jeudi, 23 février 2023

La une du 24 février 2022

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jeudi, 23 février 2023

Agenda du week-end


Vendredi 24 février
Mahery
Cet artiste s’avère un sacré performeur quand il chante avec son groupe. Mais Mahery est aussi particulièrement bluffant et touchant lorsqu'il joue sur scène. D’ailleurs, il a l’habitude d’interpréter les chansons des grandes stars nationales comme Jeneraly, Dedesse ou encore Henri Ratsimbazafy avec du talent. Si vous n’avez jamais vu ce chanteur en œuvre, notez dans votre agenda le cabaret intitulé « Majika Mahery » qu'il donnera au Piment Café, Behoririka, ce soir à partir de 20h 30. De la bonne musique aux rythmes des variétés malagasy et des prouesses vocales sont à prévoir. Pour couronner le tout, Mahery sera accompagné par des musiciens de renom tels que Fy Rajaofetra, Titan et Hasina Andoniaina.
Onja
Les intéressés sont avisés. La bombe Onja est de retour sur le devant de la scène après un long moment d’absence. La chanteuse donnera un spectacle ce soir au Cercle Mess Soanierana, dans la cadre de présentation de vœux du Nouvel an de l’association FIMPITEA. Elle s’est fait rare ces derniers temps, mais Onja est toujours disponible à donner le maximum de plaisir à ses fidèles fans. Ce sera son premier concert dans la Capitale depuis le début de cette année, ce qui est synonyme d’un come-back fracassant avec de nouvelles compositions plus explosives et survoltées que jamais. Le show débutera à 20h.
Silo & Fanja Andriamanantena
L’une des soirées en ce vendredi joli à ne pas manquer sous aucun prétexte. Il s’agit d’une affiche exceptionnelle avec Silo - un musicien instrumentiste de renom - et Fanja Andriamanantena, une grande de voix de la musique jazz à Madagascar. Ce soir, ces deux artistes partageront la scène du Plaza Ampefiloha pour interpréter les morceaux qui ont fait la gloire de Silo et de Fanja. Le line-up s’annonce déjà éclectique. Le public devra s’attendre à du bon son et des improvisations à n’en plus en finir. Cet événement musical promet d’être nostalgique. En tout cas, une chose est sûre : avec cette affiche, ceux qui viennent de passer  une semaine chargée, prendront le temps pour s’amuser et se déstresser. Rendez-vous à 19h 30 au Plaza, Ampefiloha.

Samedi 25 février
Kiaka
Finir le week-end avec de la musique métal où les riffs de guitares « trash » se retentiront. Pour cela, les responsables au sein du Zaimaika Food Court, Les Cygnes à Analakely ont décidé d’animer les lieux avec du hard rock en faisant appel au groupe Kiaka. Ainsi, Nini et sa bande seront dans le centre-ville, plus précisément à Analakely pour satisfaire leurs fans, ce samedi soir à partir de 20h.  A cette occasion, Nini et son équipe vont aligner leurs titres les plus connus. De « Rovako » à « Atolotro anao », en passant par « Rock’n roll namako » ou encore « Nofy », la jeunesse des années 90 va avoir droit à une soirée des plus enflammées.
Quartet LV2
Un voyage musical où le pop rencontre le jazz et la « world music ». Comme à l’accoutumée, la salle du Fara West sise à Faravohitra a réservé pour le public une soirée de mélange musicale pour agrémenter le week-end. Demain soir, les lieux accueilleront le groupe Quartet LV2, composé de Manou Radonason (Basse), Fifaliana Rakotomandimby (Violon), Tonny   (Percussions) et Fetrakely (Guitare) pour chauffer l’ambiance. Cette formation, composée de deux hommes et de deux femmes, fera plonger le public dans l’univers de ses répertoires favoris. Au public tananarivien de découvrir et de juger sa performance lors de cette soirée  inédite qui risque d’être chaleureuse.

