La semaine dernière, la Gendarmerie de France, en collaboration avec la Police nationale, ont arrêté un ressortissant français à Antsiranana. Celui-ci, visé par un mandat d’arrêt international, est accusé d’extorsion, d’enlèvement, de séquestration et d’assassinat dans le sud de la France dans le courant de l’année dernière. D’après les informations, il est actuellement incarcéré dans une prison d’Antananarivo en attendant son extradition en France qui se ferait dans une quinzaine de jours. Une opération qui peut se faire suite à la convention de coopération judiciaire bilatérale du 4 juin 1973 entre la France et Madagascar.
Ce ressortissant français débarquait à Madagascar quelques jours après les faits survenus dans le Var où Jean Marc Sandré, un patron d’un important chantier naval, a été assassiné. Le Français, B.P.R, arrêté dans le Nord de Madagascar serait le présumé auteur de cet acte. Apparemment, le criminel a eu une longueur d’avance sur les enquêteurs français dans la mesure où c’est seulement un mois après la disparition de Jean Marc Sandré que son corps a été retrouvé, « à moitié enterré dans une zone boisée et escarpée », selon la presse locale.
Un laps de temps suffisant à l’assassin pour prendre le large et s’installer à Madagascar. Entre la disparition de Jean Marc Sandré et la découverte du corps, une demande de rançon de 100 000 euros a été adressée à ses proches contre sa libération. Il ne s’agit certainement que d’un leurre pour détourner l’enquête afin de permettre au présumé meurtrier de prendre la fuite. En effet, à l’endroit et à l’heure indiqués du dépôt de la rançon, personne n’est venue pour récupérer les 100 000 euros.
Disparu le 6 juin 2019, le corps de Jean Marc Sandré a été découvert le 2 juillet de la même année et le résultat de l’autopsie a révélé un violent coup porté au crâne.
« Sur cette Terre, rien ne se sait. Cela mettra peut-être des années, mais je pense que ses enfants connaîtront un jour la vérité. Avec les moyens techniques dont disposent aujourd’hui les enquêteurs, je suis convaincu qu’on saura », prédisait Vincent Lagaf, commentant à la presse française l’assassinat de son ami depuis 25 ans. Le célèbre animateur de l’émission « Le juste prix » a ainsi vu juste car un an après la découverte de l’assassinat, le présumé assassin est arrêté…
La Rédaction





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mardi, 03 novembre 2020

La une du 4 novembre 2020

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Un choix loin d’être fortuit. La date du 6 novembre 1995 reste gravée dans les cœurs et les esprits des Malagasy. Lors de ce jour funeste, l’Anatirova a été victime d’un incendie. Dans leur majorité, les Malagasy ont versé leurs larmes. Le pays a été endeuillé. Les Palais ont été réduits en cendres. 25 ans, jour pour jour, après ce dramatique évènement, l’Anatirova renaît de ses cendres. Entièrement réhabilités, le Palais de Manjakamiadana et celui de Besakana seront inaugurés et remis officiellement aux Malagasy ce vendredi 6 novembre 2020. L’information a été lâchée par le Président de la République Andry Rajoelina, hier au cours d’un point de presse à Ambohitsorohitra. « Le Rova sera un patrimoine de Madagascar. Ce sera l’héritage de tous les Malagasy sans exception et un symbole de la souveraineté nationale », a dit le Chef de l’Etat. La cérémonie officielle qui se tiendra pour l’occasion dans l’Anatirova verra, outre les autorités étatiques, la présence des représentants des Ampanjaka et autorités traditionnelles des quatre coins du pays, informe le Président.
La reprise des travaux de réhabilitation de l’Anatirova avait, pour rappel, été annoncée par le Chef de l’Etat en janvier 2019. Les travaux avaient officiellement débuté en avril 2019 et devaient être bouclés le 26 juin 2020, date de célébration du soixantième anniversaire du retour de l’indépendance du pays. Les choses ont fait que l’inauguration n’a pas pu se tenir à la date prévue. Andry Rajoelina a dit qu’ « Il n’y a aucun hasard. Tout est écrit d’avance » parlant ainsi du choix de la date et de l’année de la tenue de cette cérémonie d’inauguration. Madagascar a perdu sa souveraineté nationale en 1895. Défait par les colons, le Royaume malagasy a dû brandir le drapeau blanc à l’époque. 100 ans exactement après avoir perdu sa souveraineté, en 1995, l’Anatirova a été victime d’un incendie. Ce 6 novembre 2020, soit exactement 25 après, le Palais de Manjakamiadana et celui de Besakana, partis à l’époque en cendres, ont fini d’être réhabilités.  « C’est une étape essentielle dans l’histoire du pays. La renaissance de ces Palais doit raviver la fierté nationale et le patriotisme dans le cœur des Malagasy. Le temps est venu de prendre en main notre histoire et de rehausser notre patrimoine », confie Andry Rajoelina. Les Malagasy s’apprêtent en tout cas à vivre une semaine historique, entre ces inaugurations et le retour d’un des symboles de sa souveraineté sur son territoire.
La rédaction

