Doucement mais sûrement. Alors que beaucoup pensait qu’il était mis de côté, le projet « Téléphérique » ou Transport par Câble (TPC) avance. D’ailleurs, ce grand chantier qui s’inscrit dans le cadre de la concrétisation d’un des « Velirano » du Président Andry Rajoelina a été à l’ordre du jour lors du Conseil des ministres qui s’est tenu hier au Palais d’Iavoloha. En effet, la mise en place de ce moyen de transport par câble s’aligne avec le Velirano numéro 11 qui fixe comme défi la modernisation de Madagascar.
Ainsi, d’après le compte rendu du secrétaire d’Etat en charge des nouvelles villes et de l’habitat, des travaux préliminaires seraient en cours de démarrage pour la grande station située à Anosy. Des travaux qui consistent à l’élagage et l’abattage d’arbres, la déviation de certains réseaux aériens et souterrains, et ce en vue de l’installation imminente de pylônes. Pour rappel, le tracé final de la ligne Orange qui reliera Anosy, Soarano, Ankorondrano, Ivandry, Analamahitsy, et Ambatobe a déjà fait l’objet d’un décret déclarant d’utilité publique le projet.
Une partie du financement approuvée
D’après toujours le compte rendu du Conseil des ministres, plus aucun obstacle ne peut entraver la concrétisation du projet. La banque « Société Générale » vient d’approuver une partie du financement ou premier tirage pour l’exécution des travaux destiné à mettre en place la ligne Orange. Les pylônes ainsi que les autres matériels prévus pour l’ancrage des gares sont déjà à Madagascar.  La confection des cabines destinées au transport de passagers, les appareils de motorisation tout comme les câbles est également  en cours. Ces équipements arriveront bientôt au pays.
Dans son récent discours lors du lancement de la campagne de reboisement 2023, à Ilaka Est, le Président Andry Rajoelina avait donné des consignes fermes à l’endroit des membres du Gouvernement afin de se focaliser sur le volet social. Le Chef de l’Etat avait également ordonné de mettre de côté tout projet de nouvelles infrastructures mais de poursuivre voire terminer, en revanche, les chantiers déjà en cours incluant le projet « Téléphérique ».
La Rédaction



Publié dans Politique
mercredi, 01 février 2023

Baroud d’… horreur !


Les losers et les futurs perdants se liguent. Ereintés par une longue et périlleuse traversée du désert, des anciens de ceci, des ex de cela, se donnent la main pour la mise à mort du régime en place. Que le régime Orange s’écroule ! Tel est l’objectif inavoué. Le spectre de la crise plane de nouveau.
Certains parlementaires, encore en activité. D’autres d’anciens députés ou sénateurs élus ou nommés. D’ancien ambassadeur. D’anciens barons des précédents régimes. Bref, des ex de tout bord mêlés à des têtes brulées radicalisées, concoctent quelque part le « démantèlement » du pouvoir de Rajoelina. Pour ce faire, une plate-forme dénommée « C lera » voit le jour et ne jure que le renversement du « Fanjakanan-dRajoelina », « Fanjakana Ambaniandro ». D’après eux, l’heure est venue pour faire table rase. A noter que nous ne voyons d’aucune utilité à citer nommément à travers la colonne présente leurs noms. On les connait depuis toujours. De toutes les manières, il suffit de savoir l’identité respective de quelques principales têtes pensantes de la dite plate-forme  pour avoir une idée avoisinant la réalité de quel bois brûle-t-on. Il suffit aussi de savoir les mobiles  avoués ou non de leurs actes pour avoir une idée proche du réel de quelle crédibilité pourra-t-on concéder à leur endroit.
A en suivre de près la démarche d’esprit de certains meneurs du mouvement, on pressent la fibre régionaliste. Une approche bassement révolue ! Un thème politiquement incorrect et d’un autre âge  dans le temps et dans l’espace. Faudrait-on signaler qu’à aucun moment de la déclaration publique de la raison d’être de « C lera », il n’a jamais été dit ni question ni sous-entendu apparent de racisme ou de régionalisme mais dans les coulisses des débats sinon à travers les discussions en privé, on le sent voire on le lit sur un livre ouvert qu’il s’agit au fond d’une question ethnique ou régionale basée sur l’éternelle confrontation entre « côtiers » et « merina ou ambaniandro ». Il faut le dire tel quel est le problème. Dans les chaumières, quelque part, on véhicule le concept selon quoi « çà suffit le Fitondrana ambaniandro », c’est l’heure pour les côtiers de reprendre le pouvoir. D’ailleurs, il suffit de voir qui sont les meneurs de jeu et de quelle région viennent-ils ? On se rend à l’évidence même  à quoi voudrait-on en venir ! Rajoelina Andry est un ambaniandro. Ravalomanana Marc également. Ils ont pris successivement la manette de la magistrature suprême à partir de 2002. Il y a donc vingt ans de cala ! Cà suffit ! On voit bien à quel point la politique coloniale « diviser pour régner » tient route toujours !
L’autre sujet, cette fois-ci bien apparent, de la raison d’être de la plate-forme réside sur le rejet du processus de la refonte de la liste électorale. La nouvelle équipe de la CENI n’inspire pas confiance. C’est un thème de débat qu’ils partagent avec d’autres factions de l’opposition. Au final, on cherche la petite bête !
A défaut d’un authentique baroud d’honneur, les activistes de « C lera » s’amusent à se livrer à des scènes de baroud d’… horreur.
Présentez-vous aux urnes, il appartient au Vahoaka de trancher. Point !