Dimanche 26 février
Samoëla
Le grand monsieur du « Vazo miteny », Samoëla, va se produire dans l’antre du Karibotel, Domaine Manerinerina sis à Ambohibao, ce dimanche à partir de 15h. Habitués à se produire ensemble et toujours capables d'offrir et de partager de belles prestations, lui et ses musiciens parviennent à divertir au maximum l'assistance à travers des magnifiques mélodies. Ce concert est aussi l’occasion pour les fans d’entendre Samoëla chanter en « live » le nouveau titre « Marenina aloha » qui cartonne déjà dans les stations radiophoniques de la Capitale. Durant ce spectacle, le chanteur et son équipe effectueront également une vente de clés USB audio, CD audio et des T-shirts. Samoëla figure déjà parmi les artistes les plus habitués à se produire sur les lieux. A chaque prestation, il se permet toujours de se qualifier en un chef d'orchestre inégalé, capable de transporter le public dans un délicieux voyage musical dont il possède le grand secret. Avec Samoëla et son équipe à l’animation, on ne peut s’attendre qu’à un moment de gaieté.
Si.R

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Non au charlatanisme ! La Conférence des Ordres de santé de Madagascar reste ferme à ce sujet. D’ailleurs, « la lutte contre le charlatanisme, l’exercice illégal et la publicité, des pratiques illégales, inacceptables qui nuisent à la santé publique », fait partie des sujets discutés lors de la journée de réflexion sur l’amélioration des soins de santé, le 9 février dernier à Ambatobe. Ce sujet pourrait être lié à la tenue d’une formation intensive en médecine traditionnelle dispensée par l’association FITRAMA. « Après 3 mois de formation qui a débuté cette semaine, les jeunes participants âgés de 18 à 25 ans vont maîtriser la médecine traditionnelle et œuvrer dans leurs localités respectives, en répondant aux fortes demandes d’ouverture des cliniques de cette association », communique le président de ladite association. Une information qui défraie la chronique, non seulement sur les réseaux sociaux mais également auprès des professionnels de santé. Mécontents, ces derniers haussent le ton et ne cessent d’interpeller les autorités compétentes à prendre des mesures face à ce cas de charlatanisme. Outre les agents de santé, des proches et anciens patients de ladite association se plaignent des traitements erronés qu’ils y ont suivi, au point d’intégrer dans les hôpitaux suite à des complications de leurs maladies. Pourtant, ils ont dépensé une fortune pour s’acquérir des « soins naturels », mais en vain.
Le ministère de la Santé interpellé
« Comment les autorités peuvent-elles rester les bras croisés face à une telle aberration et charlatanisme ? Aucun tradipraticien ne fait appel à des personnes étrangères et leur livrer des compétences théoriques. Même un pratiquant de la médecine traditionnelle étudie pendant des années avant de partager leurs acquis. Cela ne se fait pas en 3 mois », s’insurge A.R., parmi les professionnels de santé qui s’est exprimé à ce sujet. Pour sa part, le président de l’Ordre national des médecins (ONM) attend les explications émanant du ministère de la Santé publique. « Nous avons déjà interpellé le ministère de tutelle concernant ce sujet compliqué. Le ministère étant la première entité apte à fournir des informations y afférentes, entre autres sur l’autorisation de la formation, les formateurs, etc. Nous nous exprimerons après cela », avance le Dr Eric Andrianasolo, à la tête de l’ONM. « Nous ne mettons pas en doute la médecine traditionnelle, mais il y a des lois qui la régissent et qui devraient être respectées. Tout comme la vie, la médecine est sacrée », ajoute ce responsable. Le président de l’ONM de rappeler que « la médecine traditionnelle constitue une spécialité auprès de l’Institut national de santé publique et communautaire (INSPC) sis à Mahamasina. Seuls les médecins titulaires d’un Doctorat peuvent avoir accès à cette spécialité ».
« Aucun médicament n’est anodin… »
« Les 3 mois de formation au sein de l’association FITRAMA sont destinés à inculquer aux jeunes la base de la médecine traditionnelle, notamment le massage, les plantes médicinales ou encore les aliments. Les élèves formés ne seront pas des « docteurs » qui pratiquent la médecine moderne. Ils ne vont pas utiliser des médicaments, des équipements médicaux et ne feront pas des interventions chirurgicales. Les tradipraticiens ne seront jamais des médecins (…) ». Jean Nirina Rafanomezantsoa, président de ladite association, l’a précisé pour répondre aux critiques et à la polémique sur ce sujet. Toutefois, le président de l’ONM rappelle qu’« aucun médicament n’est anodin, que ce soit naturel ou de synthèse. Même le Paracétamol pourrait engendrer des effets secondaires pour ceux qui en présentent des allergies. Comment pourrait-on traiter une personne sans connaître sa maladie ? Une toux peut être causée par une tuberculose, une insuffisance cardiaque ou d’autres maladies. Seuls les diagnostics et analyses peuvent le déterminer ».
Pour sa part, l’Ordre national des pharmaciens reconnait le fait que le nombre de tradipraticiens a augmenté à cause de l’absence des centres de santé dans les zones lointaines, la peur de consulter les médecins ainsi que la pauvreté. Certaines associations en tirent profit, au point de violer les lois en vigueur en faisant des publicités. D’autres sont confrontés à des problèmes liés à un conflit d’intérêts. Comme les Ordres de santé, regroupant 7 entités, ou encore les professionnels et même les simples citoyens, il réitère l’appel à la prise de responsabilité des autorités et l’application des lois en vigueur face à l’usurpation de fonction et l’exploitation de la vulnérabilité des concitoyens. Affaire à suivre !
La Rédaction


