jeudi, 06 mai 2021

La une du 07 mai 2021

Publié dans La Une
jeudi, 06 mai 2021

Par monts et vallées !

Infatigable, le Président Rajoelina sillonne et arpente monts et vallées et pour cause, la bataille sans merci contre la pandémie de la Covid-19 variant sud-africain. Le jeune commandant en chef de la guerre s’engage à tous les fronts.
Selon le bilan officiel, en date du 4 mai, le pays enregistre 127 nouveaux cas, 492 guéris et 8 décès. En tenant compte du bilan du 3 mai, 238 nouveaux cas et 5 décès, force est de reconnaitre que la tendance générale accuse une baisse. Certes, le chiffre des patients victimes garde une certaine « stabilité » mais les efforts conjugués portent leurs fruits. Des résultats que l’on peut qualifier de relatifs toutefois, les espoirs sont permis. L’arrivée très prochainement (vendredi 7 mai) et le début de la campagne vaccinale en début de semaine prochaine (lundi 10 mai) laissent supposer que la lutte va enclencher la vitesse supérieure sinon ils permettent d’entrevoir une lueur d’espoir.
Le Président Rajoelina prend à cœur pour son compte personnel le combat féroce contre la pandémie qui malmène le pays entier. Dans ce genre d’engagement, il n’est pas de l’espèce d’hommes qui prend à la légère la mission qu’on lui a confiée.  L’esprit et la lettre du Velirano soulignent en substance l’intérêt supérieur du peuple malagasy que Rajoelina Andry porte en lui. Le malheur qui sévit aux concitoyens le tourmente au plus profond de lui-même. Il l’a dit et répété d’ailleurs lors de ses interventions à plus d’une fois que la souffrance de son peuple le touche au fond de son âme et de son cœur. Et il fonce sans se soucier de sa propre santé. Vakinankaratra et Matsiatra- Ambony sont deux Régions parmi les plus touchées. Cela n’empêche nullement pas le Chef de l’Etat à venir les visiter et leur apporter les encouragements utiles et surtout les supports matériels dont les Centres de traitement (CTC) plus appropriés pour endiguer et maitriser dans les meilleurs délais le rythme de propagation de la maladie. Selon les consignes présidentielles du dimanche, ces deux Régions font l’objet de fermeture, confinement territorial, aux contacts extérieurs. Au risque de se faire contracter, Rajoelina fait fi du danger encouru.
Il donne l’image de quelqu’un qui s’engage dans une course contre la montre ! En effet, on est bien dans un « état d’urgence sanitaire » n’est-ce pas ! Et c’est ici le bémol de la situation. L’opinion semble constater que les comportements de l’ensemble du Gouvernement ne riment pas assez avec cette urgence. Il ressort de l’observation de très près qu’une bonne partie des membres de l’Exécutif ne s’investissent pas de façon conséquente et engagée à la lutte que le pays fait face en ce moment. Les contribuables auraient voulu voir tous les membres du Gouvernement au front de la bataille sous l’ordre de marche du Chef, le Président de la République. La séance télévisée du dimanche dernier l’avait bien démontré ce manquement.
On ne peut pas s’empêcher de s’interroger « jusqu’à quand cette situation désolante et énervante devrait durer ? ». Inutile de citer nommément les identités de ces brebis galeuses. Qu’elles s’identifient elles-mêmes et se décident enfin à se bousculer. Le Président Rajoelina parcourt par monts et vallées le pays, il n’est pas trop tard de lui emboiter le pas.
Ndrianaivo