Le couronnement du Dais Royal de Ranavalona III remis aux Malagasy
Le couronnement du Dais Royal de Ranavalona III remis aux Malagasy revient entre les mains des Malagasy. Cet objet d’apparat ayant appartenu à la dernière souveraine fera son retour sur le territoire national demain. L’annonce a été faite par le Président de la République Andry Rajoelina hier. Au cours d’un point de presse hier au Palais d’Etat d’Ambohitsorohitra, il a indiqué que la France a accepté de restituer au pays ce « symbole de la souveraineté malagasy ». Cette pièce incontournable de l’histoire de la Grande-île est gardée au Musée des armées dans l’Hôtel des Invalides depuis 123 ans (1897 – 2020). Le Chef de l’Etat a indiqué avoir demandé dans une lettre à la France de rendre cette objet historique. Il félicite le travail de négociations menées par le ministère de la Communication et de la Culture de Madagascar Lalatiana Andriatongarivo, auprès du ministère des Armées de France, qui a abouti au retour de cette pièce royale dans les mains des Malagasy.
Il faut préciser ici que ce n’est pas la couronne royale de Ranavalona III disparue il y a une dizaine d’années et que tout le monde cherche. Il s’agit d’un élément décoratif en forme de couronne qui coiffait le dais utilisé par la reine Ranavalona III lors des grands Kabary au cours desquels elle s’adressait à la population. L’important reste cependant la symbolique. Le retour solennel de ce couronnement Dais Royal marquera la souveraineté de Madagascar. Il revêt également une importance particulière pour les Malagasy car elle a une portée considérable dans la reconstitution et la réappropriation de l’identité nationale et culturelle de ceux-ci. Le couronnement du Dais Royal de la dernière reine du pays arrivera à l’aéroport international d’Ivato avant de rallier l’Anatirova, selon une communication officielle du Gouvernement. Les Malagasy se réapproprient leur histoire et leurs symboles, leurs récits, leurs valeurs et leurs traditions. Ce processus de reconstruction identitaire et d’hommage au passé pousse les dirigeants du pays aujourd’hui à rapatrier les reliques, pièces historiques et œuvres d’art malagasy qui leur ont été enlevées pendant la colonisation. Le couronnement du Dais Royal de la dernière reine de Madagascar Ranavalona III fait partie de ce patrimoine.
La rédaction

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Si les candidats au baccalauréat 2020 attendent avec impatience les résultats de leurs efforts, les responsables au niveau de la direction des examens nationaux affirment n’avoir une date précise. Selon Razafindraleva Herisolo Andrianiaina, Directeur des examens nationaux (DEN), la proclamation des résultats du baccalauréat suit la date annoncée par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES), le Pr Elia Béatrice Assoumacou. Effectivement, ce numéro un du MESUPRES a avancé vendredi dernier que les candidats sauront les résultats entre le samedi 14 et le mardi 17 octobre prochains.
Particulièrement pour Antananarivo, Razafindraleva H.A. explique que la correction des épreuves écrites pour l’enseignement général est presque terminée. Par contre, les enseignants en charge des feuilles de copie des inscrits au baccalauréat technique et technologique sont actuellement à l’œuvre, a-t-il précisé.  Et d’ajouter que les services informatiques et secrétariats avec les présidents de jury s’activent de leur côté.
Recueillis par K.R.

