, la Préfecture du Val de Marne, pour validation du changement de dirigeants de TEM, a publié dans le Journal officiel de la République française, le samedi 08 août 2020, le nouvel objet et la nouvelle adresse du siège social de l’association.

La rédaction

C'était une effusion de sang dans la journée d'hier sur deux de nos routes nationales. Trois personnes, encore jeunes, tous ayant voyagé sur des motos, ont ainsi perdu leur vie dans des accidents survenus dans des circonstances effroyables. C'était le cas à Ambatolampy, sur la RN 7 lorsque la moto qui a transporté ces deux membres d'une famille domiciliée dans cette dernière du Vakinankaratra, était entrée violemment en collision avec un camion semi-remorque appartenant à une entreprise locale de fabrication de boissons gazeuses.

Un grand soulagement pour les parents et les candidats à l’examen pour l’obtention du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE). Cependant, les épreuves d’hier ne concernaient que les ex-Provinces d’Antananarivo et Antsiranana. D’après l’organisation émanant du Gouvernement, les autres Régions ont leur propre calendrier quant au déroulement de ce premier examen officiel. Pour ces ex-Provinces sus-mentionnées, après tant d’inquiétude et d’angoisse sur le maintien ou pas de la session 2020, les épreuves se sont déroulées dans le calme.

 

« TVM’Bosy » - Satisfaction générale !

Publié le mardi, 01 septembre 2020

Les candidats  inscrits à l’examen d’obtention du Certificat d’études primaires élémentaires « CEPE » ont été chanceux durant cette année- scolaire  secouée par la Covid-19. Une des raisons, l’émission télévisée intitulée « TVM’Bosy » produite par la Télévision nationale malagasy  « TVM » avec le soutien du ministère de la Communication et de la Culture (MCC).  Même en étant confinés, ils ont eu droit à un mois de révision à travers un programme quotidien de 45 minutes diffusé par cette chaine nationale.

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Editorial

  • Constat accablant
    Lors de son périple qui devait l’amener à Amboasary-Atsimo et de retour pour rallier Taolagnaro, le Chef de l’Etat Rajoelina a eu droit à une douche froide qui l’a irrité. En effet, le numéro un du pays se mit en colère en constatant de visu des dysfonctionnements et des négligences des agents locaux en liaison avec des responsables à l’étage supérieur. Rajoelina s’insurge du fait que des responsables au niveau des Fokontany snobent carrément des consignes et instructions qu’il avait bien voulues transmettre lors de ses passages précédents notamment concernant le carnet biométrique pour chaque famille. L’Etat misait beaucoup sur l’usage à bon escient de cet instrument que chaque famille membre de la communauté (Fokontany) doit obligatoirement avoir en possession. Le père ou la mère de famille, selon le cas, est censé disposer et le garder soigneusement ce précieux outil. D’abord, on doit le remplir soigneusement avec l’aide des responsables…

A bout portant

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