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Au bilan. Jerry  Hatrefindrazana, ancien ministre des Travaux publics a donné quelques détails concernant la gestion des enveloppes dédiées à l’entretien et la réhabilitation des infrastructures routières à l’occasion de la passation de service effectuée avec le colonel Ndriamihaja Livah Andrianatrehina qui vient tout juste d’être nommé à la tête de ce ministère. Selon l’ancien ministre, un budget d’un milliard et demi de dollars est à présent dédié aux grands projets d’infrastructure routière. Tandis que d’un autre côté, le fonds routier qui dispose aujourd’hui d’un budget de près de 600 milliards d’ariary a, à peine, été entamé jusqu’à présent. En effet, seuls les travaux de la réhabilitation de la RN7 ont été réalisés via le fonds disponible au niveau du fonds routier, selon Jerry  Hatrefindrazana. Pour rappel, la question du fonds routier a fait quelques vagues l’année dernière. En effet, des entreprises et prestataires de travaux financés par le fonds routier ont été  impayés. A l’époque, ces opérateurs économiques ont monté le ton à cause des arriérés de paiement. Ces derniers ont affirmé que leurs travaux ont été achevés depuis plusieurs mois voire plusieurs années, et soutiennent que la réception provisoire et définitive a été faite pour la majorité des travaux en question. Cependant, l’Etat a procédé au paiement des entreprises dont les travaux sont conformes aux normes. Il faut savoir que le non- paiement de ces entreprises n’est pas dû à un problème de trésorerie. Les autorités ont déjà affirmé à de nombreuses reprises que les fonds sont disponibles.
Assainissement
Dans un souci d’assainissement de la gestion des fonds publics, des audits des travaux effectués devaient cependant être réalisés avant tout paiement. Les dirigeants avaient en effet dénoncé des travaux non réalisés selon les règles de l’art voire des travaux fictifs dans certains cas. Les missions d’audit sur terrain par le comité de vérification et de réception des travaux financés par le FR ont été effectuées durant le deuxième trimestre de l’année dernière. Après vérification de l’agence comptable du fonds routier, les rapports d’audit reçus au FR ont été transmis au Trésor pour paiement des travaux payables.  Plusieurs travaux effectués par des entreprises contractantes ont été déclarés conformes et ces dernières ont ainsi été payées. C’est ce que rapporte d’ailleurs une situation du paiement rendue publique par le FR. Par contre, plusieurs autres, considérés comme non achevés et non conformes ne sont pas payés. D’un autre côté, le milliard et demi de dollars d’enveloppe octroyée par les partenaires techniques et financiers sera destiné entre autres à la réhabilitation d’une partie de la RN13 entre Taolagnaro et Ambovombe ainsi que d’autres travaux de réhabilitation, notamment la RN6 dans la partie Nord et la RN31 entre Mangoaka et Bealanana ou encore sur la RN12A, long de 240 km reliant Taolagnaro à Vangaindrano. 