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Santé, nutrition, éducation, eau et assainissement, habitat ainsi que la communication. Telles sont les dimensions de la pauvreté considérées dans l’analyse « MODA » ou « Chevauchements des privations multiples des enfants » effectuée par le Gouvernement malagasy, en collaboration avec l’UNICEF. Un enfant est dit « multidimensionnellement pauvre » s’il souffre de privations matérielles dans au moins deux dimensions. Selon les résultats de cette étude réalisée conjointement avec l’Institut national de la Statistique (INSTAT), plus de deux tiers (67,6 %) des enfants malagasy souffrent de privations matérielles dans au moins 2 dimensions de bien-être simultanément et 23,7 % sont victimes de privations dans 4 (ou plus) dimensions de bien-être. Aussi, la proportion d’enfants pauvres est plus élevée dans le Sud et l’Ouest du pays, alors que le plateau central et le Nord-est du pays ont les taux de pauvreté les plus bas. Dans les Régions d’Atsimo-Andrefana et Ihorombe, par exemple, près d’un enfant sur deux (respectivement 49,3 % et 49,1 %) souffre de privations matérielles dans au moins 4 dimensions de bien-être simultanément, contre moins de 5 % à Analamanga.
D’un autre côté, les garçons tendent à avoir beaucoup plus de privations que les filles dans le domaine de l’éducation. Ceci pourrait s’expliquer par le fait que les garçons sont plus susceptibles de travailler par rapport aux filles. Les garçons sont également plus susceptibles d’être victimes de discipline violente. Par contre, les filles sont plus contraites à faire la corvée d’eau. Aussi, l’éducation des parents, notamment celle de la mère, est fortement associée avec une réduction des privations chez les enfants. Ceci même après avoir pris en compte que les parents plus éduqués tendent à être plus riches, plus urbains et plus âgés par rapport à la moyenne. Mais au-delà du niveau primaire, d’autres pressions sociales et économiques rentrent en jeu, pouvant négativement affecter le bien-être de certains enfants. Le non allaitement et les différentes formes de violence en font partie.
Par ailleurs, la pauvreté s’est probablement accrue tant au niveau des ménages qu’au niveau des enfants avec la crise sanitaire liée à la Covid-19. Selon les simulations préliminaires de l’UNICEF, 1,3 million d’enfants de plus risquent de tomber dans la pauvreté d’ici la fin de l’année. « Nous pensons qu’une information précise et actualisée sur les indicateurs de développement est la première étape de toute stratégie réussie, et constitue donc l’objectif essentiel de ce rapport d’analyse », explique Michel Saint-Lot, représentant de l’UNICEF à Madagascar. Ce responsable a également confirmé l’engagement dudit organisme onusien  dans cette tâche, sans oublier son désir de continuer à travailler aux côtés de ses partenaires nationaux et internationaux. « A chaque fois que les opportunités vont se présenter, le Gouvernement malagasy ne manquera pas de mettre à jour les indicateurs élaborés sur la base d’une analyse multidimensionnelle de la pauvreté à partir des grandes enquêtes nationales, tout cela afin de disposer de données pour le suivi des progrès vers l’atteinte de l’ODD 1, relatif à la pauvreté sous différentes formes, et notamment celle des enfants », explique Laurent Ampilahy, directeur général de l’INSTAT.
Quoi qu’il en soit, cette étude MODA servira de référence pour le suivi de l’indicateur sur la pauvreté multidimensionnelle des enfants dans le pays. Madagascar pourra même prioriser les plus pauvres dans les interventions programmatiques.
Recueillis par Patricia R.