Publié dans Editorial


Au cours des sept derniers jours, le taux de positivité à la Covid-19 sur le territoire malagasy est resté stable. En moyenne, 25 % des cas suspects se sont révélés positifs à l’issue des tests. Du 29 avril au 3 mai dernier, ce taux a été estimé à 22 %. Par contre, durant ces deux derniers jours, les cas suspects et ceux positifs ont un peu augmenté, avec des taux respectivement estimés à 38,38 % et 29,04 %.  Il a été également remarqué une baisse des analyses effectuées en laboratoire.
A la date du 5 mai dernier, la Grande île a déploré 5 nouveaux décès dus au coronavirus. Les Régions d’Analamanga et de Menabe ont respectivement recensé deux victimes du syndrome de détresse respiratoire aiguë qui ont succombé. Le cinquième patient emporté par la maladie a été pris en charge à Atsimo-Andrefana. A l’heure actuelle,  au total 695 individus contaminés par le virus ont perdu la vie à Madagascar.
Toujours à cette date, 221 nouvelles contaminations ont été enregistrées. Ce chiffre résulte des tests PCR et GèneXpert réalisés sur 761 cas suspects au coronavirus. 129 parmi ces nouveaux porteurs du virus sont localisés dans la Région d’Analamanga. Les autres nouveaux individus atteints de la Covid-19 sont répartis dans l’Atsimo-Andrefana (20), Vatovavy-Fitovinany (16), Bongolava (12), Atsinanana (2), Diana (6), Alaotra-Mangoro (9), Haute-Matsiatra (5), Vakinankaratra (4), Sava (1), Anosy (12), Ihorombe (1), Itasy 2 et Betsiboka (2).

667 guéris en 24 heures
La statistique qui intéresse également les personnes à l’affût de l'actualité porte sur le nombre de patients guéris. Avant-hier, 667 nouveaux cas de guérison ont été enregistrés par le Centre de commandement opérationnel Covid-19 sur l'ensemble du pays. Rien qu’à Analamanga où le nombre des cas positifs n'a pas cessé d'exploser en mars et avril derniers, 570 personnes ont recouvré la santé. La Région d’Atsimo-Andrefana a recensé 40 patients rétablis, 13 pour Analanjirofo, 12 à Betsiboka et 10 à Anosy. Les autres cas de rémission ont été découverts à Atsinanana (3), Diana (2), Menabe (4), Bongolava (5), Ihorombe (4) et Androy (4).
Il est à noter que 2 909 personnes sont actuellement en cours de traitement dont 397 développent des formes graves de la Covid-19.
Recueillis par K.R.

Publié dans Société


La Confédération africaine de football confirme le report des matches du mois de juin, comptant pour les première et deuxième journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2022. Le problème d'homologation de stades dans plusieurs pays est à l'origine de cette décision. En effet, plusieurs nations ne disposent d'aucune enceinte homologuée par rapport aux nouvelles exigences de la CAF et auraient été obligées de délocaliser leurs rencontres.
Concernant les Barea plus particulièrement, ils devaient affronter le Bénin et la Tanzanie à l'occasion de cette fenêtre internationale du mois de juin, soit à Mahamasina soit à Barikadimy. La fenêtre est ajournée en septembre. Ce qui laissera plus de temps au nouveau sélectionneur, Eric Rabesandratana, pour préparer son équipe.
Le vice-président de la CAF, le Sénégalais Augustin Senghor, a poussé fort en interne pour décaler les éliminatoires en septembre car le Sénégal n'a aucun stade à la norme de la FIFA et refuse de jouer les matchs aller-retour à l'extérieur !
Si le Sénégal avait eu un stade suivant les normes exigées par la FIFA, les qualifications à la Coupe du monde 2022 ne seraient pas décalées !
Elias Fanomezantsoa