Publié dans Editorial


« Les Marocains m’ont invité pour parler de nos efforts en économie bleue à Madagascar. Il s’agit de partager nos défis, nos succès et nos perspectives ». Le jeune ministre de la Pêche et de l'Economie bleue, Dr Mahatante Tsimanaoraty Paubert, a fait transmettre ce message.
Samedi, le lendemain du lancement de la campagne de reboisement à Ilaka Est à laquelle son équipe et lui ont pris part comme tous les autres, le locataire d’Ampandrianomby s’est envolé pour la ville d’Agadir, la plus grande station balnéaire du Maroc située sur la côte atlantique du Sud du Royaume.
Ce dernier est l’un des plus grands exportateurs des produits de pêche du Maghreb sinon le plus grand exportateur régional. Les activités en lien avec les ressources marines y sont en plein essor. Comme les Marocains veulent améliorer davantage leur performance, ils apprennent des expériences des autres. Madagascar est ainsi dans leur viseur.
La Grande île est en effet le lead en matière d’économie bleue au sein de la Communauté de développement de l’Afrique australe ou SADC. « Je suis l’ambassadeur et le porte-parole du bloc régional lorsque l’on parle d’économie bleue. Je le dis en toute humilité », a souligné le jeune expert lors d’une conférence au siège de l’Akademia Malagasy à Tsimbazaza dans l’après-midi du 26 janvier dernier.
En 2016, le natif d’Ambovombe Androy a présenté sa thèse de doctorant à l’Institut halieutique et des sciences marines de l’université de Toliara. Puis, il a suivi un programme de formation en leadership aux Etats-Unis. Il a évolué au sein de plusieurs organisations locales et régionales. Il a aussi beaucoup voyagé en Afrique où il a visité 23 pays avant de devenir ministre.
« Chaque fois que je me déplace, c’est toujours l’économie bleue. Les motifs de mon absence au pays ont des liens directs avec elle. Soit on m’invite à donner des conférences, soit je suis requis de faire des consultances ou valider des documents », a-t-il affirmé. L’Union africaine (UA), la SADC et le COMESA sont parmi ses interlocuteurs au niveau du continent.
Suivant ses révélations, Madagascar a mis en place dans un temps relativement court la stratégie de développement de l’économie bleue. « Mes collaborateurs et moi-même avons été parmi ceux qui ont élaboré la stratégie continentale pour le développement de l’économie bleue en Afrique au niveau de l’UA. C’est nous qui l’avons validée », a-t-il observé.
Son pays est chanceux de l’avoir à la tête du département chargé de l’économie bleue. Sa nomination est tombée à bon escient. Elle a coïncidé avec le début de la mise en application de la stratégie de développement de l’économie bleue. Pour Dr Paubert, la Grande île a intérêt à s’y prendre. « Nous sommes sur une île. Etymologiquement, le terme même vahoaka signifie ‘peuple de la pirogue’. Il est alors grand temps maintenant pour nous de nous tourner vers la mer pour exploiter ses potentialités », a-t-il rappelé.
Bien qu’étant ministre, le jeune scientifique reste actif sur le plan de la recherche et des activités pédagogiques. Jeudi dernier, à Tsimbazaza, il en était à sa 63e conférence sur l’économie bleue. Il continue aussi à enseigner à l’université et à encadrer des étudiants en masters et en thèse. Il prépare en même temps une habilitation à diriger des recherches (HDR).
Mais il est aussi sollicité pour encadrer d’autres docteurs qui préparent la même habilitation comme lui. « Nous nous efforçons de partager les connaissances et les savoirs que Dieu a voulu nous donner. Nous avons le devoir d’aider tous les hommes en matière d’économie bleue », a-t-il insisté. Son séjour en terre marocaine s’inscrit donc dans ce sens.
M.R.

