Un vrai dur à cuire ! C’est ce qu’on peut dire du coronavirus qui a causé jusqu’ici 1.422 décès à Madagascar depuis son apparition officielle il y 3 ans de cela.
Malgré un faible taux des nouveaux cas de contamination, la Covid-19 continue de tuer. En effet, dans son dernier bilan, le ministère de la Santé publique a annoncé qu’un patient a succombé à cette maladie. En outre, un autre patient présente encore la forme grave de la maladie.
Du 18 au 24 février, on a recensé 13 nouveaux cas. 10 d’entre eux se trouvent dans la Région d’Analamanga. Trois autres cas ont été découverts dans trois autres Régions, à savoir Alaotra-Mangoro, Boeny et Menabe. Cela démontre que la Capitale et ses villes périphériques restent l’épicentre de la Covid-19 dans la Grande île.
D’après toujours le bulletin épidémiologique du ministère, avec le nombre de tests effectués qui était de 320, il apparaît que l’épidémie est maîtrisée par rapport aux années précédentes. En 2022, 1.410 nouveaux cas de Covid-19 sur 7.671 tests réalisés ont été enregistrés au pays durant la semaine du 05 au 11 février de l’année dernière. Mais cela montre aussi que le nombre de personnes qui font le test a drastiquement baissé.
Une question pourrait quand même se poser : la Covid-19 est-elle véritablement en régression ou bien qu’elle est bien présente mais masquée par un faible taux de dépistage ? Peut-être que  la société malagasy s’en est accommodée.
En bref, depuis le 20 mars 2021, avec les premiers individus identifiés positifs suite à l’arrivée des 2 vols provenant de la France, 67.865 cas ont été relevés, 66.433 individus ont été guéris (soit un taux de guérison de 97,89 %) et 525.461 tests ont été réalisés.
À l'échelle mondiale, près de 5,3 millions de nouveaux cas et plus de 48.000 décès ont été signalés au cours des 28 derniers jours (du 23 janvier au 19 février 2023), soit une baisse de 89 % et 62 %, respectivement, par rapport aux 28 jours précédents. Au 19 février 2023, plus de 757 millions de cas confirmés et plus de 6,8 millions de décès ont été recensés dans le monde.
Nikki Razaf

Publié dans Société
dimanche, 26 février 2023

La une du 27 février 2022

Publié dans La Une

Régression. C’est de cet ordre que l’ONG Fanamby, en charge de la protection d’une partie du Menabe-Antimena, qualifie la perte en couverture forestière dans l'aire protégée ainsi que du nombre de points de feu observés. Pour rappel, il y a encore quelques années, la sonnette d’alarme a été tirée à propos de la situation environnementale dans la Région du Menabe avec un rythme de 50 hectares de surfaces boisées détruites quotidiennement. Face à cette situation, les intervenants du Menabe- Antimena agissent tous dans sa conservation et selon leurs zones spécifiques avec actuellement une coordination de leurs activités pour plus d’impact. Ainsi, ces responsables de la conservation affirment qu’il existe une fenêtre de possibilité pour sauver les forêts restantes de Menabe- Antimena et des autres aires protégées et que chaque effort des acteurs de la conservation locale dans la réalisation de patrouilles mixtes et de lutte contre le feu a abouti à ce résultat que beaucoup qualifient de miracle. Pour rappel, l’aire protégée de Menabe -Antimena fait partie des forêts les plus décriées en termes de déforestation et de points de feu. Avec près de 2400 ha de perte en couverture forestière dans son noyau dur en 2018, cette perte est actuellement maintenue à 514 ha - anciens et nouveaux défrichements confondus.
Actions combinées
Les intervenants se répartissent selon les sortes d’écosystème. Le paysage de mangrove à l’ouest d’environ 13 947 ha ou le « mangrove landscape » est géré par le WWF. Il y a la zone tampon de 138 268 ha constituée par les zones humides avec le lac  Bedo de 1 000 ha qui fait partie du site Ramsar, le lac Kimanaomby de 1 900ha. La zone tampon voit la présence de propriétés privées telles que la GSM (Grande saline de Madagascar) avec 357 ha, la Saline FIDA avec 663 ha, la propriété De Haulme avec 16 000 ha et l’Aquamen qui occupe 3 868 ha. La forêt sèche est gérée par l’ONG Durell et le CNFEREF, tandis que la réserve spéciale de 6 620 ha est gérée par Madagascar National Parks (MNP). Pour l’ONG Fanamby, la stratégie de restauration forestière passive consiste à laisser la forêt se régénérer en laissant la terre en jachère, c'est-à-dire au repos et sans perturbations humaines. Les actions de répression des infractions aident donc la forêt de Menabe- Antimena à se régénérer naturellement. Il est de ce fait indispensable de sensibiliser la population d’arrêter la culture sur brûlis même en dehors du noyau dur pour éviter toute extension de feu. En effet, il existe des zones à vocation agricole dans l’aire protégée de Menabe- Antimena, qui, rappelons-le, est d’une superficie totale de 210 000 ha. Il existe des zones à occupation autorisée permettant une vie en harmonie avec la nature et le secteur agricole devrait également promouvoir des techniques agricoles qui n’utilisent pas le feu pour préparer les terrains de culture.
Hary Rakoto