Hary Rakoto

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Les bovidés dans la Région de Diana sont actuellement frappés par un virus qui a déjà causé la mort de plusieurs bêtes. Après des enquêtes préliminaires, il s’agit probablement de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC). Malgré son nom, celle-ci ne se transmet pas à l’homme bien que certains affirment le contraire. Cette maladie est causée par un virus transmissible aux bovidés par l’intermédiaire des moustiques, des mouches, des taons et autres tiques. La transmission naturelle par contact en l’absence des vecteurs est inefficace.
En plus de la DNC, la dermatophilose d’origine bactérienne, figure aussi dans la liste des suspects. Les résultats des analyses des échantillons prélevés sur place sont en attente pour confirmation.
De leur côté, les autorités sont descendues sur place pour avoir plus de détails. Ainsi, il a été évoqué par le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MINAE) qu’actuellement, 17 bœufs ont succombé parmi les 457 infectés par le virus dans la Région de Diana. 211 espèces bovines élevées dans les Districts d’Antsiranana II, Ambanja, Nosy Be et Ambilobe sont actuellement touchées par ce virus.
Le directeur général du MINAE a réitéré que « ce type de maladie est très difficilement transmissible à l’être humain. Il ne touche que les animaux, plus particulièrement les bœufs ou les chevaux ». Il a ajouté que pour endiguer la propagation de cette maladie sur d’autres Régions limitrophes, il faut en premier lieu s’occuper des bêtes malades en leur offrant un traitement d’appoint. Après, on doit éliminer les insectes hématophages, c’est-à-dire qui se nourrissent de sang, vecteurs de la maladie, en assainissant les lieux de parcage des bœufs.
En plus des vermifuges, des médicaments comme le Biovit ont été acheminés sur place pour renforcer le système immunitaire des animaux contaminés. Une vaccination du reste du troupeau encore sain sera aussi effectuée. Il faut isoler les bêtes malades et interdire tout mouvement des exploitations touchées. En dernier rempart, l’abattage des ceux qui sont infectés pourrait être envisagé afin de sauver le reste du cheptel.
La DNC est une maladie des bovins caractérisée par de la fièvre, des nodules sur la peau, les muqueuses et les organes internes, une émaciation, des ganglions lymphatiques hypertrophiés, un œdème de la peau. Effectivement, elle entraîne parfois la mort.
Le mode le plus probable de propagation de cette infection dans une nouvelle Région est l’intégration des bovins infectés dans un autre troupeau. Les insectes piqueurs qui se sont nourris du sang de bovins infectés peuvent également propager la maladie en parcourant des distances importantes et atteindre les Régions voisines. La maladie est souvent détectée près des bassins fluviaux et dans d'autres zones où ces insectes se rassemblent.
Il est à noter que la DNC et la dermatophilose sont présentes à Madagascar depuis des années et quasiment toutes les Régions en sont touchées. Auparavant, les principaux foyers de ces maladies virales ont été situés au niveau des hautes terres centrales. Mais actuellement, celles-ci tendent à gagner de l’ampleur dans les Régions du nord de l’île.
Nikki Razaf