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Le premier centre hospitalier spécialisé dans le traitement des patients infectés par le coronavirus à Madagascar n’enregistre plus de personnes testées positives et présentant des formes symptomatiques graves. Par contre, des patients atteints de la Covid-19 y sont toujours hospitalisés. A la date d’hier, le Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Anosiala comptait deux cas importés.
Quant au Centre hospitalier universitaire Joseph Raseta Befelatanana (CHU-JRB), 4 patients testés positifs au coronavirus y sont en cours de traitement. « Seul l’un d’entre eux développe des signes graves de la maladie. Les trois autres sont classés vulnérables et doivent être en surveillance médicale régulière », nous a affirmé une source. Outre ces deux hôpitaux, celui d’Andohatapenaka et la Polyclinique d’Ilafy reçoivent également des malades atteints de la Covid-19.
Comme il a été précisé récemment par le docteur Vololoniaina Nivoarisoa Manuella Christophère, directeur de la Veille sanitaire, de la Surveillance épidémiologique et de la Riposte auprès du ministère de la Santé Publique, tous les passagers des vols internationaux testés positifs à la Covid-19 sont automatiquement admis dans un établissement sanitaire. « L’Etat prend en charge les patients symptomatiques ou asymptomatiques et assurent même leur transfert auprès des établissements hospitaliers respectifs », a-t-elle souligné.
Rappelons que depuis le 23 mars dernier, 17 111 personnes ont été testées positives au coronavirus à Madagascar. 7 mois après, il existe encore 458 patients infectés en cours de traitement. Au cours de la semaine du 24 au 30 octobre dernier, 143 nouvelles contaminations ont été enregistrées sur 1 865 analyses effectuées en laboratoire. A cela s’ajoutent 108 patients ayant recouvré la santé, faisant ainsi un total de 16 904 cas de guérison. En outre, aucun nouveau cas de décès lié à la Covid-19 n’a été signalé durant les 7 derniers jours. Ce qui implique que le nombre de patients emportés par cette maladie virale reste à 244.
K.R.

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En cas d’éventuel changement, Nicolas Dupuis propose un match aller et retour à Toamasina. «Je ne veux pas emmener mes joueurs dans un traquenard», a indiqué le technicien sur les ondes de RFI en révélant que la Fédération malagasy a officiellement demandé à la CAF le report du match aller.
17 des 25 joueurs convoqués pour ces échéances se trouvent actuellement confinés en France, Dupuis craint par ailleurs qu’une bonne partie de la délégation ne puisse rejoindre le rassemblement en raison de la fermeture des frontières extra-européennes.
Rappelons que ce match est lourd en enjeux sportifs puisque Madagascar est en tête du groupe éliminatoire avec 3 points d’avance sur l’Ethiopie et les Eléphants de la Côte d’Ivoire. Le minimum de point est déjà décisif pour la Grande île.
La Confédération africaine de football (CAF) se prononçait lundi dernier lors d’une réunion par visioconférence. « Tous les programmes de la 3e et 4e journées des éliminatoires à la qualification à la CAN 2022 sont maintenus. Tous les joueurs évoluant en Europe pourront sortir de la frontière de leur pays respectif ». Donc aucun report envisageable pour l’instance continentale.
Malgré cela, le technicien français campe sur sa position et reste également prudent sur les «guet-apens » ivoiriens qui veulent revenir sur leur position de jouer le match retour au Ghana. « Notre demande de report vis-à-vis de la CAF me semble tout à fait judicieux et logique. Comme prévu, la situation politique s’est aggravée en Côte d’Ivoire lors de l’élection présidentielle tenue samedi. Des affrontements ont eu lieu dans plusieurs localités. Difficile pour moi d’amener mes joueurs dans un pays gangrené par des troubles politiques ».
Seize joueurs sont encore coincés en France, hormis Melvin Adrien qui a pu se glisser dans le dernier avion. Il se trouve déjà dans le pays pour suivre préalablement les entrainements avec Nina en vue de cette double confrontation. Il sera possible que ces joueurs quittent l’Hexagone, les dirigeants sont en train de trouver des solutions pour faciliter leur arrivée.
De plus, les Ivoiriens ont déjà l’autorisation spéciale d’entrée à Madagascar. Effectivement, la CAF devra tenir les deux matchs aller-retour à Madagascar, propose le coach des Barea lors d’un entretien à l’aéroport d’Ivato lors de l’arrivée de Melvin Adrien.
Elias Fanomezantsoa