Publié dans Politique


Début du suspens. Pour sa 17ème édition, le concours « Chansons sans frontières » a fait une bonne récolte avec le thème « Passagers du temps ». Les responsables confirment que le record des textes reçus est battu depuis l’existence de ce concours. En effet, les organisateurs ont reçu 1.275 textes venus de 97 pays francophones. Pour le moment, les auteurs malagasy qui ont participé à cette compétition n’ont plus qu’à croisés les doigts en espérant recevoir des distinctions à l’issu du concours. Actuellement, le jury de lecteurs effectue la lecture des textes reçus et réalise une pré-sélection. Les prix seront attribués par la suite. Selon le communiqué, les responsables ne partageront pas la liste des textes présélectionnés qu’au moment de l’annonce des résultats afin de maintenir l’anonymat des textes.
Le grand jury procède à l’étape de la pré-sélection le 9 mars prochain au siège de la Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique (SACEM) à Paris. Par ailleurs, le jury « Jeune public » se tiendra à la bibliothèque Alexis de Tocqueville, dans la ville de Caen le 20 avril. La soirée de remise des prix aura lieu le 4 mai, tandis que  les lauréats seront contactés personnellement. A cet effet, tous les participants recevront un E-mail et les résultats seront publiés  sur les réseaux sociaux Faceboook, Instagram et le site de « Chansons sans frontières », le 5 mai. Soulignons que, lors de l’édition précédente, une écrivaine malagasy a été retenue parmi les participants. Il s’agit notamment d’Irma Marie Orelysse Raharinantenaina, 38 ans, qui a reçu la « Mention spéciale » du grand jury avec son texte intitulé « L’odyssée de l’espoir ».
Réconfort
Ils sont donc 1.275 candidats venant de 97 pays à relever le défi d'écrire un texte de chanson en français, et d'entrer ainsi en jeu avec d'autres écrivains du monde entier. Le texte gagnant sera mis en musique par les artistes de Chansons sans Frontières. Il sera mis en voix et en musique par Adélys, une chanteuse et vidéaste. Ce concours a comme principal objectif de permettre aux participants de s’exprimer librement à travers l’écriture d’un texte de chanson en français, et cela dans une dynamique de partage, de respect et d’ouverture. Le lauréat gagnera un séjour en France pour deux personnes et participera à la soirée de remise des prix. D’autres lots attendent également les participants à l’issue du verdict.
Sitraka Rakotobe