Publié dans Politique
mercredi, 01 février 2023

La une du 2 février 2022

Publié dans La Une



Une source de divertissements et de culture générale à destination de tous les habitants de Madagascar, exclusivement via le réseau Airtel. Trois gagnants à mi-parcours du challenge « Quizz Mlay » ont reçu leurs lots, le 30 janvier dernier à Alarobia. Il s’agit de Andriatsilaizina Raholivololona, Saholy Rasoharimalala et Rakotoarisoa Andrianiriana, les participants ayant obtenu le plus grand nombre de points durant la 2e phase intermédiaire de la compétition. Celle-ci a été organisée du 13 novembre au 22 décembre 2022. « Pour Airtel Madagascar, cette remise de lots s’inscrit dans le cadre du respect de nos engagements vis-à-vis de nos clients. En effet, nous sommes fiers d’avoir à nos côtés des abonnés réceptifs et enthousiastes à l’image de nos gagnants de ce jour. L’engouement dont ils font preuve dans le cadre de « Quizz Mlay » traduit leur fort engagement à notre égard. Aujourd’hui, nous récompensons leur passion pour le savoir », a lancé Anna Ratsimbarison, responsable communication dudit opérateur. Ce jeu continue avec à la clé une voiture neuve SUV tout droit sortie du concessionnaire.
P.R.




Publié dans Economie


 Bilan assez lourd concernant le passage de la forte tempête tropicale Cheneso dans le pays. Le dernier bilan du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) fait état de 20 personnes portées disparues et 33 décès dont 1 dans la Région Analamanga plus exactement dans le District d’Ambohidratrimo, 1 pour celle d’Analanjirofo, 6 de l’Atsimo Atsinanana, 11 dans la Région Betsiboka, 4 de Boeny,1 pour Bongolava, 2 de Melaky, 3 dans la Sava, 3 pour la Sofia, 1 pour celle de Vatovavy. Ainsi, 90 870 personnes issues de 20 980 ménages sont sinistrées. Elles sont réparties dans 17 Régions. 34 114 personnes déplacées dans 115 sites d’hébergement dans 7 Régions ; 26 403 cases inondées et 1 073 autres détruites. Les sinistrés commencent à quitter les sites d’hébergement et rejoignent leurs foyers, bien qu’ils peinent à se relever à cause de la destruction de leurs biens.
 Côté infrastructures scolaires, 340 établissements sont touchés, 48 autres inondés, 233 complètement détruits. Environ, 21 852 élèves sont affectés par cette situation dans les Régions Boeny et Vatovavy qui sont les plus touchées. De plus, les établissements scolaires sont contraints de suspendre les cours puisque les salles de classe servent pour accueillir les sinistrés. A noter que 66 sites sont déjà libérés.
La tempête tropicale Cheneso a touché terre sur la côte Nord-est de Madagascar, notamment à Sambava, le 19 janvier dernier. Puis, elle s'est dirigée vers le sud-ouest. Selon la prévision météorologique, son intensité n’était pas très forte, mais son déplacement plus lent et les précipitations qui l’ont accompagnée ont provoqué des inondations dans plusieurs Régions du pays et la destruction des infrastructures routières. Pendant quelques jours, les routes nationales RN4 et RN6 ont été quasiment impraticables. C’est la première tempête tropicale de cette saison cyclonique 2022-2023.
Anatra R.