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Les faits sont survenus dans la nuit du mardi dernier, chez une petite famille de Port-Bergé. La mère de famille, répondant au nom d’Arison Namie, alias Minah, a été assassinée de façon barbare chez elle, et de surcroît le jour de son anniversaire. De son vivant, cette dernière était sage-femme, qui jouissait d’une notoriété publique dans sa ville. Le présumé tueur, qui n’est autre que son ancien compagnon, l’a poignardée impitoyablement à la suite d’une brouille. Ce dernier, qui est un gigolo sans emploi, et qui vivait aux crochets de la défunte mère d’un enfant, encore en bas-âge, est le principal suspect dans cette affaire.  « Il a avoué sinon reconnu avoir mis fin aux jours de sa compagne,  sous le coup de la colère et d’une impulsivité lorsque la femme lui a révélé sa volonté de vouloir rompre avec lui », commente une source, affirmation confirmée par la Gendarmerie.
Et pourtant, personne, du moins les voisins de la victime, n’aurait rien entendu de suspect chez cette dernière, la nuit du drame. « Le couple vivait déjà en séparation. Mais l’homme était retourné chez sa compagne la nuit du mardi où celle-ci lui disait sa volonté de rompre leur relation, C’était dans ces circonstances que le suspect a accompli le meurtre, précisément vers 1h du matin, c’est-à-dire le mercredi suivant », confie une source au niveau de la Gendarmerie à Port-Bergé. Ce n’était qu’à 7h30 du matin, le mercredi, que tout Port-Bergé a pu finalement apprendre qu’un drame venait de se passer chez cette professionnelle de la santé publique. « C’est la fillette de la victime qui a rameuté le personnel de l’hôpital en disant que sa maman est morte », renchérit notre source de la Gendarmerie.
« Après son crime, l’homme a quitté la maison en prenant soin de verrouiller la porte, abandonnant ainsi la petite fille avec le cadavre de sa mère, la nuit durant », précise cette information. Et comme si de rien n’était, l’homme a passé la nuit chez un ami à lui.
Le lendemain, il était retourné chez sa compagne où il a feint d’être surpris par l’assassinat de celle-ci, et pendant que la fillette était allée donner l’alerte à l’hôpital. Sur le coup, le suspect, en piètre comédien feignait de verser des larmes de crocodile au point de tomber malade et on l’a transporté à l’hôpital, sous sérum, car il faisait semblant d’être dans le coma. Pendant que les médecins l’ont examiné, la Police a interrogé discrètement l’enfant sur ce qui était arrivé. Celle-ci a tout raconté aux Forces de l’ordre. De son côté le « Jombilo » en cause a fini par cracher le morceau, avouant son crime, sous le coup de la colère. Il fut arrêté sur- le- champ. « Il raconte avoir tué sa compagne en lui donnant un coup de machette dans l’arrière du crâne mais aussi en lui poignardant », continue notre interlocuteur.  
Pour brosser un tableau de la personne de la victime, elle a travaillé dans le cadre du projet Access Usaid. Ceux qui la connaissent se souviennent d’une femme d’une simplicité de caractère, donc ouverte. Ce qui lui a valu la sympathie des habitants de Port-Bergé. A l’issue de son déferrement, son ex-compagnon fut placé sous mandat de dépôt sur ordre du procureur, attendant d’être prochainement jugé. Enfin, la famille de la victime a transporté sa dépouille à Bealanana, sa terre natale où l’enterrement a eu lieu.
Franck R.
 
 

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Après l’annonce de la nouvelle composition du Gouvernement, plusieurs postes devront se trouver de nouveaux titulaires. Les prochains Conseils des ministres devront d’ailleurs être consacrés à ces nominations aux hauts emplois de l’Etat. Dans la liste, l’une des nominations les plus attendues est celle qui doit représenter  le personnel du Président de la République de Madagascar auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et d’ambassadeur délégué permanent de Madagascar auprès de l’UNESCO, postes laissés vacants après la nomination d’Yvette Sylla, placée à la tête du ministère des Affaires étrangères. La nomination de son successeur pourrait se faire dès le prochain Conseil des ministres prévu le premier mars, date à laquelle seront effectuées des nominations auprès de nos ambassades et représentations extérieures. L’annonce a été faite par le Président de la République mercredi lors du premier Conseil des ministres de la formation gouvernementale après son lifting du début de semaine.
Un fauteuil de sénateur attend également la nomination de son nouveau titulaire. Nommée à la Chambre haute du Parlement sur le quota du Président de la République en janvier 2021, Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa vient en effet d’être placée au ministère de la Justice à Faravohitra. Le président du Sénat de retour de son périple sur l’île de La Réunion doit saisir la Haute Cour constitutionnelle aux fins de constatation de vacance du siège d’un sénateur. Le Président de la République procèdera ensuite à la nomination du sénateur manquant après l’arrêt de la HCC constatant cette vacance de siège. De même, un fauteuil de député vient d’être libéré à la Chambre basse du Parlement avec la nomination du député élu à Lalangina, dans la Région de Matsiatra- Ambony, Rivotiana Richard Jean Bosco à la tête du ministère du Travail, de l’Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales. Mais là, celui qui le succèdera est déjà connu puisqu’il s’agira sans grande surprise de son suppléant lors des élections législatives.
Les postes de président du conseil d’administration de la JIRAMA et de directeur général de la société SPM devront également être pourvus incessamment. Soloniaina Rasamoelina Andriamanampisoa, titulaire des deux postes, vient en effet d’être nommé ministre de l’Energie et des Hydrocarbures. A l’instar de ces deux sièges, de nombreux autres postes de hauts fonctionnaires devraient également être à pourvoir au niveau des huit départements ministériels qui ont vu débarquer de nouveaux ministres. De hauts commis de l’Etat devraient sans doute partir et d’autres arriver. D’autres pourraient être mutés à d’autres directions. En tout cas, les comptes- rendus des prochaines réunions hebdomadaires des ministres avec le Président de la République seront scrutés de près pour les nominations de fonctionnaires à des postes de responsabilité.
L.A.