Publié dans Culture


Tels les mannequins déambulant sur les plateaux, les cyclones en évolution captent tous les regards. Ils suscitent fantasmes et excitations. Freddy est un nom qui a capté l’attention des prévisionnistes, météorologues et climatologues de par le monde.
Le système a frappé de plein fouet la partie sud de Madagascar, cette semaine en continuant sa trajectoire vers les côtes de Mozambique. Il pourrait même balader au Zimbabwe, au Botswana et au Malawi. La fin de son parcours est prévue dans ces pays de l’Afrique australe.
Le cyclone tropical intense fascine à bien des égards. Classé très intense à un moment donné de sa traversée de l’océan Indien, il a soulevé des questions auxquelles les experts mondiaux n’ont pas de réponses tout prêtes pour l’heure. De par sa longévité, Freddy sort de l’ordinaire.
D’habitude, la durée de vie d’un cyclone est relativement courte, seulement quelques jours au maximum. Le cas présent a été sous surveillance en Australie depuis le début du mois. Mais là, il continue encore de faire parler de lui plus de trois semaines après sa naissance. Il s’agit de phénomène météorologique extrême de rare occurrence aux yeux des scientifiques.
Sa puissance a fait de lui l’un des plus redoutés. Son intensité maximale enregistrée a été celle d’un cyclone de catégorie 4, avec des vents aux alentours de 220 km/h. Son intensité s’est même approchée de celle de la catégorie 5, le maximum.
Pics multiples
A ce titre, Freddy aurait bien pu rejoindre la liste de très fortes tempêtes où figurent les noms des ouragans – le mot « ouragan » est l’équivalent du terme « cyclone » pour l’Atlantique – Katrina et Sandy. Tous les deux ont durement affecté le sol américain respectivement en 2005 et en 2012.
Freddy est un phénomène unique et inédit, un monstre comme l’océan Indien n’en a jamais connu auparavant, souligne France 24. Au cours de son déplacement depuis la zone australienne, il a accumulé une énergie phénoménale. Il a connu quatre pics d’intensité tout au long de son périple en plein océan Indien.
« D’ordinaire, les cyclones, ouragans et typhons connaissent un pic ou deux au maximum puis perdent en intensité avant de disparaître », rapporte la même source en référence à l’avis d’un fin connaisseur qu’elle a consulté. Ces pics multiples sur une longue période forcent l’imagination.
En outre, les cyclones qui naissent en Australie prennent rarement la direction de l’ouest pour atteindre Madagascar dans le bassin sud-ouest de l’océan Indien et l’Afrique australe. Freddy a suivi une trajectoire inédite. En même temps, le niveau de la Méditerranée a baissé de 20 à 30 cm au moment où Freddy a investi la zone de l’océan Indien.
Les scientifiques avertis s’interrogent s’ils ont en face d’eux une série de phénomènes de genre nouveau due peut-être au réchauffement planétaire. En effet, ce que les scientifiques nomment « dipôle de l’océan Indien » ou DOI a des incidences sur le comportement des cyclones y évoluant. Le DOI ou l’oscillation irrégulière des températures de surface de la mer dans cette zone pourrait fournir des explications préliminaires au comportement de Freddy.
Conditions nécessaires
Les cyclones tirent l’essentiel de leur énergie de l’évaporation de l’eau de mer sur une zone de basses pressions. Ils ne peuvent ainsi prendre naissance qu’au-dessus des zones océaniques. Au départ, un cyclone a besoin d’eau chaude. La température de la mer doit atteindre 26°C jusqu’au 60 cm de profondeur.
Par la suite, avec la chaleur du soleil, une forte vapeur d’eau s’élève dans l’atmosphère. Il se dégage alors de l’air chaud et humide. La rotation de la planète entraîne une force de déviation circulaire sur tous les corps dont l’air. Cette déviation est appelée « Force de Coriolis ».
Sous son effet, les flux d’air chaud et humide s’élevant dans l’atmosphère commencent à tourbillonner. Les vents s’intensifient et de grosses vagues apparaissent. Il n’y a plus de vapeurs d’eau dans l’atmosphère. Elles forment des nuages porteurs d’averse appelés cumulus ou cumulonimbus. Un cyclone nait ainsi et on lui attribue un prénom suivant une liste de prénoms préétablie chaque année suivant l’ordre alphabétique.
Dans le monde, sept bassins sont susceptibles de réunir les conditions nécessaires à la formation des cyclones. Du coup, le monde est inégalement menacé par le risque cyclonique. Environ 70 % des ouragans se déclarent dans l’hémisphère Nord et 30 % dans l’hémisphère Sud. Le globe terrestre enregistre chaque année près de 90 phénomènes.
Les cyclones à durée de vie longue comme Freddy présentent l’avantage d’être vus venir à l’image des top- modèles en défilé de mode. Ils donnent donc la chance aux spectateurs de se préparer à la conduite à tenir.
Recueillis par M.R.