 

Publié dans Société


Le « Revy Mahaleo » continue. Après avoir rempli le théâtre de verdure d’Antsahamanitra l’an dernier, Dama et Bekoto les deux restants du groupe Mahaleo se lance  donc un défi de taille puisque l'enceinte du palais est capable d'accueillir quelque 7000 spectateurs. Certes ce sont des chanteurs habitué des lieux, seulement cela faisait un bon moment qu’ils n’ont pas mis les pieds dans cet antre, surtout après la disparition des autres membres. Les fans pensaient déjà qu'ils ne reverraient plus jamais le groupe reproduire sur une grande salle tel que le Palais des Sports Mahamasina. Maintenant, c’est officiel le marathon pour la célébration du demi-siècle d’existence du groupe se tiendra à Mahamasina  le 12 février  prochain à partir de 15 heures. Comme l’année dernière les fils du groupe citons entre autres  Andrianaivo Tahina (fils de Charles), Maharo(de Dama), Popol ( de Bekoto), Rado ( de Fafah) et Benaivo  partagerons la scène avec les deux dernier membre du groupe, encore en vie Dama et Bekoto. Sans oublier le musicien Nary qui sera également de la partie. Avec l’aide de ses descendants sur scène, Dama et Bekoto n’ont  pas encore fini d’étonner. Il est même très loin de dire son dernier mot. Malgré le temps qui passe, les deux chanteurs sont prêts à passer un bon moment avec les fans. Ce sera aussi une autre occasion pour eux de se souvenir des moments forts qui ont jalonné ces 50 années de musique.  
Intemporel 
Après un démi-siècle d’existence, on  ne présente plus le Mahaleo. Un groupe  qui continue de séduire leurs fans de la première heure, tandis que la nouvelle génération découvre leur son intemporel. Encore une fois, comme d’habitude, avec ces deux restant, tout au long de leurs prestations, derrière ses instruments de prédilection que ce soit la guitare, le clavier ou encore le « farara » pour Dama  le show ne pourrait être qu’exceptionnel. De plus, les descendants du groupe qui vont les accompagnés sur scène se disent déjà prêtent pour le grand show. Ainsi, pour bien combler le public et continuer  la célébration en beauté, Dama et Bekoto ont invité ses enfants  à les  l’accompagner sur scène. Ceux qui ont déjà assisté au précédent  live savent que ce concert  est à ne manquer sous aucun prétexte. D’ ailleurs Dama et Bekoto conseille vivement aux fans de récupéré au plus vite possible les tickets d’entrées.  Pour ne pas manquer l’occasion, les tickets d’entrée sont en vente dans les magasins Mass’in, le Nect’Art Ankaditapaka, Karibotel Analakely, Creator service Mahamasina et en ligne sur https://www.ticketplace.io/
Sitraka Rakotobe

Publié dans Culture


Les fausses informations sont de plus en plus à la mode afin de chercher des vues et des « likes » sur les réseaux sociaux. Le secteur de la santé publique est l’une des cibles préférées des arnaqueurs qui se cachent sous une image de pseudo-lanceurs d’alerte. Durant les pics de la pandémie de Covid-19 à Madagascar, beaucoup ont annoncé ici et là des victimes ou que les vaccins sont inefficaces. Ainsi, l'ONG CID (Communication Idea Development), à travers le projet « Rooted inTrust » a révélé que sur les 1119 cas presque la moitié (49%) des informations véhiculées sur la santé en général et sur la Covid en particulier, s’avèrent être sans fondement. Le reste (51%) concerne des personnalités politiques ou d’autres faits divers.

« Rooted inTrust » vise à collecter et analyser les informations trompeuses et inexactes ou malignes sur la santé qui circulent en ligne (Facebook, Tweeter, Instagram, forum en ligne …)  en vue de renforcer la riposte Covid, à travers un forum en ligne, du mois de novembre 2022  au mois de janvier 2023. Et cela a permis la publication de ces résultats le 30 janvier dernier. Plusieurs acteurs issus de la Santé, de la société civile, des médias, et autres ONG ont participé à cette plateforme.
Divers questionnaires sur la santé ont été utilisés afin d'obtenir les statistiques qui ont été présentées lors du débat en panel concernant l'influence des rumeurs sur la campagne de vaccination contre la Covid-19.
En exemple sur la question "Le vaccin contre la Covid-19 est-il mortel ?" 18,20% des réponses ont répondu positivement à la question contre 81,80% qui ont affirmé le contraire et que cela n’est qu’une rumeur. Sur « Les masques chirurgicaux contiennent des microbes qui vont infecter le cerveau "24,3% ont répondu que c'est correct si 75,63% disent que ce ne sont que des ragots.
Comme le cas de la polio qui a aussi subi une telle campagne de désinformation dans plusieurs pays d’Afrique et à Madagascar, la Covid a aussi son lot de « fakes news ». Et d’après les réponses, le nombre de personnes atteintes par ces fausses affirmations est quand même assez conséquent.
« Cela freine considérablement la lutte contre l’éradication de la Covid, rien que par le nombre de ceux qui refusent de se faire vacciner alors que certains types de vaccins sont totalement gratuits », souligne Fandresena Razakamahefa, analyste senior au sein du CID.
Les informations permettent aux citoyens de prendre une décision sur le planning de leur vie au quotidien ou sur le long terme. Les « fakes » bien qu’amusants au début favorisent la panique et fragilise ainsi la société qui est dépendante des informations via les réseaux sociaux.
Nikki Razaf