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Le ministère de la Jeunesse et des Sports, par le biais de la directrice générale du sport, Rosa Rakotozafy a finalement livré le certificat de conformité et l’attestation de fonction au président du Malagasy rugby, Marcel Rakotomalala. « L’élection du Malagasy rugby n’a pas été assistée par un représentant du ministère. Sans aucun doute, l’agent du ministère ne pouvait garantir la légalité de cette élection, qui s’est tenue à 1000 km de la Capitale. Déjà, la tenue de cette élection renferme bon nombre d’infractions. Seulement trois ligues sur 14 ont participé au vote. Trois ligues qui comprennent les 2% des acteurs du rugby à Madagascar. Aucune ligne directrice n’a été respectée. Aucun rapport périodique n’a été fait par la fédération. Et encore moins, pas d’assemblée générale ordinaire pour la validation du comité électoral avant l’élection, contrairement à l’ensemble des textes », annonce l’association des ligues dans un communiqué. Pour eux, cette décision du ministère ne fera qu’aggraver le problème traversé par le rugby malagasy, selon toujours leur communiqué. «C’est la personne supposée faire respecter les règles qui les bafoue».

De son côté, Marcel Rakotomalala est sorti de son silence. « Pour le malagasy rugby, ces ligues sont défaillantes. Effectivement, une élection complète devrait se tenir dans les différentes instances qui renferment ces ligues. La première activité des ligues est la participation à une élection. Mais aucune de ces ligues ne s’était présentée au vote. L’élection est démocratique, je n’oblige personne à voter pour moi mais les présidents de ligue qui étaient censés venir à Toliara pour exprimer leur choix ont mené un mouvement de contestation qui a pris une tout autre tournure au sein du rugby malagasy. J’étais voté avec les mêmes lois que ces présidents de ligue. Pourquoi mon élection n’est pas légale et contrairement à la leur ?», regrette Marcel Rakotomalala.
 « Le mouvement de ces ligues a un dessous politique. Il  n’est pas logique que 5 ligues font des va- et -vient dans la Capitale depuis plusieurs semaines », rajoute le secrétaire général du Malagasy rugby, Mamy Haga Rakotoaritiana.
Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Recadrage présidentiel
    Au terme d’un Conseil des ministres, délocalisé à Toamasina, la capitale de la Région d’Atsinanana, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry et la délégation qu’il conduit, des membres du Gouvernement, se sont enquis de l’état actuel de la situation de l’avancement des travaux s’inscrivant dans le cadre des projets présidentiels dans le Grand Port et aussi de la Région d’Analanjirofo.A Toamasina, le Président Rajoelina et sa suite dont entre autres le Premier ministre, Ntsay Christian, la ministre de la Justice Landy Mbolatiana Randriamanantsoa, le ministre des Travaux publics, le colonel Ndriamihaja Livah Andrianatrehina, le Secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles villes Gérard Andriamanohisoa et bien d’autres, ont constaté de visu l’état de la réalisation des travaux. Le chantier MIAMI, un projet présidentiel phare dans le Grand Port de l’Est, continue son bonhomme de chemin. En dépit des retards dus aux crises sanitaires de 2020- 2022 et surtout à cause de…

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