Publié dans Politique
dimanche, 26 février 2023

Triple enjeu


Le pays, s’il compte se remettre sur le tapis, fait face en simultané à trois enjeux incontournables : vaincre la misère, gagner le combat contre l’insécurité et réussir la lutte contre la corruption. En fait, la misère, l’insécurité et la corruption sont les trois maux qui minent à la base et qui plombent l’envol pour la relance notamment économique du pays.
La pandémie de la Covid- 19, ayant fait des ravages considérables durant les années 2020, 2021 et 2022, a mis à genou la Grande île. L’économie, la principale victime, peine à se relever jusqu’à ce jour. D’ailleurs, Madagasikara n’était pas le seul à subir les effets pervers de la propagation de cette terrible maladie.
Comme toujours, le mal ne vient jamais seul, la guerre en Ukraine frappe de plein fouet, avec des conséquences néfastes, tous les pays se trouvant dans le sillage des circuits de près ou de loin avec l’Ukraine et la Russie. Madagasikara encaisse, à l‘instar d’autres pays en difficulté, de lourds tributs. Entre autres, l’inflation due aux fluctuations des prix du brut sur le marché international étouffe dont les répercussions qui se font sentir très mal dans les pays en mauvaise posture comme le nôtre. Le virage à droite de Madagasikara, relatif à la position officielle malagasy adoptée à propos de ce conflit de l’autre temps,va dans le sens d’un regain d’espoir pour le règlement global du conflit. En effet, la Grande île rejoint la communauté internationale, jalouse de la paix mondiale et du respect sans conditions de l’inviolabilité des territoires nationaux en condamnant l’agression russe. Le pays qui subit frontalement les impacts collatéraux négatifs n’a d’autre choix que choisir la paix et a voté le retrait immédiat des troupes russes. Une nouvelle orientation qui, au fait, ne trahit point la neutralité, le positionnement traditionnel de Madagasikara. Au contraire, elle relance la dynamique du règlement global par la force du dialogue et du respect des autres. Des axes prioritaires conformémentau principe général de l’ONU.
Par voie de conséquence, le combat pour vaincre la misère s’impose en première ligne de l’enjeu que tout responsable doit parvenir à bout. Evidemment, il s’agit des actions s’inscrivant dans la durée. Mais il faudra le commencer. La lutte contre l’insuffisance alimentaire constitue l’axe principal et prioritaire.
La bataille contre l’insécurité,en milieu rural tant qu’urbain,ne tolère pas la moindre incartade. La population, éreintée par la pauvreté, n’a plus la force de supporter les violences souvent meurtrières  des bandits. Le renforcement du combat contre l’insécurité fait partie de l’objet du dernier remaniement. C’est un enjeu auquel le Président Rajoelina n’entend jamais faire de la rigolade.
La guerre contre la corruption est un enjeu que le régime Orange mène à tous les fronts. Il s’agit de l’une des batailles les plus compliquées sinon les plus difficiles dans la mesure où on a affaire à un ennemi dont la force de frappe atteint tous les secteurs d’activité mais elle jouit aussid’une pratique enracinée dans les  mœurs. En dépit de l’existence des services spécialisés chargés de l’éradiquer, la corruption, dans tous ses états, la mère de tous les vices, sembleêtre imprenable voire invincible. Mais c’est un enjeu qu’il faut gagner à tout prix. Elle sape à la base l’économie nationale.
Un triple enjeu incontournable !
Ndrianaivo



Publié dans Editorial



Soa Rova est mère de deux garçons. Elle est à la fois artiste, entrepreneure et directeur financier de Bet 261. Elle nous raconte son parcours professionnel et artistique, mais aussi ses témoignages en tant que fervente disciple de Jésus-Christ.