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A point nommé.  L’ambassadeur de la Confédération suisse à Madagascar, Chasper Sarott a effectué une visite de courtoisie auprès du ministre des Mines et des Ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra, hier à Ampandrianomby. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la consolidation de la coopération entre Madagascar et la Suisse, et les échanges ont été axés dans le domaine des ressources naturelles, notamment minières. Vu la ferme résolution de l’Etat et les efforts déjà menés pour se constituer une réserve nationale d’or, ainsi que de promouvoir une exploitation formelle et traçable du secteur aurifère, la question de la gestion des réserves d’or a été au centre des échanges. En effet, la Suisse fait partie des pays qui possèdent la plus grande réserve d’or, rappelle le ministre de tutelle. Une coopération entre les deux parties est ainsi envisageable. « Nous tenons à rendre honneur au secteur minier qui est un secteur très porteur pour l’économie de Madagascar », a souligné le diplomate.
Il faut noter qu’à l’issue de l’appel à manifestation d’intérêts lancé par la « Banky Foiben’i Madagasikara »(BFM) en octobre, 16 sociétés parmi les 20 prétendantes ont répondu favorablement aux exigences et sont donc sélectionnées pour être les premiers partenaires de la banque centrale dans cette initiative de constitution de réserve d’or. Elles vont alimenter la réserve d’or de la BFM en vendant leurs lingots à l’Etat. « Dans un premier temps, la BFM achètera de l’or non monétaire à plus de 950 millièmes de pureté. Le prix suivra le cours mondial de l’or. Cela permet de formaliser le secteur car les deux parties travaillent avec des opérateurs formels. Le Laboratoire des mines de Madagascar, un établissement public sous tutelle du ministère des Mines et des Ressources stratégiques (MMRS), authentifie le grade de chaque lingot d’or acheté », précise un responsable auprès dudit ministère.
A l’heure actuelle, le secteur aurifère regroupe près de deux millions d’opérateurs informels. Les exportations étant encore suspendues, cette nouvelle stratégie permettra ainsi de cadrer la filière pour que les devises entrent directement dans la caisse de l’Etat. En effet, le MMRS n’enregistre que deux tonnes d’or exporté, alors que la quantité réelle atteint les 20 tonnes.
Solange Heriniaina


Publié dans Economie


Des centrales solaires installées au cœur de la Capitale. La société nationale d’électricité et d’eau a signé une convention de partenariat avec OURSUN GREEN POWER, une société allemande spécialisée en énergie solaire, hier, dans ses locaux à Ambohijatovo Ambony. Cette collaboration portera sur l’installation de trois centrales solaires à Antananarivo. Au total, celles-ci auront une puissance de 11 MW. Ce sera la première fois que des centrales solaires d’une telle puissance seront installées dans la ville. Opérationnelles d’ici un an, elles renforceront ainsi l’alimentation en électricité des usagers de la JIRAMA dans la Capitale, en intégrant le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA). « Cette nouvelle collaboration correspond à la volonté de la JIRAMA d’augmenter sa capacité de production mais aussi de basculer vers une énergie plus verte, respectueuse de l’environnement. Effectivement, nous entamons petit à petit l’hybridation de nos centrales thermiques pour concrétiser la transition énergétique du pays. Il ne faut pas non plus oublier que ce basculement permettra la réduction des coûts de revient dans la production, ce qui favorisera l’atteinte de l’équilibre opérationnel d’ici la fin de l’année prochaine », soutient Vonjy Andriamanga, directeur général de la JIRAMA, hier, en marge de la signature de la convention.
Technologie « Rooftop »
Ce projet se démarquera surtout par l’usage de la technologie « Rooftop ». Il s'agit d'une meilleure exploitation des espaces. Effectivement, les trois centrales seront installées sur le toit des immeubles. Elles n’auront donc pas besoin de terrains spécifiques. Ce concept est déjà utilisé par certaines entreprises œuvrant dans le secteur énergétique à Madagascar, mais seulement pour des usages privés. A titre d'exemple, l’«American School of Antananarivo » s’éclaire grâce à l’électricité fournie par ses panneaux solaires situés sur le toit de l’établissement. Et d’autres organismes ont choisi le même mode d’approvisionnement en électricité afin de réduire leur empreinte carbone. Ces nouvelles infrastructures vont ainsi contribuer, même si la contribution n’est pas colossale, à la réduction de la pollution dans la ville. Selon les informations reçues, les immeubles ont déjà été sélectionnés. Toutefois, les responsables ne tiennent pas encore à diffuser l’information dans les détails. 
Rova Randria

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  • Président Andry Rajoelina - Début d’une série d’inaugurations dans l’Anôsy
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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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