Publié dans Sport

Il fallait s’y attendre ! La reprise des cours présentiels dans les établissements scolaires publics et privés est effective depuis mercredi dernier dans tout Madagascar. Si le retour en classe concerne tous les élèves dans 18 Régions à faible contamination de la Covid-19, il ne touche que les candidats aux examens officiels pour les Régions encore fermées, à savoir Analamanga, Atsinanana, Sava, Vakinanakaratra, Haute-Matsiatra et Anôsy. Toutefois, certains établissements scolaires s’abstiennent de reprendre les cours en classe. C’est le cas du collège Saint-Michel situé à Amparibe, où le présentiel reste suspendu, même pour les élèves en classe d’examen. « Suite à une concertation au préalable avec les parents, nous nous sommes convenus de la poursuite du partage des leçons et exercices dans le groupe Facebook créé pour ce faire, par niveau ou par Fokontany. Toutes les classes y ont les leurs », informe le responsable de cet établissement catholique, recensant près de 4 000 élèves.
Questionné à ce sujet, le secrétaire général de la DINEC (Direction nationale des écoles catholiques), en la personne du Père Jules Ranaivoson, avance que « la majorité des établissements ont déjà repris les cours présentiels, contrairement à d’autres pour des questions organisationnelles, dont le remaniement de l’emploi du temps, la mise en place d’un Comité de vigilance, etc. Chaque établissement est libre de son organisation. Ceux qui ont la possibilité de faire du télé-enseignement peuvent l’adopter, tout comme ceux dont les élèves sont retournés en classe. Certains établissements appliquer ces deux options en parallèle ». Quoi qu’il en soit, cette situation exceptionnelle nécessite à la fois la considération des mesures officielles mais également l’adoption de celles internes, en tenant compte des moyens tant des établissements scolaires que ceux des parents.
Pour la plupart des établissements publics et privés, le taux d’absence des élèves en classe a augmenté et ce depuis la dernière semaine avant les vacances de Pâques, à la fin mars. Cette situation s’explique par la réticence des parents à envoyer leurs enfants en classe, malgré les protocoles sanitaires appliqués. « Je préfère garder mon enfant en bonne santé à la maison, au lieu de l’exposer aux risques de contamination à l’extérieur, surtout en classe. Cependant, il suit les leçons et fait les exercices à domicile, en suivant les consignes de son école et de son enseignante », nous confie Voahirana L., mère d’un candidat au CEPE. Pour l’EPP de Tanjombato, une dizaine d’élèves sur les 190 candidats au premier examen officiel sont absents depuis mercredi, soit un taux de présence de 90 %. Le lycée J.J Rabearivelo enregistre à peu près ce même taux. Une des raisons pour laquelle le chef de la Circonscription scolaire de la ville d’Antananarivo, Lalaina Ramananantony, encourage la récupération des leçons et exercices, surtout pour ceux qui préfèrent rester chez eux.
Recueillis par Patricia Ramavonirina

Publié dans Société


Au même titre que les filières vanille, girofle, cacao et autres produits de rente qui composent la majeure partie de nos produits d’exportation, une exportation formelle d’or à Madagascar contribuerait à augmenter les recettes,  à financer la balance des paiements et surtout à soutenir la valeur de l’ariary au niveau du Marché interbancaire de devises (MID).
La Banque centrale de Madagascar (BCM) a sélectionné un peu plus d’une quinzaine d’opérateurs pour en faire les fournisseurs officiels de l’institution en vue de la constitution d’une réserve d’or nationale. Si l’idée première de la suspension de l’exportation aurifère était d’assainir le marché local, les efforts des autorités vont dans le sens positif dans la mesure où il y a déjà quelques opérateurs qui ont montré patte blanche pour se conformer aux conditions de vente et d’achat d’or appliquées par la Banque centrale pour constituer la réserve nationale. Maintenant si l’idée est d’arriver à ce que le secteur contribue autant que les autres filières de rente au processus de rapatriement de devises, l’ouverture de l’exportation à travers ces opérateurs ayant déjà eu l’aval des autorités peut constituer une alternative intéressante pour les recettes de l’Etat.
L’UNCom Trade, (United Nations International Trade Statistics Database), l’agence des Nations unies pour les données et les statistiques internationales, révèle que le rapport des départements des douanes des Emirats Arabes unis fait état de quelque 200 tonnes d’or en provenance de Madagascar en l’espace de la dernière décennie alors que de notre côté, l’Agence nationale de l’or (ANOR), se basant sur les déclarations officielles, avance une quantité d’exportation d’un peu plus de trois tonnes il y a quelques années pour dire que la majeure partie de l’or, en partance de Madagascar pour les hub du commerce de l’or comme Dubaï, sort du pays d’une manière illicite dans la mesure où c’est de l’or intraçable au ministère des Mines et des douanes malagasy.
Selon un rapport de Transparency International dans l’ « Anti-corruption Helpdesk », la production annuelle d’or de Madagascar est estimée à environ quinze tonnes, d’une valeur d’environ 450 millions de dollars… Matière à réflexion.
H.R.