Rova Noëlasoa, de son vrai nom, connue sous le nom de Maman Soa Rova, a commencé son parcours professionnel en tant que femme de ménage, il y a 22 ans de cela. Après avoir subi plusieurs épreuves et gravi plusieurs échelons, elle est actuellement une femme indépendante à plusieurs responsabilités. Elle est directeur financier de Bet 261, présidente de l'association Bet 261, et marraine de plusieurs associations, telles que « Ampela mionjo », « Ampela miavotsa Toliara », association des journalistes de Boeny…, mais elle est aussi une artiste. Par ailleurs, elle se dit toujours prête à aider les autres et à réaliser d'autres missions tant que sa force est toujours là.
Pour bien accomplir ses tâches, Soa Rova compte sur son calendrier. « Je suis habituée à une vie organisée. Tous les jours, je fais une liste des missions qui m’attendent pour s'assurer de ne rien oublier. Dans la journée, je me concentre sur mes responsabilités. Je ne prends aucun appel, sauf si c'est urgent. Je ne suis libre que vers 20 heures. C'est à partir de cette heure que je reçois des appels, discute avec mes autres collaborateurs, amis ou familles ».
Malgré un emploi du temps bien chargé, Soa Rova ne lâche pas le sport. « Cela soulage mon stress. Peu importe à quel point je suis occupée ou fatiguée, je m'efforce de faire du sport tous les jours. Même s'il est déjà 22 heures, je fais encore des exercices physiques. Mon corps est déjà habitué à cela. Ma devise est : ce que tu peux réaliser aujourd'hui, n'attends pas le lendemain pour le faire puisque c'est dur de récupérer le temps perdu, surtout pour nous qui sommes des mères de famille. Il faut faire le maximum et profiter du temps qu'on nous a donné ». En tenant à la fois le rôle de mère et père de famille, elle fait le maximum pour accomplir tous ses devoirs envers la Nation, ses compatriotes et ses enfants. « Mes enfants me donnent aussi de la force pour que je n'abandonne jamais », avoue-t-elle.
Par ailleurs, elle est marraine de plusieurs associations qui œuvrent dans la promotion des droits de la femme, en particulier « Ampela mionjo ». Cette dernière a pour objectif d'aider les femmes qui ont la volonté d'améliorer leurs conditions de vie et de réussir dans la vie professionnelle.

« Faire de la musique me fait plaisir ! »
Rova Noëlasoa est aussi un artiste. Connu sous son nom de scène Soa Rova, elle a accouché son premier titre en 2015.  Intitulée « Baban zanfan », il s’agit d’une chanson conçue pour encourager les mères qui ont été abandonnées par leur mari. Puis, quelques années après, elle a sorti « Laka-nitàna » et « Ranon’ampango may ». D'après elle, faire de la musique lui donne tant de plaisir. «  C'est aussi à travers les chansons que je transmets mes messages », a-elle déclaré. Dans la chanson « laka-nitàna », elle raconte la vie d'une personne qui a fait beaucoup d’efforts pour assurer l’avenir et la réussite d’une autre. Mais hélas, cette dernière lui a tourné son dos après qu’elle a obtenu ce qu’elle voulait.
 La première fois que Soa Rova était apparu sur scène, c'était pour faire plaisir à sa fille, Taa Tense. « Elle a tellement aimé mon clip et m'a encouragé à le publier. Alors je lui ai dit : si cela te fait plaisir, je le ferais », sourit-elle. Et depuis, elle a continué d'écrire et de produire des chansons. Côté spectacle, son apparition sur scène se fait rarement, juste en fonction de la demande des fans. « Même si mon emploi du temps est trop chargé, j'essaie toujours de réaliser une tournée pour faire plaisir à mes fans. La musique, c'est d'ailleurs un amour à double sens ».