Publié dans Société

Accompagner Madagascar vers la révolution énergétique. C’est en ce sens qu’une délégation allemande, conduite par l'ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne à Madagascar et à Maurice, Michaël Häusler, a effectué une visite de courtoisie chez le ministre de l'Energie et des Hydrocarbures. Cette visite s'inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux pays, notamment dans le domaine de l'énergie et la transition énergétique. Une occasion pour l’ambassadeur de remettre une invitation au ministre concernant la participation de Madagascar au Dialogue sur la Transition énergétique de Berlin (BETD) les 28 et 29 mars 2023 à Berlin. Ce Dialogue permettra à la partie malagasy de présenter les défis et les potentialités dont regorge la Grande île en matière d’énergies renouvelables. Cette plateforme politique constitue un lieu incontournable de dialogue pour les parties prenantes et les décideurs de la transition énergétique mondiale, des esprits intelligents qui se passionnent dans des débats et encouragent les échanges sur la transition énergétique mondiale. Pour rappel, en Allemagne, plus de 40% de la production proviennent des énergies renouvelables. Le pays abandonne progressivement le charbon et compte fermer ses centrales nucléaires. Un exemple que Madagascar souhaite imiter en le mettant à l’échelle et en contexte. A titre de rappel, seulement 15% de la population ont effectivement accès à l’électricité à Madagascar, et plusieurs centres urbains subissent encore des délestages. Et au-delà des défis quotidiens auxquels sont confrontés les gouvernants et la compagnie nationale JIRAMA, le pays multiplie les connexions pour booster le chantier de la transition énergétique.
Financement
D’ailleurs, sur le continent africain, l’Allemagne a alloué 100 millions d'euros au fonds pour l'énergie durable en Afrique (SEFA) de la Banque africaine de développement (BAD). Cet appui vise à soutenir l'Afrique dans l'exploitation de son potentiel d'énergie renouvelable et le développement de solutions d'accès à l'énergie propre pour ses populations. Dans le détail, ces fonds vont servir à financer l'assistance technique et les investissements dans la production, la transmission et la distribution d'électricité. L'objectif visé est d’accroître la pénétration des énergies renouvelables dans les réseaux électriques du continent. « Leader mondial dans la transition énergétique et un des principaux donateurs dans ce secteur, l'Allemagne souhaite accompagner Madagascar dans ce sens. Elle apporte son expertise technique en matière de conseil et d'appui technique à travers le projet Promotion de l'Electrification rurale par les Energies renouvelables/PERER de la coopération technique allemande/ GIZ PERER », explique Michael Häusler. D’ailleurs, la Banque allemande pour le Développement (KFW) œuvre également en coopération financière d'un million d'euros avec l'Agence de Développement de l'Electrification rurale (ADER Ader Madagascar ) dans l’exécution du projet d’Electrification rurale par les Energies renouvelables dans la Région SAVA – installation de deux centrales Hydrauliques et Hydro-solaire.
Hary Rakoto

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Editorial

  • Menace permanente
    Un amateur du cruciverbisme risque une fois de tomber sur un énoncé « menace permanente » un mot de dix cases : « INSECURITE ». On ne cesse point d’insister sur la nécessité primordiale et cruciale d’évoquer les problèmes récurrents liés à l’insécurité qui règne dans le pays qui est justement une menace permanente pour les hommes et leurs biens.

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