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La plus longue distance parcourue par un drone en Afrique. La technologie ne cesse d’évoluer. Cette évolution tend à répondre aux différentes problématiques auxquelles le monde est soumis actuellement. Les différents experts cherchent aujourd’hui la meilleure manière d’exploiter la technologie plus particulièrement dans le domaine de la santé, surtout avec la propagation de la pandémie de coronavirus. Et ces recherches commencent à porter leurs fruits dans la Grande île. L’accès aux médicaments et aux différentes analyses doit être facilité pour pouvoir octroyer le meilleur des traitements aux malades. C’est dans cet état d’esprit que Madagascar Flying Labs, hébergé par Aerial Metric, a achevé dernièrement ses vols les plus longs. Ces derniers entrent notamment dans le cadre d’un projet conjoint avec le Bureau régional africain (AFRO) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ils devront ainsi étudier l’impact de la durée des vols sur la chaîne de froid aérienne. «Maintenir la chaîne de froid consiste à conserver les échantillons ou encore les médicaments dans une plage de température spécifiques, par exemple entre 0 et 8 degré Celsius. Ce maintien de la température est absolument essentiel étant donné que certains échantillons ou médicaments notamment les vaccins deviennent inutilisables s’ils dépassent un niveau de température fixé sur une période de temps donnée. Nous avions alors démontré au mois de mars dernier avec plus d’une vingtaine de vols exécutés que la chaîne de froid est maintenue sur une distance de moins de 30 km. Et aujourd’hui, nous avons également pu le faire sur une plus longue distance allant jusqu’à 225 km, soit le plus long vol autonome d’un drone cargo en Afrique à ce jour», expliquent les responsables au niveau de Madagascar Flying Labs.
En effet, ces derniers jours, quatre vols longue distance ont été réalisés avec les objectifs de portée suivants : 150 km, 175 km, 200km et 225 km. «Tous les vols ont été effectués avec succès dans le nord de Madagascar. La cargaison comprenait deux capsules pesant au total 2 kilos. Nous estimons que cela équivaut à 300 échantillons biologiques en termes de poids. La chaîne du froid a été maintenue tout au long des quatre vols long-courriers. Les données de température ci-dessous, par exemple, proviennent du vol de 200 kilomètres, qui a chronométré un temps de vol de 2 heures et 12 minutes. La température à l'intérieur de la caisse a été maintenue entre 0 ° C et 2 ° C tout au long du vol. Le vol de 225 kilomètres a totalisé un temps de vol de 2 heures et 30 minutes. Pendant le vol, la température de la caisse a été maintenue entre 0,6 ° C et 8,6 ° C» détaillent-ils.
Ces résultats encourageants vont particulièrement servir plus particulièrement en cette période. Certaines zones du pays sont difficiles d’accès avec ces drones mais la livraison de médicaments d’urgence pourrait être plus facilitée.
Rova Randria

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De l’espoir pour les malades et de l’assurance pour la population. Depuis le début de cette semaine, le Président de la République, Andry Rajoelina, effectue une tournée dans les Régions touchées par la Covid -19.  De la ville d’Antsirabe, à 160 km de la Capitale de Madagascar, à la Région d’Anôsy à plus de 1 000 km d’Antananarivo en passant par Haute- Matsiatra, le Président de la République, apporte de l’espoir aux malades, tient à rassurer la population et démontre à qui de droit que l’Etat participe activement à la lutte contre la Covid -19.
Hier, Andry Rajoelina et sa délégation se trouvaient dans la Région d’Anôsy. Face à la recrudescence des cas de coronavirus dans cette Région, le Chef de l'Etat a procédé à l'ouverture du Centre de traitement Covid-19 à Lafitsinanana, (Taolagnaro). Les médicaments et équipements médicaux du centre ont ainsi été renforcés grâce à la dotation, entre-autres, de 25 bouteilles d'oxygène et de 50 concentrateurs d'oxygène. Les patients du CTC-19 de Taolagnaro recevront également le pack " Tohan’aina ", don du Président et de son épouse Mialy Rajoelina. Durant cette descente, le Chef de l'Etat a réaffirmé son soutien à l'endroit des médecins et du personnel de la santé en leur remettant les primes exceptionnelles en guise de remerciement pour leurs efforts entrepris dans cette lutte contre la Covid-19.
Profitant de cette visite dans l'Anôsy, le Président Andry Rajoelina a aussi constaté de visu les travaux de construction de l'usine de fabrication de compléments alimentaires Nutriset. Issue du partenariat entre la Fondation Mérieux et l’Association Fitia dirigée par la Première Dame Mialy Rajoelina, l’implantation de cette usine vise à mettre en place une solution durable contre la malnutrition dans la partie Sud de la Grand île.
La rédaction