Une fervente disciple de Jésus-Christ

Après la disparition de Taa-Tense, Soa Rova s'est tournée vers la musique évangélique. Elle considère Jésus-Christ comme son sauveur. « Moi et ma fille avons été très proche, et cette nouvelle a bouleversé ma vie.  Jésus m'a libéré de mes tristesses et a pu soigner mes plaies. J'ai sorti ma première chanson intitulée "Teo foana ianao" pour rendre hommage à ma fille ». Comme elle l'a raconté, elles sont liées par une amitié profonde que Taa Tense l'a toujours appelée maman depuis sa tendre enfance.
Puis, elle a sorti « Tsy raha ho entina mody » et « Mahaiza misaotra » dernièrement . « Ce titre relate le fait que nous vivons chaque jour quelque chose de bien mais aussi de mal. Néanmoins, nous devons toujours remercier Jéhovah car c’est la vie ».
« Auparavant, j'adorais l'ambiance et je ne rate jamais un spectacle. Mais actuellement, je consacre la plupart de mon temps à louer le Seigneur. Je rends gloire à Dieu, et cela à ma façon. Même si je chante des louanges, je danse toujours puisque je suis née comme ça. Je vis toujours sur terre et doit m'adapter à ses rythmes », répond-elle à propos des critiques sur sa manière de glorifier Dieu.
« Nous sommes censés être heureux. Je n'ai pas honte de ma morphologie puisque c'est Dieu qui m'a créé. Même si beaucoup me critique, cela ne m'affecte pas. C'est avec une bonne ambiance que je trouve la paix intérieure. L'essentiel, c'est que tu n'es pas nu et que ton cœur est pur. Je suis fière de l'être, même si beaucoup me dit que je suis devenu folle de la spiritualité. J'ai trouvé le bon chemin ! », a-elle avoué.

La simplicité
En ce qui concerne la mode, maman Soa Rova est une femme moderne. Elle aime la mode mais avec une simplicité. «  Je ne suis pas adepte des tendances vestimentaires qui sortent en ce moment et qui, en un clin d'œil, disparaîsent à jamais. Je préfère tout ce qui dure plus longtemps. Par exemple, j'ai des vêtements que j'ai achetés, il y a 20 ans, mais que je porte encore aujourd'hui. J'aime la tenue simple et que je puisse porter tous les jours ». Pour elle, la mode est une tenue qui met en valeur la morphologie d'une femme, la rendant spéciale et rayonnante, mais non pas vulgaire.









Publié dans Dossier


Le coup d’envoi du championnat de Madagascar de rugby  XXL Energy top 20 a  lieu, ce dimanche 25 février, au stade Makis Andohatapenaka. Les militaires du Cosfa, le FTM Manjakaray et les autres  favoris en titre,  ont frappé fort d’entrée durant la première journée.
Au premier match, les militaires ont laminé le plus vieux club du pays, la Jeunesse sportive tananarivienne d'Ambondrona, en dépassant la barre des 100 points. Les bérets rouges étaient en démonstration de force sur un festival d’essai en remportant le match à 118-17 au score final.
Pour le deuxième match, l’US Ikopa a été surprise par son voisin du FTBA lors d’un derby à Andohatapenaka. Les deux équipes se sont quittées sur le score de 25-27 sur la  victoire des Aigles rouges.
Durant la  troisième rencontre de cette première journée, le FTM Manjakaray n’a fait qu’une bouchée de son adversaire du jour, le FTAT Anosibe. La novice de la compétition a reçu une fessée de déculottée mémorable pour son entrée en lice dans la catégorie élite sur un score fleuve de 93-23 au score final.
Dans une autre rencontre, le FBM Bemasoandro a cédé devant le Tam Anosibe sur le score de 17-31.
La course au titre vient d’être lancée et les écarts se creusent déjà entre les favoris et les nouveaux venus. En tout cas, malgré les menaces de boycott annoncées par les clubs, les menus étaient complets au stade Makis. Tous les clubs annoncés à l’affiche ont répondu présents.
La fin de semaine était très chargée pour le rugby avec le lancement officiel du projet Get In To Rugby 2.0 avec l’instance internationale. Madagascar figure parmi les huit pays du monde à avoir bénéficié du programme.
Elias Fanomezantsoa