Publié dans Politique


Après la polémique autour de l’arrivée de 280 passagers du vol d’Air France le 26 avril dernier, le débarquement de douze passagers à bord de l’avion de la compagnie Ethiopian Airlines à l’aéroport d’Ivato, mercredi dernier, crée la polémique en ce moment. La photo des religieuses, transportant des bagages, a été aperçue dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux et dans une chaîne de télévision privée. Lors d’une conférence de presse, hier, à Ivato, les responsables de l’ACM et de la PAF ont confirmé l’information mais nient toute entrée de touristes à Madagascar. « Effectivement, un vol de l’Ethiopian Airlines ET 853 a atterri à l’aéroport vers 13h30 de l’après-midi. L’avion s’est posé avec douze passagers à bord. Trois d’entre eux sont des membres de l’équipage. Une autre personne est un employé de l’ACM. Tandis que les huit personnes restantes sont des membres de l’équipage de la compagnie Air Madagascar. Pour rappel, le contrat de location du Boeing 737-800 étant expiré, l’équipage a dû ramener l’avion à son propriétaire à Bucarest. Leur mission arrivée à son terme, l’Etat leur a donné une autorisation spéciale pour retourner au pays », rapporte le Lieutenant-colonel Andrianjatovo Daniel délégué général de l’ACM aux aéroports. Ces propos ont été justifiés par la diffusion des vidéos de la caméra de surveillance de l’aéroport.
Toutes les formalités administratives et sanitaires sont respectées. Les pilotes et les membres de l’équipage ont effectué des tests PCR à leur arrivée sur le territoire. Ils sont isolés pendant quatorze jours dans un hôtel de la Capitale.
A propos des religieuses présentes à l’aéroport d’Ivato, les journalistes ont fait un raccourci inquiétant. Elles s’y sont rendues pour accompagner deux des leurs en partance pour l’étranger. Ces religieuses sont ainsi effectivement des passagères de l’Ethiopian Airlines mais dans le sens inverse.
Concernant les vols, ceux domestiques et touristiques internationaux restent suspendus tandis que les vols cargo demeurent autorisés. Trois compagnies aériennes notamment Ethiopian Airlines, Air France et Turkish Airlines ont obtenu des droits de trafic bien avant la crise sanitaire. Des mesures spécifiques s’appliquent dans ce contexte. « Deux pilotes et deux copilotes composent les membres de l’équipage. Leur débarquement est interdit. Ils restent au sol au maximum pendant quatre heures » souligne Joël Randriamandranto, ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie (MTTM).
Par ailleurs, selon un traité international, Madagascar n’a pas le droit d’empêcher des ressortissants étrangers de rentrer chez eux. Ainsi, l’organisation des vols de rapatriement depuis Madagascar vers d’autres pays continue.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • Au beau fixe !
     Le Président de la République de Madagasikara Rajoelina Andry NIrina a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha la ministre des Affaires étrangères du Japon Yoko Kamikawa. Une rencontre que certains observateurs qualifient d’historique sinon d’inédite.Le Japon faisait partie des pays ayant noué une relation diplomatique avec la jeune République malagasy. L’empire du Japon était ainsi présent dès les premières heures du retour de la Grande île à l’indépendance en 1960. Seulement voilà, en soixante ans de relation diplomatique, c’est la toute première fois qu’une haute personnalité japonaise du rang de chef de la diplomatie ait pu effectuer une visite officielle au pays. Une grande première que nous, Malagasy, nous ne voulions pas passer inaperçue traduisant ainsi une relation au beau fixe entre les deux Nations voire entre les deux peuples.Le pasteur Ravelojaona, 1879 – 1956, fasciné par le parcours fulgurant de l’économie japonaise à partir du début du siècle…

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