Publié dans Sport


Il y a une semaine de cela, le bateau qui a transporté trois ressortissants mauriciens, soupçonnés d’être des trafiquants de drogue, a dévié sur la côte Nord-est du pays à la suite d’un naufrage. Les concernés, quoiqu’ils étaient affaiblis par la faim, ont pu toutefois regagner la terre ferme sur la Grande-île. Récemment, l’affaire connaît un rebondissement. En cause, il semble qu’on ait perdu totalement les traces du trio au point que la Gendarmerie nationale venait de sortir un avis de recherche car les trois Mauriciens sont accusés d’un séjour illégal au pays, et ce, en lien avec une immigration clandestine. Un fait qui a poussé la Gendarmerie nationale de Vohémar à émettre un récent avis de recherche et à inviter le public en cas de découverte à l’informer.

De notre côté,  et en poussant un peu plus notre investigation à propos des fugitifs, le soupçon émis et alléguant que ces  Mauriciens seraient des trafiquants de drogue, semble se confirmer.  D’ailleurs, c’est ce qu’ont rapporté les différentes sources mauriciennes, la semaine dernière.

L’avis des Forces de l’ordre, Police et Gendarmerie, qui mènent l’enquête  sur l’affaire, est plutôt mitigé. « Aucun des trois Mauriciens n’a été encore arrêté », s’est contenté de dire une source au niveau de ces Forces. Et pourtant, des témoins sur place ont bel et bien affirmé avoir vu l’arrivée des trois fugitifs mauriciens à Vohémar où ils étaient passés pour la dernière fois. Le seul élément qui a filtré de l’affaire, c’est qu’un pêcheur devrait être soumis à un interrogatoire dans les locaux de la Gendarmerie à Vohémar. Ce même pêcheur est indiqué comme celui ayant piloté le yacht transportant les 3 Mauriciens. C’est encore le concerné qui leur aurait donné à manger avant de les ramener finalement sur la terre ferme, selon une source.
En attendant, un récent rapport de la brigade du port de Vohémar a parlé de la découverte d’un bateau abandonné à Maintialaka, Commune rurale d’Ampondra, District de Vohémar, le 20 février dernier.
A un constat sur place, par l’Agence portuaire maritime et fluviale, la Police, la Gendarmerie, les douaniers ainsi que le délégué de la communication, le bateau baptisé « Bras d’eau », immatriculé PC6938-OL-20 de deux moteurs Suzuki de 250 chevaux, a été trouvé immergé. A son bord, 7 bidons vides, 3 cuves de 50 litres, 3 gilets de sauvetage et une boîte à pharmacie. Selon les renseignements, ce bateau a flotté sur place depuis le 1er février dernier, et que 4 personnes de nationalité étrangère, étaient à son bord. Mais elles restent introuvables jusqu’à maintenant. Aucune paperasse pour la justification n’y a été trouvée durant la constatation. Affaire à suivre.
Franck R./A. Lepêcheur.
 

Publié dans Société

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Editorial

  • Menace permanente
    Un amateur du cruciverbisme risque une fois de tomber sur un énoncé « menace permanente » un mot de dix cases : « INSECURITE ». On ne cesse point d’insister sur la nécessité primordiale et cruciale d’évoquer les problèmes récurrents liés à l’insécurité qui règne dans le pays qui est justement une menace permanente pour les hommes et leurs biens.

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